Chimique et propre. Oui, oui, vous avez bien lu

mardi 30 décembre 2008

Je me rappelle avoir lu à l’un des fils de mes amis un petit livre de découverte des sciences, il y a peu. De chimie, plus précisément, où l’introduction donnait clairement le ton « il faut démystifier le mot chimique » ! Car la facile tentation du « chimique donc artificiel donc dangereux » vs. « naturel et sain » représente mal ce qu’est vraiment la chimie, et certains font plus d’efforts que d’autres, notamment en mettant la chimie au service des technologies propres, comme c’est le cas en région lyonnaise.

C’est en allant récupérer quelques informations à Pollutec que j’ai lu un dossier intéressant sur Axelera, un pôle de compétitivité local dédié à la chimie de l’environnement. Comme le souligne assez justement son président Bruno Allenet « Il existe une vingtaine de clusters sur la chimie OU l’environnement dans le monde, mais un seul sur le thème de la chimie ET de l’environnement ». Le sien, évidemment.

Sans vouloir faire de la publicité au pôle, quoique ce serait mérité, l’idée de remarier ce qui a longtemps semblé antithétique, et qui reste aujourd’hui incompris par le grand public (demandez autour de vous ce qu’évoque le mot « chimie » et « environnement », de mon côté ça a donné « pollution, gaz, danger, complexe » et « vert, nature, société, développement durable »).

Concrêtement, comme la chimie peut-elle aider l’environnement ? En étudiant par exemple le cycle de vie des produits et en aidant à fabriquer des plastiques pour l’industrie automobile qui soit recyclables plus facilement. Evidemment, on pourra me dire qu’il s’agit là d’un bien maigre pas en faveur du développement durable. Mais le monde de la production tel qu’il est ne changera pas du tout au tout en un jour, et ce genre d’idée va à mon avis dans le bon sens. Autres trouvailles du pôle : des peintures issues du sucre, des PVC en farine de bois et des solvants fabriqués à partir de paille. L’industrie chimique n’est donc pas si loin de la nature que ça !

Read more...

Un Prix Nobel multicartes au Département américain de l’Energie

samedi 27 décembre 2008


Ira ? ira pas ? Plutôt solaire, éolien, nucléaire ? Bien malin qui pourra dire ce que cache le choix d’Obama pour diriger le Département de l’Energie (le ministère, en sorte). C’est donc Steven Chu qui aura la lourde mais ô combien stimulante tâche de devoir sortir le pays de sa dépendance maladive à l’or noir, de promouvoir le green business et les cleantechs, et de décider d’une politique énergétique que l’on souhaite évidemment plus heureuse que celle des mandats précédents, qui n’ont pas véritablement fait d’efforts pour modifier les comportements américains face à l’énergie.

Qui est Steven Chu ? Un Prix Nobel, je disais, de physique, et qui dirige aujourd’hui le prestigieux Lawrence Berkeley National Laboratory, dont les activités vont de l’atome au vivant en passant par les énergies renouvelables. Gageons qu’il saura prendre les bonnes décisions, mais il aura probablement fort à faire face aux « techno-sales » que sont les pétroliers anglo-saxons, toujours très puissants malgré la chute des cours du brut, et aux « Big Three », les constructeurs automobiles américains, qui ont pâti de manière assez scandaleuse à se mettre au vert. Pas étonnant que Toyota, très en pointe sur l’hybride, lui ai grignoté le marché !

On lui souhaite bon courage, car il aura du pain sur la planche, et comme le dit leblogenergie, rêvons qu’un jour au niveau européen une telle pointure puisse décider de l’avenir de nos énergies…


Read more...

Quelles ampoules choisir ? Réponse ici

mercredi 24 décembre 2008


Une vidéo très convaincante d’ecogeek qui compare les différents type d’ampoules électriques, ampoules à incandescence, tubes fluorescents, ampoules fluocompactes, lampes à diode électroluminescente (DEL) LED, lampes halogènes, lampes au sodium…

Sachez tout de même que votre choix sera bientôt réduit avec la décision récente de l’Union Européenne d’interdire progressivement la vente des ampoules traditionnelles (dites à incandescence), jusqu’à leur abandon complet au plus tard le 1er septembre 2012. Objectif : 15 millions de tonnes de Co2 en moins et 25 à 50 euros de facture d’éléctricité chaque année.

Enfin il reste toujours plusieurs options pour les ampoules dites de basse consommation (tableau converti depuis ecogeek, d’où les prix en dollars, mais cela ne change pas grand chose).


Read more...

Du café dans les réservoirs

samedi 20 décembre 2008

Une équipe de recherche du Nevada a fait un calcul intéressant que je vous retranscris brièvement mais efficacement (source Treehugger):

  1. Les grains de cafés contiennent autant d’huile au poids (de 11 à 20%) que les matières utilisées habituellement pour la fabrication des biocarburants (soja, graine de palme, graine de colza)

  2. La production annuelle de café atteint plus de 7 millions de tonnes par an

  3. En retraitant les déchets du café, on pourrait donc récupérer environ 1,3 milliards de litre d’huile, soit près de 8 millions de barils de pétrole en équivalent carburant.

  4. Et en plus, le biocarburant issu du café… sent bon le café !


Read more...

Bilan de la semaine des énergies renouvelables

mercredi 17 décembre 2008

Suite à la Semaine des Energies Renouvelables organisée par l’Ademe du 17 au 22 novembre 2008 au CNIT de Paris-La Défense, l’agence « fait le point ».

L’Ademe soutient clairement l’éolien, considérée comme « une énergie propre » ne générant ni déchet, ni GES, ni polluants. L’Ademe recommande la mise en place d’un observatoire des coûts et émissions et CO2 évitées et préconise un ajustement régulier du tarif de rachat de la production d’électricité éolienne. Certains internautes considèrent le soutient de l’Ademe au « lobby pro éolien » comme un « scandale ».
L’Ademe encourage un positionnement de la France dans le secteur photovoltaïque, considéré comme « technologie du futur » et « l’une des plus prometteuses ». Les efforts de recherche seraient décisifs pour rendre la filière mâture après 2020. Même si pour l’Ademe, « le solaire photovoltaïque est encore une technologie trop coûteuse en France. »
L’Ademe soutient le développement de la filière solaire thermique et promeut « des références utilisables par tous », démarche qui devrait progresser vers « une certification reconnue à l’échelle européenne ». L’agence compte soutenir le développement de la chaleur solaire dans le collectif avec la gestion du fond chaleur qui lui a été confiée.
Pour l’Ademe, le bois énergie est l’une des filières les plus prometteuses en matière de production de chaleur. Parmi ses avantages, le bois est « une ressource énergétique qui se renouvelle environ un million de fois plus vite que les énergies fossiles comme le charbon ou le pétrole. »
L’Ademe considère que les pompes à chaleur peuvent constituer un outil de maîtrise de la demande d'électricité, à condition de répondre aux exigences de qualité c'est-à-dire de limiter leur consommation en électricité.
L’Ademe soutient la Géothermie comme source d’énergie prometteuse. En matière de production de chaleur par géothermie, les recommandations de l’ADEME sont de trois ordres : « inventorier, informer, certifier. »

Read more...

Le plan Borloo pour les énergies renouvelables mise sur le solaire

mardi 16 décembre 2008

Jean-Louis Borloo est lucide sur le retard de la France alors que « la bataille mondiale des filières professionnelles pour les énergies renouvelables est évidemment lancée ». Aussi, il veut croire à son plan, « du green business dans toute sa réalité technique et financière », reconnaissant toutefois que le principal défi sera celui de « la simplification administrative, réglementaire ».

Borloo a d’une part confirmé l’objectif de multiplier par dix le parc éolien, pour atteindre 25 GW de puissance installée en 2020 contre 2.500 MW en 2007, même si la nouvelle réglementation (ICPE) dont les contours restent à définir va retarder la filière.
Surtout, le ministre compte appuyer à fond sur l’énergie solaire : « Le gros, c’est le solaire. En termes industriels, et d’effondrement des coûts industriels, c’est probablement là qu’on a la capacité la plus importante », a expliqué le ministre de l’Ecologie.
Ainsi, si une partie des 50 mesures annoncées étaient déjà connues - car contenues dans le Projet de Loi de finances 2009 ou la loi Borloo 1- le ministre a sorti un véritable plan solaire, avec des mesures qu’il ne faudra pas tarder à traduire en décrets et arrêtés !
Parmi les mesures générales, on retiendra que :
· Le permis de construire ne pourra plus s’opposer à l’installation de systèmes de solaires sur les bâtiments, sauf dans les zones protégées ou sauvegardées. Enfin, les documents d’urbanisme qui proscrivent le solaire vont devenir hors la loi…
· L’intégration d’équipements de production d’EnR dans la construction d’un bâtiment, pourra ouvrir une bonification du droit à construire : augmentation de 30% (au lieu de 20%) du COS. La densité d’occupation des sols pourra être bonifiée en fonction de l’efficacité. Avec une telle mesure, compte tenu du prix du foncier, les promoteurs immobiliers devraient se transformer en promoteur de l’efficacité énergétique.
· Régions et départements vont pouvoir bénéficier des tarifs d’achat de l’électricité produite à partir des EnR. Ainsi, tout bâtiment public pourra être équipé d’un système photovoltaïque et vendre sa production. Lycées et collèges vont pouvoir faire de la pédagogie active pro solaire !
· Si l’entrée en vigueur du label Bâtiment Basse Consommation pour les bâtiments neufs à partir de 2012 est confirmée, ce que l’on savait déjà. Dès 2009, de nouveaux outils incitatifs pour accélérer la pénétration des énergies renouvelables dans la rénovation (prêt à taux zéro, possibilité d’exonération de taxe foncière…) devraient soutenir le marché.
· Les documents d’urbanisme pourront à l’avenir comporter des dispositions obligatoires concernant la performance énergétiques (y compris l’intégration de systèmes de production d’énergies renouvelables) lors de la construction dans certaines zones définies par le PLU.
Concernant particulièrement le photovoltaïque, 300 MW de centrales solaires vont faire l’objet d’appel à projets, avec réalisation d’une centrale PV par région d’ici 2011.
Ces centrales devront répondre à certains critères environnementaux, de facilité de réalisation et d’intégration au réseau. Elles pourront bénéficier d’un tarif supérieur au tarif de base pour les installations au sol à 30 centimes d’€/kWh. Le « pipe » projets étant déjà particulièrement bien remplis cher les opérateurs, avec ce coup de pouce tarifaire au mieux disant, les 300 MW seront réalisés bien avant 2011 . Et ce n’est pas l’étude d’impact et l’enquête publique désormais obligatoire qui entraveront ce boom solaire dans nos campagnes.
L’intégration au bâti demeure la priorité pour les petites surfaces (<>

Read more...

Le gouvernement veut de nouvelles centrales électriques à la biomasse

lundi 15 décembre 2008

Un nouvel appel d'offres vient d'être lancé par le gouvernement pour construire des centrales fonctionnant à partir de bois, de résidus de l'industrie papetière, de marc de raisin, etc. Les projets retenus en fonction de leurs performances énergétiques bénéficieront d'un tarif préférentiel d'achat de l'électricité.



Le pari sera-t-il tenu ? Décidé à promouvoir les énergies renouvelables, le gouvernement s'était fixé pour but, il y a deux ans, de porter à 1.000 mégawatts en 2010 la puissance cumulée des centrales électriques fonctionnant à partir de bois, de paille, de résidus de l'industrie papetière, de marc de raisin, etc. Un objectif qui n'est pas encore atteint. Pour l'instant, entre les centrales existantes et les 22 projets validés cet été par les pouvoirs publics, seuls 700 mégawatts sont en vue. C'est pourquoi Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie et de l'Energie, vient de lancer un nouvel appel d'offres, le troisième de ce type.
Via cet appel d'offres, l'Etat entend soutenir le développement d'installations de production d'électricité à partir de biomasse pour une puissance totale de 250 mégawatts. Les projets retenus bénéficieront d'un tarif préférentiel pour vendre leur électricité à EDF. Le gouvernement choisira les projets en fonction de leurs performances énergétiques, et du fait qu'ils ne détournent pas de terres cultivables ou de matières organiques actuellement utilisées par d'autres industries comme la papeterie. Autre critère : les régions de montagne, l'Alsace, la Lorraine, Champagne-Ardenne, le Nord - Pas-de-Calais, la Picardie, la Bretagne, ainsi que la Seine-et-Marne seront privilégiées. Le précédent appel d'offres avait connu un grand succès : 56 dossiers déposés pour une puissance cumulée plus de 2 fois supérieure aux attentes. Finalement, Jean-Louis Borloo a sélectionné en juillet 22 projets pour un total de 300 mégawatts. Soit de un quart à un tiers de la puissance d'un réacteur nucléaire. Mais les centrales en cause utiliseront aussi les déchets organiques pour produire de la chaleur, pour environ 450.000 tonnes équivalent pétrole par an. Les projets choisis font la part belle aux grands groupes énergétiques, Dalkia (filiale d'EDF et Veolia Environnement) emportant en particulier 3 projets géants représentant 40 % du total.
Le gouvernement avait mis les moyens. Il a garanti aux 22 centrales retenues de pouvoir vendre pendant vingt ans leur électricité à un tarif moyen de 12,8 centimes par kilowattheure, soit bien plus que le prix du marché actuel de 6,5 centimes. Les autorités font valoir que c'est le prix à payer pour susciter des projets de qualité, respectant un cahier des charges strict en termes de développement durable et d'efficacité énergétique. En réalité, c'était même la seule façon de susciter des projets tout court. Car le tarif d'achat de référence mis en place par un arrêté de 2002 pour les installations postérieures à cette date ne permet pas à une centrale à la biomasse d'être viable. Il n'est que de 4,9 à 6,1 centimes le kilowattheure, à comparer à 8 centimes pour l'éolien et 55 centimes pour l'énergie photo- voltaïque.
Au mois de janvier 2005, un premier appel d'offres avait déjà remporté un grand succès. Mais les 14 projets retenus, qui doivent démarrer au plus tard le 1er janvier 2009, avaient obtenu du gouvernement un prix moyen de vente de 8,6 centimes le kilowattheure qui s'est révélé insuffisant.
Selon le décompte de la Commission de régulation de l'énergie, 5 projets ont démarré, mais 5 autres n'ont pas réussi à être viables, la destinée du solde étant encore indéterminée.

Read more...

La RATP : une régie pas comme les autres

dimanche 14 décembre 2008

La RATP envisage de lancer un vaste programme de système photovoltaïque qui, dans une première phase, pourrait concerner quelque 100 000 m2 de toitures sur 12 sites en Île-de-France. Les bus solaires ne sont pas encore à l'ordre du jour...



Alors que l'Union Européenne souhaite atteindre 20 % d'énergie renouvelable en 2020, la France s'est engagée dans la loi Grenelle 1 votée récemment à produire 23 % d'énergie renouvelable à cette date. Le patrimoine immobilier de la RATP constitue une opportunité pour répondre à cet engagement en produisant une part importante de l'énergie photovoltaïque en Île-de-France La RATP, présente en Île-de-France sur près de 30 sites industriels de grande taille : centres bus et ateliers de maintenance des trains du tramway, du métro et du RER, va proposer ses espaces dont elle est l'unique propriétaire. Les opérateurs et investisseurs, les entreprises spécialisées en conception, construction exploitation de panneaux photovoltaïques sont ainsi invités à manifester leur intérêt pour un projet de valorisation des toitures et aires de remisage des bus et des trains.

Read more...

Un quart des Français achète écolo

samedi 13 décembre 2008

C’est une news trouvée sur enviro2b, qui titre de manière assez étrange que « seulement » 22% des Français achètent « systématiquement » écolo. C’est déjà un très bon score, surtout si c’est systématique ! En tout cas, à Technologies Propres, nous sommes évidemment engagés et je suis même surpris que le grand public soit déjà acquis à la cause verte, surtout quand on pense au prix plus élevé de ces produits, et à la crise actuelle qui impose certains arbitrages dans la consommation courante.

Comme souvent, les pays Nordiques sont les plus « avancés », mais je me demande tout de même si les questions des sondeurs n’incitent pas les sondés à répondre « écolo » sans qu’ils agissent forcément en ce sens. L’achat de l’alimentaire biologique coûte vraiment très cher, et l’on sait que sur ce poste-ci, les Français sont très regardants à la dépense, surtout en cette période de crise.
Si vous lisez ces pages, j’imagine que vous êtes vous aussi sensibilisés à la cause de la consommation écologique, mais tiens, faisons un petit sondage à notre tour, achetez-vous « écolo » ? « systématiquement » ? A titre personnel, ma réponse serait « quand j’en ai les moyens », mais disons qu’une bonne moitié de mes achats sont éco-responsables.

Read more...

Evenement : salon Pollutec des technologies propres

vendredi 12 décembre 2008

Un grand salon dont c’est déjà la 23e édition, comme quoi les industriels n’ont pas attendu le film d’Al Gore pour comprendre qu’il y avait un intérêt pas seulement moral, mais également pécuniaire à travailler sur les technologies propres !

Du 2 au 5 décembre, les 110 000 mètres carré d’Eurexpo, à Lyon, ont accueilli environ 2 300 exposants, des industries aux collectivités en passant par les grands centres de recherche sur les thématiques environnementales. L’occasion également de se rappeler que la France est le leader mondial des technologies de l’environnement, avec les grands groupes comme Suez ou Veolia Environnement, mais également un grand nombre de PME et d’Université (je pense à Montpellier, très fourni en R&D sur le développement durable). On peut dire que notre pays a eu du flair en permettant à ces acteurs de se développer et de conquérir les marchés internationaux !

Read more...

L’hydrogène, si propre, mais si petite !

jeudi 11 décembre 2008

Après vous avoir fait part des doutes de l’ADEME quant au coût de l’énergie solaire photovoltaïque, c’est une autre énergie propre qui est dans le collimateur des commentaires des internautes. L’hydrogène, qu’on a tendance (un peu rapidement ?) à considérer comme le carburant du futur pour les automobiles, présente un inconvénient de taille : sa toute petite productivité énergétique !
Naturavox dresse une comparaison édifiante : pour 700km de trajet en automobile, il faut environ 70 litres de carburant fossile (l’essence), mais avec de l’hydrogène compressé, il en faudrait 3,5 tonnes ! L’article rappelle par ailleurs que la Chevromer Volt qui démontrait cette énergie n’avait qu’une capacité de 60km…
L’hydrogène produit « proprement », mais en toute petite quantité, d’où des problèmes évidents d’utilisation dans l’automobile, notamment, et encore, un réservoir d’hydrogène sous pression pourrait effrayer les consommateurs, un peu à l’image du « syndrome d’Hindenbourg », du nom de l’un de ces dirigeables géants qui explosa en vol.
Quel avenir pour cette énergie qui paraît magique, vu qu’elle dégage de l’eau à la place du Co2 habituel ? Les pistes étudiées reviennent vers une hybridation avec une autre énergie, des hydrocarbures en passant par l’uranium. L’hydrogène fait alors un peu figure d’énergie-enfant, pas assez mature pour être totalement indépendante.

Read more...

Google et l’énergie : so smart !

mercredi 10 décembre 2008

Google, toujours plus présent dans nos vies, pourrait bientôt être aussi présent dans l’électricité de nos foyers ! En signant récemment un partenariat avec General Electric, la firme de Mountain View (en Californie, comme toujours, le vent de l’innovation vient de cet Etat toujours aussi créatif) met le pied dans le secteur énergétique, stratégique s’il en est. Mais pas n’importe quelle énergie.

La « smart grid », dans laquelle Google investit, n’est pas si éloignée de ses métiers de base, à savoir l’informatique et les réseaux. Plus qu’une technologie de production d’électricité, la « smart grid » est une technique de gestion numérique du réseau électrique, et peut à ce titre solliciter les centrales classiques comme les énergies nouvelles et renouvelables, de l’éolien au solaire. L’expertise de Google dans la maîtrise des réseaux, qui n’est plus à prouver, peut s’appliquer dans l’énergie : il s’agit ici d’optimiser le réseau qui gère l’électricité, qui a connu, surtout en Californie, des défaillances majeures (ce qui avait permis aux Californiens de redécouvrir la présence des étoiles, cela dit !).

La smart grid est en fait un système qui optimise l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité, en rendant intelligent le système que l’on barde de capteurs à tous les niveaux. Cela permet d’éviter les pics et les baisses brutales d’utilisations du réseau, et même aux foyers producteurs d’énergie (par une installation solaire, s’ils sont en surplus), de vendre automatiquement cet excédent au « réseau » (donc aux entreprises qui auront investi dedans… comme Google), qui pourra alors transmettre aux entreprises énergétiques l’ordre de baisser la production.

Une illustration de l’intelligence collective qui, si elle aboutit, devrait permettre d’éviter les pics de consommation , et donc les pics d’utilisation des centrales, ce qui pollue.

Read more...

Est-il trop tôt pour l’énergie photovoltaïque ?

mardi 9 décembre 2008


L’énergie solaire est vraiment une belle aventure. Rien que le terme « gisement solaire », et ça y est, on se sent transporté dans un futur propre qui s’appuie sur les forces de la nature pour alimenter en énergie l’activité humaine. Mais cela a un coût, et l’ADEME, l’agence publique Française chargée de l’information sur les énergies, estime qu’en ce qui concerne le solaire voltaïque (à ne pas confondre avec le solaire thermique, en gros, les ballons d’eau chauffés via une installation de panneaux solaires), c’est encore trop tôt, trop cher.


Le Grenelle de l’Environnement avait prévu une production d’électricité « renouvelable » de 7,2 Mtep (pour millions de tonnes équivalent pétrole) supplémentaires par an, dont 0,5 Mtep pour le solaire. Si l’Allemagne et le Japon ont pris le pas très tôt et semblent en mesure de rentabiliser cette énergie, ce n’est pas le cas de la France, où il faudra attendre 2020 pour qu’elle soit compétitive.
Pour l’instant en France, le solaire photovoltaïque fait plutôt figure de démonstratif que de véritable investissement (excepté dans les DOM-TOM, mais il n’y a pas tant de places que ça pour accueillir les « champs » de cellules photovoltaïques). Et ces cellules coûtent cher, car elles sont faites de silicium, une ressource très (trop ?) utilisée dans l’informatique et dont le prix explose (de quelques dizaines de dollars le kg en 2002 à plusieurs centaines actuellement). Par comparaison, l’éolien coûte environ 9c/Kwh, alors que le solaire photovoltaïque monte à 28c /Kwh de moyenne.
L’ADEME « renvoie » donc le solaire à l’après-2020, mais je trouve cela assez étrange, sans investissements massifs, son prix ne baissera pas beaucoup, et en attendant, si les hydrocarbures nous fournissent de l’énergie au prix moyen de 1,5c /Kwh, on commence à en connaître le prix « externe » sur l’environnement !

Read more...

Les changements climatiques rendent soucieux les citoyens européens…

lundi 8 décembre 2008

D’après une récente étude d’Eurobaromètre, après la pauvreté, les changements climatiques constituent le plus gros problème auquel les Européens doivent faire face aujourd’hui. Plus de 60% des personnes interrogées reconnaissent avoir apporté des changements dans leur mode de vie, pour essayer de réduire les émissions de CO2 en utilisant, par exemple, des moyens de transport écologique.



Un rapport du Conseil intergouvernemental sur les changements climatiques a mis en garde récemment contre les émissions de gaz à effet de serre, le rehaussement du niveau des mers, des tempêtes dévastatrices, des épisodes caniculaires et les périodes de sécheresse. Le réchauffement global est un souci non seulement pour les Européens lambda, mais aussi pour les institutions des communautés européennes. Dans leur désir de réduire les conséquences négatives de ce phénomène préoccupant, dès le mois de mars 2007, l’UE s’est fixé l’objectif ambitieux de réduire les émissions de CO2 de 20% jusqu’en 2020. Accroître l’efficience énergétique de nombreux appareils, notamment électroménagers, introduire de nouvelles normes écologiques pour les automobiles, limiter les émissions polluantes dans les transports en commun – autant de mesures qui toutes vont dans le sens de l’assainissement de l’air que nous respirons. Il nous est également préconisé d’utiliser des sources d’énergie renouvelable tels que le soleil, le vent et les biocarburants. L’ambition de la présidence française de l’Union européenne est d’adopter avant la fin de l’année un paquet législatif européen qui garantisse l’atteinte des objectifs dans le grand combat contre les bouleversements climatiques.
A l’initiative du Bureau d’information du Parlement européen en Bulgarie, un forum s’est déroulé à Sofia, qui a permis à des eurodéputés bulgares de débattre avec des représentants d’ONG sur les initiatives législatives européennes concernant les changements climatiques. Pour commencer, la part des biocarburants devrait atteindre 10% de la consommation d’essence et de gazole d’ici 2020 et ce thème a donné lieu à un débat houleux. Ainsi les représentants des organisations écologiques ont-elles exprimé un doute quand à la recevabilité de cette prescription. Certainsdétails du débat ont été apportés par Véronika Ferdinandova de l’Association bulgare pour la protection des oiseaux :
« Pour produire les biocarburants dont il est question, il faut dégager des terrains immenses pour y planter du colza, c'est-à-dire modifier la structures des terres agricoles et leur affectation. Et si la production ne suffit pas, il faudra s’orienter vers l’importation. Je me souviens d’un programme européen qui n’a pas été réglementé pour pouvoir être appliqué en Bulgarie. Il prévoyait de laisser en friche 10% des terres arables, pour pouvoir dégager des zones tampons et ne pas bouleverser l’équilibre de l’environnement et la biodiversité. Ces 10% justement ont été supprimés il y a quelques mois pour permettre aux agriculteurs européens d’y installer les futures composantes végétales du bioéthanol. Et pendant qu’on parle de sources d’énergie renouvelable, on oublie la biodiversité, car on ne jure que par les résultats économiques et les profits à en tirer. Et moi, ce qui m’inquiète, c’est l’usage détourné des terres agricoles, l’offensive de l’agriculture intensive et l’exploitation du fonds forestier. »

Read more...

Les déserts du Moyen-Orient, réserves énergétiques de l’Europe

samedi 6 décembre 2008


Une étude du Centre Aéronautique et Spatial Allemand a démontré qu’en occupant moins de 0,3% de la surface entière désertique de la région Moyen-Orient et de l’Afrique du nord (MENA) par des centrales thermiques solaires, il serait possible de produire assez d’électricité pour satisfaire aux demandes actuelles en énergie de l’Europe (UE des 25). L’électricité d’origine solaire et éolienne issue de ce projet serait acheminée vers l’Europe au moyen de lignes CCHT (courant Continu à Haute Tension).

Read more...

Le solaire s’essoufle en attendant des jours meilleurs

vendredi 5 décembre 2008

Fait historique, le marché solaire connaît une période de décroissance qui s’expliquerait en grande partie par une forte décroissance du marché allemand.
Selon une étude de la banque suisse Sarasin, le marché du solaire mondial devrait ralentir en 2009 en raison de la crise économique et des modifications des conditions de marché, mais le redémarrage devrait être « rapide et fort, dès 2010, si bien que le marché augmenterait de 48% par an, en moyenne, jusqu’en 2012, puis de 28% par an entre 2012 et 2020. » L’étude souligne également que « l’Italie et la République tchèque, par exemple, devraient alors offrir des débouchés importants, de même que la France et la Grèce. »

Read more...

Le téléphone portable nous tuera-t-il par les abeilles ?

jeudi 4 décembre 2008


L'Académie de Médecine se veut plutôt rassurante quant aux risques liés à l'utilisation des téléphones portables. Mais les hyménoptères, dont on sait l'importance cruciale dans le cycle de la nature, semblent ne pas l'entendre de la même oreille...

Il est à la mode d’émettre des avertissements lugubres quant à l’utilisation généralisée des téléphones portables. L’Académie de Médecine de Paris appelle à raison garder, et réfute la thèse selon laquelle les téléphones portables seraient nocifs pour l’être humain. Or, l’Académie dénonce une certaine démagogie et rappelle que « les études épidémiologiques antérieures apportent peu d’informations en raison d’une faible puissance statistique (peu de cas de la pathologie suspectée), d’un faible recul dans le temps (la plupart des cancérogènes connus ont des délais d’action d’environ 10 à 15 ans) et surtout, du fait de la difficulté principale des études cas-témoins, d’incertitudes importantes sur les expositions ». Elle indique même que les résultats de ces études partielles sont pour le moment rassurants.
L'Académie de Médecine a tenu à indiquer que la médecine n’était ni de la publicité ni du marketing, et qu’il ne peut y avoir de médecine moderne que fondée sur les faits.Elle a rappelé également que le principe de précaution pourrait se transformer en machine alarmiste, surtout quand plusieurs milliards de portables sont utilisés dans le monde sans conséquences sanitaires apparentes depuis 15 ans. Le combat pour le développement durable et les technologies propres ne doit pas se transformer en chasse aux sorcière anti-moderne !
Si le téléphone portable constitue un risque pour la santé humaine, il est peut-être indirect : des députés européens demandent en effet à la commission européenne d’agir au plus vite afin de préserver… les abeilles qui seraient menacées d’extinction. Or, « si les abeilles venaient à disparaître, l'espèce humaine suivra peu après », a déclaré un jour Albert Einstein, car les abeilles sont essentielles au développement de nos ressources alimentaires. Or les fragiles hyménoptères subissent de plein fouet le changement climatique, l'utilisation de pesticides et les champs électromagnétiques que dégagent les pylônes d'électricité et les téléphones portables.
Afin de lutter contre la malnutrition des abeilles, les députés européens proposent de créer des « zones de régénération écologique » en particulier dans les grandes régions de culture arable. « Nous devons investir davantage dans la recherche apicole afin d'établir les causes exactes de la diminution du nombre d'abeilles et pour mettre urgemment en place des mesures afin de combattre leur extinction », a déclaré M. Parish membre du Groupe du Parti populaire européen et des Démocrates européens- PPE-DE, et président de la commission de l'agriculture du Parlement européen.

Read more...

Les investisseurs s’intéressent aux technologies de l’eau

mardi 2 décembre 2008

Les fonds d’investissement s’intéressent de plus en plus au secteur de l’eau en cette période de crise financière car il représente un « marché énorme et en pleine expansion qui ne constitue pas une bulle spéculative et qui nécessite d’importantes innovations technologiques futures. »
Selon la banque d’investissement Goldman Sachs, l’industrie mondiale de l’eau équivaudrait à 400 milliards de dollars et devrait encore continuer de s’élargir. En effet, le secteur de l’eau est « l’un des seuls à avoir résisté à la crise économique » et il connaitra une « croissance considérable une fois la crise dépassée. » Le marché américain constitue une source d’opportunité car, selon divers experts, 70% de son réseau de distribution d’eau potable sera obsolète dans les cinq prochaines années.
Peter Nieh, de la société d’investissement Lightspeed Venture Partners, précise que « les opportunités dans ce secteur sont nombreuses mais la distribution économiquement attractive est difficile à atteindre car le marché est trop fragmenté. » Néanmoins, de nombreuses entreprises de technologies propres investissent le marché de l’eau afin de contribuer à améliorer la qualité des services de distribution de l’eau en Occident et dans les pays en développement. Les nano-technologies de filtration d’eau figurent parmi les produits en pleine expansion actuellement.

Read more...

  © Blogger template Cumulus by Ourblogtemplates.com 2008

Back to TOP