La compétence française au cœur de la conférence générale de l’AIEA

mercredi 19 septembre 2012


Du 17 au 21 septembre se déroule à Vienne la 56e conférence générale de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA). Son directeur général, Yukiya Amano, a ouvert le rendez-vous annuel des pays membres en rappelant les enjeux actuels et les avancées de la technologie nucléaire. L'accent a été mis sur la sûreté du nucléaire, tâche première de l'Agence, ainsi que sur les programmes parallèles qui cherchent à renforcer la sécurité alimentaire via l'utilisation de la technologie nucléaire. Le programme « Food for Future 1», par exemple,  regroupe plusieurs centaines de projets dans une douzaine de pays, dans lesquels la technologie nucléaire permet d'améliorer le rendement des récoltes et la gestion des sols, ou encore de réduire l'emploi des pesticides. La recherche de traitements contre le cancer fait également partie de ces projets qui exportent les connaissances des acteurs nucléaires à d'autres domaines que celui de l'énergie. Le président a également fait part des menaces qui pèsent sur l'utilisation pacifique de la technologie nucléaire, notamment du fait des programmes nucléaires de l'Iran, de la Corée du Nord et de la Syrie. 
Les centrales nucléaires demeurent le poste le plus développé de l'application de la technologie nucléaire à usage civil. Un an après l’accident de Fukushima, le nucléaire est une technologie qui reste au centre des programmes énergétiques de nombreux pays. L’accident de Fukushima a renforcé la prise en compte des aspects sûreté. L’AIEA se veut un centre d'expertise œuvrant à la sécurité de tous et se destine à introduire auprès des nouveaux-venus les bonnes pratiques en matière de sûreté, grâce aux outils de haute technologie mis en place et développés par ses états-membres. Yukiya Amano a en ce sens souligné dans sa déclarations que les « plus hauts standards de sûreté doivent être à la base de tout programme nucléaire. »
La France demeure en première ligne de l'expertise nucléaire internationale et concentre un grand nombre d'acteurs présents sur le stand officiel pendant toute la durée de la conférence – une « Equipe de France » du nucléaire qui sa promotion dans un film que l’on découvre ici : 

Nuclear France 2012 from I2EN-Video on Vimeo.

La Conférence permet en outre de rappeler que la formation, le transfert de technologie et la transmission des connaissances, des savoirs faire et des pratiques demeurent les moyens le plus efficaces d'améliorer la sûreté du nucléaire à l'international.L'Institut international de l’énergie nucléaire (I2en), sis à Paris-Saclay, constitue ainsi la vitrine de la plupart des formations destinées aux futures acteurs du nucléaire, et incarne l'avenir de du partage des compétences françaises à l'international, comme en témoigne ce guide des formations récemment publié, Basé sur l’étude annuelle de l’I2en sur plus de 35 filières de formation, il présente 22 parcours spécifiques de l’énergie nucléaire. Pour la première fois, les contenus des programmes de cours sont analysés avec une grille de lecture unique.
Les principaux acteurs français du nucléaire sont bien sur au rendez vous de la conférence générale de l’AIEA. Ils sont présents sur le stand France au VIC-Plaza, et y proposent plusieures rencontres thématiques 
Mercredi 19/9, à 15h, le CEA parlera des applications nucléaires pour la santé, l'environnement et l'agriculture 
Jeudi 20/9, entre 11h et 12h30, entre 14h et 18h30, le CEA présentera à nouveau un véhicule de localisation gamma. 
De plus, Jacques Figuet, directeur de l'I2en, sera l'un des intervenants du séminaire organisé par l'AIEA en marge de la Conférence générale, le mercredi 19 septembre 2012  (VIC Vienne, Bâtiment M, salle M4 de 11h30 à 13h); il traitera de l'approche intégrée de formation du personnel dans le domaine nucléaire.


 TechnoPropres

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