Les américains aussi énergivores qu’en 1970

vendredi 29 octobre 2010

Il est des chiffres qui sapent le moral, et celui-ci en est un : les ménages américains consomment autant d’énergie aujourd’hui qu’en 1970, et ce malgré toutes les améliorations évidemment mises en place durant toutes ces années. Essayons de trouver les éléments d’explications à ceci avec Cleantechies.

L’étude, publiée par le Washington Post, précise deux choses. D’abord, les éléments utilisant l’énergie déjà présents à l’époque ont tous réduit leur consommation, comme c’est le cas des réfrigérateurs ou des machines à laver, qui consomment actuellement moitié moins qu’il y a 40 ans.



Le revers de la médaille, c’est d’une part la taille des propriétés, qui s’est agrandie depuis les années 1970 à mesure que les villes s’étendaient. La surface à illuminer, chauffer et entretenir est plus grande, et l’on peut y mettre plus d’équipements. D’autre part, de nouveaux besoins ont vu le jour, sur des appareils très énergivores, comme les ordinateurs, les télévisions à écran plat, les mp3 et autres appareils mobiles, etc. L’électricité est de plus en plus sollicitée : elle représentait 23% de l’énergie totale consommée par les ménages en 1978, contre 42% actuellement. Entretemps, la population américaine est également passée de 200 à plus de 300 millions d’habitants, augmentant la consommation globale d’énergie.


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Le mondial de l'automobile est-il le nirvana électrique espéré?

jeudi 28 octobre 2010

Le mondial de l'Automobile qui s'achève ces jours-ci à Paris est le premier où la voiture électrique semble devenir un objet de consommation commercialisé à grande échelle. Bien entendu, on peut s'en réjouir. Mais il faut cependant savoir raison garder, car les constructeurs automobiles nous préparent un avenir qui pourrait bien se révéler une illusion.



Ceux-ci conservent leurs objectifs traditionnels: préserver leur part de marché dans la vente de voitures neuves. On risque donc de voir le parc des petites citadines urbaines envahies par des voitures électriques, sans que nos modes de déplacements changent : toujours autant de voitures individuelles, propriétés privées faiblement utilisées (quelques dizaines de minutes par jour) encombrants toujours plus nos routes et nos villes, pour un bénéfice qui se révélera bien faible : moins de CO2 certes (mais encore beaucoup trop!) et moins de polluants dans l'atmosphère des villes. Cela sera mieux d'accord.

Mais, de plus, ce modèle de la voiture individuelle pour tous n'est pas soutenable à terme : nous en possédons plus de 300 pour mille habitants en Europe, les chinois en sont seulement à une trentaine pour mille. Peut-on croire que les ressources de la planète permettront vraiment de généraliser cette proportion ? Si on va au bout du raisonnement, on aura à terme plus de 2 milliards de voiture dans le monde (nous en sommes à 700 millions!) ! On les met où? Et nous les fabriquons avec quels matériaux?

Il est temps que les pouvoirs publics reprennent la main et empêchent ce modèle économique absurde à long terme de s'imposer encore une fois.

Voiture partagée (sous toutes ses formes : co-voiturage, autopartage, autolib'), transport en commun (sur rail, sur roue, taxis collectifs) et gestion des mobilités par téléphone portable sont les trois instruments pour espérer sortir du modèle dominant. Encore faudra-t-il que les politiques se dotent des outils incitatifs pour développer ces démarches. Il faudra aussi qu'ils complètent l'incitatif par des méthodes plus coercitives.

Il y a du boulot !

Source : http://www.fiscalite-environnementale.net/article-lemondial-58139719.html




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Le constructeur Nissan, bientôt en rupture de stock de sa Nissan LEAF aux USA

vendredi 22 octobre 2010

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Voilà une nouvelle qui montre à quel point les véhicules électriques sont attendus. Nous vous rapportons régulièrement les nouvelles des modèles les plus innovants, les plus rapides, (nous avions déjà parlé du bolide éolien (192km/h), du bolide solaire (150km/h), du bolide à l'hydrogène (393km/h), ainsi que d’une moto électrique capable d’atteindre les 267km/h) et aussi ceux qui réussissent commercialement (avec la première Mitsubishi électrique "grand public").

La Nissan LEAF, une tout-électrique du fabricant japonais Nissan, pourrait bien se retrouver en rupture de stocks, en effet, avec une production de 12.000 modèles sur les 12 prochains mois et déjà 13.000 commandes rien qu'aux Etats-Unis, la Leaf est déjà victime de son succès 3 mois avant la date prévue ! (Treehugger).

La voiture du groupe Renault-Nissan, dont nous avions suivi le plan de commercialisation au Japon et à San Francisco, a donc atteint le nombre maximum de pré-commandes et ce bien avant le début du mois de décembre, initialement prévu.



La mauvaise nouvelle, c’est que la voiture de Nissan ne prendra plus de commandes avant 2011 !

Vous pouvez toujours vous inscrire pour cette pré-commande, la liste de réservation se poursuit…


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La plus grande ferme éolienne offshore en Angleterre

jeudi 21 octobre 2010


Nous vous parlions il y a à peine quelques semaines d’un nouveau record établi par l’Ecosse dans le secteur des énergies renouvelables, avec une hydrolienne de 5 étages. Cette fois-ci, c’est une autre partie du Royaume-Uni, l’Angleterre, qui fait sauter le record du plus grand champ éolien offshore, nous rapporte EcoGeek.

Le plus grand parc éolien en mer du monde a été inauguré le 24 septembre au large de la côte est de l’Angleterre, dans le cadre de la politique de développement des énergies renouvelables lancée par la Grande-Bretagne.



Construit par le groupe suédois Vattenfall en mer du Nord, à 12km au large de la côte de Thanet, il comprend une centaine de turbines capables, au maximum de leur rendement, de produire par an 300 mégawatts d'électricité, suffisamment pour alimenter une ville de 200.000 habitants.

Le projet aura coûté au total un peu moins de 1,1 milliard d’euros. Les éoliennes sont dans des eaux d’une profondeur de 20-25 mètres, et d’une hauteur maximale de 115m. Les premières éoliennes sont situées à 12km de la côte (Foreness Point, pour les curieux), et la distance entre chaque éolienne et environ de 500m.

Hélas, ce record connaît déjà sa durée de vie puisque 2 autres projets prévus et engagés doivent dépasser les 300 MW, avec un premier champ, le Greater Baggard, d’une capacité prévue de 500 MW, et le London Array Project d’1 GW ! Dans tous les cas, c’est bel et bien le pays de l’éolien.



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Nouveau record de chaleur pour le premier semestre 2010

mardi 19 octobre 2010

La NASA continue de nous alimenter en études sur les données climatiques et celles ci ne vont pas franchement dans le bon sens ! APrès nous avoir montré comment 2009 avait l’année la plus chaude (dans une décennie 2000-2009 déjà record de son côté), il semblerait que 2010 soit partie pour être la nouvelle année la plus chaude depuis que les enregistrements ont lieu (Treehugger). De quoi confirmer le recul de la calotte glaciaire déjà repérée par la NASA entre 2004 et 2008.

Les données récupérées pour la période allant de janvier à juillet 2010 sont les plus chaudes, comme le montre cette carte des « anomalies » climatiques (des écarts significatifs par rapport aux moyennes attendues de saison), avec, ça ne sera une surprise pour personne, la Russie dans le rouge, d’où les incendies (de début juin à mi-juillet la température n’y est pas descendu en-dessous de 30°, nuits comprises !).



La moyenne de ce premier semestre dépasse toutes les moyennes établies sur la période allant de 1951 à 1980. Pour l’Europe de l’Est et la Russie, cette moyenne est plus haute de 5°. D’autres zones ont également été plus chaudes que d’habitude, comme l’Est de l’Amérique du Nord, l’Afrique du Nord et l’Extrême-Orient. Peu de zones ont connu une baisse de leur température moyenne (une portion de la Sibérie et du sud de l’Amérique du Sud).

Globalement, le mois de juillet a été plus chaud de 0,55° en moyenne que les mois de juillet de 1951 à 1980. La NASA conclut ce point de mi-année en estimant « pas certain, mais probable » que 2010 sera l’année la plus chaude. L’institution précise qu’il faut s’attendre à de nouveaux épisodes extrêmes comme les inondations au Pakistan, puisqu’avec la hausse des températures, l’eau s’évapore plus rapidement et fournit une plus grande matière pour les fortes pluies.



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Les Etats-Unis gaspillent près de 200 GW d’énergie

lundi 18 octobre 2010

Plus que l’exploitation de nouvelles sources d’énergies renouvelables, certains pays gagneraient à investir dans la modernisation de leur réseau et dans l’efficacité énergétique. C’est le cas des Etats-Unis, au réseau vieillissant (et régulièrement en panne, comme en Californie), qui doit faire comme nous l’avions écrit la chasse aux « négawatts », ces quantités d’énergie perdues alors que déjà produites. Cleantechnica précise que les Américains perdent l’équivalent de 200 GW d’énergie.

On sait que de nombreuses industries lourdes (l’acier, le papier, les cimenteries) pourraient déjà constituer de vraies sources d’énergie « renouvelable » en exploitant la chaleur dégagée par les processus industriels qui s’y produisent, pour générer de l’électricité. Mais point besoin d’aller aussi loin selon le Département américain à l’Energie, dirigée par le prix Nobel de physique Steven Chu et sa « green team ». Les centrales à charbon américaines, par exemple, perdent 51% de leur énergie, puisqu’elles n’ont connu aucune amélioration depuis les années 1950. La centrale à charbon « moyenne » consomme ainsi toujours 3 unités de combustible pour la production d’une unité d’électricité.



Une étude du Département a estimé à 135 GW le potentiel inexploité de la cogénération d’électricité (récupérer par exemple la vapeur de ces centrales à charbon pour en faire une source d’énergie). A quoi il faut rajouter les 64 GW que l’on pourrait obtenir de la réutilisation des déchets industriels, selon le prestigieux Lawrence Berkeley National Laboratory.

Un exemple : l’usine d’ArcelorMittal située dans l’Etat de l’Indiana, qui tire 90% de son énergie du charbon. Une autre entreprise, Recycled Energy Development y utilise à la fois les déchets industriels et les fumées de l’usine pour faire tourner une turbine qui utilise donc une énergie jusqu’ici simplement oubliée. Cette technique permet à l’usine de générer près de 200MW. L’usine d’ArcelorMittal réduit ainsi ses émissions de 800 000 tonnes par an et fait économiser près de 100 millions de dollars de facture d’énergie au groupe. Et pour chaque usine transformée de la sorte, c’est une centrale à construire en moins.

En Finlande, ce sont ainsi près de 30% de l’électricité est produite par les usines et industries du bois et du papier.


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Quelle est l’empreinte carbone d’Internet ?

vendredi 15 octobre 2010

Allons droit au but, Internet « pèse » près de 300 millions de tonnes de Co2 par an, comme si chaque Français effectuait 2 fois le trajet Paris New-York chaque année. Nous avions déjà dressé un bilan graphique de ce que consommait Internet en énergie (les datas centers consomment 1% de l’énergie mondiale). Cleantechies nous précise ce qu’est l’empreinte carbone de l’Internet.

Il est évidemment compliqué d’établir précisément le bilan carbone de l’Internet, et pas seulement parce qu’il s’agit d’un réseau. Il serait déjà très complexe de savoir ce que consomment l’ensemble des machines qui « produisent » ou « consomment » du web. Mais au-delà de ces chiffres, comment faire la part des activités hors ligne (la rédaction d’un document texte, par exemple) de la navigation en ligne ?

L’un des points de départ d’un tel calcul est donc les fameux datas centers, dont les propriétaires s’échinent à réduire la consommation énergétique (il faut beaucoup d’électricité pour refroidir les salles pleines de serveurs que sont ces datas centers, certains ont eu des idées innovantes à ce sujet). Selon une étude du cabinet Gartner, ces datas centers représentent 25% de l’énergie consommée par le secteur des télécommunications, soit 0,5% des émissions totales au niveau mondial. La même étude souligne que les PC et les écrans sont bien plus énergivores puisqu’ils représentent 40% des consommations d’énergie du secteur.

Un calcul possible pourrait être arbitrairement de décider que la moitié de l’énergie consommée par les PC et les écrans sert à aller sur le web, ce qui nous ferait donc avec le chiffre des datas centers dont c’est la seule activité un chiffre de près de 1% des émissions de Co2 dues à « Internet ». L’empreinte carbone du secteur des télécommunications est d’ailleurs supposée augmenter de 60% d’ici 2030 au fur et à mesure que la planète se numérise.

Les pistes pour éviter que le secteur soit trop « sale » : la thématique de l’e-waste, qui s’occupe de tout le recyclage et retraitement des appareils informatiques (on peut ainsi récupérer des métaux précieux, ou réutiliser comme au Pérou des machines dont les potentialités ne sont que très rarement complètement exploitées), et celle des datas centers « verts ». Cette partie des cleantech vise à réduire la consommation en énergie de ces centres. A noter, les compétiteurs du secteur sont également de plus en plus actifs dans les cleantech.


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Vidéo : les 26h de vol de l’avion solaire Solar Impulse

jeudi 14 octobre 2010

Après 4 mois de mise au point, Solar Impulse, un avion propulsé à l’énergie solaire, a réussi à voler près de 26h ! Après un stockage de 12h d’énergie solaire à 8 500m d’altitude, le planeur est redescendu « tranquillement » à 1 500m pour la nuit grâce à l’énergie emmagasinée. Tout en silence et sans émissions !





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Le Portugal tire 45% de son électricité des énergies renouvelables

mercredi 13 octobre 2010


Les pays européens sont décidément en avance pour la part de leur énergie issue d’énergies renouvelables. Globalement, l’objectif des 20% d’énergies renouvelables en 2020 sera légèrement dépassé si l’on fait la moyenne des pays (certains seront en tête, comme l’Allemagne, d’autres légèrement en retard comme l’Italie). Autre cas intéressant, celui de la Suède, qui a récemment passé un cap symbolique, en tirant plus d’énergie de sa biomasse que de sa consommation de pétrole. Cette fois-ci, c’est le Portugal qui annonce de bons résultats (Cleantechnica).

Il y a 5 ans, le Portugal était déjà très en avance, avec près de 17% de son énergie issue de sources renouvelables. Le pays avait alors pris en engagement ambitieux, celui d’atteindre les 45% dans les 5 ans suivants. Nous sommes en 2010 et le Portugal semble en mesure de tenir son pari d’ici la fin de l’année calendaire.




Manuel Pinho, Ministre portugais de l’économie et de l’innovation de 2005 jusqu’à il y a peu, se souvient des débuts de cette transition, qu’il qualifie de « sous pression ». « Les politiciens doivent savoir prendre des décisions difficiles ». Les nouvelles installations, principalement dans l’éolien et l’hydroélectricité, ont été comme ailleurs largement soutenus par l’Etat à des tarifs préférentiels, qui devraient cependant baisser dans les 10 à 15 ans à venir. La privatisation des énergéticiens s’est accompagnée d’obligations de refonte du réseau à même d’accueillir de nouvelles installations d’énergies renouvelables.

Désormais, le Portugal est en concurrence avec l’Ecosse pour le titre de leader européen des énergies des vagues, grâce à un principe de feed-in-tariff (une aide d’Etat) qui paie 260€ chaque MW des 20 premiers MW installés. Le pays avait à l’époque été le premier a tester grandeur nature des centrales d’énergie des vagues près de Peniche, au large de ses côtes.

Si ces énergies marines sont encore souvent à des stades de développement, l’éolien a lui été rapidement démocratisé, à tel point que le Portugal est désormais un exportateur d’installations éoliennes vers des pays comme les Etats-Unis. Energias de Portugal, le plus grand énergéticien local, possède ainsi des fermes en Iowa et au Texas via sa filiale Horizon Wind Energy.

Prochain objectif pour le Portugal : 60% d’énergies renouvelables en 2020 !



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L’Allemagne 100% renouvelable ?

mardi 12 octobre 2010

L’Allemagne est déjà leader dans l’énergie solaire, avec près de 9 gigawatts de puissance installée en 2009, dont 3GW ajoutés rien que pour cette seule année. La filière emploie déjà près de 45 000 emplois pour cette source d’énergie renouvelable, sur les 300 000 travaillant dans les énergies vertes. A titre de comparaison, la France n’a installé que 185MW, et la filière n’emploie que quelques 2 500 personnes. L’Allemagne tire déjà 16% de son électricité de l’éolien, du solaire et d’autres énergies renouvelables, un niveau trois fois supérieur à celui d’il y a à peine 15 ans.




Mais l’Allemagne pourrait aller plus loin (Treehugger). Un récent rapport de l’Agence fédérale allemande pour l’environnement incite le pays à atteindre l’auto-suffisance énergétique avec des énergies renouvelables d’ici 2050. Un projet « techniquement et écologiquement » crédible, selon le président de l’Agence, Jochen Flasbarth : « C’est un objectif très réaliste basé sur les technologies qui existent déjà, ça n’est pas un plan sur la comète ! ».

Autre élément qui tend à donner de la crédibilité à cette ambition, l’engagement du gouvernement allemand de réduire de 80 à 85% ses émissions de Co2 d’ici 2050. Ceci trouve son application dans un politique conquérante pour les énergies renouvelables. L’argument du coût de cette transition est écarté de la main par le rapport, qui affirme que ne rien faire reviendrait beaucoup plus cher. Grâce à sa loi sur les énergies renouvelables, l’Allemagne devrait ajouter 5000 MW supplémentaires de capacité photovoltaïque.


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Le TGV américain enrichirait les grandes villes qui l’accueilleraient

lundi 11 octobre 2010

Nous vous tenons aussi précisément que possible de l’évolution du transport ferré aux Etats-Unis, qui avec le plan de relance d’Obama devrait connaître un renouveau puisque près de 8 milliards de dollars doivent être investis. La SNCF avait répondu à l’appel d’offre géant de l’administration US pour la création de lignes à grande vitesse dans 4 corridors identifiés comme pertinents (Texas, Californie, Floride et Illinois).




Le rapport, rédigé par le Département à l’Energie (dirigé par le prix Nobel de physique Steven Chu) et le Lawrence Berkeley National Laboratory, relayé par Cleantechnica précise ce que pourraient gagner les villes connectées par un réseau de train à grande vitesse. L’équivalent de l’association des maires de France, le US Conference of Mayors précise ce chiffrage dans The Economic Impacts of High-Speed Rail on Cities ans their Metropolitan Regions, en examinant 4 exemples : Los Angeles, Chicago, Orlando et Albany (Etat de New York).

Les conclusions sont très encourageantes, avec des retombées estimées à 19 milliards de nouvelles affaires et 150 000 emplois liés à des projets connexes, notamment touristiques, mais également par le développement de pôle de compétitivité par exemple.

La ville d’Albany gagnerait l’équivalent de 2,5 milliards de dollars de création d’entreprises et 21 000 emplois. Une connexion entre le nord et le sud de la Floride rapporterait 1,7 milliards de dollars de produit intérieur brut à l’Etat.


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L’imagerie thermique pour repérer les fuites de chaleur

vendredi 8 octobre 2010

Voici une technique assez spectaculaire qui pourrait, si elle s’industrialise, devenir un outil d’optimisation des bâtiments dans le sens de meilleures économies d’énergie. A l’œil nu, même en étant un expert, il est difficile de voir rapidement quelles sont les parties d’une construction qui mériteraient d’être mieux isolées. Avec une vision thermique comme en offrent certaines caméras, c’est une véritable topographie des fuites de chaleur qui devient possible.



La simplicité du dispositif laisse pantois, puisqu’une photographie thermique, à l’infrarouge, permet de déceler « ce que les yeux ne peuvent pas voir », selon John Hopkins, gérant de United Infrared, une agence qui tente de promouvoir cet outil dans le bâtiment.

Les bases sont simples. Tous les objets (ceux de tous les jours, en tout cas) émettent un rayonnement infrarouge invisible à l’œil humain. Le processus de thermographie permet de visualiser les nuances de températures, en donnant aux plus hautes les couleurs les plus fortes. A travers un objectif de ce type, on voit les objets chauds en jaune se détacher du fond « froid » qui apparaît en violet ou en bleu. Dirigé contre un mur, l’appareil permet donc de voir les nuances de chaleur qui peuvent être dues à des fuites, des craquelures ou toute autre anomalie. Les courants d’air, qui peuvent signifier l’existence d’un problème d’isolation, peuvent aussi être finement repérés. Une inspection thermographique peut alors être diligentée pour un bilan plus complet.



Les coûts restent acceptables, avec un bilan allant de 300 à 500$ selon l’endroit et la surface à examiner, le matériel revenant de son côté à 5 000$ pour un appareil d’entrée de gamme, jusqu’à 20 000$ pour les plus performants. A la location, une journée se paie 125$ et une semaine, 500. Les débouchés peuvent être nombreux, les plombiers et électriciens peuvent ainsi s’en servir pour dresser des audits énergétiques, mais aussi à des fabricants de matériaux isolants pour démontrer l’efficacité de leurs vitrages, portes et autres éléments.

Source : Cleantechies



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Augmenter le rendement de vos panneaux solaires grâce à un autocollant

jeudi 7 octobre 2010


Voici une innovation intéressante dans le secteur des énergies renouvelables, plus précisément dans l’énergie solaire. Les panneaux ont connu cette dernière année quelques mutations intéressantes, comme ces vitrages qui sont capables d’être soit transparent soit opaque pour ajuster selon la météo la production électrique et la luminosité intérieure. Cette fois-ci, il s’agit d’un simple film adhésif à coller sur son panneau solaire déjà existant pour en améliorer la productivité (Ecogeek).



Le film conçu par SolOptics a produit une lentille capable d’améliorer de 12,5 le rendement d’un panneau solaire (un chiffre annoncé après le test très officiel du National Renewable Energy Laboratory). Cette lentille est assemblée dans un film autocollant qui ressemble de prime abord à un adhésif classique. Le logiciel utilisé par SolOptics leur permet de reproduire la forme de la lentille par impression laser sur un film polymère. Ne reste alors qu’à appliquer le film sur un panneau de la même manière qu’un film teinté serait apposé contre un vitrage.

La compatibilité du produit est totale avec les panneaux solaires existants et à venir, et son utilisation simple devrait donc convaincre rapidement les propriétaires de panneaux solaires.



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Programme de la 5e Global Conference

vendredi 1 octobre 2010

Les Ateliers de la Terre organisent la 5ème Global Conference du 17 au 19 novembre 2010
Think tank tourné vers l’action, les Ateliers de la Terre se concentrent sur le développement d’expériences de terrain réussies et de diffuser les meilleures pratiques pour appuyer le changement vers des modes durables. Les Ateliers de la Terre vous donnent rendez-vous à Evian du 17 au 19 novembre 2010 pour la 5ème édition de la Global Conference qui accueillera notamment Rajendra Kumar Pachauri, Prix Nobel de la Paix 2007 et Président du GIEC.

Le pré-programme :

Les séances plénières
Atelier 1 : L’innovation verte : nouveau refuge des valeurs ? - Jeudi 18/11/2010 de 11h à 12h45 : A Copenhague et pour la première fois les gouvernements et les peuples semblent être convaincus sur la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique et de mettre tout en œuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, le consensus multilatéral paraît de plus en plus difficile à obtenir sur des solutions communes et transversales. Aussi les différents pays semblent considérer que les solutions irréfutables sont les technologies vertes qui font florès. En effet, les « cleantechs » apparaissent comme un nouvel horizon, à la fois salvateur pour la planète économique et la planète écologique, faisant figure de valeurs réconciliatrices. Mais l’innovation technologique répond elle à tous les défis que l’humanité doit relever au cours de ce siècle ? Est-elle une nouvelle Babel, alors que, en même temps, se développent des liens sociaux nouveaux à travers le monde et qu’éclate l’impérieuse nécessité d’une régulation des instruments financiers ? On s’interrogera dans cet atelier sur la pertinence et les risques d’une telle évolution : alors que les méfaits d’un progrès trop prédateur de ressources sont en accusation, sommes-nous capables de mettre le génie de l’invention au service du bien-être ? Y’a-t-il pour l’humanité de nouvelles lumières vertes ?

Atelier 2 : Changement de gouvernance et gouvernance du changement - Jeudi 18/11/2010 de 14h45 à 16h30 : La valeur-pivot de nos sociétés est-elle en train de devenir le risque ? Les politiques et les dirigeants d’entreprise sont confrontés à la problématique d’un nouveau management de crise. Le début du XXIème siècle a été jalonné de crises et catastrophes sociales, écologiques, économiques, monétaires, agricoles. Au même moment de nombreux groupes sociaux et quelques gouvernements appelaient à une gouvernance nouvelle, différente, novatrice, désirable. Cette autre façon de diriger, vivre, progresser s’apparente aujourd’hui plus à une gouvernance de crise plutôt qu’à une gouvernance de prévention des crises. Sommes-nous de façon insidieuse, en train de construire une gouvernance de crise réactive plutôt qu’une gouvernance positive de long terme basée sur l’anticipation ? Par ailleurs, ne se développe-t-il pas des gouvernances locales inventives et multiformes qui dessinent des modes d’influences qui subrepticement rebattent les cartes des prises de responsabilités ?

Atelier 3 : Les nouvelles solutions d’une économie de la contribution - Vendredi 19/11/2010 de 11h00 à 12h45 : Les innovations, qu’elles soient d’ordre technologique, sociale, juridique, politique ou économique, doivent impérativement être accompagnées de l’assimilation individuelle et collective faute d’être considérées non pas comme des solutions aux crises mais comme des aggravations d’inégalités et des causes de fractures. Nos sociétés complexes engendrent tensions, malaises et replis, si bien que, pour construire une « complexité positive », il faut favoriser l’économie de la contribution dans laquelle s’articulent les trois niveaux de l’éthique : l’universel, le particulier et le singulier. Ceci requiert de nous interroger sur la sobriété avant la rigueur, le « long terme » avant l’accélération, l’anticipation avant la réaction. Ceci exige de penser humanisme et non apocalypse. Comment orienter la société et l’entreprise vers la réponse à des attentes plutôt que la création de besoin ? Comment innover pour impliquer les parties prenantes dans les processus de décisions, tant au niveau national qu’à celui de l’entreprise. Comment faire partager par les pays pauvres cette économie de la contribution qui seule peut leur éviter le chaos ?

Atelier 4 : L’entreprise dans la cité : confusion des genres, inversion des rôles, ou subsidiarité créatrice ? (Vendredi 19/11/2010 de 14h45 à 16h30) : La séparation entre le secteur public et le secteur privé a été lors des deux siècles derniers la clé de l’organisation sociale et économique. A l’aube d’un nouveau millénaire, s’élève dans la société civile une aspiration au respect de l’intérêt général, la considération du bien public et s’illustre dès lors la nécessité de services collectifs de plus en plus efficaces. Les collectivités publiques, quant à elles, s’appauvrissent, faisant rempart aux crises financières, et peinent à assurer leur rôle. Les entreprises deviennent conscientes de leurs devoirs envers la société civile, au-delà même du cercle de leurs propres salariés. Le développement durable est-il le concept qui favorise et positive cette évolution ? Comment doit on innover pour concilier intérêt particulier et intérêt général ? Quelles sont les pistes nouvelles qu’empruntent les pays émergents ? Les pays développés, sont-ils capables d’en inventer ?

Conclusion : Le développement durable fait-il émerger de nouveaux politiques ? Protéger la planète fait consensus, mais on se bat sur la manière de la protéger. Ce combat aujourd’hui est aussi virulent que celui qui opposait les politiques dans le passé sur la manière de garantir les droits sociaux ; mais ce combat ne se gagnera que par la culture du partage, de l’usage et de la nécessaire collaboration. L’imminence, ou l’actualité des catastrophes n’obligent-elles pas à des clivages éthiques plus que politiques ?

Les Focus
Focus 1 - "Quelles innovations sociétales pour gérer l’allongement de la durée de la vie ?" - Mercredi 17/10/2010 de 19h15 à 20h30 : L’allongement de la durée de la vie pose un problème crucial, celui de la durée de travail. Comment la relation du salarié au travail doit-elle être repensée ? Comment le monde du travail doit-il s’adapter à ces nouvelles conditions ?
Focus 2 - "La culture, cœur du développement durable ?" - Mercredi 17/10/2010 de 19h15 à 20h30 : La culture donne voie à l’environnement car elle véhicule une vision de la nature, et peut donc changer le rapport consumériste que la société a avec la nature. La société est en cours de refondation structurelle : au milieu de la crise de sens qui frappe nos sociétés, quelle culture pour un développement durable ? Quels nouveaux rôles assume l’artiste et peut-il être un moteur de transformation sociale ? Comment certaines tendances, comme l’eco-design montre-t-elles l’importance de l’art dans le développement durable ?

Focus 3 - "Quelles énergies à quels prix ?" - Jeudi 18/10/2010 de 9h15 à 10h30 : La perspective de l’épuisement des ressources fossiles nous oblige à revoir nos mix énergétiques encore basés à 80% sur des énergies fossiles. Quelles énergies renouvelables sont arrivées ou sur le point d’arriver à une maturité technologique qui pourrait faire d’elles un instrument de poids dans le basculement vers un mix énergétique durable ? Comment articuler les transformations profondes nécessaires au niveau des états pour ce passage vers une ère nouvelle ?

Focus 4 - "L’innovation technologique peut-elle résoudre le problème de l’alimentation à l’échelle mondiale ?" - Jeudi 18/10/2010 de 9h15 à 10h30 : Alors que les quantités produites par l’industrie agroalimentaire permettraient de nourrir 12 milliards de personne, des millions meurent encore de faim. L’innovation technologique donne-t-elle les clés pour résoudre le problème de la faim dans le monde ? Ou d’autres types d’innovation ne permettraient ils pas d’apporter la solution ?

Focus 5 - "Quelles innovations pour améliorer l’accès à l’eau ?" - Jeudi 18/10/2010 de 17h15 à 18h30 : Quelles initiatives innovantes existent aujourd’hui pour améliorer l’accès à l’eau ? Comment accélérer leur mise en œuvre pour palier à cette dramatique urgence ?

Focus 6 - "Co-opportunité : fin de la vaine concurrence ?" - Jeudi 18/10/2010 de 17h15 à 18h30 : La "coopportunity" est en train de gagner du terrain auprès de nombreuses entreprises. Les défis auxquels nous faisons face sont tellement urgents qu’il est préférable de travailler en bonne intelligence plutôt qu’en force. Certains entrepreneurs estiment qu’il vaut mieux combiner ses forces et travailler ensemble afin de renverser la tendance, changer de cap et construire le monde durable de demain.

Focus 7 - "Vers une ville intelligente" - Vendredi 19/10/2010 de 9h15 à 10h30 : Notre façon de voir, de concevoir et de vivre la ville est en pleine mutation. Comment allier innovation technologique et sociétale pour que la ville soit synonyme d’épanouissement ?

Focus 8 – "Les nouvelles mobilités : enjeux sociétaux et solutions émergentes" - Vendredi 19/10/2010 de 9h15 à 10h30 : Si la mobilité est un aspect fondamental de notre développement économique et social, le secteur des transports reste un facteur d’accroissement de la consommation d’énergie, ainsi que des émissions de gaz à effet de serre. Comment rendre plus durable cette mobilité ? Par l’évolution des comportements ou par des innovations technologiques ? Comment renforcer l’accès de tous à la mobilité ? Quelles nouvelles synergies multi-acteurs mettre en œuvre ?

Source : Habitat Durable


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