La « Green Team » d’Obama

samedi 28 février 2009

Nous avions vu que Steven Chu avait été nommé à la tête du Département à l’Energie, c’est un prix Nobel qui dirigeait jusque là un important laboratoire de Berkeley, en Californie. Il sera rejoint par Carol M. Browner, collaboratrice d’Al Gore et ex- directrice de la puissante EPA, l’Agence de Protection de l’Environnement.

Assistantes sur le projet : Nancy Sutley, vice-maire de Los Angeles (pas une preuve de l’application du développement durable, en passant), au Conseil de la Maison Blanche pour la Qualité environnementale. Et de Lisa Jackson à la tête de l'EPA.


De quoi atteindre peut-être les fameux "5 millions d'emplois verts" promis par le président !
(Enerzine)


Read more...

Le « Paquet climat énergie » en détail, par secteur


C’est rapidement que je vous relaie la bonne synthèse d’environnement-info, sur les secteurs impactés par le paquet Climat/Energie voté par l’UE en décembre. Si l’on a retenu grâce aux médias la règle du 20-20-20, il y d’autres indications plus précises :

- industrie : 21% de réduction de Co2, un objectif atteignable avec le marché des permis de polluer, qui vont finir par coûter trop cher par rapport à des investissements « verts ».
- Agriculture, BTP, Transports : 10% de réduction de Co2, assez étonnant quand on sait l’impact de ces 3 secteurs sur l’environnement.
- Automobile : limite maximale de 95g de Co2 par kilomètre en 2020.
- Aviation : les compagnies paieront pour 15% de leurs émissions
- ENR : la règle des 20-20-20 => 20% d’énergies renouvelables pour 2020 (le dernier « 20 » est celui de la baisse des rejets de Co2, pour la même date)
- Economies d’énergie : -50 milliards d’euros par an jusqu’en 2020 sur la facture globale de l’UE. Le BTP est visé en premier lieu par cette mesure, car il représente 25% de la consommation d’énergie.

Read more...

Les eaux usées, source d'énergie

jeudi 26 février 2009

Une mini-centrale électrique tournant au biogaz généré à partir d'eaux usées, la première en Russie, sera inaugurée samedi dans le sud-est de Moscou, a indiqué à RIA Novosti un responsable des autorités municipales.

"Il s'agit de l'unique centrale thermique de la Fédération de Russie utilisant exclusivement du gaz biologique. Le biogaz issu de la fermentation méthanique des boues résiduelles provenant des eaux usées appartient aux sources d'énergie renouvelables", a-t-il précisé.
Conçue par des chercheurs russes et autrichiens, la mini-centrale d'une capacité de 10 MW assurera à 70% les besoins en électricité d'une importante station d'épuration d'eau.
"La mini-centrale thermique est la solution la plus moderne en matière de recyclage de biogaz et garantit l'efficacité et la sécurité écologique des installations d'épuration", a indiqué le responsable russe.

Source : http://fr.rian.ru/business/20090129/119870925.html

Read more...

Agissons contre l'e-waste

lundi 23 février 2009

Une vidéo choc sur le concept d’e-waste, les déchets de l’industrie informatique, transférés pour « recyclage » dans les pays en voie de développement. Bien monté avec des chiffres intéressants…
N’oubliez pas que vos distributeurs et les marques que vous achetez ont l’obligation de reprendre vos anciens matériels. Certes, ils grognent, mais c’est pour la bonne cause.

Read more...

La pédagogie du gratuit pour faire découvrir l’énergie solaire

dimanche 22 février 2009

C’est l’initiative d’un seul homme, mais elle est intéressante en terme de pédagogie. Jim Duke, un écologiste fervent du Colorado, a installé pour 15 000 kW de panneaux solaires dans son ranch de El Jebel, pour environ 85 000 dollars. Il offre gratuitement à qui veut (ou plutôt à qui peut) son électricité gratuitement pour recharger les batteries des voitures électriques.

Lui-même en a acheté deux avec lesquelles il se déplace en ville. OK, il faut donc abandonner le mythe du ranch-boy viril qui ne sort qu’en pick-up. Malgré toutes les remises d’impôts dont il bénéficie (qui couvre jusqu’à 50 000 des 85 000 dollars), c’est un investissement immense pour une famille. Mais Jim Duke n’a même pas envie d’en parler : “It’s way, way, way past the point for talk. It’s time for action.” (The Aspen Times)

Read more...

Le secteur public se met lui aussi au vert

jeudi 19 février 2009

Le secteur public se met au vert et aux technologies propres. Que demander de mieux, après tout c’est l’argent du contribuable, alors quand il est utilisé pour promouvoir des équipements qui bénéficieront à sa santé et à son environnement… Ce sont plusieurs événements qui m’ont donné l’idée d’écrire un post sur l’aspect « public » des technologies propres. Après tout, vu les sommes et le « pari sur l’avenir » que cela implique, il est bien du ressort de l’activité publique de montrer l’exemple.


En Ile de France, c’est une station du RER A dans l’Ouest parisien qui se met au solaire. Le projet, mené conjointement par la SCNF, exploitant du RER, et la région, est estampillé HQE, le label de la construction propre et de qualité, pour un coût de 3,2 millions d’euros. Une membrane photovoltaïque de 175m carrés fournira 25% de l’énergie de la gare. L’énergie solaire ne sera pas la seule mise à l’honneur, puisque l’isolation thermique du bâtiment sera revue, un vrai problème dans les gares qui sont pleines de courants d’air et d’ouvertures vers l’extérieur. Au final, la gare devrait consommer 64% d’énergie en moins, et ses émissions de GES seront réduites de 84%.


De l’autre côté de la région, à Pantin, c’est une école « zéro énergie » qui doit ouvrir en 2010. Le concept est donc que le bâtiment produise au moins autant d’énergie qu’il n’en consomme, d’où le « zéro énergie », et pourquoi pas produire un surplus pour d’autres services publics (on serait alors dans le cas d’un bâtiment dit à « énergie positive »). Egalement estampillée HQE, l’énergie produite le sera par le biais d’un peu plus de mille capteurs photovoltaïque, toujours dans l’énergie solaire donc, mais également de 15 sondes géothermiques. Coût du projet : 10 millions d’euros, soit 23% de plus que pour la même construction « standard », mais avec un gain d’énergie de 30%.


Enfin en province, c’est à Grenoble qu’une nouvelle initiative publique met la ville un peu plus au vert, avec une convention signée entre Gaz Electricité de Grenoble et l’office HLM de Grenoble Actis. L’objectif est d’optimiser la consommation d’énergie, de promouvoir le renouvelable (avec des installations photovoltaïques notamment, mais aussi des véhicules propres). C’est également ici que le terme « public » prend tout son sens puisque des tarifs sociaux vont permettre à des populations à faible revenus de profiter elles aussi des énergies propres.

Technopropres

Read more...

Des ours polaires dans la Tamise

mercredi 18 février 2009


Ou comment solliciter l’attention du public sur le changement climatique et les bizarreries que cela entrainera à terme. Nouveaux territoires du vins plus au Nord, fonte des glaces, alors pourquoi pas un Ours polaire sur son bout de banquise à la dérive près de Westminster (Energy Saving Blog)

Read more...

Recycler les éoliennes pour en réduire le coût

lundi 16 février 2009

Nombreuses sont les communautés, municipales, scolaires, résidentielles, à vouloir se doter d’éoliennes pour avoir un peu d’énergie propre, mais qui ne le font pas en raison du coût. Le recyclage partiel des éoliennes offre désormais la possibilité d’acheter des turbines à prix réduit, comme le démontre un article du New York Times.

L’interview dans ses colonnes du patron de Nexion DG, une entreprise de l’Oregon, nous apprend comment il s’y prend pour recycler (remanufacturer, en fait) des éoliennes en fin de cycle, d’une capacité de 25 à 750 kW. Son calcul est simple : une nouvelle turbine coûte à l’achat environ 1 500 dollars par kW, soit 1,5 millions de dollars pour 1 MW. Nexion revend des éoliennes recyclées pour un coût de 700-800 dollars le kilo watt. Et les délais de livraison sont également réduits, à environ 2 mois contre une année environ pour les éoliennes neuves.
Les pales des éoliennes, si elles ont été entretenues correctement, peuvent être recyclées pour tourner 20 ans de plus. Cependant, la pièce la plus importante, la boîte de vitesse, peut présenter des défauts irréparables dus aux dégâts des vents et de l’utilisation en permanence. Ce qui rend ces éoliennes recyclées pas encore 100% sécurisées, comme le montre cette vidéo.



Read more...

1 000 ans pour retrouve l'équilibre après la fin du Co2

samedi 14 février 2009

C’est une nouvelle qui montre à quel point l’être humain, en 2-3 siècles, a pu marqué l’écosystème de la Planète Terre. Il faudrait, selon une étude publiée par Susan Solomon du National Oceanic and Atmospheric Administration (NOOA), 1 000 ans après la fin des émissions de Co2 pour que le changement climatique cesse. C’est à dire que même si demain, l’activité humaine ne produisait plus aucune particule de Co2, il faudrait attendre l’an 3 000 avant que la température, les chutes de pluie et le niveau de la mer commencent à retrouver un état d’équilibre.

L’étude tente en fait de montrer à quoi s’attendre quand si on laisse le Co2 dépasser les niveaux actuels, de 385 parties par millions, les fameux « ppm ».



Si le taux de Co2 atteint les 450-600 ppm, les pluies durant les saisons habituellement sèches (été), seront moindres. Cette diminution des précipitations aura alors des effets tout à fait nuisibles à l’activité humaine : désertification avancée, baisse du nombre de points d’eau, augmentation des incendies, agriculture onéreuse.

En fait, selon l’étude, tout est lié aux océans, qui jusqu’ici ont su réguler les gaz de l’atmosphère, dont le Co2, pour maintenir des températures à peu près constantes (je ne parle évidemment pas des périodes glaciaires, mais de l’âge de l’activité humaine). L’augmentation du Co2, donc de l’effet de serre, donc de la température, a pour conséquence l’augmentation du niveau des eaux (et de leur température). Même sans prendre en compte la fonte des glaciers et de la calotte glacière, cette augmentation serait d’un mètre d’ici l’an 3 000, le double à un « rythme » de 1 000 ppm pour le Co2.

Et c’est cette montée des eaux qui changerait radicalement la géographie de la Terre, avec notamment la disparition des îles et d’une grande partie des littoraux. Et encore, cette montée des eaux fait l’objet d’un débat : 59% de scientifiques estiment que cette hausse est sous-estimée (Science).

Read more...

Abu Dhabi, ou la cité des transports du futur

mardi 10 février 2009

Les Emirats et les pays du Golfe en général le sentent bien : pour conserver leur position sur le marché de l’énergie, elles ont tout intérêt à trouver des moyens de sortir du tout-pétrole. Nous avions déjà parlé des grands projets d’écopolis à travers le monde. Cette fois-ci, c’est à Abu Dhabi que ça se précise : en dessous de la surface de Masdar City (la première ville « zéro carbon »), un réseau de transports rapides serait un moyen écologique et très high-tech d’assurer les flux de personnes entre l’aéroport, les habitations et les zones d’activités.

Ni vraiment bus, ni vraiment motorail, le « Personal rapid transport » fait penser aux meilleurs films de la SF, puisqu’il s’agit de sorte de cabines (dites « pods » en V.O) de petite taille, légères et rapides, permettant le transport d’une à dix personnes sur des distances courtes, et surtout à la demande. Un système bien étudié de rails, monorails, permettrait aux navettes d’attendre leurs passagers, et avec un système informatique dernier cri, des les emmener sans chauffeur évidemment du point A ou point B, le tout en choisissant la meilleure route possible (plus courte, moins encombrée, etc).



Le Personal Rapid Transport, à l’étude pour Masdar City, présente plusieurs avantages par rapport aux transports en commun classiques : le « poids par passager », une donnée importante dans le milieu, est des plus faibles. Certes, à première vue, ce ratio serait de 500kg de matériel pour 1 personne transportée, mais comparée à un train (ratio de 1000kg de « machine » pour 1 personne), c’est un gain considérable. En outre, la petite taille et l’adaptabilité du réseau des PRT leur permet d’éviter les rames bondées et surchauffées du trajet quotidien de plusieurs dizaines de milliers de passagers.

Pour Masdar, le PRT sera multi-fonction : transport de passager, mais aussi de marchandises et évacuation des déchets. L’intérêt pour l’émirat est également culturel : si le Golfe ne prise que très peu les transports en communs « massifs » (métro, tram, bus), c’est également pour ne pas mélanger de trop près hommes et femmes dans un même endroit clos, par exemple. Et comme tout cela se passe sous le sol, la surface de la ville serait entièrement piétonne. Pour tout transport, il suffira alors de trouver une bouche de PRT, d’appuyer sur un bouton, d’attendre environ 3 minutes pour un transport de 6 minutes en moyenne. Soit 10 minutes maximum pour se déplacer dans une ville dont la taille est prévue pour 50 000 habitants.

Pour l’instant il existe un système de PRT à l’aéroport de Schipol-Amsterdam. Reste à voir si la greffe ce système de transport peut prendre sur une ville à taille humaine

Read more...

En Espagne, les éoliennes créent un consensus

mercredi 4 février 2009


À quand un parc automobile électrique ? Peut-être dans pas longtemps en Espagne. Le ministère de l’industrie étudie le projet Reve (Régulation éolienne des véhicules électriques) proposé par l’Association des entreprises éoliennes (AEE). L’idée est simple : l’énergie produite la nuit par les éoliennes pourrait être utilisée pour recharger les batteries de ces voitures et éviter ainsi l’arrêt des éoliennes la nuit.
L’énergie produite par les éoliennes couvre déjà 11 % de la demande d’électricité en Espagne et il est prévu de parvenir à presque 29 % d’ici à 2020. L’Espagne occupe le troisième rang mondial de l’énergie éolienne, derrière l’Allemagne et les États-Unis. Le secteur a créé 45 000 emplois dans le pays. « Nous avons eu la chance d’avoir le soutien des écologistes qui minimisent l’impact sur le paysage », explique Sergio De Otto, porte-parole de l’AEE. « Il y a eu une conjonction de facteurs : ce n’est pas seulement le vent mais le consensus social autour de cette énergie ; tant la droite que la gauche ont été d’accord sur le sujet et ont apporté une continuité en ce sens », rappelle Sergio De Otto.
« Il y a surtout eu un système très clair de promotion de l’énergie éolienne en pariant sur un système de primes reçues par kilowatt ; ce qui a permis d’amener le secteur à la maturité », ajoute Domingo Jimenez Beltran, conseiller de l’Observatoire de la durabilité en Espagne et ancien directeur de l’Agence européenne de l’environnement. Les grandes entreprises du secteur (Acciona, Iberdrola, Gamesa), présentes dans 25 pays, ont su trouver le chemin de l’internationalisation. « Le tiers des installations aux États-Unis appartient aux Espagnols », relève Sergio De Otto. Acciona a installé 200 parcs éoliens dans 14 pays, en premier lieu aux États-Unis, mais l’industriel prévoit déjà d’exporter en Australie et au Mexique.

Read more...

Au Japon, la voiture propre innove encore

mardi 3 février 2009

En 2010, Nissan se lancera dans l’exploitation commerciale de voitures à 100 % électriques. Avec pour cible les flottes urbaines de livraison qui effectuent moins de 100 km par jour. Le grand public devra encore attendre : l’autonomie des voitures électriques ne peut dépasser ces 100 km quotidiens, à moins d’utiliser des batteries plus performantes… et bien trop chères pour être commercialisées. « Le lancement de véhicules électriques sur le marché va accélérer les progrès techniques, faire baisser les coûts de productio n et nous permettre d’inventer un nouveau “business model” », remarque un cadre français en poste chez Nissan, à Tokyo. Par exemple, en Israël et au Danemark, Nissan sera associé à l’entreprise Better Place qui propose un système d’échange standard de batteries.
Le Japon sera au centre du dispositif de Nissan. Le tissu urbain dense du pays, sa tradition de la livraison en porte à porte, et l’éducation du plus grand nombre aux technologies vertes en font une base de lancement idéale. Nissan essaie ainsi de rattraper Toyota et Honda, les deux champions japonais qui ont depuis le début une longueur d’avance sur tous les marchés mondiaux. Ce leadership a placé le pays à la pointe des technologies vertes du secteur automobile : Toyota seul a déjà vendu plus d’un million de voitures à moteur hybride à travers le monde.
Les résultats du géant japonais aiguillonnent ses deux principaux compétiteurs locaux. Une aubaine aussi pour l’industrie automobile nippone. « Toyota, Nissan et Honda sont à la pointe des innovations. Qui dit innovation dit valeur ajoutée, dit production industrielle, donc renouveau pour le secteur automobile, et maintien ou augmentation de l’emploi », juge un autre professionnel du secteur. Aujourd’hui, Toyota n’est pas en reste et prépare de son côté la voiture hybride « plug-in » qu’une simple prise électrique permettra de recharger.

Read more...

En Allemagne, le secteur du bâtiment verdit

lundi 2 février 2009

Aujourd’hui, 85 % des constructions allemandes suivent des modèles économisant au maximum l’énergie. Construites en « super-dur », le plus souvent en béton, en pierre, mais également en bois, les « maisons massives » consomment trois fois moins d’énergie que les habitations des années 1990. Cela tient à leur orientation, à l’épaisseur et aux capacités d’isolation de leurs murs et de leurs fenêtres triples, à leur capacité à emmagasiner les rayonnements solaires et à leur système d’aération. La « maison massive » épargne le chauffage l’hiver et abrite de la chaleur l’été. Elle est aussi plus confortable et protège ses habitants du bruit et des rayonnements divers.
Ce secteur du bâtiment assure à lui seul 300 000 emplois aujourd’hui, en associant cabinets d’étude, artisans divers, entrepreneurs du bâtiment et producteurs de produits bruts. Avec un chiffre d’affaires de 22,4 milliards d’euros, c’est l’un des moteurs du bâtiment. C’est avant tout une production régionale « non exportable ».
Pour le futur propriétaire, le choix est infini. Arge Haus AG, une entreprise berlinoise, lui offre par exemple un catalogue de plus de 100 modèles, tous en « construction massive ». Le financement sera d’autant plus allégé que la maison sera économe. Depuis octobre 2007, la « loi d’économie de l’énergie » favorise la construction de ces bâtiments qui réduisent souvent de moitié la consommation moyenne habituelle. Le respect de ces normes permet l’accès aux crédits à taux privilégiés de la banque publique pour la construction Kfw, pour un montant de 50 000 à 100 000 euros. La banque peut même contribuer à l’amortissement du bâtiment jusqu’à 12 % de la valeur. Les travaux effectués pour la rénovation écologique de bâtiments anciens sont, quant à eux, déductibles des revenus jusqu’à 20 % de leur montant.
La branche bâtiment estime à 340 milliards d’euros jusqu’en 2030 le montant de la construction et de la rénovation « écologique », avec la création de 220 000 postes dont 120 000 dans la construction. Le bâtiment allemand compte aujourd’hui 700 000 salariés.

Read more...

Aux États-Unis, le recyclage crée de l’emploi

dimanche 1 février 2009

En Californie, le recyclage devient un état d’esprit, avec plus de 2 400 centres de recyclage recensés dans tout l’état, 1 800 entreprises qui font tourner 3 000 installations utilisant des produits recyclés (usines à papier, usines de pneus) et 16 millions de Californiens directement concernés par des programmes de ramassage de biens usagés. Chaque année, les économies obtenues grâce au recyclage permettent d’alimenter en énergie 1,4 million de maisons.
Le 1er janvier dernier, un programme de récupération des sacs en plastique a été mis en place pour recycler les 19 milliards de sacs qui sont utilisés chaque année. À ce jour, seuls 5 % de ces emballages sont traités, ce qui laisse entrevoir de jolies possibilités de développement du secteur. Command Packaging, qui compte déjà 200 employés, a commencé : cette entreprise installée depuis l’an dernier à Vernon, près de Los Angeles, transforme les sacs en plastique en d’autres types d’emballages, eux-mêmes recyclables.
Dans toute la Californie, 85 000 personnes – soit l’équivalent de 4 milliards de dollars de salaires – travaillent dans l’industrie du recyclage, pour des ventes qui génèrent plus de 10 milliards de dollars, soit environ 8 milliards d’euros, chaque année. À la clé, une volonté politique : le California Integrated Waste Management Board, une entité gouvernementale, a calculé que parvenir à un recyclage de 50 % des déchets de toute nature entrainerait la création de 45 000 nouveaux emplois d’ici à sept ans et injecterait 2 milliards de dollars, soit 1,5 milliard d’euros supplémentaires, dans l’économie du « Golden State ».

Read more...

  © Blogger template Cumulus by Ourblogtemplates.com 2008

Back to TOP