Est-il trop tôt pour l’énergie photovoltaïque ?
mardi 9 décembre 2008
L’énergie solaire est vraiment une belle aventure. Rien que le terme « gisement solaire », et ça y est, on se sent transporté dans un futur propre qui s’appuie sur les forces de la nature pour alimenter en énergie l’activité humaine. Mais cela a un coût, et l’ADEME, l’agence publique Française chargée de l’information sur les énergies, estime qu’en ce qui concerne le solaire voltaïque (à ne pas confondre avec le solaire thermique, en gros, les ballons d’eau chauffés via une installation de panneaux solaires), c’est encore trop tôt, trop cher.
Le Grenelle de l’Environnement avait prévu une production d’électricité « renouvelable » de 7,2 Mtep (pour millions de tonnes équivalent pétrole) supplémentaires par an, dont 0,5 Mtep pour le solaire. Si l’Allemagne et le Japon ont pris le pas très tôt et semblent en mesure de rentabiliser cette énergie, ce n’est pas le cas de la France, où il faudra attendre 2020 pour qu’elle soit compétitive.
Pour l’instant en France, le solaire photovoltaïque fait plutôt figure de démonstratif que de véritable investissement (excepté dans les DOM-TOM, mais il n’y a pas tant de places que ça pour accueillir les « champs » de cellules photovoltaïques). Et ces cellules coûtent cher, car elles sont faites de silicium, une ressource très (trop ?) utilisée dans l’informatique et dont le prix explose (de quelques dizaines de dollars le kg en 2002 à plusieurs centaines actuellement). Par comparaison, l’éolien coûte environ 9c/Kwh, alors que le solaire photovoltaïque monte à 28c /Kwh de moyenne.
L’ADEME « renvoie » donc le solaire à l’après-2020, mais je trouve cela assez étrange, sans investissements massifs, son prix ne baissera pas beaucoup, et en attendant, si les hydrocarbures nous fournissent de l’énergie au prix moyen de 1,5c /Kwh, on commence à en connaître le prix « externe » sur l’environnement !
Le Grenelle de l’Environnement avait prévu une production d’électricité « renouvelable » de 7,2 Mtep (pour millions de tonnes équivalent pétrole) supplémentaires par an, dont 0,5 Mtep pour le solaire. Si l’Allemagne et le Japon ont pris le pas très tôt et semblent en mesure de rentabiliser cette énergie, ce n’est pas le cas de la France, où il faudra attendre 2020 pour qu’elle soit compétitive.
Pour l’instant en France, le solaire photovoltaïque fait plutôt figure de démonstratif que de véritable investissement (excepté dans les DOM-TOM, mais il n’y a pas tant de places que ça pour accueillir les « champs » de cellules photovoltaïques). Et ces cellules coûtent cher, car elles sont faites de silicium, une ressource très (trop ?) utilisée dans l’informatique et dont le prix explose (de quelques dizaines de dollars le kg en 2002 à plusieurs centaines actuellement). Par comparaison, l’éolien coûte environ 9c/Kwh, alors que le solaire photovoltaïque monte à 28c /Kwh de moyenne.
L’ADEME « renvoie » donc le solaire à l’après-2020, mais je trouve cela assez étrange, sans investissements massifs, son prix ne baissera pas beaucoup, et en attendant, si les hydrocarbures nous fournissent de l’énergie au prix moyen de 1,5c /Kwh, on commence à en connaître le prix « externe » sur l’environnement !
1 commentaires:
Le coût du PV est relatif. Il est déjà quasi-compétitif au prix de l'électricité traditionnelle en Espagne et aux sud des Etats Unis. Il devrait l'être complètement d'ici 2011, 2012.
En France, l'électricité nucléaire est en partie (démantèlement, traitement des déchets...) financée par nos impôts...ce qui implique nous que nous payons achetons notre électricité à 5c€/kWh (en moyenne)en sortie de production. le PV au sud de la France coûte 30c€/kWh. Le croisement entre les deux est prévu d'ici 2023 selon mes calculs.
Les investissements massifs dont vous parlez se réalisent partout dans le monde, en France, malgré la communication existante, nous sommes encore timide dans ce domaine.
NB
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