Les meilleurs "spots" des vents océaniques

jeudi 14 mai 2009

On vous a parlé ici régulièrement du potentiel de la mer et des océans comme source d’énergie renouvelable (d’aucuns pensent d’ailleurs qu’on pourrait convertir les énergies qui gravitent autour des océans de manière quasi illimitée en électricité). Nous avions vu les dernières innovations dans l’énergie des vagues, puis celle de l’énergie des marées.

Mais le champ le plus fertile dans l’océan, ce sont les vents, d’où le développement des fermes éoliennes dites « offshore », c’est à dire au large, là où le vent est plus stable. L’EWEA (European Wind Energy Association) a d’ailleurs prévu que l’éolien offshore dépassera en capacité l’éolien « terrestre » au milieu des années 2020. Autant dire demain.



C’est l’équipe de Tomohty Liu et deux collègues du célèbre Jet Propulsion Laboratory de la NASA, l’agence spatiale américaine, qui a compilé 8 années de données cartographiques pour établir une carte précise des vents au-dessus des océans, laissant entrevoir pour l’industrie éolienne les meilleurs endroits pour placer des fermes. Ce que l’on remarque en voyant cette carte, c’est la persistance de la force des vents océaniques dans certaines zones (Sud de la Nouvelle-Zélande, Atlantique Nord, Océan Indien de l’extrême Sud). Ces zones sont balayées par des vents moyens supérieurs à 15m/s (contre un maximum de 9m/s au-dessus des terres), soit une récolte possible de 500 à 800 watts d’énergie éolienne par mètre carré.

Quelques chiffres pour rappeler l’actualité de l’offshore :

160 MW (taille du plus grand parc offshore, au large du Danemark)
2454 MW (capacité éolienne française en 2007)
3,3% (contribution de l’éolien à la production électrique française)

TechnoPropres

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