L’expertise française dans la formation nucléaire s’expose à Hanoi
mardi 30 octobre 2012
Bernard Bigot, administrateur du CEA, lors de l'inauguration de l'exposition internationale sur l'énergie nucléaire |
source : lenergiedavancer
Bernard Bigot, administrateur du CEA, lors de l'inauguration de l'exposition internationale sur l'énergie nucléaire |
Nuclear France 2012 from I2EN-Video on Vimeo.
La Conférence permet en outre de rappeler que la formation, le transfert de technologie et la transmission des connaissances, des savoirs faire et des pratiques demeurent les moyens le plus efficaces d'améliorer la sûreté du nucléaire à l'international.L'Institut international de l’énergie nucléaire (I2en), sis à Paris-Saclay, constitue ainsi la vitrine de la plupart des formations destinées aux futures acteurs du nucléaire, et incarne l'avenir de du partage des compétences françaises à l'international, comme en témoigne ce guide des formations récemment publié, Basé sur l’étude annuelle de l’I2en sur plus de 35 filières de formation, il présente 22 parcours spécifiques de l’énergie nucléaire. Pour la première fois, les contenus des programmes de cours sont analysés avec une grille de lecture unique.
L'Institut international de l'énergie nucléaire (I2EN) et son homologue tchèque, le Czech nuclear education network (CENEN), ont signé un accord qui scelle l'entente entre les deux pays en matière de formation au nucléaire.
Du 29 mai au 1er juin prochain se tiendra, près de Prague en République Tchèque, un séminaire sur la sûreté nucléaire. Organisé par l'Institut international de l'énergie nucléaire, I2EN, et le Cenen (Czech Nuclear Education Network), ce séminaire a pour objectif de faire se rencontrer des étudiants et jeunes chercheurs français et tchèques. L'enjeu est de taille puisque ces futurs acteurs du nucléaire seront amenés à travailler ensemble, tout au long de leur carrière, du fait de la collaboration entre les deux pays dans ce domaine.
Si la France et la République Tchèque se rapprochent, c'est qu'un réel échange de connaissances s'installe, comme c’est déjà le cas, toujours par le biais de l’I2en, avec la Pologne. L'expertise française répond aux ambitions de développement tchèques : six réacteurs de conception russe ont été mis en service entre 1985 et 2003, et la production d'énergie nucléaire devrait augmenter d'ici à 2060 pour couvrir, à terme, 60 % de la consommation d'énergie du pays.
La République Tchèque est à ce jour le seul pays européen à avoir lancé un appel d'offre pour la construction de nouveaux réacteurs. Trois entreprises pré-sélectionnées ont déjà proposé leurs services : le groupe français Areva, l'américain Westinghouse et le russo-tchèque Atomstoiexport. Le choix final sera connu courant 2013.
NLTV a été créée pour améliorer le knowledge management dans le domaine du nucléaire, en particulier la collecte, l'analyse et la diffusion des connaissances pour permettre à l'industrie nucléaire de bénéficier de la totalité du savoir qui en découle.
NLTV, née en 2011, tient un rôle unique dans l'industrie nucléaire en étant le seul média
qui combine les forces du savoir industriel et de l'expérience médiatique. NLTV est indépendante, approuvée par Cogent SSC, et a pour mission de soutenir l'ensemble du secteur du nucléaire. NLTV apporte de l'expérience, des contacts et du savoir dans tous les domaines de l'industrie nucléaire.
Dans cette vidéo, NLTV relaie une présentation de l'I2EN. En France, cet institut joue un rôle important d'agrégateur dans la formation au nucléaire.
Le deuxième sommet international sur la sécurité nucléaire a eu lieu à Séoul du 26 au 28 mars dernier. L'occasion pour les 53 États présents, dont la France, de renouveler leur engagement en faveur d'un nucléaire plus sûr.
Le premier sommet sur la sécurité nucléaire, le plus grand rassemblement international sur le sujet, s'était déroulé à Washington en Avril 2010. Les dirigeants avaient alors négocié des plans de consolidation de la sécurité visant à éviter le mauvais usage de l'équipement nucléaire par des acteurs non-gouvernementaux. Le sommet de cette année a permis de s'assurer que les engagements qui y avaient été pris ont bien été tenus.
La France était représentée cette année à Séoul par le Premier ministre, François Fillon.
Il a souligné que cette rencontre était "vraiment nécessaire après l’accident de Fukushima qui nous a conduit à prendre des initiatives internationales pour améliorer les niveaux de sûreté" avant d'ajouter que "nous avons en face de nous des menaces en matière de terrorisme nucléaire, en matière de terrorisme radiologique", évoquant ainsi les politiques nucléaires conduites en Iran et en Corée du Nord.
Le Premier ministre a poursuivi en exposant les actions concrètes de la France en matière de sécurité : "’est notamment pour promouvoir le développement d’une culture de la sûreté et de la sécurité que nous avons créé en 2011 l’Institut international de l’énergie nucléaire (I2en), en lien avec tous les acteurs de l’enseignement, de la recherche et de l’industrie nucléaire." François Fillon a cité la formation comme un des trois grands axes sur lesquels "il est nécessaire que nous restions mobilisés."
Et de conclure sur les mots suivants : "on a besoin de l’énergie nucléaire mais elle doit être maîtrisée d’une façon extrêmement fiable par la communauté internationale." Une affirmation qui, à l’heure actuelle, vaut programme...
La Twizy, c’est cette minuscule voiture électrique, dernière née de chez
Renault, qui est censée pouvoir se glisser partout, surtout en ville.
L’ovni citadin peut prendre un passager qui s’installera – ou plutôt se
rangera- derrière le conducteur. Si vous n’en avez pas encore entendu
parler, une Twizy ressemble à ça :
En Malaisie, la conférence internationale "Nuclear Power Asia" se prépare à accueillir des centaines d'experts venus du monde entier pour réfléchir à l'avenir du nucléaire dans la région. Durant deux jours, les 31 janvier et 1er février prochains, conférences et ateliers vont se succéder pour penser l'après-Fukushima.
L'Asie reste pour la plupart des acteurs mondiaux un marché potentiel majeur du fait de la croissance de ses besoins énergétiques, y compris au-delà des puissances nucléaires installées : hors Chine, Corée et Japon, une quinzaine de réacteurs sont en effet en cours de production :
Au-delà des controverses idéologiques, la question centrale est bien celle de la formation des personnels intervenants dans la production de cette énergie nucléaire, tant il s'avère qu'un certain nombre de défaillances humaines est à l'origine du désastre au Japon. C'est un français, Claude Guet, Directeur pour les Affaires Internationales de l'I2EN (Institut International de l'Énergie Nucléaire), qui animera l’atelier sur les meilleures pratiques dans l'enseignement et la formation pour l'industrie nucléaire. Considérant que de fait, un certain nombre de pays émergents engagent leur propre programme d’énergie nucléaire, la France, qui produit environ 75 % de son électricité par ce biais, propose des formations profitant des dernières avancées scientifiques et du retour d'expérience industrielle. Parallèlement à l'exportation de technologies nucléaires proprement dites, une offre large en matière de formation en liaison directe avec les acteurs de la recherche et de l'industrie constitue certainement un des meilleurs leviers pour accompagner l'Asie dans la gestion de l'après-Fukushima...
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