Les microalgues, biocarburant d'un avenir lointain
mercredi 12 novembre 2008
Lemonde.fr titrait le 22 octobre sur « les microalgues pour les biocarburants du futur ». Le quotidien rapporte que si « les procédés de fabrication sont encore loin d’être maîtrisés », le rendement des microalgues pourrait être « trente fois supérieur » à celui d’espèces oléagineuses terrestres comme le colza. Juan Wu, de la société de conseil en biotechnologies Alcimed, estime qu’une commercialisation serait « possible d’ici trois à six ans, avec un prix compétitif par rapport au diesel issu du pétrole. »
D'aucuns, tel Olivier Bernard, de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) de Sophia Antipolis, affichent davantage de réserve : « sur le papier, le potentiel des microalgues est énorme et justifie qu’on y consacre de gros moyens. Mais nous en sommes encore au stade du laboratoire. Une production à grande échelle n’est pas imaginable avant au moins cinq ans, plus vraisemblablement dix. » C’est dire que d’énormes progrès restent à accomplir, avant que l’ « or vert » des microalgues fasse tourner un moteur de voiture.
D'aucuns, tel Olivier Bernard, de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) de Sophia Antipolis, affichent davantage de réserve : « sur le papier, le potentiel des microalgues est énorme et justifie qu’on y consacre de gros moyens. Mais nous en sommes encore au stade du laboratoire. Une production à grande échelle n’est pas imaginable avant au moins cinq ans, plus vraisemblablement dix. » C’est dire que d’énormes progrès restent à accomplir, avant que l’ « or vert » des microalgues fasse tourner un moteur de voiture.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire