Borloo au secours des énergies renouvelables

jeudi 27 novembre 2008

A l’ occasion de l’ouverture du Salon des énergies renouvelables, Jean-Louis Borloo a présenté les 50 mesures destinées à renforcer le déploiement des énergies renouvelables en France.

Le ministre souhaite que les énergies renouvelables représentent au moins 23% de la consommation nationale d'ici 2020. Il précise que son plan devrait permettre à la France d’avoir « un coup d'avance dans le solaire et la géothermie. »
Jean-Louis Borloo prévoit la mise en place d'un fonds de soutien doté d'un milliard d'euros pour soutenir la « chaleur renouvelable ». A savoir le bois, le solaire et la géothermie. Pour cette dernière, un objectif concret a été défini : 2 millions de foyers devront être équipés en pompes à chaleur d'ici 2020, soit six fois plus qu'aujourd'hui. Le crédit d’impôt « développement durable » qui soutient l’acquisition par les particuliers d’équipements d’énergie renouvelable est ainsi prorogé jusqu’en 2012.
Par ailleurs, les nouveaux outils incitatifs puissants mis en place pour soutenir la rénovation thermique des bâtiments : éco-prêt à taux zéro, exonération de taxes foncières... vont également favoriser le déploiement des énergies renouvelables.
Concernant les éoliennes, le ministre a annoncé un renforcement de la concertation, un encadrement réglementaire plus serré et une « amélioration de la planification territoriale ».
Concernant les installations solaires, en 2011, chaque région devrait avoir sa centrale solaire. Un appel d'offres sera lancé dans ce sens d'ici la fin de l'année. Des aides consacrées au solaire intégré aux toitures seront mises en place. Enfin, les démarches d'équipement seront largement simplifiées pour les petites installations d'une surface inférieure à 30m².
Concernant l’hydroélectricité, le parc existant sera modernisé et optimisé dans une approche de développement durable. La mise en concurrence des concessions hydroélectriques devra permettre de sélectionner les exploitants sur la base de meilleurs critères d’efficacité énergétique et de mesures ambitieuses de restauration de la qualité de l’eau.
Un effort de recherche sera consenti, grâce à la dotation supplémentaire d’un milliard d’euros pour la recherche dans le domaine du développement durable, dont 400 millions d’euros pour un fonds de soutien aux démonstrateurs industriels.
Réagissant à l’annonce du plan de Jean-Louis Borloo, André Antolini, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), appelle le gouvernement à la prudence, afin de ne pas créer des freins qui viendraient déstabiliser des investisseurs déjà touchés par la crise.
Selon l'Agence pour le développement et la maîtrise de l'énergie (Ademe), les énergies renouvelables pourraient représenter en 2012 un marché annuel de 24 milliards d'euros et près de 120 000 emplois.

Read more...

Petit glossaire à l’usage des écohabitants

mardi 25 novembre 2008

Lefigaro.fr publie un « petit glossaire à l’usage des écohabitants » provenant du « bilan EurObserv'ER ».
« Le solaire : procédé thermique pour produire de l'eau chaude ou photovoltaïque pour l'électricité. Une énergie inépuisable et partout disponible.
L'éolien : une énergie bon marché mais avec des gisements très localisés et de nombreux habitants opposés à son développement.
L'hydraulique : les barrages restent la principale source d'électricité renouvelable, même s'ils ne sont pas toujours très écologiques.
La géothermie : grâce à des forages profonds (1 000 à 3 000 m), elle permet de produire eau chaude et, parfois, électricité. Pour les installations individuelles, on parle de pompes à chaleur géothermiques. Couplés à une installation électrique, des capteurs placés à faible profondeur exploitent la chaleur du sol pour réchauffer ou rafraîchir son logement avec un bon rendement énergétique. Ces pompes existent aussi en version aérothermique avec des capteurs aériens.
La biomasse : regroupe des matières organiques comme le bois, utilisables directement ou après transformation (biogaz et biocarburants). Ici, la ressource n'est pas inépuisable. Les plantations doivent donc être rigoureusement organisées pour que la consommation ne soit pas plus rapide que la régénération. »

Read more...

Conférence sur les énergies maritimes à Brest

lundi 17 novembre 2008

A Brest s’est déroulée la deuxième Conférence internationale sur les énergies marines renouvelables qui a réuni des scientifiques, des industriels ou des usagers de la mer pour définir les objectifs des énergies marines : sait-on que que « 10% de la demande d’électricité dans le monde par an pourrait être couverte par l’énergie des vagues » et que les « algocarburants » pourraient être l’énergie de demain ?


D’après lefigaro.fr, l’Institut de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) estime que concernant le développement des énergies renouvelables, « si la France veut faire de ces énergies un atout de compétitivité à long terme elle doit renforcer ses compétences par un soutien à la recherche et par la mise en place de premiers démonstrateurs ». Le quotidien rapporte par ailleurs que six entreprises françaises ont annoncé le lancement d'un projet Winflo, pour des éoliennes flottantes : « c'est une opportunité pour faire naître une filière française », explique Peter Nass, patron de Nass and Wind.
L’Initiative Partenariale Nationale pour l’émergence des Energies Marines a été signée à l'occasion de cette conférence entre douze partenaires tels que l’Etat avec le MEEDDAT ou l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe). Cette convention-déclaration invite l’ensemble des acteurs français à fédérer leurs efforts dans le domaine des énergies de la mer. En effet, les technologies actuelles, et notamment les hydroliennes, qui permettent de produire de l'électricité avec des courants marins, offrent un potentiel intéressant mais restent une technologie encore balbutiante. Les capacités de la France à investir dans la recherche sur les solutions de demain ont ainsi trouvé à la fois un cadre et des pistes de mobilisations.

Read more...

Royaume-Uni : les énergies renouvelables soutenues par une politique volontariste

dimanche 16 novembre 2008


Selon un communiqué de David Miliband, ministre britannique à l’Energie et au Climat (en photo), celui-ci recommande trois actions que l’UE devrait accomplir pour accélérer le processus de mise en place d’une « économie sobre en carbone » permettant la création d’emplois verts, la limitation des émissions de CO2 et une croissance écologique. L’UE devrait selon lui faire adopter un accord mondial sur le changement climatique au-delà de 2012, utiliser le système européen de marché de permis d'émission (Greenhouse Gas Emission Trading Scheme) pour constituer le socle d’un marché mondial du carbone, édicter des normes concernant les nouveaux véhicules et appareils ménagers pour inciter le marché à innover et à construire des projets de démonstration de capture et de stockage du carbone.
Le ministre britannique à l'Energie et au Climat a annoncé à la chambre des Communes, le 16 octobre, sa volonté d’augmenter ses objectifs de réduction d’émission de carbone ; ils passent donc de 60 à 80%. aussi les projets de sites énergétiques propres vont-ils bon train : d’après enerzine.com, le producteur écossais ScottishPower a identifié trois sites, en Ecosse et en Irlande du Nord pour installer une soixantaine de turbines sous-marines afin de produire de l’énergie marémotrice : le producteur attend les réponses des gouvernements concernés d’ici 2009 pour un déploiement programmé pour 2011, tandis que le numéro un allemand de l'énergie EON et l'émirat d'Abou Dhabi ont signé jeudi un partenariat pour le grand parc d'éoliennes off-shore qui devrait compter 270 turbines pour une capacité totale de 1.000 mégawatts, réparties sur plus de 230 kilomètres carrés.

Read more...

Un gel pour convertir en énergie électrique le rayonnement solaire

samedi 15 novembre 2008

Les Italiens viennent de créer un gel qui, en étant appliqué sur des fenêtres à double-vitrage, peut capturer les rayons de soleil pour les transformer en énergie électrique : chaque mètre carré de superficie génèrerait une puissance de 100 Watts heure.

Read more...

Appel au stockage du CO2

vendredi 14 novembre 2008

L’Agence internationale de l'énergie (AIE) a lancé le 20 octobre à Paris un appel urgent pour le développement rapide des technologies de captage et de stockage du CO2.
Kamel Bennaceur, expert sur les questions énergétiques auprès de l'AIE, rappelle que «les capacités de stockage dans le monde sont suffisantes pour des centaines d'années d'émissions de CO2», mais que se passer du captage et du stockage du CO2 signifierait que «les coûts des réductions d'émission nécessaires pour atteindre les objectifs du GIEC augmenteraient de 70%.»
Rappelons que selon le Giec, l’augmentation des émissions de CO2 « entraînerait une hausse de la température mondiale de 4 à 7 °C. » Pour Nobuo Tanaka, directeur exécutif de l'AIE, « les émissions de CO2 vont augmenter de 130% d'ici 2050 si de nouvelles politiques de l'énergie ne sont pas mises en place ». D’après lui, « le captage et le stockage du CO2 (CSC) est donc essentiel à la réalisation d'une profonde réduction des émissions. »
Certains, pourtant, se montrent dubitatifs à l'égard de ces technologies de stockage des toxiques qui soignent les symptômes sans traiter la cause du mal. Ainsi Morgane Créach, du Réseau Action Climat, évoque-t-elle «une technologie qui n'est pas prioritaire et une solution de court terme qui ne fait que lisser les externalités des centrales à charbon.»
Selon Karine Gavant, de Greenpeace France, «les technologies CSC ne seront pas disponibles avant 2020. Dans l'urgence et afin d'inverser la courbe du réchauffement climatique, il faut en priorité investir dans les technologies disponibles, à savoir les économies d'énergies et les renouvelables.»
Se pose par ailleurs les difficultés inhérentes à tout stockage de déchets toxiques : Jean-Bernard Saulnier, chargé du programme Energie du CNRS, s'inquiète du « problème de la tenue à long terme des réserves, à savoir leurs garanties d'étanchéité.»

Read more...

Le Grenelle de l'environnement pousse les énergies renouvelables

jeudi 13 novembre 2008

Après le vote de 350 amendements, le projet de loi Grenelle I, donnant une traduction législative aux engagements du Grenelle de l’environnement, a été « massivement » adopté le 21 octobre par 526 voix contre 4.
La loi pose les principes « de la reconnaissance de l'urgence écologique, de la nécessaire réduction des consommations en énergie, eau et autres ressources naturelles, mais aussi de la nécessité de préserver les paysages ». Concernant « les décisions publiques susceptibles d'avoir un impact négatif, ou du moins nul, sur l'environnement, les procédures de décision devront être révisées afin de privilégier les solutions respectueuses de l'environnement, à moins « d'apporter la preuve qu'une décision alternative » plus favorable à l'environnement serait impossible à obtenir pour un « coût raisonnable ». » Les députés ont également « porté à 23% d'ici à 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie finale. » Figure aussi « l’objectif communautaire de 120 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre d’ici 2012 pour les véhicules neufs ».
Les débats ont soulevés la nécessité de clarifier certains points concernant les diverses sources d'énergies : ainsi M. Claude Biwer (Meuse - UC) a-t-il prié Jean-Louis Borloo « de bien vouloir préciser quel est le coût exact d'un kilowattheure produit par les différentes énergies existantes : électronucléaire, gaz, fuel, hydraulique et éolien en englobant toutes les dépenses à savoir l'investissement, le fonctionnement, le traitement des déchets, le renouvellement du parc nucléaire et la remise en état des sites désaffectés » pour que « la représentation nationale puisse se prononcer en toute connaissance de cause sur les objectifs définis par le Grenelle de l'environnement ».

Read more...

Les microalgues, biocarburant d'un avenir lointain

mercredi 12 novembre 2008

Lemonde.fr titrait le 22 octobre sur « les microalgues pour les biocarburants du futur ». Le quotidien rapporte que si « les procédés de fabrication sont encore loin d’être maîtrisés », le rendement des microalgues pourrait être « trente fois supérieur » à celui d’espèces oléagineuses terrestres comme le colza. Juan Wu, de la société de conseil en biotechnologies Alcimed, estime qu’une commercialisation serait « possible d’ici trois à six ans, avec un prix compétitif par rapport au diesel issu du pétrole. »
D'aucuns, tel Olivier Bernard, de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) de Sophia Antipolis, affichent davantage de réserve : « sur le papier, le potentiel des microalgues est énorme et justifie qu’on y consacre de gros moyens. Mais nous en sommes encore au stade du laboratoire. Une production à grande échelle n’est pas imaginable avant au moins cinq ans, plus vraisemblablement dix. » C’est dire que d’énormes progrès restent à accomplir, avant que l’ « or vert » des microalgues fasse tourner un moteur de voiture.

Read more...

L'hydrogène, futur carburant vedette ?

mardi 11 novembre 2008

Si l'hydrogène ne peut être honnêtement qualifié de carburant “propre”, il présente néanmoins des avantages en termes d'émission (puisque sa combustion ne produit quasiment pas de monoxyde de carbone ni de particules) et de production, dans la mesure où l'électrolyse le fournit en quantité illimitée. Il présente néanmoins de graves risques, notament du fait de son caractère hautement explosif. Quelques constructeurs investissent néanmoins cette piste pour leurs futurs moteurs : ww2.autoscout24.fr rapporte ainsi que d’après certains spécialistes, l’hydrogène pourrait devenir l’énergie la plus propre à l’avenir, dans un futur compris entre 2015 et 2020. « Tous les projets sont encore à l’état d’étude mais les résultats semblent très concluants, que ce soit dans l’utilisation de bus roulants à l’hydrogène (Berlin possède la plus grande flotte de bus hydrogène du monde) ou le constructeur BMW qui fait rouler quelques exemplaires de la série 7 à l’hydrogène ».

Read more...

Le silicium noir, avenir de l'énergie solaire ?

lundi 10 novembre 2008



Energie solaire : on rapporte la découverte « accidentelle » du silicium noir (en photo) à l’université de Harvard, matériau qui pourrait être de 100 à 500 fois plus sensible à la lumière que le silicium classique, qui est utilisé actuellement pour capter l'énergie solaire.
Le physicien Eric Mazur a obtenu du silicium noir en soumettant une plaquette de silicium à un très fort rayonnement laser pendant un très court temps. Pour donner un équivalent, la puissance utilisée correspond à tout le rayonnement solaire reçu sur toute la surface de la Terre à un moment précis. Il a ensuite appliqué un hexafluoride sulfureux, utilisé dans l’industrie des semi-conducteurs pour réaliser des gravures de circuits.
L’expérience a rendu le silicium noir à l’œil nu. Par contre, sous un microscope électronique, des milliers, voire des millions, de petits pics apparaissent (photo). Et ils ont un effet étonnant sur la sensibilité du silicium. Eric Mazur dit que le nouveau matériau absorbe deux fois plus de lumière que le silicium traditionnel et peut détecter le rayonnement infra-rouge.
Il ajoute encore que sa production n’implique pas de grand changement dans les processus de fabrication existants. Les usines actuelles de production de galettes de silicium pourraient donc en fabriquer sans autre gros investissement supplémentaire. Cette technologie pourrait également trouver des applications militaires pour la vision nocturne, ou dans la photographie numérique.

Read more...

Suivre le soleil pour mieux capter son énergie

samedi 8 novembre 2008


L’association anti-nucléaire, Percy sous tension, consacre un article à la première centrale solaire française (installée à Martillac en Gironde) dotée de "suiveurs" permettant aux panneaux photovoltaïques d'accompagner la course du soleil, augmentant le rendement de production l'ordre de « 20 à 40% ».

Cette centrale électrique solaire, active depuis le 22 septembre, est la propriété d'EDF Énergies nouvelles, filiale d'EDF spécialisée dans la production d'énergie électrique d'origine renouvelable. Elle constitue un "site pilote" pour permettre de "tester cette technologie innovante et capitaliser de l'expérience", explique pour le Point Marc Frager, directeur France chez EDF Énergies nouvelles. Ce dernier souligne aussi la nécessité d'un "cadre réglementaire clair et durable pour pouvoir lancer une grande filière de l’industrie photovoltaïque en France. Les industriels ont besoin de savoir quelles vont être les règles du jeu sur plusieurs années pour pouvoir investir des centaines de millions d'euros dans cette technologie d'avenir", ajoute-t-il.
Le site de Martillac sert de modèle à une centrale plus ambitieuse qui va être construite courant 2009 dans les Landes dans la communauté de communes du Gabard.

Read more...

La Banque mondiale appuie-t-elle vraiment les énergies renouvelables ?

vendredi 7 novembre 2008

Les Amis de la Terre dénoncent, dans un rapport intitulé « Dirty is the new clean », une augmentation des prêts de la Banque mondiale pour les énergies fossiles : « ces données accablantes décrédibilisent lourdement les récentes ambitions de la Banque en matière climatique », fustige l’association.
Selon le rapport, les prêts du Groupe Banque mondiale pour les énergies fossiles auraient augmenté de 94 % entre 2007 et 2008, tandis que « ceux attribués aux énergies renouvelables auraient augmenté de 13% seulement ».
Anne-Sophie Simpere, chargée de campagne aux Amis de la Terre s’étonne : « comment cette institution peut-elle prétendre agir contre les changements climatiques alors qu'elle finance toujours massivement les projets les plus polluants au monde : oléoducs, gazoducs, ou méga centrales à charbon comme la centrale Tata, en Inde, qui sera l'un des 50 plus gros émetteurs de CO2 du monde ? »
Sébastien Godinot, coordinateur des campagnes pour les Amis de la Terre, conclut : « Si elle veut être crédible en matière climatique, la Banque mondiale doit arrêter de financer les énergies fossiles, comme le demandent l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) dans leur nouveau rapport ».

Read more...

Le plus grand bateau solaire du monde

jeudi 6 novembre 2008


Plus grand bateau solaire jamais construit, le PlanetSolar effectuera un tour du monde en 2010. Le design du bateau, un multicoque surmonté de panneaux solaires photovoltaïques, a été dévoilé lors d’une conférence de presse le 8 octobre à Berne.

Actuellement en construction dans le nord de l’Allemagne, le catamaran d’une dimension de 30 mètres de long supportera 470 m2 de panneaux solaires photovoltaïques, ont révélé ses créateurs. Le multicoque est ainsi devenu un projet concret dont les premiers éléments prendront forme avant la fin de l’année, a précisé son fondateur Raphaël Domjan, qui sera accompagné en mer du navigateur Français Gérard d'Aboville.

Ce périple de plus de 40.000 km devrait s'effectuer en 120 jours de navigation, soit à une vitesse moyenne de 10 nœuds. Les navigateurs de PlanetSolar traverseront l'océan Atlantique, le canal de Panama, l'océan Pacifique, l'océan Indien et enfin le canal de Suez, pour rallier la Méditerranée.

Des escales le long de l'équateur, là où l'ensoleillement disponible est maximal, permettront au projet d'accroître son impact et sa visibilité, et serviront de plateforme de promotion pour les énergies renouvelables et tout particulièrement l'énergie solaire. Une exposition itinérante sous la forme d’un Village «PlanetSolar» accompagnera également ce périple et passera par la Suisse et l’Europe dès l’été 2009.
Cependant, comme le fait remarquer le site actu-environnement, la meilleure énergie pour voyager avec un voilier ne reste t-elle pas celle du vent ?

Read more...

De l'huile de friture pour faire du biodiesel

mercredi 5 novembre 2008

Nous mentionnions dans notre article du 30 septembre sur les biocarburants, le succès grandissant du recyclage des huiles de friture usagées dans la producition de carburant : en effet, comme l'explique le site de l'association Roule ma frite, un moteur diesel standard peut supporter jusqu'à 30% d'huile recyclée dans son carburant, et un moteur diesel équipé d'une pompe Bosch jusqu'à 50%.Veolia environnement annonce le lancement de « la première usine française de biodiesel qui recyclera les huiles de friture du secteur de la restauration » pour 2009, à Limay, en Ile-de-France.

Laurent Bromet, directeur de la section biocarburant au sein de Veolia, estime que « le recyclage des huiles de friture pourrait à terme représenter cinq à six pour cent de la production totale de biodiesel en France ».



Read more...

La carte bancaire écolo

mardi 4 novembre 2008


Visa annonce le lancement d’une carte bancaire verte « ClimaCount » dans 4600 banques en Europe » : chacun de nos paiements engendre une émission de CO2, avec la carte « ClimaCount », Visa calcule ce taux d’émission puis compense l'acte d’achat en investissant dans un programme de reforestation.
Cette carte permet également de consulter par l’intermédiaire d’un site internet la liste des paiements et les émissions de CO2 qui en résultent, mais aussi d’obtenir des détails sur le projet de compensation mis en œuvre.
La carte « ClimaCount » fait figure de petite sœur de la carte « Visa Green Card » lancée au Pays-Bas en 2003.
D’autres banques agissent également dans ce domaine, par exemple la carte « Agir » du Crédit coopératif. Le Crédit Coopératif verse à une association à choisir dans une liste, 3 euros, pour toute souscription à la carte puis 6 centimes pour chaque retrait, sans incidence sur le compte bancaire du titulaire.

Read more...

  © Blogger template Cumulus by Ourblogtemplates.com 2008

Back to TOP