Vidéo : un robot en bois animé par le vent

jeudi 30 avril 2009

C’est une invention un peu étrange, qui ressemble à un dragon chinois qui se serait perdue sur une plage du Nord, mais on y comprend la puissance du vent lorsqu’elle est alliée au génie de l’être humain. Leonard de Vinci n’aurait pas été déçu par ce prototype, jugez par vous-mêmes de ce que l’on peut faire à partir de

- baguettes de bois
- bache plastique
- vent



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Une ville solaire pour la Floride

mardi 28 avril 2009

La Floride, ses crocodiles, ses stations balnéaires… et bientôt sa ville-solaire, si l’on en croit le projet d’un promoteur américain. La ville nouvelle, « Babcock Ranch », serait bâtie sur environ 17 000 hectares, dont la moitié de non-bâti (espaces verts, espaces agricoles). Et, un immense champ de panneaux pour une puissance estimée à 75 megawatt, sinon ce ne serait pas une ville solaire. De quoi alimenter les 6 millions de mètres carrés d’habitat, de commerce et de bureaux (AltDot).


Le promoteur, Syd Kitson, espère attirer les investisseurs avec ce projet-vitrine, qui n’est, en fait, qu’une des variantes possibles de l’eco-polis (nous vous en avions parlé avec les mesures du plan Attali, mais également avec Masdar, dont le principe était de créer un nouveau mode de transport semi-collectif semi-individuel, et non polluant évidemment).

L’idée, c’est évidemment de « tester » les bons et mauvais aspects de la ville-solaire. Il y a fort à parier que les start-up liées aux cleantech (voir nos 6 start-up US à surveiller cette année) y trouveront un « terrain de jeu » à leur dimension. Et tout est une question d’équilibre : l’électricité produite par le champ solaire devrait être tout juste suffisante pour alimenter les besoins d’une ville pendant 24h…

L’infrastructure devrait sortir de terre en 2010, et la construction des bureaux et habitats courant 2011. Autant dire que ce serait également une belle illustration de l’effort vert entrepris par Obama.

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Ces quelques cargos qui polluent autant que l’ensemble des voitures…

lundi 27 avril 2009

Quand on parle d’émission de Co2, de gaz à effet de serre et autres émissions nuisibles pour l’environnement, on pense tout de suite aux voitures, aux avions, mais moins à l’industrie maritime. Et pourtant, elle pourrait être proportionnellement beaucoup plus facile à « nettoyer » si l’on en croit les volumes avancées par l’Université de Boulder au Colorado, et ceux, plus récents, du Guardian.

Dans leur recherche, les scientifiques de Boulder avaient avancé que les cargos émettaient l’équivalent de la moitié du trafic automobile mondial, en terme de gaz à effet de serre. Cela fait beaucoup quand on sait qu’il y a environ 750 millions de voitures en circulation dans le monde.
Le Guardian, qui s’est procuré un document dans lequel on apprend que le diesel utilisé par les cargos contient… 2000 fois plus de souffre que le diesel ‘classique’ des voitures, déjà très polluant. En prime, il n’y a aucun système de contrôle des émissions des bateaux (ce qui ne serait pas très compliqué à mettre en place car il n’y a pas tant de grands ports que cela). L’Agence américaine de protection de l’environnement estime qu’en mettant en place un tel contrôle, ce sont 8000 vies qui pourraient être sauvées chaque année (des décès liés à la qualité de l’air près des zones portuaires et des littoraux).



Il y a donc clairement une « niche » pour ceux qui parviendront à mettre en place les instruments de détection les plus fins (et pour ceux qui arriveront à remplacer les vieux moteurs diesel par… du renouvelable ?).

Voici les chiffres clés de l’industrie maritime, relevés par le Guardian :

- Le plus gros cargo à container du monde possède un moteur de 109 000 chevaux (qui pèse 2 300 tonnes)
- Chaque cargo est supposé fonctionner en permanence 280 jours par an.
- Il y environ 90 000 cargos
- La fret maritime est responsable de 18-30% des émissions mondiale d’oxide de nitrogène (NOx), et de 3,5-4% des émissions à effet de serre
- 70% de cette pollution se répand dans un rayon de 400km autour du cargo, et 85% de cette pollution se trouve… dans l’hémisphère nord.

TechnoPropres


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L'Autriche recycle les aliments

samedi 25 avril 2009

Les technologies propres ont cet aspect créatif qui fait toute la saveur des innovations dont on vous parle ici depuis quelques temps déjà. Cette fois-ci, c’est en Autriche, dans un village du Tyrol, qu’une idée géniale pourrait faire en sorte que l’alimentation ne soit pas uniquement synonyme de consommation (et de tonnes d’ordures ménagères), mais aussi de production d’énergie (CleanTechnica).

Le village de Schlitters a eu l’idée géniale de coupler une unité de production de biogaz à son usine de recyclage des déchets ménagers. L’utilisation d’une technique de destruction des ordures nouvelle (par écrasement plutôt que par « découpe en tranche ») leur a permis d’augmenter la « surface utile » des déchets, comprendre utile pour les bactéries qui peuvent s’y développer pour les méthaniser, et ainsi produire ce fameux biogaz. Résultat : 30% de méthane en plus !


L’unité mixte collecte donc les déchets des restaurants et habitations environnants, puis utilise des chaines (plutôt que des lames, donc) pour écraser et mettre en pièces la matière organique de ces déchets.

Au final, un double avantage : moins de place nécessaire pour le stockage des déchets (un problème de taille), mais également l’amorce d’une réflexion sur cette surproduction et surconsommation de nourriture qui, dans les pays industrialisés, nous « permettent » d’en jeter tant.

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Réduire sa dépendance énergétique avec les biocarburants

vendredi 24 avril 2009

L’indépendance énergétique, qui ne la souhaite pas à l’heure du « baril fou » et des tensions qu’engendre le marché de l’énergie. C’est désormais possible avec les énergies nouvelles et renouvelables (à priori tout le monde dispose de soleil, de vent, de plantes, ou du moins d’un de ces éléments), comme en témoigne le cas d’Hawaïï, qui pourrait bien miser sur les biocarburants pour acquérir son indépendance.

Si l’on exclut certains débats dont par ailleurs nous avons déjà parlé ici (avec notamment les nouveaux biocarburants garantis « sans polémique), voici ce qu’Hawaï peut envisager pour son développement, selon AltDot Energy. Une production de biocarburant locale pourrait déjà assurer 10% de la consommation d’ici 2015, et 70% des besoins des transports d’ici 2025. Ce qui n’est pas si loin.


Tout dépend de la politique énergétique de l’île américaine : si rien ne change, la consommation d’essence continuera d’augmenter, mais la consommation pourrait baisser de presque 40% avec un vrai plan de transition énergétique dans les transports notamment. Et ici, les technologies propres peuvent aider à atteindre cette objectif.

Les recherches menées à l’Université d’Hawaï cherchent par exemple à augmenter la productivité énergétique des cultures locales, comme la banane ou la canne à sucre, un schéma déjà appliqué avec succès au Brésil, qui avait doublé le potentiel énergétique de la canne à sucre, et sans recourir aux OGM, plutôt en améliorant la sélection des cultures, en innovant dans l’irrigation pour dépenser moins d’eau (une ressource qui nécessite qu’on la gère de façon raisonnée et durable, nous vous en parlions lors du Forum mondial de l’eau d’Istanbul, mi-mars 2009).

Sur les 675 000 hectares cultivables à Hawaï, seuls 200 sont actuellement utilisés pour les cultures, il reste donc largement la place pour mettre sur pied un « cocktail » énergétique, avec, pourquoi pas, des terres réservées pour la production d’éthanol, alors que pour l’instant, l’île en importe.

Voir aussi :

- Quel avenir pour les biocarburants ?
- 6€ le litre de biocarburant-algue
- du café dans le réservoir ?

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Copenhague, 1ère ville sans Co2 d'ici 2025 ?

jeudi 23 avril 2009


La première ville avec zéro émission de gaz à effet de serre, on peut s’en douter, c’est un titre valorisant pour tout un pays, et un joli passe d’accès pour un XXIe siècle véritablement vert. C’est Copenhague qui la première vient d’officialiser sa « candidature » à ce « poste », en souhaitant devenir la première cité sans émission de Co2 d’ici 2025. Les 7 maires des arrondissements de la capitale danoise ont annoncé cette volonté lors de la présentation du plan climat municipal (AltDot).

Le premier objectif seuil est fixé à 20% de réduction d’émissions de Co2 d’ici 2015 – on y est presque – avec un certain nombre de mesures précises, comme le recours à une nouvelle centrale géothermique (voir nos posts sur le fonctionnement de la géothermie et sur les premières expériences réussies de centrales géothermiques), pour un peu plus de 150 millions d’euros. Cette centrale, qui devrait être disponible d’ici 6-7 ans, doit montrer que Copenhague peut tirer jusqu’à 50% de son énergie de cette (belle) manière. Voire mieux, puisque les eaux très chaudes qui sont sous la ville contiennent 70 fois plus d’énergie que nécessaire à la ville et à ses consommations (transports, chauffage et services publics).

D’autres mesures montrent à quel point l’impulsion gouvernementale, et plus largement, de la puissance publique, est nécessaire : un autre projet vise à rendre gratuit les parkings pour les voitures à propulsion hydrogène, avec l’installation conjointe de bornes de recharges en ville. Copenhague accueillera d’ailleurs 3 conférences importantes sur le climat en décembre 2009, nous vous tiendrons informés de ce qu’il s’y dira !

On se rappellera que pour l'instant, Hambourg est officiellement la capitale verte de l'Europe pour l'année 2011. D'autres villes vertes sur TechnoPropres : Masdar, la ville des Emirats sans voiture, et les eco-polis du rapport Attali.

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Record dans l'éolien en Allemagne

mardi 21 avril 2009

C’est une info relayée par Environnement-info : REpower Systems et RWE devront fournir pour 2015, 250 éoliennes en offshore, au Nord de l’Allemagne, le tout pour 2 milliards d’euros, un record dans les CleanTechs. Nous en parlions il y a peu, et l’EWEA, la « voix » officielle de l’éolien en Europe, y a consacré une partie de sa conférence annuelle 2009.

L’article indique que ce parc de 150km carrés aura la même puissance qu’une centrale nucléaire (ce qui nous rappelle donc le problème de l’espace nécessaire pour les énergies renouvelables : éolien comme solaire prennent une surface au sol problématique), avec donc une capacité de couverture théorique de près de 800 000 foyers.

Ces éoliennes seront par ailleurs gigantesques, avec 126 mètres de diamètre et 3 pales longues de plus de 60m chacune.

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L'éolien marin à la conférence EWEC '09

lundi 20 avril 2009

Fin de la conférence annuelle de l’EWEA, pour European Wind Energy Association, la structure qui regroupe les innovateurs, producteurs et distributeurs des produits liés à l’énergie du vent (Energies de la mer).

L’accent a été mis cette année sur l’éolien offshore, qui récoltera un demi-milliard d’euros de subventions européennes pour mettre en place les premiers prototypes. Car oui, une éolienne « plantée » en mer ne dérange personne, et trouve beaucoup plus de vent que sur terre, où les obstacles sont nombreux (et les riverains, actifs). L’éolien offshore concernera d’abord la zone de la Mer du Nord (connue pour son « mauvais caractère », donc propice aux vents), mais pourrait également être testé en France.


Même les quelques doutes techniques de cette technologie commencent à être dépassés par les avantages : le raccordement au réseau pose de moins en moins de problèmes, et, surtout, la constance des vents rentabilise l’éolienne plus rapidement, et l’abîme moins (moins de variations brutales)

La filière de l’éolien continue donc son développement (on parle d’une trentaine de jobs créés chaque jour dans l’éolien en Europe, un chiffre de l’EWEA).

La mer recèle bien d’autres trésors d’énergies nouvelles et renouvelables, vous pouvez revisiter dans nos archives :
Les technologies utilisant l’énergie des vagues.
Et celles utilisant l’énergie des marées.
Spectacle garanti dans les deux cas

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Etats-Unis : des investissements dans la smart grid

samedi 18 avril 2009

A TechnoPropres, nous sommes à peu près les seuls à en parler, alors nous continuons : la smart grid refait parler d’elle aux Etats-Unis (puisqu’il n’y a que là-bas que cette innovation technologique brasse beaucoup d’argent et d’encre).

La smart grid ? Si vous n’avez jamais vu ce terme, c’est peu étonnant au vu de l’indifférence de l’opinion face à une « technologie propre » certes moins spectaculaires que les hydroliennes, par exemple, mais beaucoup plus pertinentes, car en effet, la « smart grid » recouvre un concept plutôt qu’une technologie, et celui-ci vise à améliorer le réseau électrique (la « grille » d’où « grid ») en le bardant de capteurs et en le reliant à Internet. D’où les avancées de Google (peu connu pour placer son argent n’importe comment) sur le réseau électrique et plus récemment celles d’IBM sur le réseau de distribution de l’eau (que « Big Blue » a appelé « smart water », car il s’agit bien de la même amélioration sur des réseaux physiques).


Si nous parlons beaucoup d’innovations ici, nous sommes également conscient qu’une partie d’entre elles ne sont encore que des prototypes (la ville sans voiture Masdar, les voitures les plus propres comme Nissan Pivo). L’avantage de la smart grid, c’est que l’on sait qu’on pourrait facilement gagner 20% d’énergie en la gérant mieux, notamment grâce à l’hybridation collecte de données/mise à jour en temps réel des capacités de production que permet la smart grid.

D’où ce calcul réalisé par un cabinet américain (AltDotEnergy) qui estime que sur les 787 milliards de dollars du plan de relance US, 77 seraient dédiés aux technologies propres (on ne parle donc pas ici de GM, Ford ou Chrysler). Sur ces 77 milliards, 66 pour les énergies renouvelables (éolien, solaire, tous deux très développés aux Etats-Unis). Il reste donc 11 milliards qui sont spécifiquement orientés sur les technologies de la smart grid, pour améliorer la communication producteur/consommateur via des capteurs plus précis, plus rapides, et des instruments qui permettent de « micro-réguler » les flux électriques dans le réseau. La moitié de ces 11 milliards ira au financement des projets déjà retenus par le Département américain à l’Energie.

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Nouvel élan dans le traitement de l'eau par UV

vendredi 17 avril 2009

L'Institut Français du Pétrole et BIO-UV, premier fabricant français d'appareils de traitement de l'eau par ultraviolets, viennent de signer une convention de partenariat pour développer une nouvelle gamme d'appareils de désinfection d'eau usée par Ultra-Violet moins consommatrice d'énergie et plus performante.

Ce partenariat est mis en place dans le cadre de l'outil d'accompagnement technologique que propose l'IFP aux PME pour porter leurs innovations sur le marché. Depuis plus de vingt ans, l'IFP joue un rôle pionnier dans le soutien au développement économique des PME en leur donnant accès à ses moyens techniques, ses compétences scientifiques et son savoir-faire dans l'industrialisation de produits ou de procédés innovants, à travers des contrats de partenariats R&D équilibrés. Dans le cas présent, l'IFP va mettre à la disposition de BIO-UV ses compétences dans le domaine de la modélisation hydraulique.

Ce partenariat va permettre d'accélérer et de fiabiliser le développement des performances des réacteurs UV. Avec ce transfert de technologie, BIO-UV va pouvoir acquérir des compétences complémentaires opérationnelles dans le domaine des études hydrauliques et bénéficier d'un savoir-faire technique de haut niveau. Une nouvelle gamme de réacteurs UV devrait être sur le marché au second semestre 2009.

Source : http://www.innovationlejournal.com/spip.php?article4050

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La Réunion mise sur les énergies durables

jeudi 16 avril 2009

Faire de La Réunion, une île 100 % énergies renouvelables. Tel est l’objectif de l’Agence Régionale de l’Energie Réunion. Pour palier l’utilisation du charbon et du pétrole, l’île devra miser sur ses atouts naturels et historiques qui permettraient d’atteindre de tels objectifs.

Le soleil, le potentiel énergétique de la Réunion
Depuis 2008, c’est sur l’île de La Réunion que se trouve la plus grande centrale photovoltaïque française, totalisant un Mégawatt de puissance. L’installation, de plus de 6 000 panneaux répartis sur une surface de 10 000 m2 et bénéficiant d’un ensoleillement annuel moyen de 1350 heures, produit 1350 MWh par an sur le réseau EDF.
De nombreuses installations innovantes voient le jour. A titre d’exemple, une deuxième centrale comportant 7.930 modules Photowatt sur environ 13.000 m2, située sur les toits de la SITAR à St Pierre a une puissance de 1,310 MW a été inaugurée fin 2008.
Début 2009, une nouvelle installation photovoltaïque d'une capacité de 2 MW a été livrée, sur les toits des bâtiments de la CILAM et de SODICO.
Sur le plan technique, la réalisation de ce champ solaire d'une surface de 14 815 m² soit 135 Wc par m² a été permise grâce à la pose de 9 940 modules photovoltaïques et la mise en place d'environ 80 km de câble pour un investissement total de 11 millions d'euros.
La puissance installée de ces 2 MW permettra à cette centrale de produire 2.571 MWh par an, soit la consommation annuelle de 1.130 foyers réunionnais et d'éviter le rejet de 2 150 tonnes de CO2 dans l'atmosphère, explique l’Agence Régionale.
Afin de garantir la stabilité du réseau électrique, les systèmes de stockage localisés doivent être incités par une valorisation tarifaire de l’énergie intermittente stockée.



Relancer la culture de la canne
Dans l’espoir de redonner de l’avenir à une filière sucrière en perte de vitesse, la Région souhaite mettre en avant l’énergie issue de la bagasse. Pour l’année 2006, la part de la production électrique à partir de la bagasse dans la production totale d’électricité a été évaluée à 11,6 %. L’évolution des cultures vers des variétés à vocation uniquement énergétique permettent d’espérer, à terme, la substitution de l’énergie actuellement produite de charbon, par l’énergie « bagasse », sans baisse de revenu pour les planteurs.

Exploiter les énergies de la mer
Houle, courant, énergies thermiques… la mer offre également un important potentiel en matière d’énergies alternatives. Encore au stade expérimental cette source d’énergie pourrait être un bien précieux pour atteindre l’objectif de la région. Pour développer ces énergies alternatives nouvelles, un important soutien de l’Etat ainsi que de l’Europe sera nécessaire afin d’implanter à la Réunion des sites pilotes exemplaires au niveau mondial.

Ressources géothermiques
Un acquis que la région souhaite continuer à exploiter : la ressource géothermique. Sur le site même de la Plaine des sables, le coût du projet de construction d’une station géothermique se situerait aux alentours de 11 millions d’euros. Alors que le site doit être classé Patrimoine de l’Unesco, l’avenir de cette centrale est encore compromis.

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Hambourg capitale verte de l'Europe en 2011

mercredi 15 avril 2009


Marre de voir toujours le même paysage urbain sans aucune amélioration environnementale malgré tout le discours « vert » des politiciens et des entreprises ? Il faut déménager à Hambourg, qui vient d’être désignée par la Commission Européenne pour être la capitale verte de l’Europe en 2011 (Enerzine).

Cette « nomination » reflète d’une part les efforts déjà engagés en matière d’environnement (déjà 15% de réduction d’émission de CO2 depuis 1990 et 46 000 MWh d’énergie économisée chaque année), et d’autre part une incitation à devenir encore plus exemplaire en la matière.

Hambourg peut être fière de ce titre, puisque presque 100% de ses habitants habitent à moins de 300m d’un transport en commun.

La Commission a insisté sur le fait que la prochaine cité à recevoir ce titre devrait faire un effort significatif sur le traitement des eaux usées et des déchets. A bon entendeur !

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Une autoroute verte aux Etats-Unis

lundi 13 avril 2009

« Le hasard n’existe pas », disait un professeur d’anglais de mes années lycée, et cela se vérifie à nouveau avec cette nouvelle qui nous vient de la côte Ouest des Etats-Unis, décidément laboratoire des technologies propres et vitrine de leurs réussites pour la planète entière.

Cette fois-ci, c’est un projet d’autoroute « verte » de plus de 2 000km qui est au programme, sur un tronçon de l’Interstate 5 (Seattle Times). Les gouverneurs de Californie, d’Oregon et de Washington (les 3 Etats américains qui longent l’Océan Pacifique) veulent faire de cet axe très passant (qui joint Vancouver au Mexique en passant par la mégalopole de Los Angeles) un modèle de technologies propres, avec stations de biocarburants et de recharge d’électricité.

Si nous n’en sommes qu’à l’état de projet, celui-ci ne devrait pas avoir de mal à voir le jour, vu qu’il rentre tout à fait dans le programme présidentiel de relance verte dont nous vous avions parlé ici ou là. Les incitations fiscales seraient également nombreuses, par exemple, les stations de recharge d’électricité ne commenceraient à payer de loyer sur les aires d’autoroutes qu’une fois en situation de profit ! Quand on pense à l’assommoir que représente les stations essence sur les autoroutes françaises, on croit rêver.

A lire également :
- Un américain distribue gratis des recharges électriques pour voitures hybrides
- les voitures électriques peuvent être de vrais bolides !

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Le solaire arrive en centre ville !

samedi 11 avril 2009

Vous en avez déjà vu ici ou là, sur ce blog : quand on parle de panneaux solaires, il s’agit généralement de « champs » implantés dans des zones semi-désertiques, pour concentrer les investissement et éviter de multiplier les coûts de raccordement au réseau. Mais depuis peu, les centres-ville également voient « fleurir » les panneaux solaires, comme à New York (EcoGeek).



ConEdison compte équiper la grosse pomme d’une douzaine de MW de solaire, dont 5MW de « grosses » installations, 5MW de petits panneaux de type résidentiel et 2MW installés sur les propres locaux de l’entreprise. Le tout pour un coût estimé à 25 millions de dollars, dont une bonne partie devrait être amortie par les différentes incitations fiscales municipales.

Ce projet sera un véritable test pour savoir si la population urbaine est sensible à ce type d’installation, pour envisager éventuellement des projets à plus grande échelle par la suite.

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Un robinet pour économiser l'eau

vendredi 10 avril 2009

Nichés dans les communs du château de Cairon (Calvados), les fondateurs de Capital Innovation, Mathias d'Estais et Jean-Yves Corbin, concepteurs designers depuis plus de 15 ans, s'apprêtent à révolutionner nos robinets.

Après 5 ans de recherches, ils ont déposé un brevet révolutionnaire portant sur une nouvelle découpe de cartouche de mitigeur. Cette pièce en céramique, inconnue du grand public, est le cœur de ce type de robinet. En effet, c'est en son sein que s'effectue le mélange entre l'eau chaude et froide, ainsi que le contrôle du débit.

La nouvelle cartouche, dénommée Ecopush, offre une nouvelle dimension au mitigeur. L'usage habituel est bien sûr conservé : la température se règle sur le plan horizontal et le débit augmente en tirant le levier vers le haut. Mais s'y ajoute la possibilité d'obtenir «un petit coup d'eau». Poussez le levier vers le bas : l'eau coule. Lâchez-le : il revient à sa position initiale, coupant l'eau. Simple, évident, utile.

«Plusieurs niveaux de débit maximum sont possibles. On peut également y ajouter une temporisation, indique Mathias d'Estais. On économise ainsi jusqu'à 6 m3 d'eau par an et par mitigeur pour une famille de quatre personnes.»

Le prototype, ressemble comme deux gouttes d'eau à n'importe quel mitigeur. La cartouche brevetée n'induit aucun surcoût de production. Au format standard, elle n'impliquera que des modifications mineures dans la conception des robinets (débattement du levier, insertion du ressort…). Il n'y a aucune contrainte d'installation pour le client final.

A l'instar de l'industrie automobile, les «robinettiers» font appel à des équipementiers pour leur fournir les éléments internes de leurs produits. C'est donc à un fabricant de cartouches que Capital Innovation compte vendre la licence d'exploitation de son brevet.

Toutes les marques de robinetterie devraient donc pouvoir proposer des mitigeurs Ecopush dès 2010. Une bonne nouvelle pour les deux Normands qui espèrent un basculement rapide du marché vers leur technologie. D'après leurs premières estimations, l'Europe et les Etats-Unis, écouleraient chacun 30 millions de pièces par an. Le marché asiatique dépassant les 100 millions.

En attendant, le fameux robinet sera présenté pour la première fois au salon ISH de Francfort (du 10 au 14 mars 2009) sur le stand de Flühs, un des leaders mondiaux de la fabrication de cartouches en céramiques. S'il rejoint l'appréciation des premiers testeurs du prototype, l'accueil des professionnels ne devrait pas être mitigé…

Source : http://www.lefigaro.fr/vert/2009/03/03/01023-20090303ARTFIG00423-capital-innovation-invente-le-robinet-ecolo-.php

Plus d'infos sur l'eau sur notre blog :
- Investir dans l'eau, une riche idée
- Une smart grid pour l'eau ?
- Le Forum de l'Eau d'Istanbul

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Riches et écolos

mercredi 8 avril 2009

Le Sunday Times anglais, habitués à éditer chaque année un classement des premières fortunes mondiales, se met au vert en diffusant une liste des premières fortunes vertes de la planète.

On prend les mêmes et on voit alors dans quoi ils investissent : plutôt éolien pour Warren Buffet, clairement biocarburants pour Bill Gates, et voitures électriques pour Serge Dassault, le premier Français de la liste. Le reste, beaucoup d’Américains, et les Chinois moins nantis mais pas moins représentés.

L’intégralité de la liste se trouve ici !

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Une semaine d'autonomie à 150km/h pour ce bolide solaire

mardi 7 avril 2009

Après vous avoir présenté l’avion solaire Sunseeker II, voici un autre bolide, pour une utilisation terrestre, et dont les mensurations font rêver. A l’occasion du « World Solar Challenge » qui se tiendra en octobre en Australie, les compétiteurs engageront sur un circuit gigantesque de plus de 3000km leurs créations, des « voitures » qui carburent à l’énergie nouvelle, et dont on veut étudier les limites (TreeHugger).


Dans cette course new age, il faudra compter sur Eleanor, la voiture électrique conçue par l’équipe « Solar Vehicle » du MIT américain. Ce qui ressemble d’ailleurs plus à un « pod » sortir d’un épisode de Star Wars est recouvert de 6 mètres carrés de panneaux solaires pour une capacité de 1 200 watts. Le stockage de l’électricité se fait dans une batterie d’une capacité de 6kw/h, et le tout pèse moins de 230kg.

La vitesse de croisière devrait être de 90km/h, mais peut théoriquement monter jusqu’à 150km/h… 150km/h en plein désert australien sans un bruit, on est déjà dans le futur.

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Plus proche du soleil : le planeur solaire

lundi 6 avril 2009

En voilà, une magnifique machine (AltDot). Un avion capable de voler à l’énergie solaire, et nous voilà revenus aux mythes d’Icare, voire même de Prométhée, sans se brûler les ailes ou se faire punir pour autant. L’avion fabriqué par Eric Raymond a des ailes couvertes de panneaux solaires, et fera même une tournée européenne prochainement (début avril en Allemagne, mi-juin en Italie). Le « Sunseeker II » a certes besoin d’énergie pour décoller et gagner en altitude, mais après, il peut garder un rythme de croisière par la simple force du soleil, et même recharger ses batteries en 1h30. Eric Raymond a même pu voler à « cockpit découvert » en raison de la vitesse modérée de l’engin (c’est un peu la décapotable du ciel !)


« L’instant magique, c’est quand j’approche de la base des nuages. Si mes batteries sont rechargées, j’enclenche le moteur et je grimpe à travers les nuages. Une fois au sommet, là où il fait clair, je remets l’avion en mode « solaire ». Le Sunseeker II vole alors à une vitesse de 18m/s. En conditions optimales, il peut atteindre 36m/s ».

Le tout, sans un bruit. Zen.

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6€ le litre de biocarburants algue

samedi 4 avril 2009

Pas de solutions miracle en vue du côté des biocarburants, comme le précise AltDotEnergy qui revient sur la dimension économique de la production de carburants à partir d’algues. Les témoignages recueillis par l’excellent site d’info sur les énergies alternatives jettent un froid certain sur les enthousiastes de la voiture verte.

John Benemann, directeur d’un programme international sur les biocarburants, explique où réside le problème : « Même si la R&D s’avère fructueuse techniquement et économiquement (c’est à dire quelles que soient les conditions de l’économie mondiale), je suis désolé de dire que le manque d’espace et d’eau font que les algues ne pourront pas résoudre le problème du réchauffement climatique ». Jusqu’ici rien de bien nouveau, même chez les plus optimistes, on sait qu’il faudra dans les années à venir développer plusieurs sources d’énergies vertes pour atteindre un « mix énergétique » satisfaisant.

Le problème réside plus dans le prix de ce carburant vert. Ainsi l’étude de Krassen Dimitrov montre t-elle qu’un prix « viable » pour le carburant à base d’algues serait de 20$ le gallon, soit, après conversion, environ 4€ le litre. Le prix de l’essence classique aurait donc encore une belle marge devant lui ! Mieux, ou pire, c’est selon, Bryan Wilson, fondateur de Solix BioFuels, estime qu’un prix viable atteindrait même les 33$ pour un gallon, soit environ 6€ le litre. « Nous pouvons produire du biocarburant à base d’algues, mais à un coût de revient de 32,81$ le gallon, à cause de l’énergie requise pour faire circuler les gaz à l’intérieur des bioréacteurs où l’algue pousse, sans parler de l’énergie nécessaire à l’assèchement des algues ».

Et c’est bien là que le bat blesse : le surcoût est lié à une dépense d’énergie, c’est à dire que la production de biocarburants (sous cette forme là, en tout cas) est énergivore… ce qui fait un peu tâche. Le programme reste donc d’actualité pour la recherche, mais pas pour une commercialisation.

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Capture et stockage du Co2 : le point

vendredi 3 avril 2009

Le CO2, dioxyde de carbone, est l’un des principaux gaz à effet de serre. Sa gestion permet donc de limiter la pollution atmosphérique. C’est pourquoi la recherche s’oriente vers la capture, le transport et le stockage souterrain de ce gaz. Il s’agit de récupérer les émissions générées par l’activité industrielle et de les enfouir dans des cavités inexploitées.

Le stockage géologique peut être effectué de différentes façons : stockage dans des gisements épuisés de gaz ou de pétrole, stockage en nappes aquifères salines, stockage dans des gisements houillers. La recherche s’oriente également vers la réinjection dans d’autres champs de production. Le stockage biologique utilise la capacité des forêts à retenir le CO2 par la photosynthèse ; il s’applique aux émissions de CO2 relativement faibles. Le stockage océanique consiste à dissoudre le CO2 dans les océans ; cependant, on ignore l’impact de ce procédé sur les écosystèmes aquatiques.

Il existe plusieurs méthodes de transport du CO2 : par canalisations, ou par bateau sous forme réfrigérée. Il est évidemment important d’optimiser la consommation énergétique liée à ce transport.



Actuellement, on estime que la mise en place d’un procédé de capture du CO2 dans une usine diminue de 15% à 25% l’efficacité de celle-ci, et augmente ses coûts de 50%. Il existe une usine-test au Danemark qui permet la recherche à échelle réelle sur les possibilités d’intégration d’un système de capture à une industrie. 85% du coût de cette méthode est lié au captage ; en l’état actuel de la technique, l’installation de dispositifs de capture dans les usines ne serait absolument pas rentable.

La technique de l’enfouissement est par ailleurs encore discutée ; en effet, enfouir le CO2 ne signifie pas le détruire. Il est donc très important d’étudier la sécurité de l’enfouissement, l’imperméabilité des cavités, la résistance à l’activité sismique, la surveillance afin d’éviter les fuites… La généralisation de cette technique n’est pas envisageable avant 2050 ; or, c’est à cet horizon que les mesures de réduction des émissions sont censées avoir fait effet. Cela peut expliquer l’engouement des industries pétrolières pour le procédé qui leur permet pour le moment de poursuivre leur activité normale. De nombreuses ONG s’opposent donc à cette technique, jugée trop dangereuse et n’apportant pas de solution réelle au problème des émissions de CO2.

Quelques projets en cours :

Le projet européen CASTOR allie des partenaires publics et privés de 11 pays d’Europe. L’un de ses objectifs est la réduction de 10% des émissions de CO2 des industries européennes. Il vise également à diminuer de moitié les coûts de capture du CO2 (pour arriver à un coût compris entre 20 et 30 euros pour la capture d’une tonne de CO2) et de développer des méthodes de sélection des sites de stockage géologique. L’enjeu de ce projet est à la fois de respecter les objectifs de durabilité du protocole de Kyoto et d’assurer l’approvisionnement énergétique européen. Ce projet est peu connu du grand public ; bien qu’il ait été lancé il y a une dizaine d’années, 55% des Français ignorent son existence.

Le gisement de gaz naturel K12-B, situé près d’Amsterdam et exploité depuis 1981, produit un gaz à forte teneur en CO2, ce qui a nécessité l’installation d’une infrastructure de traitement sur place, afin de rendre le gaz commercialisable. Ce CO2 est ensuite réinjecté dans le gisement. Sur le site norvégien de Sleipner, une expérience de stockage du gaz dans un niveau située au-dessous du réservoir a été lancée ; cela permet de stocker 1 million de tonnes par an.
L’Union Européenne a accordé une aide de 6 millions d’euros au projet CO2GéoNet (réseau de recherche européen indépendant sur le stockage du CO2) et a subventionné 27 projets de l’IFP sur le sujet depuis 2002.

Le Club CO2 a été fondé en 2002 par l’IFP, l’ADEME et le Bureau de Recherche Géologique et Minière ; il réunit les grandes entreprises de l’industrie énergétique française afin de développer une réflexion sur la capture du CO2.

La plateforme ZEP, réunissant ONG et entreprises, a été créée en 2005. Son objectif est d’éliminer d’ici 2020 les émissions de CO2 des centrales électriques à énergie fossile.
Le deuxième colloque international sur la capture et le stockage du CO2 s’est tenu à Paris en octobre 2007, organisé par l’IFP, l’ADEME et le BRGM.

Les entreprises, en particulier celles du secteur pétrolier, investissent massivement dans la recherche à ce sujet. Sept opérations de stockage du CO2 sont actuellement en cours dans le monde, dont deux en Europe.

Un nouveau projet expérimental a été lancé en Allemagne ; il vise à injecter en 2 ans 60 000 tonnes de CO2 à 800m sous terre, de manière à développer des outils de surveillance adaptés. Le coût de ce projet est estimé à environ 30 millions d’euros.

TechnoPropres

Sources :
http://www.gazdefrance.com/FR/public/page.php?iddossier=315
https://www.co2castor.com/
http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=112019&titre=Capture%20et%20stockage%20du%20CO2%20:%20les%20limites%20d’une%20technique%20en%20voie%20de%20développement
http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=111688


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Le charbon, une énergie pas très "clean"

jeudi 2 avril 2009

Le charbon est une énergie fossile, comme le pétrole, c’est-à-dire qu’il s’est formé il y a plusieurs millions d’années. On nomme cette période le Carbonifère, et on la situe il y a 360 à 290 millions d’années. Il résulte de l’accumulation en masse de végétaux qui ont été enfouis sous les eaux, ce qui leur a évité le pourrissement. Au fil du temps, ces couches ont été recouvertes d’autres couches sédimentaires, à leur tour recouverte de charbon, ce qui explique l’alternance de couche de charbon avec d’autres matières. Il s’agit d’un processus très long ; ce sont les charbons les plus anciens qui ont la plus haute teneur en carbone.



Historiquement, le charbon est lié à la Révolution Industrielle ; c’est lui qui a permis, au XIXème siècle, le développement de la machine à vapeur, des chemins de fer, des usines. Aujourd’hui, il est utilisé pour la production d’électricité ou de coke (matière nécessaire à la sidérurgie qui, mélangée à du minerai de fer, donne la fonte), selon ses caractéristiques.

Après son extraction, le charbon est lavé et trié, puis soit brûlé soit transformé en coke. La transformation en coke consiste à retirer les matières volatiles pour créer un charbon très concentré, en le portant à une température de 1000 degrés. Ces matières sont ensuite récupérées. Ainsi, pour 1 millions de tonnes de charbon brûlé, on récupère 50 000 tonnes de goudrons, 15 000 tonnes de benzol et 500 millions de m3 de gaz.

Le charbon peut également permettre la fabrication d’un carburant de synthèse, selon la méthode de Fischer-Tropsch mise au point dans les années 20. Cependant, ce processus coûte très cher et consomme beaucoup d’énergie. Il s’agit d’une source d’énergie primaire, car on ne peut pas l’utiliser directement : il doit être transformé pour être adapté aux besoins de consommation.

Le charbon peut être exploité à ciel ouvert ; une mine à ciel ouvert est moins coûteuse et moins dangereuse qu’une mine souterraine, mais a des conséquences très néfastes sur l’environnement. Les mines souterraines s’organisent comme des réseaux de puits verticaux reliés par des galeries. Dans le monde, la majorité des mines sont souterraines, du fait que les réserves de charbon sont souvent trop profondément enfouies.

Les réserves de charbon dans le monde sont mieux réparties que celles de pétrole. Les Etats-Unis, la Russie et la Chine sont les plus gros détenteurs de réserves (respectivement 267, 173 et 126 milliards de tonnes).

Le charbon représente environ le tiers de la consommation d’énergie primaire dans le monde, derrière le pétrole mais devant le gaz. La Chine est le plus gros consommateur avec 2333 millions de tonnes par an (et une progression de 108% en quinze ans). L’Inde connaît également une très forte hausse de sa consommation. Les Etats-Unis sont le deuxième consommateur mondial avec 1125 millions de tonnes par an. Les autres pays se situent très loin derrière. Les plus gros consommateurs sont également les plus gros producteurs.

On distingue deux types de pays consommateurs : ceux qui réduisent leur consommation de manière volontaire, pour des soucis écologiques (Europe) ou involontaire (crise économique, comme les pays de l’ex-Union Soviétique), et ceux qui n’ont pas signé le protocole de Kyoto et privilégient leur croissance économique (Etats-Unis, pays émergents d’Asie).

A l’avenir, les pays signataires du protocole de Kyoto ne devraient pas augmenter leur consommation. En revanche, les pays non signataires y voient une source d’énergie plus fiable que le pétrole. La part de la consommation de charbon dans les énergies primaires pourrait donc s’accroître.

En France, le gouvernement a mis en place une stratégie d’arrêt de l’extraction charbonnière, du fait de la non-compétitivité des mines françaises. La France importe donc une grande partie de sa consommation, principalement en provenance d’Australie et d’Afrique du Sud.

La production de charbon mondiale représente 4 264 millions de tonnes par an ; elle presque doublé depuis 1973. La consommation mondiale de charbon représente aujourd’hui 2776 millions de tonnes, contre 1498 en 1973. Aujourd’hui, les deux secteurs d’activités qui utilisent le plus le charbon sont la sidérurgie et la production d’énergie thermique.

Le prix du charbon connaît une forte hausse depuis 2003 ; en février 2008, la tonne en provenance d’Afrique du Sud dépassait les 114 dollars, un record historique. En moyenne, le cours a augmenté de 37% sur l’année 2007. Cette hausse s’explique essentiellement par la forte demande et les problèmes logistiques (manque de moyens de transport…) Son prix a été moins affecté par la crise financière que celui du pétrole.

TechnoPropres

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