Nouveau record de chaleur pour le premier semestre 2010

mardi 19 octobre 2010

La NASA continue de nous alimenter en études sur les données climatiques et celles ci ne vont pas franchement dans le bon sens ! APrès nous avoir montré comment 2009 avait l’année la plus chaude (dans une décennie 2000-2009 déjà record de son côté), il semblerait que 2010 soit partie pour être la nouvelle année la plus chaude depuis que les enregistrements ont lieu (Treehugger). De quoi confirmer le recul de la calotte glaciaire déjà repérée par la NASA entre 2004 et 2008.

Les données récupérées pour la période allant de janvier à juillet 2010 sont les plus chaudes, comme le montre cette carte des « anomalies » climatiques (des écarts significatifs par rapport aux moyennes attendues de saison), avec, ça ne sera une surprise pour personne, la Russie dans le rouge, d’où les incendies (de début juin à mi-juillet la température n’y est pas descendu en-dessous de 30°, nuits comprises !).



La moyenne de ce premier semestre dépasse toutes les moyennes établies sur la période allant de 1951 à 1980. Pour l’Europe de l’Est et la Russie, cette moyenne est plus haute de 5°. D’autres zones ont également été plus chaudes que d’habitude, comme l’Est de l’Amérique du Nord, l’Afrique du Nord et l’Extrême-Orient. Peu de zones ont connu une baisse de leur température moyenne (une portion de la Sibérie et du sud de l’Amérique du Sud).

Globalement, le mois de juillet a été plus chaud de 0,55° en moyenne que les mois de juillet de 1951 à 1980. La NASA conclut ce point de mi-année en estimant « pas certain, mais probable » que 2010 sera l’année la plus chaude. L’institution précise qu’il faut s’attendre à de nouveaux épisodes extrêmes comme les inondations au Pakistan, puisqu’avec la hausse des températures, l’eau s’évapore plus rapidement et fournit une plus grande matière pour les fortes pluies.



TechnoPropres

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