Le Mondial de l'automobile joue la carte des véhicules propres

jeudi 23 octobre 2008


Le Mondial de l'automobile a battu des records de fréquentation ; les véhicules verts y étaient à l'honneur, à tel point que d'un article à l'autre, les déclarations des industriels de l'automobile présents au salon de Paris se suivent et se ressemblent : c'est à qui en rajoutera sur le caractère écologique de sa marque.

Ainsi Fiat se vante-t-il d'afficher la meilleure moyenne sur l'ensemble de sa gamme en terme d'émission de CO2, tandis que Porsche avance des gains de consommation de l'ordre de 40% par rapport à ses anciens modèles et un taux de longévité record ; un peu plus loin, on mise chez PSA sur un marché 50% hybride durant la prochaine décennie.

Les innovations et nouveaux modèles présentés qui viennent étayer ces déclarations vont du concept-car (presque) « propre » à la trouvaille marketing ayant simplement vocation à surfer sur les émois écologisants à la mode pour porter un modèle quelconque sur les fonts baptismaux. Chacun jugera, du concept Citroën C-Cactus (en photo) à la énième Golf Blue Motion, en passant par les Fiesta Econetic ou les Astra EcoFlex.

Mais la voiture propre de série, abordable, avec une vraie autonomie, n'est semble-t-il pas pour demain, même si le président Sarkozy a annoncé jeudi 9 octobre une enveloppe de 400 millions d'euros dédiée à la recherche sur ce projet...

Peut-être la véritable « rupture » viendra-t-elle d'ailleurs ?

Car derrière le battage médiatique des grands constructeurs qui mettent en scène les évolutions de modèles pour la plupart déjà existants, d'autre travaillent dans l'ombre sur des concepts entièrement nouveaux : la Chine ou l'Inde n'ont certes pas d'expertise sur les moteurs thermiques, mais ce retard technologique pourrait tourner à leur avantage s'il les incite à se lancer directement dans la course de la propulsion par air comprimé ou à l'eau... affaire à suivre.


Read more...

Les technos propres résistent à la crise financière

mercredi 22 octobre 2008

BlueNext, bourse mondiale de l’environnement gestionnaire des marchés du carbone, annonce que le nombre de transactions enregistrées sur le marché européen du carbone a dépassé le seuil record des 2 millions de tonnes pour la seule journée de mardi.

Philippe Chauvancy, directeur commercial de BlueNext se félicite de ces chiffres : « dans un contexte où les marchés financiers sont en pleine turbulence, nous sommes ravis de voir la liquidité sur le marché BlueNext […] suivre une forte croissance. » Le marché des échanges de quotas de CO2 a été mis en place dans le cadre du Protocole de Kyoto : l’objectif est d’inciter les industriels à investir dans des technologies moins émettrices de gaz à effet de serre.


Read more...

Les énergies renouvelables en France : un plébiscite assombri par un rapport coût / efficacité perfectible

mardi 21 octobre 2008


Une étude réalisée pour l’Ademe indique que 97% et 67% des Français se déclarent respectivement favorables et très favorables au développement des énergies renouvelables. Ils sont toutefois 53% à trouver leur coût d’installation trop élevé.

Lemonde.fr rappelle que la France s’est engagée à couvrir 20 % de ses besoins énergétiques grâce aux renouvelables d’ici 2020.

Pourtant, l’hydraulique aurait « une marge de progression quasi nulle », du fait d'une couverture presque complète du parc disponible, et le développement exceptionnel du nucléaire a par ailleurs stérilisé l'éclosion de toute autre technologie peu émettrice de CO2 ».

Le solaire, qui croît de 40% par an, semble pouvoir être le grand favori des énergies renouvelables, mais d’après le quotidien, « pour obtenir une puissance de 2 mégawatts (MW) [soit l'équivalent une éolienne], il faut couvrir un stade de football de capteurs solaires ». Améliorer l'efficacité des cellules photovoltaïques est cruciale pour la poursuite de l'équipement : l'Institut des technologies photoniques de Iena (IPHT) développe actuellement un nouveau type de cellules solaires combinant des couches polymères semi-conductrices avec des nanofils de silicium, qui permettent de multiplier par 100 la surface de la cellule solaire. Intitulé « HyPoSolar », ce projet a pour but d'améliorer le rendement des cellules PV organiques, qui n'atteint aujourd'hui que 5%.

Quant à l’éolien, 2 200 aérogénérateurs déjà installés fournissent moins de 1 % de l'énergie totale en France, soit 2 500 MW, bien peu au regard des productions de l'Allemagne ou du Danemark. Le développement de cette énergie est freiné par son coût.

Cependant, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état chargée de l'Ecologie, se veut rassurante : « Il est évident que dans les années à venir, si l'énergie devient plus chère encore, l'éolien pourrait exploser en France ». D'autant qu'une véritable filière industrielle de l'éolien reste à construire en France.

Que ce soit, donc, pour le solaire ou pour l'éolien, l'effet de levier reposera en dernière instance sur le développement technologique, qui permettra de rendre ces sources d'énergies compétitives.


Read more...

Arguments en faveur de l'éolien

mercredi 15 octobre 2008


En réponse à l’« exercice anti-éolien » publié le 21 juillet 2008 par l’Institut Montaigne, le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) publie un dossier soulignant les éléments suivants à l’actif de cette énergie :

* il n’est pas possible d’évaluer le surcoût du développement de l’éolien offshore à partir des seuls tarifs d’achat actuels ;
* le surcoût de la non prise en compte de la dégressivité est de 360 millions d’euros par an ;
* si le coût « réseau » est réalisé pour l’éolien, il doit l’être également pour le nucléaire, le gaz ou le charbon ;
* « oublier » la réévaluation des matières premières conduit à une charge supplémentaire et non justifiée ;
* l’auteur oublie de prendre en compte le coût des émissions de carbone évitées par la production éolienne ;
* le calcul des bénéfices de l’éolien doit être établit au regard des économies réalisées par la non construction d’autres centrales thermiques et nucléaires.

Le SER conclut que « l’éolien terrestre représente pour la collectivité un gain net de l’ordre de 1,2 milliard d’euros par an à partir de 2020. Dans ces conditions, l’énergie éolienne ne représentera pas un surcoût, mais un bénéfice pour chaque foyer évalué à 48€ par an. »

Read more...

Les algues, biocarburant de l’avenir ?

mardi 14 octobre 2008


ALCIMED, cabinet de conseil et d'aide à la décision appliquée aux sciences de la vie et à la chimie, a publié une étude sur le potentiel et l'avenir de deux sources d'agrocarburants nouvelle génération dans laquelle elle affirme que « du bois ou des micro-algues, il semble que les algues [qui sont les plantes poussant le plus vite au monde NDR] soient en passe de gagner la course du biocarburant nouvelle génération."

L’avantage serait lié au fait que le système de production du carburant à base d’algues ne nécessite pas l’utilisation de terres fertiles et d’eau potable.

L’étude précise que « la diversification des sources de production d'énergie étant un enjeu majeur, on peut s'attendre toutefois à ce que différentes sources naturelles (bois, algues, jatropha, …) puissent coexister dans les décennies à venir ».

« La production à grande échelle de biodiesel à partir d’algues arrivera beaucoup plus vite qu’on ne l’imagine. En fait, les installations de production de biodiesel existantes peuvent déjà être utilisées et certains acteurs clefs ont commencé à construire des laboratoires dédiés à la production d’algues (en photo l'installation d'Algaelink, société néerlandaise). Par exemple, la société PetroSun a déjà mis en service une ferme capable de produire des microalgues marines au Texas » souligne Juan WU, consultante au sein de l’activité Chimie, Matériaux et Energie d’ALCIMED.

Read more...

Bilan des émissions de CO2 sur 2007

samedi 11 octobre 2008


Vendredi 26 septembre, le Global Carbon Project (GCP) a publié les données mondiales d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) pour l'année 2007. Il apparaît avant tout que l'intense activité diplomatique déployée ces dernières années sur le front climatique n'a eu aucun impact.

Comme le rapporte Le Monde, les cimenteries et la combustion des ressources fossiles (pétrole, charbon, gaz) ont émis 8,5 milliards de tonnes (Gt) de carbone ; les activités de déforestation ont été, pour leur part, responsables de l'émission d'environ 1,5 Gt de carbone. "Ce niveau d'émissions se situe un peu au-dessus des scénarios de développement les plus pessimistes que le GIEC [Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat] a utilisés pour prévoir le changement climatique à la fin du siècle", précise Philippe Ciais (Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement), membre du GCP.

La vitesse à laquelle progressent les émissions est plus préoccupante encore que leur valeur absolue de 2007. "Depuis 2000, les émissions ont crû en moyenne de 3,5% par an, soit quatre fois plus vite qu'entre 1990 et 2000, où cette augmentation annuelle n'avait été que de 0,9% environ", explique Corinne Le Quéré (université d'East Anglia et British Antarctic Survey), membre du GCP. A titre de comparaison, le pire scénario du GIEC prévoit seulement une augmentation de 2,7% par an.

"Cela s'explique par le fait que les pays industrialisés n'ont globalement pas diminué leurs émissions depuis les années 1990 tandis que le développement économique des pays en voie de développement, en particulier la Chine et l'Inde, a été beaucoup plus rapide que prévu", ajoute Corinne Le Quéré.

Pourquoi une telle hausse ? "D'abord, il faut avouer qu'il n'y a pas eu d'avancée technologique déterminante, au cours des quinze dernières années, à même de les ralentir significativement", remarque MmeLe Quéré, soulignant par là implicitement que le développement des technologies propres n'a eu qu'un effet marginal. L'essentiel (65%) de cette augmentation récente des émissions est imputable à la croissance de l'activité économique, mais 17% proviennent de la baisse en "efficacité-carbone" de l'économie mondiale. "Ce qui veut dire, de manière très paradoxale, qu'il faut aujourd'hui émettre plus de carbone pour produire un dollar qu'il ne le fallait en 2000", décrypte M.Ciais.

Cette chute d'efficacité-carbone, que les chercheurs voient apparaître entre 2000 et 2005, est attribuée au grand nombre de centrales à charbon de conception ancienne construites, pendant cette période, dans les provinces de l'intérieur de la Chine. Les 18% restant sont à imputer à la baisse d'efficacité des puits naturels de carbone : la biosphère terrestre (plantes, animaux sauvages et domestiques, etc.) et l'océan (dissolution directe du CO2 dans l'eau ou absorption par le phytoplancton).

Ces puits "digèrent" chaque année environ 55% du carbone émis par l'homme. Mais, soumis à des températures globalement supérieures, les océans tendent à en absorber une proportion légèrement décroissante. "La bonne nouvelle est qu'en dépit de cette chute d'efficacité, cette régulation naturelle fonctionne toujours et demeure, malgré tout, assez stable", tempère M. Ciais.La majorité des données rendues publiques par le GCP sont issues de la compilation des statistiques nationales de production et de consommation énergétique, généralement réputées fiables à 10% près, voire à 20% près dans le cas de la Chine. En revanche, la mesure du taux de CO2 atmosphérique et de son évolution ne souffre pas, elle, de telles incertitudes. La concentration du principal gaz à effet de serre, qui s'élevait à environ 270parties par million (ppm) au cours de l'ère préindustrielle, atteint aujourd'hui 385ppm. Un chiffre qui ne cesse de croître, les pays en développement dépassant désormais les émissions des pays industrialisés. Plus que jamais, l'urgence d'investissements massifs au service d'une politique industrielle basée sur des technologies propres doit être à l'agenda des politiques. Pourtant, nul n’est vraiment sûr des conséquences que ces émissions de CO2 auront à moyen terme : ainsi, Betapolitique.fr diffuse un rapport fort intéressant selon lequel la Terre, sous l’effet des émissions de CO2, ne tend pas au réchauffement mais à l’inverse.


Read more...

Un temple de l’énergie renouvelable en Espagne

samedi 4 octobre 2008

Espagne : un laboratoire de l’énergie éolienne considéré comme le plus grand du monde a été inauguré en Navarre. Selon la ministre espagnole pour la Science et l’Innovation, ce « temple de l’énergie renouvelable » deviendra « une référence internationale ».

Read more...

Les hydroliennes, énergie du futur

jeudi 2 octobre 2008


D’après La Tribune, DCNS, l'ex-direction des constructions navales, voudrait se lancer en partenariat avec Veolia énergie dans la construction d’hydroliennes.

Une hydrolienne est une turbine sous-marine qui utilise l'énergie cinétique des courants marins, comme une éolienne utilise l'énergie cinétique de l'air.

La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur.

Read more...

  © Blogger template Cumulus by Ourblogtemplates.com 2008

Back to TOP