Du lait pour dépolluer les sols

vendredi 29 janvier 2010


On va peut-être enfin arrêter de mettre le dérèglement climatique sur le dos des vaches, maintenant qu’on parvient à dépolluer le sol grâce au lactose. C’est l’entreprise en ingénieurie CDM qui a trouvé un moyen « propre » de nettoyer des sols usés ou souillés, en utilisant la bioremédiation (qui consiste à augmenter la biodégradation ou la biotransformation, en inoculant des micro-organismes). Concretement, il s’agit d’une bactérie présente dans l’eau souterraine qui va être « aidée » par du lactate de potassium (Cleantechnica).

Cet additif, un cousin de l’acide lactique qui est utilisé par les muscles pour produire de l’énergie, ajouté à l’alimentation normale de la bactérie, permet à la bioremédiation de fonctionner plus vite et plus efficacement dans la dépollution de sols (qui contiennent des solvants, des métaux lourds et autres particules). Ce qui est nettement préférable à l’enfouissement, par exemple.


Les agents chimiques sont « cassés » progressivement par des processus naturels, comme la présence de cette bactérie ou l’assainissement par des plantes (on pense aux roseaux). Le terrain d’expérimentation se situe en Floride, sur un site de près de 3,5 hectares, pollué précédemment par des solvants chlorés utilisés dans la production de circuits imprimés. Dehaloccoides spp., la bactérie, est stimulée par le lactate de potassium, ce qui lui permet de casser plus rapidement les toxiques. En 6 mois, 90% du terrain était décontaminé.

Et, comme vous pouvez le constater sur ce graphique, c’est bien moins cher que de déplacer des masses de terre !


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Des « sapins » de Noël en canettes, en bouteilles ou en roue de vélo

jeudi 28 janvier 2010

Voici des sapins de Noël qui ne font pas débat quant à la déforestation, le Co2 nécessaire au transport de l’arbre ou à leur faible durée de vie, sans parler des arbres en plastiques. TreeHugger nous montre deux exemples de « sapins » (parlons plutôt d’arbre) de Noël, l’un fait avec 400 canettes d’un soda américain. Même plus besoin de mettre de la décoration !


Celui-ci ne tiendra probablement pas dans votre salon, mais le résultat en plein air est garanti, avec près de 1 000 bouteilles de bière.



Enfin, si vous avez voilé votre roue, ne la jetez pas ! On peut fabriquer un arbre de Noël assez mystérieux avec, quelque part entre le mobile et l’art brut.





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Somfy développe le concept d’isolation dynamique

mercredi 27 janvier 2010


Comment concilier performance énergétique, confort et environnement dans sa maison ? D’une manière on ne peut plus simple…avec Somfy ! Le leader mondial de la motorisation et de l’automatisation des ouvertures développe depuis peu un concept d‘isolation dynamique qui se décline pour l’heure en trois packs (bientôt quatre). (Blog Environnemental).

Mais qu’est ce que l’Isolation dynamique ? C’est un système qui consiste à optimiser l’ouverture et la fermeture des volets et/ou protections solaires de votre habitation grâce à l’automatisation électrique et au moyen d’une simple télécommande; bref, en rendant votre maison plus intelligente. L’idée est donc de diminuer les déperditions d’énergie en hiver et de rafraîchir la température en été.

Concrètement, l’isolation dynamique de Somfy se fait à partir de capteurs de température intérieure et extérieure ainsi que de capteurs d’ensoleillement, permettant ainsi de profiter au mieux des rayons du soleil ou de leur absence. D’ailleurs, en parlant de soleil, il est également possible de coupler ces automatismes à une motorisation solaire.

A la clé, Somfy annonce des économies d’énergie pouvant aller jusqu’à 10 % d’économies l’hiver sur la facture du chauffage et jusqu’à 9°C de réduction de la température intérieure en été. Et encore, je ne vous parle pas du gain de temps et d’énergie, quand comme moi la maison se trouve sur 3 niveaux ! A l’appui de sa démarche, Somfy met à disposition un site très complet http://www.isolation-dynamique.fr où vous trouverez outre les différents packs Isolation Dynamique disponibles, des conseils sur la construction bioclimatique, sur l’ Isolation et la rénovation de l’habitat ainsi que sur les crédits d’impôt et aides permettant de financer vos projets.


Leur site : http://www.isolation-dynamique.fr


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Londres, capitale européenne de la voiture électrique ?

mardi 26 janvier 2010


Les capitales européennes sont en pointe contre le réchauffement climatique, et chacune d’entre elles compte bien se procurer un titre à faire valoir pour les générations à venir. Après Copenhague qui a mis une option sur le titre de « première ville sans Co2 » d’ici 2025 ou la prise de position de Paris et 13 autres capitales mondiales dans la lutte contre le réchauffement, c’est au tour de Londres, par la voie de son maire, d’afficher ses prétentions (Cleantechies).



Boris Johnson a ainsi annoncé que Londres serait la capitale européenne de la voiture électrique en lançant un plan de 25 000 stations de recharge pour véhicules électriques d’ici 2015, faisant de la capitale un véritable centre des technologies plug-in. En encourageant ainsi le secteur des cleantechs, Johnson espère obtenir un « âge d’or » de la voiture électrique, avec des stations de recharge situées à 1 mile (1,6km) maximum de chaque résident.


Les premières stations devraient voir le jour en 2012, mais un site web sera bientôt lancé pour expliquer la démarche et informer les habitants des possibilités de paiement pour les propriétaires d’automobiles électriques. Plus précisément, ces 25 000 bornes seront réparties comme suit : 22 500 dans les parkings des entreprises, 500 dans les rues de la ville, et 2 000 dans les parkings et les garages. La municipalité du « Grand Londres » (Greater London) prévoit aussi d’acquérir 1 000 voitures électriques.





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Google veut devenir marchand d’électricité

lundi 25 janvier 2010

Dans le cadre de sa stratégie de développement durable mise en oeuvre depuis trois ans maintenant, Google, qui investit depuis longtemps dans les énergies renouvelables, vient de déposer une demande auprès de la Federal Energy Regulatory Commission pour devenir "marchand d'électricité".

Ainsi, le géant américain de l'Internet, via sa nouvelle filiale Google Energy, souhaiterait obtenir l'autorisation d'acheter et vendre de l'électricité directement auprès des producteurs américains. Concrètement, Google achètera en gros de l'électricité aux produvteurs pour la revendre aux particuliers et aux entreprises utilisatrices. Pour l'heure, 1.500 structures bénéficient de ce droit aux Etats-Unis.

Niki Fenwick, porte-parole de Google explique dans les colonnes des Echos aujourd'hui que "si la licence est accordée, nous pourrions acheter de l'électricité directement auprès de ceux qui la fabriquent à partir d'énergies d'origine renouvelable". Pour rappel, depuis maintenant 3 ans, le groupe s'est lancé dans une politique de développement durable avec pour objectif de devenir "neutre" en émissions de gaz à effet de serre.

Selon le quotidien économique, cette ambition affichée sera toutefois très difficile à atteindre quand on sait que Google gère une trentaine de grands centres serveurs dans le monde, chacun consommant en moyenne 50 mégawatts, l'équivalent de la puissance d'un réacteur nucléaire.



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ENERGIE – Londres parie sur l’éolien marin

vendredi 22 janvier 2010

Publié par enviro2b le 11/01/10

Londres vient d’annoncer le lancement d’une véritable révolution énergétique en Grande-Bretagne. Après avoir longtemps misé sur le pétrole et le gaz de la mer du Nord, le pays compte investir pas moins de 100 milliards de livres pour développer l’énergie éolienne marine outre-Manche.

C’est tout simplement le 1/4 de son électricité à terme que la Grande-Bretagne envisage de produire avec l'éolien en mer. Londres vient d'attribuer des concessions pour créer 32 gigawatts de capacité d'ici à 2020 dans 9 nouveaux champs en haute mer. La candidature d’EDF n’a pas été retenu par les autorités britanniques.

« Cette annonce va apporter une contribution significative et pratique pour réduire nos émissions de CO2 et le gouvernement travaillera avec les développeurs et le Crown Estate pour soutenir l'industrie croissante de l'éolien en mer et aider à éliminer les obstacles à un développement rapide. » a déclaré Gordon Brown à l’occasion de cette annonce.



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Alcatel-Lucent veut réduire par mille la consommation des réseaux

jeudi 21 janvier 2010


L'équipementier français Alcatel-Lucent a lancé en grande pompe, lundi 11 janvier, le consortium "Green Touch" visant à trouver, d'ici cinq ans, les technologies capables de réduire d'un facteur 1 000 la consommation énergétique des réseaux de télécommunications. "De cette manière, avec l'énergie nécessaire à faire fonctionner le réseau Internet actuel pendant une journée, on pourrait tenir trois ans", s'est enthousiasmé Gee Rittenhouse, un des responsables des Bell Labs, les laboratoires de recherche de l'équipementier.


C'est la première initiative de cette ampleur pour un secteur jusqu'à présent davantage préoccupé par la course à la performance que par les économies d'énergie. Une dizaine de partenaires se sont d'ores et déjà ralliés au projet d'Alcatel-Lucent : les opérateurs AT & T (Etats-Unis) et China Mobile (Chine), le Massachusetts Institute of Technology (MIT), le laboratoire français Inria, les industriels Samsung et Freescale. Parmi les premiers chantiers du consortium : les réseaux mobiles, beaucoup trop gourmands. "Quelque 90 % de l'énergie servant à les faire fonctionner est gaspillée", estime M. Rittenhouse. Reste à rallier d'autres partenaires de poids. Parmi les grands absents : Intel, le leader mondial des microprocesseurs, ou le moteur de recherches Google, un des plus grands consommateurs d'électricité du secteur, avec lequel aucun contact n'a encore été pris.

Cécile Ducourtieux



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Ce que le web consomme en électricité

mercredi 20 janvier 2010

Nous vous parlons régulièrement des problèmes énergétiques que connaît l’industrie informatique, notamment car pour faire fonctionner Internet, d’immenses data centers regroupent des milliers de serveurs qui consomment beaucoup pour nous permettre à tous d’échanger en temps réel. (1% de l'électricité mondiale !). Nous avions vu que des pistes plus ou moins étonnantes cherchaient soit à réduire la chaleur de ces datas centers (qui utilisent le quart de leur énergie à refroidir des serveurs sollicités en permanence), soit à réutiliser cette chaleur, un peu sur le mode de fonctionnement de la géothermie (AmericaInfra).




Ce graphique nous détaille donc ce que le web consomme en électricité, les chiffres sont impressionnants, car entre 2000 et 2005, la consommation des datas centers a doublé, ainsi aux Etats-Unis ils comptent désormais pour 1,5% de la consommation nationale d’électricité.



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Un atlas environnemental de l’Europe par Microsoft

mardi 19 janvier 2010


Après Google dans la smart grid et les énergies nouvelles ou IBM dans la gestion informatisée des systèmes d’eau, c’est au tour du géant de l’informatique Microsoft de se lancer dans les technologies propres, en lançant un Atlas environnemental de l’Europe, en collaboration avec l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Agence environnementale européenne (EEA). L’objectif est d’aider à la prise de conscience sur les thématiques écologiques, notamment le changement climatique (Treehugger).

Que peut-on y voir ? L’ouverture des routes maritimes dans la mer Baltique alors que la calotte glaciaire continue de fondre (voir les images comparatives de la NASA), une invasion de plancton vert-sombre près des côtes irlandaises, la réduction des terres arables en Géorgie… Cet atlas interactif, lancé à Copenhague, s’attache donc à livrer des « histoires » de manière visuelle, comme le précise le « stratège vert » de Microsoft, Rob Bernard : « Les histoires de l’atlas, que l’on appréhende visuellement à travers l’Europe, peuvent aider les gens à comprendre comment le monde change en raison du réchauffement climatique, grâce à des exemples de bonnes pratiques de municipalités, d’associations ». On peut ainsi obtenir des détails sur Thisted, une ville danoise qui est presque neutre en carbone (Copenhague souhaitait de son côté être la première capitale sans carbone d’ici 2025).


Du côté de l’ESA, on est satisfait également : « les avantages de l’imagerie satellitaire sont évidents, il n’y a que depuis l’espace que l’on peut avoir une vue d’ensemble », souligne Volker Liebig, directeur de l’observation terrestre. Le partenariat ESA/Microsoft avait déjà permis de bâtir la plateforme « Eye on Earth », mélange de données scientifiques et de données participatives mises en lignes par les internautes.

En fait, la stratégie de Microsoft est plus large en ce qui concerne l’environnement (notamment car ses rivaux Google ou IBM ont récemment investis dans l’économie verte, de la production d’énergie solaire à l’optimisation des réseaux de distribution d’électricité et d’eau). D’autres outils, comme MapmyClimate (sur l’impact des habitudes de consommation) ou Project2Degrees (mesures des émissions par ville), avaient en quelque sorte ouvert la voie.



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Le Maroc mise sur le stockage d'énergie sous forme d'eau pour produire son électricité

lundi 18 janvier 2010



A 200 kilomètres à l'est de Casablanca, au pied de l'Atlas, juste au-dessus de la bourgade d'Afourer, un dispositif hydraulique digne des Shadoks strie la montagne d'un filet clair. Deux réservoirs d'eau de 1,3 million de m3 sont reliés par un "pipeline". Entre les deux bassins, deux unités de production hydroélectrique forment le coeur du système. A certains moments, l'eau descend ; à d'autres, elle monte.

Baptisé station de turbinage et pompage (STEP), ce système permet au Maroc de lisser les variations de production de l'éolien et du solaire et de répondre rapidement aux éventuelles pointes de consommation.

Moins médiatisée que l'éolien et le solaire, l'énergie hydroélectrique se trouve pourtant une place de choix dans le développement des énergies renouvelables. Avec des dispositifs qui se démarquent des barrages classiques. Une STEP fonctionne autour d'un aller-retour. Lorsque le réseau a besoin d'électricité, l'eau est libérée du réservoir haut et dévale dans les tuyaux pour alimenter les turbines des unités de production électrique.


La STEP d'Afourer peut ainsi produire 460 mégawatts (MW), soit l'équivalent d'une centrale à charbon. L'eau déversée dans le bassin inférieur est repompée vers le lac supérieur lorsque le besoin d'électricité, et son prix, sont moindres. En général, la nuit. Au total, le rendement d'une STEP - entre l'énergie produite et celle qui est consommée - est de l'ordre de 70 % à 80 %.

La STEP d'Afourer, commandée au français Alstom, a été mise en place fin 2004. Abdellah Moati, le directeur de la production de l'Office national de l'électricité (ONE), souligne la gestion délicate de la demande en électricité de son pays et le nécessaire stockage d'énergie. "Les centrales thermiques classiques, au charbon, qui fournissent une très grande part de l'électricité du pays, fonctionnent de manière optimale lorsqu'elles sont à plein rendement, note-t-il. Le surplus de leur énergie peut être stocké et restitué par la STEP. Par ailleurs, en cas de pointe de la consommation, l'accroissement de la production d'électricité par des centrales à turbines à gaz représentant un coût élevé, il est plus rentable d'utiliser la STEP.."

L'équation économique de la STEP d'Afourer est améliorée par le fait que le pompage de l'eau vers le lac supérieur, pendant la nuit, se fait avec de l'électricité importée à coût très compétitif d'Espagne.

Mais l'objectif de l'ONE est aussi la composition avec la STEP d'un portefeuille d'énergies équilibré. Le Maroc affiche l'objectif de produire en 2020 près de 20 % de son électricité grâce aux énergies renouvelables, explique Saïd Mouline, directeur général du Centre développement des énergies renouvelables. Or "l'association de la STEP et des énergies renouvelables offre plus de stabilité dans l'alimentation du réseau", note Adbdellah Saphar, qui supervise pour l'ONE l'exploitation des énergies renouvelables dans le sud du Maroc.

Les STEP peuvent être déclenchées très rapidement, en quelques minutes. Et contrairement à l'hydroélectricité classique, où l'eau n'est pas récupérée, elles sont relativement protégées des risques de sécheresse, même si l'apparition de boues, due à l'assèchement des cours d'eau qui approvisionnent le bassin, peut parfois poser un problème.

"Il y a un regain d'intérêt pour toutes les formes de stockage d'énergie et la STEP répond bien à ce besoin de stockage massif", analyse Cédric Philibert, expert au sein du département des énergies renouvelables de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'eau offre un stockage d'énergie plus facile et plus long que les sels fondus ou l'hydrogène. Selon les estimations de l'AIE, près de 100 GW de STEP sont installées ou en cours de création dans le monde, et il existerait un potentiel pour multiplier par dix cette capacité.

La France figure parmi les pays déjà conquis : dans l'Isère par exemple, EDF a associé une STEP au barrage de Grand'Maison. De l'autre côté de l'Atlantique, Steven Chu, le secrétaire à l'énergie de l'administration Obama, aime lui aussi souligner le rôle essentiel que peuvent jouer les systèmes de pompage-turbinage pour le stockage de l'énergie.

Des projets à plus long terme envisagent la création de systèmes reliant des bassins de pompage terrestres, ou des atolls artificiels surélevés, et la mer. Au Maroc, convaincu des avantages de la STEP, l'ONE se prépare à en construire une deuxième près d'Agadir et une troisième au nord du pays.

Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/01/02/le-maroc-mise-sur-le-stockage-d-energie-sous-forme-d-eau-pour-produire-son-electricite_1286705_3244.html


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Les investisseurs dans les cleantechs confiants en 2010

vendredi 15 janvier 2010

Nous vous avions montré l’évolution des dépenses dans les technologies propres au niveau mondial ces 3 dernières années, et 2010 devait être une meilleure année que 2009. Ce pronostic semble se confirmer puisque malgré l’échec du sommer de Copenhague, les investisseurs du secteurs ont d’autres bonnes raisons de garder le moral (Cleantechnica).


Une étude de Jefferies, un investisseur qui a réuni récemment à Londres 200 investisseurs (représentant 400 milliards d’actifs) sur le thème des cleantech, estime qu’au delà de Copenhague, ce sont les subventions des Etats et la reprise sur les marchés financiers mondiaux en 2010 qui seront les facteurs d’un bon cru 2010 pour le secteur des technologies propres.

Les investissements devraient donc rester globalement positifs, et particulièrement forts en Europe. Au niveau mondial, ce seront donc près de 160 milliards de dollars qui seraient investis, avec le soutien de la puissance publique, comme le précise Bruce Huber, directeur des investissements cleantech en Europe de Jefferies : « Ce qui est clair, c’est que les initiatives locales des gouvernements et les accords internationaux qui visent à freiner le réchauffement climatique sont fondamentaux dans la poursuite de la croissance du secteur des technologies propres ».

L’étude souligne également que sur les 200 investisseurs sondés, la moitié estime que la voiture électrique sera un marché grand public, de masse, dans moins de 5 ans. On a déjà hâte d’y être !


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Neuf pays d’Europe pour construire un super-réseau d’éoliennes en Mer du Nord

mercredi 13 janvier 2010

Neuf pays européens (l’Irlande, le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Suède, le Danemark, la France et l’Allemagne) ont fait un premier pas vers l’installation d’un super-réseau d’éoliennes offshore en Mer du Nord… un projet où les moyens seraient mutualisés, chacun ayant des « billes » différentes à apporter (les danois sont par exemple en pointe dans la construction d’éoliennes dites « flottantes »).

Le North Seas Countries Offshore Grid Initiative relève pour l’instant plus de l’initiative politique que d’un véritable plan établi et daté, mais cela pourrait constituer un développement important pour les énergies renouvelables en Europe – l’éolien offshore est promis à un bel avenir par l’ensemble des experts, ne restent que des détails techniques (résistance des turbines au sel, par exemple) à franchir.

Mieux, Treehugger suggère que la Norvège rejoigne ce projet, car sa capacité en énergie hydrolique (barrages) pourrait servir de « batterie » à ce champ offshore. Ainsi, en période de vents forts, les Norvégiens, qui disposent d’un accès très large à la Mer du Nord, pourrait mettre en veille leurs turbines hydroélectriques pour n’utiliser que la production des éoliennes du projet, évitant ainsi des pertes d’énergie.


Ci-contre, un autre projet européen visant à établir un réseau électrique transnational. Le projet North Sea prendrait tout son sens sur cette nouvelle grille.


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Pourquoi il faut s’occuper de l’efficacité énergétique des datas centers

mardi 12 janvier 2010

Les datas centers sont un peu l’angle mort des cleantechs, même si cela est de moins en moins vrai, comme nous vous l’avions montré avec les expériences de The Green Grid (localiser les data centers dans les "points froids" du continent nord-américain) et d’IBM (co-génération de chaleur pour les habitations proche des datas centers). Pourquoi parle-t-on tant de ces centres de données ? Tout simplement parce qu’ils sont les cerveaux de l’Internet et qu’à ce titre ils sont de plus en plus sollicités. L’Université de Californie – San Diego précise ainsi que les Américains « consomment » près de 34 Go d’information par habitant et par jour… soit l’équivalent de 5 millions de disques durs (TreeHugger).


D’où vient ce chiffre astronomique ? Des vidéos de YouTube aux journaux en ligne en passant par la TV sur les téléphones portables ou de la radio numérique. Et il en faut, de l’énergie, pour maintenir à une température acceptable les serveurs sur lesquels sont stockées ces informations. L’Université de Californie précise que la consommation d’information a augmenté de 2,6% par an entre 1980 et 2008, et même si ce chiffre concerne principalement la radio et la télévision, ces médias sont eux aussi friands de datas centers puisque toute leur production est désormais informatisée (et mise en réseau).

Mieux, « grâce aux ordinateurs, un tiers des mots que l’on utilise sont échangés de manière interactive » (lecture d’article, mise en ligne de commentaires, envoi de mails, etc). Pas de surprise donc, les datas centers comptent pour près d’1% de la consommation électrique mondiale, et ils émettent presque autant de Co2 que l’aviation.



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Les pires inventions des cleantechs en 2009

lundi 11 janvier 2010

Après vous avoir présenté la semaine passée les meilleures inventions 2009 dans le secteur des technologies propres, voici cette semaine les innovations les moins heureuses du secteur. Celles qu’il faut garder en tête pour avancer plus loin en 2010.

1. Le casque audio bluetooth solaire

Sur quels appareils n’a t-on pas tenté de placarder quelques panneaux solaires ? Les téléphones, les ordinateurs, les toits des fermes… mais le design ne suit pas toujours, comme le montre ce casque.


2. Une corbeille recycle automatique le papier jeté en objets.

Recycler, le principe est évidemment séduisant. Mais pas quand il s’agit d’un tout-en-un qui choisit de vous rendre en objet de papier maché ce que cous avez jeté précédemment.



3. L’ordinateur portable pliable

Fabriqué avec des matériaux minimalistes, la technologie OLED pour l’écran, ce portable pliable espère remplacer tout à la fois l’ordinateur portable, les liseuses (type Kindle), les tablettes (utilisées par les graphistes et en projet pour le grand public chez Apple et Microsoft). Quelqu’un pour y croire ?

4. La cafetière solaire

Faire du café avec de l’énergie solaire ? Pourquoi pas, mais ce modèle semble ne pas faire l’affaire : le panneau solaire, de très petite taille, devrait être exposé aux rayons du soleil (que l’on ne « capte » pas toujours chez soi) un long moment avant de pouvoir vous servir une tasse.


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2010 sera un bon cru pour les Cleantechs

vendredi 8 janvier 2010

L’année 2010 sera un excellent cru des technologies propres comme le rappelle Bloomberg, avec près de 200 milliards de dollars d’investissements de prévus, une somme record en hausse de 50%, qui recouvre aussi bien l’investissement public que privé.

Côté « public », ce sont bien évidemment aux plans de relance « verts » que l’on doit l’apport de près de 60 milliards de dollars (notamment en Asie avec la Chine, mais sans oublier les Etats-Unis d’Obama et sa promesse de 5 millions d’emplois verts). Dans l’investissement privé, on ne compte plus les grandes entreprises qui investissent dans le renouvelable, chacun gardant jalousement ses projets, comme cette major pétrolière indienne qui investit dans le biocarburant algual, Panasonic qui mise 1 milliard dans les cleantechs ou encore la SNCF et ses paris sur les voitures électriques.



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La Nissan LEAF dans les rues de San Francisco en 2010

jeudi 7 janvier 2010


Le maire de San Francisco, Gavin Newsom, a annoncé que la toute-électrique de Nissan, la LEAF (dont nous avons évoqué le doublement de capacité de batterie récemment), serait disponible sur le marché local dès 2010. Nissan va travailler de concert avec le Bay Area Electric Vehicle Corridor Program pour bâtir un réseau d’infrastructure de recharge de batterie électrique (Gas 2.0).

« Nissan s’engage dans le marché local, à San Francisco, et a hâte de travailler avec la ville et d’autres partenaires pour faire du concept « zero émission » une réalité dans la baie », a déclaré Brian Carolin, vice-président de Nissan Etats-Unis. « Dans un an, nos LEAF circuleront dans les rues de San Francisco ». Le maire s’est également félicité de l’intérêt qu’a porté Nissan « à la politique offensive de la municipalité, qui veut faire de San Francisco la capitale américaine du véhicule électrique ». Les deux insistent également sur l’efficacité du partenariat public-privé, « l’innovation est facilitée quand les secteurs public et privé travaillent de concert. Cette collaboration a un fort potentiel aussi bien pour la protection de l’environnement que pour la création d’emplois verts ».

La région de S.F sera la neuvième « cible » du déploiement de la LEAF. Nissan a décidé de lancer sa tout-électrique dans les zones qui disposeront déjà d’une infrastructure de rechargement de batteries (comme Los Angeles, Portland, Seattle ou encore Washington D.C). Si certaines zones disposent déjà de bonnes infrastructures (notamment via des incitations fiscales, des améliorations du réseau électrique), d’autres items restent à développer, sinon, il restera des « trous » dans la couverture électrique de ces territoires, de quoi freiner les ardeurs des consommateurs.



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Du papier, de l’encre et des nanotubes = une batterie

mercredi 6 janvier 2010


C’est une équipe de recherche de l’université Stanford, aux Etats-Unis, qui a découvert un moyen de fabriquer rapidement et à faible coût des batteries avec une encre qui contient des nanotubes de carbone et du papier (ordinaire). Il suffit d’enduire le papier avec cette encre spéciale, de passer le tout dans un four pour obtenir un dispositif capable de stocker l’énergie tout en étant conducteur. Cette super-batterie en papier peut supporter 40 000 cycles de rechargement.





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Le riz nourrit… et génère de l’élecricité !

mardi 5 janvier 2010

Dans la série des produits agricoles utiles et capables d'être transformé en carburants, nous avions déjà traité du café, de la pastèque, de l’urine, du bois mort ou encore de la tuberculose et des enzymes de termites. C’est désormais le riz qui peut servir à autre chose que l’alimentation, ou alors à l’alimentation électrique (TreeHugger). Ce sont ainsi les quelques 440 millions d’Indiens qui ne disposent toujours pas d’électricité (sur le réseau ou hors-réseau) qui pourraient trouver une alternative aux éoliennes et aux panneaux solaires qui restent à un niveau technique trop élevé.

En fait, ce sont les cosses du riz, cette mince enveloppe qui les entoure, qui va servir à produire de la biomasse. Rien de bien nouveau, sauf que l’endroit et la quantité disponible de cosses ont fait franchir le pas à Husk Power Systems. Actuellement, cette entreprise parvient à alimenter 50 000 personnes qui n’ont pas accès au réseau dans l’état de Bihar (une région particulièrement pauvre de l’Inde).

Jusque là les cosses des grains de riz étaient jetées. Mais avec ce système de méthanisation de la biomasse, 1,5 kilos de cosses permettent de générer 1kWh d’électricité. Chaque générateur a une capacité de 35 à 100 kWh et est relié à un petit réseau électrique construit sur mesure selon les besoins et la topographie des lieux.


+ : Une "major" indienne mise sur le biocarburant aux algues

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Les voitures à air comprimé battues par les voitures électriques

lundi 4 janvier 2010

Si les voitures à air comprimé sont (encore) plus propres que les voitures électriques, elles n’ont pas la même efficacité, d’où leur perte de vitesse actuellement (EcoGeek). Pourtant l’idée de départ était bonne, et nous vous en avions parlé avec MDI l'année dernière : il n’y avait besoin d’électricité que pour comprimer de grandes quantités d’air dans des réservoirs pressurisés, pour qu’ensuite l’air comprimé soit utilisé pour faire fonctionner des pistons. Le tout, sans batterie ni électronique très compliquée, donc plus propre. Tata Motors, le constructeur indien de la Nano, avait d’ailleurs envisagé de l’implanter en Inde.

Las, une nouvelle étude publiée dans Environmental Research Letters révèle que si, sur le papier, l’air comprimé aurait pu être un concurrent sérieux de l’électrique, en pratique il n’en est rien, notamment sur le cycle de vie du produit. Tout le problème réside dans l’électricité nécessaire pour comprimer l’air, dont une grande partie est perdue (sous forme de chaleur).



Et ce d’autant plus que les technologies de batterie s’améliorent à grand pas maintenant que le modèle de la voiture propre (l’électrique à batterie échangeable, selon le modèle proposé par Better Place et Renault par exemple) semble « choisi » par les industriels. En comparaison, l’air comprimé ne recevra pas autant d’investissement et son retard risque fort de s’accroitre. Seule piste possible : de très petits véhicules urbains, comme les scooters.



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