3e Forum des technologies propres du Québec

jeudi 10 novembre 2011

C’est le 24 novembre prochain que se tiendra la 3e édition du Forum des technologies propres du Québec à l’Hôtel Sandman à Longueuil. Ce sera l’occasion de discuter de la position concurrentielle du Québec dans le secteur des technologies propres, de la croissance verte dans le paradigme économique actuel ainsi que d’exemples de partenariats fructueux et de l’économie à faible teneur en carbone.




Écotech Québec rassemble et mobilise le secteur des technologies propres autour d’objectifs communs et d’actions concertées. Elle participe au virage de l’économie verte du Québec en accélérant la conception, le développement, l’adoption, la commercialisation et l’exportation de technologies propres

Consultez l’invitation d’Écotech Québec pour vous inscrire ou pour en apprendre davantage.

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Londres : 6 000 m² de panneaux solaires sur un pont ferroviaire

vendredi 28 octobre 2011

Près de 4 400 panneaux solaires Sanyo vont en être installés, d’ici la fin de été prochain, au-dessus d’un pont ferroviaire qui traverse la Tamise à Londres (Grande-Bretagne). Réalisée par Solar Century, cette installation de plus de 6000 m² devrait produire chaque année quelques 900 000 kWh. Elle permettra de subvenir à la moitié des besoins en énergie de la station de Blackfriars Railway (trains et métros). Les travaux - d’un coût total de 7 millions de £ (8 millions d’euros) - ont été financés par le Department for Transport’s safety and environment fund.




« Le pont ferré de Blackfriars fait partie de l’histoire de notre réseau ferroviaire. Construit pendant l’ère du train à vapeur, nous le modernisons de manière radicale avec des technologies d’énergie solaire du XXIè siècle afin de créer une station de référence pour la ville » a déclaré - dans un communiqué officiel - Lindsay Vamplew, directeur du projet à Network Rail. Le pont de Blackfriars, inauguré en 1886, devrait ainsi devenir le plus grand pont solaire au monde, devançant le premier du genre, inauguré à Brisbane, en Australie, en 2009.

Via Cleantech Republic

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Le CEA-Grenoble développe les véhicules verts de demain

mardi 27 septembre 2011


Quel point commun y a-t-il entre un vélo solaire, une voiture sans permis électrique, un coupé Peugeot doté d'une pile à combustible et un bus électrique hybride ? Tous sont testés en ce moment même au CEA-Grenoble au sein du département de l'électricité et de l'hydrogène pour les transports. « Nous expérimentons les véhicules du futur sur place, explique Jean Therme, directeur du CEA. Notre objectif est d'avoir dégagé, d'ici cinq ans, les technologies les plus performantes afin de les développer au maximum. »

Partenariats technologiques

Le CEA a ainsi noué plusieurs dizaines de partenariats avec des constructeurs tels que Renault, Peugeot, BMW, Aixam, Irisbus ou le lyonnais Courb qui commercialise des voitures électriques. « Nous effectuons de la recherche applicative en évaluant des véhicules que nous fournissent des constructeurs, en testant nos propres technologies, voire les deux à la fois, précise Florence Lambert, chef du département Transports, qui travaille notamment à doubler la capacité des batteries électriques d'ici à 2015. Et les solutions à court terme existent déjà, à l'image de cette station de recharge rapide de très forte puissance et à faible impact sur le réseau électrique, déjà au point. Les bus hybrides rechargeables, comme celui développé par Irisbus, peuvent ainsi se recharger en bout de ligne pendant quelques minutes avant de repartir. De quoi assurer zéro émission dans les zones sensibles à la pollution.

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GE parie sur les technologies propres


Le Wall Street Journal dresse le bilan de la première décennie passée par Jeff Immelt à ce poste. Le résultat est résolument mitigé. La participation de GE Capital au conglomérat est régulièrement remise en question. Par ailleurs, GE s’est étendu aux marchés émergents, s’est séparé de NBC Universal et a conclu une série de rachats pour encourager la croissance future.

Pourtant, l’action de GE a baissé de 61% depuis le moment où Jeff Immelt a pris ses fonctions, à peine quatre jours avant les attentats terroristes du 11 septembre 2001.

Il y a quelques jours, GE a conclu son rachat à 3,2 milliards de dollars de Converteam, spécialiste de l’énergie solaire et éolienne, ainsi que fabricant d’équipement gazier et pétrolier.

Ce rachat de Converteam n’est que la dernière d’une longue série d’initiatives vers les technologies propres. L’aboutissement pour GE est que son activité dédiée à l’énergie représentait 19% des ventes en 2001 et devrait dépasser les 30% en 2011. Voici un aperçu de quelques-unes des initiatives de GE au cours de la dernière décennie.

* GE a racheté Enron Wind durant la procédure de faillite d’Enron en 2002.
* En 2004, GE a racheté Astropower pour se lancer dans l’industrie solaire.
* US Ionics a été racheté par GE en 2005. Ce rachat a renforcé la division de GE dédiée à l’eau.
* En 2007, GE a introduit la LED blanche haute puissance VIO. La même année, GE a dévoilé une locomotive hybride.
* En 2008, Virgin Atlantic a utilisé du biocarburant pour voler via des moteurs d’avion GE.
* En 2010, GE a déployé l’ampoule LED intelligente, qui est vouée à remplacer les anciennes ampoules à incandescence. Cette même année, GE a dévoilé la WattStation pour recharger les véhicules électriques. GE a également formé un partenariat avec la Silicon Valley pour financer des start-ups spécialisées dans les énergies propres.

L’implication de GE dans les technologies propres s’est vraiment concrétisée dans la dernière partie de la décennie. Reste à voir si ces paris sur les technologies propres encourageront la croissance pour les décennies à venir, mais Jeff Immelt n’a pas hésité à prendre des risques.

Les dix prochaines années qu’il passera à la tête de GE pourraient bien être jugées sur la façon dont l’entreprise aura su gérer l’évolution de l’écosystème énergétique.

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Smart grid européen : marché de 6,8 Mds d'euros d'ici 2016

vendredi 19 août 2011

Le marché européen du réseau électrique dit "intelligent" ou plutôt "communicant" devrait connaître selon GTM Research, une importante croissance au cours des cinq années à venir, les distributeurs d'électricité du vieux continent devant se conformer à des obligations strictes en matière d'efficacité, tout en intégrant au passage de plus en plus d'énergies renouvelables au réseau.

Le plus récent rapport du cabinet de conseil prévoit que l'ensemble du marché européen de la technologie du smart grid atteindra les 3,1 milliards d'euros en 2012, un montant amené à croître de 120 %, pour atteindre 6,8 milliards d'euros en 2016.



Le rapport de GTM Research, qui a pour titre The Smart Grid in Europe 2012 : Technologies, Market Forecasts and Utility Profiles donne un aperçu stratégique de la technologie, de l'économie et de la dynamique concurrentielle qui sous-tendent la croissance de cette région du monde. Il propose également une comparaison de l'évolution du marché européen avec celle des États-Unis, de la Chine et du Japon, et met en lumière les modèles d'intégration ou de mise à l'essai des sociétés de distribution d'électricité les plus actives en Europe, notamment EDF, ENEL, E.ON, GDF Suez, RWE, Iberdrola, Endesa, Centrica, Vattenfall, EDP, Dong Energy et Fortum.

« Un confluent de politiques progressistes, d'avancées technologiques et de besoins en électricité propulse le développement du smart grid en ce moment en Europe, » affirme Geert-Jan van der Zanden, auteur du rapport. « Nous prévoyons un déploiement intégré d'ici cinq ans dans cette région, qui conduira au développement des segments de marché du smart grid que sont le comptage évolué, l'automatisation de la distribution, l'intégration des énergies renouvelables, les véhicules électriques et les systèmes informatiques propres au domaine de l'électricité. »

Le rapport examine les marchés nationaux et les distributeurs d'électricité qui se retrouveront au cœur même de ce déploiement intégré.

« La plupart des marchés nationaux d'Europe en sont à poursuivre leurs objectifs en la matière, » ajoute M. van der Zanden. « Il leur reste encore à offrir leurs services au consommateur. La prochaine étape consiste à démontrer la valeur d'une gestion énergétique locale ou de la demande de réponse des appareils clients. L'engagement du consommateur est la variable clé du succès commercial du smart grid en Europe. »



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Mobilité et voiture électrique en Chine à l'occasion du salon de Shangaï

mercredi 3 août 2011

L'Observatoire du Véhicule d'Entreprise a profité du salon de Shangaï pour aller voir comment les chinois traitaient les questions de mobilité et où ils en étaient du véhicule électrique. Ce reportage fait tomber bien des idées reçues qui sévissent encore dans nos pays. Travail, Innovation, Copie, Enthousiasme sont les quatre pattes du dragon chinois. Nous sommes bien loin du pousse-pousse de Tintin et le Lotus Bleu ...



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Projet SAVE : une première expérimentation sur les voitures électriques

samedi 9 juillet 2011


Mercredi 30 juin, j’ai eu l’opportunité de participer à la présentation du projet SAVE (pour Seine Aval Véhicules Electriques) qui avait lieu à l’Eco Centre d’EDF aux Mureaux (78).

Un projet novateur !

Le projet SAVE est le premier test grandeur nature des véhicules électriques en France et plus particulièrement dans le département des Yvelines. Ce projet d’expérimentation est né d’une volonté commune de Renault-Nissan, d’EDF, du Conseil Général des Yvelines, de l’EPAMSA (Etablissement Public d’Aménagement du Mantois Seine Aval) et de la région Ile de France. Renault et EDF se sont alliés avec Total et Schneider Electric pour mener à bien ce projet.


Ce projet d’expérimentation débutera en janvier 2011 avec la livraison des premiers véhicules dans quatre grandes villes de Seine Aval : Mantes, Les Mureaux, Conflans et Poissy. L’alliance Renault- Nissan fournira 100 véhicules (Kangoo Z.E, Fluence Z.E et Leaf) aux clients professionnels mais également à des particuliers. Par ailleurs, 300 bornes de recharges vont être installées (dans les parkings publics, stations services, voiries, centres commerciaux, copropriétés et les maisons individuelles) pour assurer la recharge des véhicules.

Quels sont les attentes d’un tel projet ?

Les objectifs du projet sont multiples. Tout d’abord, SAVE va permettre d’expérimenter les voitures électriques sur le terrain et de savoir si elles répondent aux besoins et usages des clients. Par ailleurs, le projet va permettre de tester les différentes solutions opérationnelles de recharge et leur acceptabilité auprès des utilisateurs. Enfin, SAVE va confirmer le bilan CO2 des différentes voitures électriques>.

Pour conclure, je pense que le projet SAVE est une excellente initiative et j’espère que cette expérimentation va permettre de changer la vision de l’automobile de demain pour les utilisateurs lambda !

Arnaud Delacroix est le créateur du blog ParlonsVoitureEcologique.com. Passionné du monde de l’automobile et de ses évolutions, il suit l'actualité écologique des constructeurs. Sur ParlonsVoitureEcologique.com, vous trouverez des billets sur les grandes tendances écologiques du secteur auto, et aussi toutes les prises de paroles, innovations, et actualités commerciales des constructeurs en la matière.

Via Mobilité Durable

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NFC, batteries solaires, matériel optimisé pour moins consommer : la technologie au service du développement durable

dimanche 12 juin 2011

Il n’y a pas que les clean techs et les technologies propres qui peuvent avoir un impact sur l’environnement.

Notre ancienne ministre de l’environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, martelait à juste titre il y a quelques années que « c'est probablement dans la convergence de la "high tech" avec la "green tech" que se trouvent les technologies de rupture qui permettront de changer le monde, ou d'accompagner la transformation radicale désormais indispensable. Pour des raisons techniques, tout d'abord. L'économie verte nécessite beaucoup de technologies numériques pour développer la domotique, la gestion intelligente des réseaux électriques, ou encore les énergies renouvelables qui sont des énergies décentralisées, qui réclament donc une gestion fine de connexion via les réseaux. Mais l'économie numérique participe également à la création d'un nouveau service, par nature plus économe en énergie : celui qui consiste à produire le bien ou le service dont vous avez besoin au moment où vous en avez besoin. Par exemple, on n'achètera plus une voiture mais un service de mobilité, ce qui évitera de surconsommer un bien, de gaspiller une ressource rare et permettra de répondre à un objectif environnemental. »

Que peut-on en dire aujourd’hui ?


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Les améliorations technologiques : Téléphones mobiles solaires et recyclable, télévisions qui consomment moins


Plusieurs produits sont sortis récemment, qui visent à intégrer les technologies propres. C’est le cas du Samsung Blue Earth, dont la face de panneaux solaires exposée une heure à la lumière, même par temps couvert, permet 20 minutes de conversation avec le Blue Earth. A noter que les portables sont aujourd’hui recyclables ; les grands opérateurs ont mis en place des circuits à cette fin. Les télévisions ont aussi été optimisées, avec les nouveaux écrans consomment moins d’énergie et durent plus longtemps (environ 100 000 heures, soit 30 ans).



La dématérialisation : grâce à Cityzi, plus de gaspillage de papier et de plastique avec la dématérialisation des cartes de fidélité, des coupons ou des tickets de transport


Petit quizz. Combien faut-il pour qu’un ticket de métro ou de bus se dégrade naturellement ? 1 an. Et pour une carte de crédit ou de fidélité ? 1 000 ans. Tous ces déchets sont amenés progressivement à disparaître, avec l’arrivée de cityzi. Le service lancé par les grands opérateurs de téléphone français utilise la norme NFC ou « communication en champ proche », qui permet d’échanger des informations à quelques centimètres d’intervalles seulement entre deux systèmes, comme un Bluetooth amélioré. Cette technologie devrait permettre de réduire l’empreinte écologique les utilisateurs. Le téléphone cityzi permet de payer, de valider son titre de transport, de gérer ses cartes de fidélité dématérialisées, etc. Les économies de papiers sont importantes : plus besoin d’imprimer de ticket, de bon, de carte et autres formulaires en masse.



Les mises en réseaux au service des comportements vertueux : le cas du covoiturage


Le Figaro rappelait en décembre 2010 les excellents chiffres du secteur du covoiturage, et notamment du leader Covoiturage.fr, qui a doublé son activité en décembre, passant de 30 000 requêtes par jour à 60 000. Le paysage du covoiturage est de plus en train de changer avec la démocratisation des smartphones et la capacité toujours accrue des voyageurs à se connecter en toute mobilité. L’autre solution du covoiturage dynamique rentre dans cette catégorie, en s’appuyant à la fois sur la 3G (haut débit sur le mobile) et le GPS pour synchroniser offre et demande, et même paiement (via un système de portemonnaie électronique). Les sociétés comuto, filiale de covoiturage.fr, ou covivo se sont lancées sur ce créneau porteur.


On peut le voir ici, le mobile est au cœur de la convergence entre technologies de l’information et technologies propres : amélioration des équipements (le portable solaire), dématérialisation (le NFC de cityzi), mise en réseau mobile (covoiturage dynamique ou mobile d’un comuto ou d’un covivo).


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JAPON – NUCLEAIRE - Anne Lauvergeon : le syndrôme du nuage de Tchernobyl

mardi 15 mars 2011


Le Japon ne traverse « pas une catastrophe nucléaire » nous disait hier soir Anne Lauvergeon sur France 2 !!!!!! Poursuivons : « Bien sûr que je suis inquiète. On est en face d'une catastrophe naturelle très importante au Japon avec un tremblement de terre suivi d'un tsunami gigantesque ». « Je crois qu'on va éviter la catastrophe nucléaire. Nous sommes un petit peu entre les deux. »

Pas de catastrophe ?


Aujourd’hui même, le 15 mars 2011, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française classe l’accident au niveau 6 sur une échelle qui compte 7. Le niveau 7, c’est Tchernobyl.

D’où ma question : de qui Anne Lauvergeon se moque-t-elle ? Le nuage de Tchernobyl va-t-il encore s’arrêter aux frontières françaises ? Sommes-nous toujours en 1986 ?

Ce n’est pas la première fois qu’Anne Lauvergeon pratique l’euphémisme. Souvenons-nous de l’incident de Tricastin, classé niveau 1, avec, tout de même, une fuite de produits radioactifs dans les nappes phréatiques (le chiffre s’était élevé, je crois, à 75 kilogrammes d’uranium naturel tout de même). Il était survenu dans la nuit du 8 juillet 2008 à Socatri, sur la commune de Bollène dans le Vaucluse.

A cette occasion, Atomic Anne nous avait montré sa conception d’une communication transparente et responsable auprès de l’Etat et du grand public : tarder à informer et faire de la com’.

Areva avait attendu la matinée pour communiquer sur l’incident auprès des autorités compétentes (préfecture et ASN), puis n’avait émis un communiqué de presse que dans l’après-midi. L’ASN à l’époque avait extrêmement mal pris la méthode. Entre le débordement de produits radioactifs à 23h, l’information de l’ASN à 7h30 et la pleine mesure du rejet vers midi, on peut dire que les pouvoirs publics avaient été relativement mal informés. Dans la presse, plusieurs porte-paroles de l’ASN avaient d’ailleurs estimé avoir été prévenus trop tardivement, voire de façon trompeuse (Socatri aurait minoré l’incident dans un premier temps). « On estime que ça a été trop long, c'est clair ! » avait indiqué Philippe Ledenvic, délégué territorial de l'ASN à Lyon.

Et que dire du grand public ?

En cette période estivale, la préfecture avait envoyé dans l’après-midi des gendarmes sur le plan d'eau de Lapalud (Vaucluse) avec des mégaphones pour faire sortir les baigneurs en leur demandant d'abandonner leurs affaires sur place. Dans l’après-midi : soit plus d’une dizaine d’heures après la fuite… Anne Lauvergeon n’avait pas manqué par la suite de dire un peu partout dans la presse que cette réaction des autorités avait créé de la confusion… Atomic Anne, après avoir limogé le DG de la Socatri, avait fini par faire ces grands shows médiatiques qu’elle affectionne : elle était venue sur Lapalud pour boire un verre d’eau du plan d’eau !! Ses communicants lui avaient probablement soufflé que le symbole serait fort : la femme célébrée dans le magazine américain Forbes comme l’une des plus puissantes du monde s’abaissant à boire un vilain verre d’eau d’un étang chez les ploucs du Vaucluse, quelle image de simplicité et d’humilité ! A moins que cela ne traduise que du paternalisme et ce mépris d’une certaine élite qui croit pouvoir bluffer les citoyens avec des gestes de com’ un peu ridicules…

Ceux qui lisent technologies propres savent que nous ne sommes pas a priori hostile au nucléaire. D’abord parce qu’il est une alternative à des technologies plus sales, type hydrocarbures charbon ou gaz de schistes. Ensuite parce qu’il peut constituer une solution de transition tant que les technologies propres ne sont pas assez développées. Nous attendons toujours de l’Etat un investissement massif dans ces technologies, ainsi que l’implication continue des mastodontes français, les GDF Suez, Veolia, Total ou EDF… Enfin, parce que la France a besoin d’indépendance énergétique pour ne pas dépendre de dictatures, mais aussi qu’elle a développé un savoir-faire unique dans ce secteur.

Mais un tel pari ne peut tenir que s’il y a une contrepartie : que l’on arrête de prendre les citoyens pour des enfants, que l’on arrête cette communication vieille de plus de vingt ans, faite du mépris le plus élémentaire.

Quand donc le Président Nicolas Sarkozy nous débarrassera-t-il d’Anne Lauvergeon ? Avec ce genre de comportement répété, quelle confiance peut avoir un citoyen dans le nucléaire français ?


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L'aggravation de la situation au Japon pèse sur l'avenir de la filière nucléaire. Et remet du même coup en selle les valeurs liées aux énergies renouvelables.


Theolia - Evolution du cours de Bourse pastedGraphic_2.pdf


Alors que le Japon fait face à une très grave crise nucléaire, l'avenir de la filière semble être désormais en suspens. En Bourse, le secteur est affecté à l'image du certificat d'investissement Areva (-8%). Tout le secteur énergétique n'est toutefois pas perdant : les valeurs liées à l'énergie renouvelables se retrouvent désormais sur le devant de la scène.

A Paris, où rares sont les valeurs en hausse ce mardi, le producteur d'électricité éolienne Theolia s'envole de 12,5% à 1,35 euro. Il est suivi d'EDF Energies renouvelables (+4% à 34,76 euros).

A la Bourse de Madrid, l'espagnol Gamesa, un des leaders mondiaux de la fabrication d'éoliennes, continue de monter fortement, après avoir pris 5,05% la veille. Même chose à la Bourse d'Oslo, où l'action du fabricant norvégien d'équipements d'énergie solaire Renewable Energy Corporation (REC) progresse fortement, après s'être déjà adjugé plus de 10% la veille.

A Francfort, le fabricant de panneau solaire Solarworld s'envole pour sa part de plus de 20% après déjà un bond de plus de 23% la veille. Plus généralement, l'indice mondial S&P Global Clean Energy a progressé lundi de 4,5%.

Le pétrole, autre élément positif

La flambée des prix du baril est un contexte également propice à la résurrection boursière des énergies renouvelables. Le rebond est fragile mais palpable. Alors que les cours du pétrole se sont plus franchement réappréciés depuis début décembre (+35 % pour le Brent) , l'indice S&P Global Clean Energy a rebondi de 12,8 % sur la même période.

Et pour certains, cela pourrait même n'être qu'un début. Ainsi Fabrice Cousté, directeur général de CMC Markets soulignait dans sa dernière note que "plusieurs secteurs pourraient se démarquer en Bourse et bénéficier du contexte : le green business et les énergies renouvelables ".

Un avis partagé par Nicolas Rochon, président de R Green, spécialisé dans le conseil en investissement dans le domaine de l'environnement. " Le chapitre de la crise en partie tourné, la croissance soutenue des pays émergents facilite un retour au pétrole cher au-delà même du mouvement spéculatif lié aux révoltes du monde arabe. Les pays producteurs n'ont qu'une marge de 3 % pour répondre à une demande croissante. Comme en 2007 et 2008, cela va engendrer un fort regain d'intérêt pour les énergies renouvelables ", explique-t-il.

Restructuration de la filière

Un retour en grâce de circonstance, certes, mais motivé aussi par d'autres facteurs. " La filière est désormais structurée et les coûts de production ont baissé de 30 à 40 % depuis la crise. Par ailleurs, le secteur a été massacré en Bourse, ce qui se traduit par des opportunités d'investissement ", détaille Nicolas Rochon. Depuis ses plus-hauts, fin décembre 2007, jusqu'à ses plus-bas de mars 2009, l'indice S&P Global Clean Energy s'était effondré de 78 % !

Le secteur a payé un lourd tribut à la crise. Mais celle-ci a, en effet, été salutaire. Compris entre 5 et 8 cents (en dollar) le kilowatt-heure, les coûts de production dans un secteur comme l'éolien sont désormais comparables à ceux du charbon. Au-delà de la filière des énergies renouvelables, c'est aussi la thématique de l'efficacité énergétique qui remet sur le devant de la scène des valeurs plus traditionnelles. Depuis le début de l'année Saint-Gobain (+ 11,7 %), Alstom (+ 15,8 %) et dans une moindre mesure Schneider Electric (+ 6 %) en sont de bons exemples.


Source : La Tribune

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Europe : nouveau plan d’action sur l’efficacité énergétique

jeudi 10 mars 2011

La Commission européenne a adopté le 8 mars 2011 la Roadmap 2050 (feuille de route) pour atteindre une économie à faible émission de carbone et un Plan d’action sur l’efficacité énergétique. Déjà annoncé le 4 février 2011 par les chefs de gouvernement européens, ce plan prévoit des mesures complémentaires pour arriver à limiter l’augmentation globale de la température à +2 °C à l’horizon 2050. «Les accords engagés à Copenhague et rappelés à Cancun ne pourront pas être tenus si la situation reste telle qu’elle est» affirme Alexandre Paquot, assistant du directeur général à la Direction générale Action pour le climat de la Commission européenne.
À l’heure actuelle, la température présente déjà un excès de +0,8 °C. C’est dans ce contexte que l’Europe avait adopté en 2008 le Paquet énergie-climat, avec comme objectifs contraignants :
- diminuer de 20 % par rapport à 1990 les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 (14 % pour la France).
- augmenter la part des énergies renouvelables à 20 % (23 % pour la France)
- améliorer l’efficacité énergétique de 20 % pour 2020.
«Nos analyses montrent que nous sommes sur la bonne route, excepté en ce qui concerne l’efficacité énergétique. Nous ne sommes qu’à 10 % donc au milieu du chemin et ça a pourtant des effets déterminants !», souligne Alexandre Paquot.
Les mesures proposées par le nouveau plan concernent :
- les secteurs publics avec la rénovation de 3 % des bâtiments publics chaque année, davantage de politiques publiques en faveur de l’efficacité énergétique et l’introduction de critères d’efficacité énergétique applicables aux marchés publics ;
- l’enclenchement de processus de rénovation des bâtiments privés et la hausse de la performance énergétique des appareils électriques ;
- le développement des exigences d’efficacité énergétique pour les équipements industriels et les systèmes de management énergétique ;
- l’efficacité de la production d’électricité et de chaleur ;
- le déploiement de réseaux et compteurs intelligents.
Limiter la hausse à +2 °C en 2050
Les données du rapport indiquent qu’une action globale et concertée serait en mesure de limiter à +2 °C l’élévation de la température en 2050. Pour cela, l’Europe doit réduire ses émissions internes de 80 % par rapport au niveau de 1990 : -25 % en 2020, -40 % en 2030 et -60 % en 2040. «Cette progression est possible sans percées technologiques ni changements comportementaux majeurs des consommateurs, mais avec la contribution de l’ensemble des secteurs», indique Alexandre Paquot. Pour y parvenir, l’électricité doit être totalement décarbonée d’ici 2050 grâce au développement des énergies renouvelables, du captage/stockage du CO2 et du nucléaire.
C’est dans ce contexte qu’Eurelectric, regroupement d’électriciens européens, vient de publier un rapport sur le rôle de l’électricité dans l’efficacité énergétique : http://www2.eurelectric.org
À ces défis s’ajoutent des progrès à faire en matière de chauffage des bâtiments, de transports etc., et une réduction de 30 % de la consommation d’énergie par rapport à 2005 grâce à l’efficacité énergétique. Les impacts du pétrole et du gaz seraient de ce fait moins importants. Le rapport prévoit jusqu’à 400 milliards d’euros d’économies et des bénéfices en termes d’emplois dans les énergies renouvelables, dans le secteur du bâtiment, etc.
À suivre dans les prochains mois : une proposition législative et une nouvelle feuille de route dans le secteur de l’énergie…

Élise Kuntzelmann

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Smart Grid : des opportunités pour les start-ups “Clean-Tech”

jeudi 3 février 2011

La consommation électrique a augmenté de près de 2% en France en 2010. Nos besoins en énergie augmentent chaque année, de nombreux gaspillages sont présents et le coût de l’énergie ne va pas s’arrêter de croître dans les années à venir. Sans parler des conséquences environnementales… A côté de cela les énergies renouvelables proposées par de nombreux fournisseurs sont en forte croissance complexifiant de plus en plus la répartition et l’acheminement de ces énergies sur les réseaux électriques.

Face à l’ensemble de ces problématiques, les Smart Grids ont pour but d’offrir une gestion optimale de l’offre et la demande en énergie sur un territoire afin de réaliser des économies et réduire les coûts. Basés sur des infrastructures informatisées, ils se composent à la fois des réseaux de distribution d’électricité intelligent et des compteurs communicants.



L’amélioration de l’efficacité énergétique passe donc par une connaissance des usages et besoins en temps réel afin d’ajuster la production. Il est donc primordiale de traiter un nombre important de données et facteurs pour pouvoir monitorer et agir sur ces réseaux (coupure ou délestage par exemple).

Le nouveau domaine des Smart Grids offre donc de nombreuses opportunités pour les start-ups françaises d’innover dans les “clean-techs”. Quelques exemples de champs d’application :

* gestion des énergies renouvelables
* conception de logiciel et de solution d’analyse
* structuration, stockage de données
* réseaux de communication
* sécurisation des informations et réseaux (données très sensibles)
* accompagnement des utilisateurs : interface, monitoring, réduction de consommation
* objets communicants et connectés

Le périmètre est donc très vaste et à forte croissance.

De nombreuses start-up en France sont présentes sur ce secteur : Neelogy (pour la mesure du courant), Watteco (pour l’analyse de consommation), Grid Pocket (services liés à l’énergie), Actility (pour le Machine to Machine). Le compteur intelligent français Linky est actuellement en test pour un déploiement prévu dans les années à venir.

Aux USA, comme vous pouvez le lire sur TechCrunch.com, de nombreux investissements sont faits dans les entreprises touchant au Smart Grid. L’état américain a subventionné en 2009 une centaine d’entreprise pour près de 4 milliards de dollar !

Les Smart Grids expliqués aux enfants par IBM Innovation :

Pour le moment, nous sommes en phase de projet “semi-industriel”. De nombreux états, gros consommateur d’énergie, comme la Chine, investissent énormément dans ce domaine. En France, le sujet a bien évidemment été lancé depuis quelques temps, notamment avec la convention signé entre l’état et l’ADEME dotée d’une enveloppe de 250 millions d’euros, répartie sur cinq ans, pour financer la recherche et le développement de démonstrateurs dans le domaine des Smart Grids.

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