Les Etats-Unis gaspillent près de 200 GW d’énergie
lundi 18 octobre 2010
Plus que l’exploitation de nouvelles sources d’énergies renouvelables, certains pays gagneraient à investir dans la modernisation de leur réseau et dans l’efficacité énergétique. C’est le cas des Etats-Unis, au réseau vieillissant (et régulièrement en panne, comme en Californie), qui doit faire comme nous l’avions écrit la chasse aux « négawatts », ces quantités d’énergie perdues alors que déjà produites. Cleantechnica précise que les Américains perdent l’équivalent de 200 GW d’énergie.
On sait que de nombreuses industries lourdes (l’acier, le papier, les cimenteries) pourraient déjà constituer de vraies sources d’énergie « renouvelable » en exploitant la chaleur dégagée par les processus industriels qui s’y produisent, pour générer de l’électricité. Mais point besoin d’aller aussi loin selon le Département américain à l’Energie, dirigée par le prix Nobel de physique Steven Chu et sa « green team ». Les centrales à charbon américaines, par exemple, perdent 51% de leur énergie, puisqu’elles n’ont connu aucune amélioration depuis les années 1950. La centrale à charbon « moyenne » consomme ainsi toujours 3 unités de combustible pour la production d’une unité d’électricité.
Une étude du Département a estimé à 135 GW le potentiel inexploité de la cogénération d’électricité (récupérer par exemple la vapeur de ces centrales à charbon pour en faire une source d’énergie). A quoi il faut rajouter les 64 GW que l’on pourrait obtenir de la réutilisation des déchets industriels, selon le prestigieux Lawrence Berkeley National Laboratory.
Un exemple : l’usine d’ArcelorMittal située dans l’Etat de l’Indiana, qui tire 90% de son énergie du charbon. Une autre entreprise, Recycled Energy Development y utilise à la fois les déchets industriels et les fumées de l’usine pour faire tourner une turbine qui utilise donc une énergie jusqu’ici simplement oubliée. Cette technique permet à l’usine de générer près de 200MW. L’usine d’ArcelorMittal réduit ainsi ses émissions de 800 000 tonnes par an et fait économiser près de 100 millions de dollars de facture d’énergie au groupe. Et pour chaque usine transformée de la sorte, c’est une centrale à construire en moins.
En Finlande, ce sont ainsi près de 30% de l’électricité est produite par les usines et industries du bois et du papier.
TechnoPropres
On sait que de nombreuses industries lourdes (l’acier, le papier, les cimenteries) pourraient déjà constituer de vraies sources d’énergie « renouvelable » en exploitant la chaleur dégagée par les processus industriels qui s’y produisent, pour générer de l’électricité. Mais point besoin d’aller aussi loin selon le Département américain à l’Energie, dirigée par le prix Nobel de physique Steven Chu et sa « green team ». Les centrales à charbon américaines, par exemple, perdent 51% de leur énergie, puisqu’elles n’ont connu aucune amélioration depuis les années 1950. La centrale à charbon « moyenne » consomme ainsi toujours 3 unités de combustible pour la production d’une unité d’électricité.
Une étude du Département a estimé à 135 GW le potentiel inexploité de la cogénération d’électricité (récupérer par exemple la vapeur de ces centrales à charbon pour en faire une source d’énergie). A quoi il faut rajouter les 64 GW que l’on pourrait obtenir de la réutilisation des déchets industriels, selon le prestigieux Lawrence Berkeley National Laboratory.
Un exemple : l’usine d’ArcelorMittal située dans l’Etat de l’Indiana, qui tire 90% de son énergie du charbon. Une autre entreprise, Recycled Energy Development y utilise à la fois les déchets industriels et les fumées de l’usine pour faire tourner une turbine qui utilise donc une énergie jusqu’ici simplement oubliée. Cette technique permet à l’usine de générer près de 200MW. L’usine d’ArcelorMittal réduit ainsi ses émissions de 800 000 tonnes par an et fait économiser près de 100 millions de dollars de facture d’énergie au groupe. Et pour chaque usine transformée de la sorte, c’est une centrale à construire en moins.
En Finlande, ce sont ainsi près de 30% de l’électricité est produite par les usines et industries du bois et du papier.
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1 commentaires:
Faut il encore le rappeler : GW est une une unité de puissance, pas d'énergie... difficile donc d'exploiter ces chiffres...
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