Poweo et ses concurrents misent sur les énergies renouvelables

jeudi 29 janvier 2009

Parmi les nouveaux fournisseurs d'énergie, Poweo cherche à s'assurer un créneau « vert » et ne cesse de réorienter sa communication d'un argumentaire prix auquel les consommateurs, attachés au tarif régulé, se montrent peu sensible, vers un positionnement développement durable. Poweo indique ainsi qu’il développe un parc de production électrique avec un objectif à terme de 25% de ses capacités de production exploitant les différentes énergies renouvelables : éolienne, solaire, hydraulique et biomasse.
Parallèlement, Frey Nouvelles Energies a annoncé trois projets majeurs dans les filières : éolien, solaire et biogaz. En Champagne Ardennes, l’entreprise développera, sur les communes de Champlin, Antheny Auvilliers les Forges, 27,5 MW d’électricité par l’installation de 11 éoliennes de 2,5 MW chacune. A Valence, la Chapelle-Hermitage, a choisi Frey Nouvelles Energies pour installer des cellules photovoltaïques sur la toiture de l’un de ses bâtiments. Cette centrale photovoltaïque de 1 300 m² produira une puissance électrique de 70 KW dès janvier 2009. Enfin, l’entreprise annonce un quatrième moteur pour l’écosite de Vert-Le-Grand en Essonne qui a désormais une puissance totale de 5.6 MW.
En Gironde, l’entreprise Valorem a obtenu « le permis de construire équivalant à 350 mégawatts d'électricité produits par des éoliennes, ce qui représente 10 % des permis de construire en France, et 150 éoliennes produisant de l'énergie pour 150 000 habitants », explique le président et fondateur de l’entreprise. Valorem a plusieurs projets en cours :tout d'abord, l'entreprise étudie la faisabilité de deux fermes d'éoliennes en Gironde. Par ailleurs, à Naujac, dans le Médoc, 8 à 10 éoliennes pourraient être implantées d'ici trois ou quatre ans. Enfin, entre 10 et 20 éoliennes pourraient voir le jour à Saint-Ciers, non loin de Blaye. Le projet est porté par la Communauté de communes de l'Estuaire, qui a déposé un dossier d'autorisation de zone de développement éolien (ZDE) à la préfecture. S'il reçoit un avis favorable, la ferme éolienne devra être soumise à enquête publique puis pourra être construite, dans trois ou quatre ans.

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Les technos propres, valeurs financières de demain

mercredi 28 janvier 2009

Le trader indépendant Gérard Lefeuvre rapporte sur son blog que les valeurs de demain seront l’engrais, l’eau et le recyclage des déchets.
Selon lui, l’enjeu sera de fournir des sources d’eau, d’énergies, la nourriture, les terres habitables et les pays les plus démunis « seront en première ligne » et les pays plus avancés et plus riches « ne seront pas épargnés. » Il ajoute que les pays dépenseront des milliards de dollars au cours des deux prochaines décennies afin d’installer et d’améliorer les infrastructures de traitement et de distribution d’eau et que « cela en fait un secteur d’investissement de premier plan sur le moyen/long terme. »

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Offrez-leur une éolienne de poche

lundi 26 janvier 2009


Série « faite la fête, mais faites la proprement ! », catégorie cadeau un peu idiot mais à priori attachant, voici l’éolienne de poche USB qui recharge vos batteries (d’ordinateurs, d’iphone peut-être également ?) présentée par la société Hymini (une info de Greenzer). Pour recharger vos accus, il faudra un vent de 14km/h, la petite brise estivale lorsque vous êtes installé en terrasse… hmmm, bon, l’été me manque, c’est vrai.

Je crois quand même que ce gadget peut avoir un effet pédagogique : quoi de mieux que d’utiliser soi-même une éolienne pour être convaincu de ses qualités et de ses défauts ? Prix public : 49$.


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Economiser de l’énergie lors de la construction

vendredi 23 janvier 2009

C’est un petit graphique très intéressant que j’ai pu voir sur SlideShare (le reste de la présentation est très technique et pas forcément très convaincante pour autant, à vous de voir). Le constat de départ est intéressant : en Chine, 45% de la consommation d’énergie va à la construction, au BTP. D’où l’idée de réduire leur facture en se focalisant sur ce secteur.

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Petit rappel sur les biocarburants

C’est en passant sur un post de Biomass Connections, que je me suis dit qu’il fallait préciser certaines choses sur les biocarburants. L’article en question partait d’une photo amusante, sur laquelle on voyait que l’entreprise russe qui distribue l’essence aux Etats-Unis également claironne fièrement que son essence ne contient PAS d’éthanol (elle aurait pu mettre « bioéthanol », d’ailleurs), qu’elle n’utilise donc PAS de biocraburants et qu’à ce titre son essence est MEILLEURE.

Comment ça ? Tout simplement parce que l’éthanol est hydrophile ! Hydro-quoi ? Elle attire l’eau, en plus d’être corrosif. Ce qui a contraint les fabricants et les distributeurs d’éthanol à faire bien attention aux transports, aux pipelines utilisés et aux réservoirs de stockage. Et c’est aussi pourquoi les voitures « flex-fuel », qui acceptent des essences mélangées (les biocarburants), nécessitent une R&D particulière. Au-delà de 20% d’éthanol dans l’essence, il faut des moteurs spéciaux. D’où la mise en garde de Lukoil sur son essence : avec elle, et votre moteur « classique », il n’y aura pas d’à-coups ou de moindre kilométrage.

Petites précisions additionnelles sur les biocarburants au passage. Ceux-ci sont de deux type, on distingue deux filières, toutes deux faisant partie des énergies renouvelables car elles tirent leur « jus », à tous les sens du terme, de matières végétales (pas forcément « bio » pour autant, généralement jamais, même).

  • la filière « huile » : on produit de l’huile végétale brute (ester éthylique d’huile végétale), qui donnera du biodiesel

  • la filière « sucre » : on produit du bioéthanol à partir de la fermentation du sucre (saccharose plus précisément) présente dans divers végétaux (betterave, canne à sucre, blé, maïs). C’est la filière « sucre » qui a connu un boom et qui pose parfois des problèmes de choix des terres cultivées. Son champion : le Brésil.

Enfin le plus sain, c’est encore de marcher quand vous le pouvez


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Recycler les panneaux solaires, c’est possible !

jeudi 22 janvier 2009

On a souvent reproché aux panneaux solaires (bon, d’accord, entre initiés !) d’être polluants, notamment en raison de leur faible durée de vie (une quinzaine d’années), et des matériaux utilisés pour la fabrication des cellules photovoltaïques.
Mais on peut quand même les recycler, comme vous le démontrera cette vidéo. Le recyclage en fait des chargeurs de batteries (pour piles AA), l’info vient, comme souvent, des Etats-Unis.

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Faites vos déclarations à coup de panneaux solaires

mardi 20 janvier 2009

L’entreprise d’énergie solaire e-Solar a utilisé ses propres panneaux solaires pour envoyer un message d’anniversaire à leur patron. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire pour vos propres déclarations ! Le romantisme clean tech n'en n'est qu'à ses débuts...


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50 mesures vertes en application du Grenelle

samedi 17 janvier 2009

« ça n’a servi à rien ». « Pure opération de communication ». Regardez toutes ces contradictions ». Oui, oui, tout n’a pas été parfait dans le Grenelle de l’environnement, loin de là, mais je ne peux pas vous laisser dire que « rien » ne s’est passé, pour preuve cette liste exhaustive des 50 mesures d’application de cette réunion tout de même extraordinaire d’acteurs en faveur du développement durable, de l’écologie et donc, évidemment, des technologies propres. Ajoutez ça au « paquet climat » que la présidence française de l’Union Européenne a su faire passer (les fameux « trois-20 » : 20% d’économie d’énergie, 20% de gaz à effet de serre en moins et 20% d’énergies renouvelables en moins, le tout pour… 2020, évidemment !)

Les 50 mesures pour arriver aux objectifs du Grenelle en matière d'énergie :

Mesures générales

Mesure n°1 : Concrètement, les objectifs chiffrés de chaque filière seront données en 2009, par la loi de programmation pluriannuelle des investissements (PPI) dans la production d’énergie.

Mesure n°2 : Mise en place de schémas "climat-air-énergie " dans les régions.

Mesure n°3 : Planification régionale de réseaux pour le raccordement des énergies renouvelables.

Mesure n°4 : Dans le bâtiment, le permis de construire ne pourra plus empêcher l'installation d'équipement pour la production d’énergie renouvelable.

Mesure n°5 : Augmentation de 30% de la densité d’occupation des sols pour les équipements d’énergie renouvelable.

Mesure n°6 : Les tarifs d’achat de l’électricité issue des ENR seront accessibles aux collectivités territoriales.

Mesure n°7 : Norme "bâtiment basse consommation" en 2012.

Mesure n°8 : Mesures d'incitation pour l'éco-rénovation.

Mesure n°9 : SCOT et PLU pourront intégrer des zones d’urbanisation durable.

Mesure n°10 : Création d'un fond chaleur pour le soutien de la production de chaleur à partir de sources renouvelables doté de 800 millions d'euros par an.

Réseau de chaleur à ENR

Mesure n°11 : Simplification du classement des réseaux de chaleur.

Mesure n°12 : Des durées de concession rallongées pour les réseaux de chaleur.

Mesure n°13 : Taux de TVA à 5,5% pour les réseaux de chaleur intégrant plus de 60% et 50% d'ENR.

Biomasse-énergie

Mesure n°14 : Appel d'offre "Biomasse 3" pour la construction de centrales électriques à biomasse.

Mesure n°15 : Appel à projet de chaufferies alimentées à partir de biomasse.

Mesure n°16 : Etude de l'obligation d'incorporer d ela biomasse dans les centrales thermiques conventionnelles.

Mesure n°17 : création d'un fond "chaleur renouvelable" pour l'aide à la géothermie en IDF et dans certaine région.

Mesure n°18 : Aides pour arriver à 2 millions de foyers équipés de pompes à chaleur d'ici 2020.

Mesure n°19 : Financement de recherches sur la chaleur géothermales et les échangeurs souterrains.

Mesure n°20 : Dès 2009, le "fonds chaleur renouvelable" va servir de support à des grands projets de réseaux de chaleur à partir de géothermie à basse et moyenne température.

Mesure n°21 : Valorisation des acquis du projet pilote de géothermie profonde à Soultz-sous-Forêts en Alsace.

Mesure n°22 : Révision du prix d'achat de l’électricité produite par la géothermie profonde pour son intégration au réseau.

Energie éolienne

Mesure n°23 : Confirmation de l'obligation de rachat par contrat EDF de 15ans de l'électricité éolienne au tarif 2006 jusqu’en 2012.

Mesure n°24 : Amélioration de l'intégration des parcs éoliens. Encadrement des ZDE.

Mesure n°25 : Création d'un encadrement légal pour les parcs éoliens.

Mesure n°26 : Suppression des ZDE pour l'éolien offshore.

Mesure n°27 : Concertations locales pour la définition de zone d'éolien maritime.

Mesure n°28 : Installation de parcs éoliens sur l'espace maritime en "zone économique exclusive" simplifiée.

Energie solaire

Mesure n°29 : La filière solaire industrielle à 300 MW cumulés d'ici 2011 : une centrale solaire par région de France.

Mesure n°30 : Solaire à concentration (technologie CSP - Concentrated Solar Power) : suppression des 1500 heures de fonctionnement obligatoires pour être éligible à l'obligation de rachat dans le cadre de la CSPE.

Mesure n°31 : Simplification de la notion d’intégration au bâti des panneaux solaires.

Mesure n°32 : Création d'un tarif de rachat de 45 c€/kWh pour l'électricité photovoltaïque des installations sur les bâtiments professionnels.

Mesure n°33 : Simplification des démarches administratives pour l'installation et la connexion au réseau de panneaux photovoltaïque.

Mesure n°34 : Fin de la démarche fiscale pour les particuliers qui installent des panneaux photovoltaïques de puissance inférieure à 3 kWc (30 m2 de panneaux). Offre dites "intégrée" par les installateurs.

Mesure n°35 : La formule d'offre dite "intégrée" sera définie par un amendement au projet de loi Grenelle 2.

Mesure n°36 : Etude étude d’impact, enquête publique et permis de construire obligatoire pour les centrales à panneaux solaires de plus de 5000 mètres carrés au sol.

Mesure n°37 : Le plan de rénovation énergétique des bâtiments privés et publiques (24 milliards d’euros) intègrera l'installation de panneaux solaires sur les toits.

Mesure n°38 : Projet pilote pour équiper la la bases aériennes d'Istre de panneaux solaires photovoltaïques.

Hydroélectricité

Mesure n°39 : Rénovation des barrages hydroélectriques dans une vision de développement durable. Mesures pour la restauration de la qualité de l’eau.

Mesure n°40 : Aides pour les nouveaux projets hydroélectriques à haute qualité environnementale.

Mesure n°41 : Création d'un label de l’hydroélectricité durable.

Solaire thermique, biogaz, énergies de la mer

Mesure n°42 : Le crédit d’impôt pour l'achat par les particuliers de chauffe-eau solaires maintenu jusqu'en 2012.

Mesure n°43 : Simplification pour la filière méthanisation de la nomenclature ICPE des installations classées.

Mesure n°44 : Hausse du tarif d’achat de l’électricité produite par les petites installations de méthanisation.

Mesure n°45 : Etude sur la possibilité d'injecter du biogaz dans le réseau de gaz naturel de ville.

Mesure n°46 : Energies de la mer : le pôle de compétitivité régional "mer" va organiser la filière.

Développement industriel et recherche

Mesure n°47 : Fond pour l'innovation industriel géré par l'ADEME de 400 millions d’euros sur 4 ans, pour les domaines énergétiques : stockage du CO2, biocarburants, stockage d’énergie...

Mesure n°48 : Financement accéléré des recherches de l’Institut National de l’Energie Solaire (INES).

Mesure n°49 : Implication du CEA dans les programmes de recherche sur le stockage des énergies.

Mesure n°50 : Coordination nationale, et renforcement du financement des énergies renouvelables par les pôles de compétitivité.


Franchement si dans tout cela vous ne trouvez pas chaussure à votre pied, c’est que vous êtes un peu compliqué ! Merci à Energies Vertes pour l’info !


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Densité urbaine : proposez vos projets étudiants au prix Epe-Métro 2009 !

mercredi 14 janvier 2009

Le bon sens veut que les jeunes soient plus créatifs, plus enthousiastes, plus aptes, en un mot, à proposer un renouvellement des idées. Eh bien c’est ce que l’on va voir, avec le Prix étudiant 2009 organisé par Entreprises pour l’environnement (leur site) et le quotidien gratuit Métro.

Après avoir planché en 2006 sur la responsabilité de la pollution, en 2007 sur les innovations à l’étranger et en 2008 sur le Co2, les organisateurs de ce prix doté de 10 000 euros vous invitent à proposer vos idées, vos réflexions et vos projets sur le thème de la densité urbaine et de la qualité de vie. Une problématique de choix à l’heure où les mégalopoles atteignent des dimensions vertigineuses (35 millions d’habitants pour la région de Tokyo, 25 pour Mexico, et plus de vingt autres au dessus de la barre des 10 millions, source Wikipédia), il est évident que la densité, si elle n’est pas mieux pensée, entraine un nombre considérable de désagréments : bruit, pollution de l’air, de l’eau, congestion, surconsommation d’énergie.

Et c’est sur ces thématiques chères aux technologies propres que vous pourrez plancher, le concours est assez atypique dans le sens où l’on ne vous demande pas de fournir clé en main une usine verte ou une méthodologie de gestion des déchets. Au contraire, soyez ouverts d’esprits, créatifs mais convaincants, vous aurez 20 pages pour impressionner le jury et qui sait, peut-être voir financé votre idée géniale.

Remise de vos mémoire à l’EPE avant le 16 mars 2009, attribution des prix le 1er juin 2009.

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Palm Beach TGV, 2 minutes d’arrêt

mardi 13 janvier 2009


On peut en être fier, de notre TGV, et ce malgré les retards, accidents et grèves, qui, surmédiatisées, donnent l’impression que c’est un « train » comme les autres. Vous me direz que je suis pro-train et je veux bien le reconnaître, surtout quand il s’agit du TGV, qui a atteint la vitesse record de 574 km/h le 3 avril 2007. Sans émission de CO2, presque la vitesse d’un avion, excusez du peu !

C’est avec fierté, donc, que l’on peut pousser un « cocorico » jusqu’en Californie ! Le « Golden State », toujours en pointe sur les technologies propres, depuis l’invention des premières limites d’émissions de polluants automobiles jusqu’au bouillonnement des start-up spécialisées dans les « cleantech », vient de voter un accord de principe pour la construction d’une ligne à grande vitesse.

Comme le rappelle Enerzine, ce n’était pas gagné, dans le pays où la voiture est reine et dans l’Etat qui comprend Los Angeles, une mégalopole conçue pour les voitures comme seul mode de transport. Et en pleine crise économique. C’est cette capacité des Américains à rebondir et à innover malgré tout qui laisse rêveur.

Le trajet envisagé reliera Sacramento, la capitale de l’Etat, à San Diego, ville frontalière du Mexique, sur 1 200 km. Le premier tronçon reliera San Francisco, la ville du Golden Gate et des brumes, à Los Angeles, la mégalopole aux 10 millions d’habitants.

Le projet devrait coûter en tout 33 milliards de dollars, pour un trafic passager prévu de 117 millions de voyageurs par an d’ici 2030. Un vrai défi qui nécessitera aussi de changer les mentalités. Mais peut-être que d’ici là, les problèmes de l’automobile américaine et la raréfaction du pétrole auront donné un avantage au rail.


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So Watt : que la lumière soit (visible) !

dimanche 11 janvier 2009

Une très belle exposition que nous vous recommandons, celle de la Fondation EDF consacrée au design dans l’électricité. L’exposition « So Watt », présentée à l’automne 2007 à l’espace Electra à Paris, poursuit son tour de France, et s’arrête en ce moment à St-Etienne dans le cadre de la Biennale du design.

J’avais visité l’exposition parisienne un peu par hasard, intrigué par le titre donné à l’événement et à l’idée que l’on pouvait injecter du « design » dans l’électricité. Une très bonne surprise et un grand moment d’instruction en vérité ! Les designers invités présentent une série assez consistante d’objets, d’appareils et de concepts destinés à « montrer » l’électricité. Partant du concept que la Fée Electricité est omniprésente et sa consommation presque inconsciente, les créateurs ont tenté, avec succès je dois dire, d’inventer des objets capables de matérialiser la consommation d’électricité, principalement dans la sphère de l’habitat.

On retrouve pêle-mêle des interrupteurs qui vous sifflent quand vous quittez la pièce sans les éteindre, des carreaux de douches thermo-encrés qui changent de couleur quand vous avez dépassé vos 10 minutes de douches, ou encore des appareils de mesures précis qui peuvent vous envoyer vos consommations par Internet et vous établir des rapports détaillés sur vos consommations et les moyens de les réduires.

Et puis tous les objets en présence sont réellement « beaux », tous ne sont pas en vente bien évidemment, il s’agit principalement de prototypes, mais que de bonnes idées, vraiment, pour nous faire prendre conscience des flux qui traversent nos maisons et appartements. Vraiment, il faut y foncer.

C’est du 15 novembre au 20 avril 2009, au Musée d’art et d’Industrie, 2 place Louis Comte, à St-Etienne. Ouvert de 10h à 18h, fermé le mardi.


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Après les éoliennes, les hydroliennes !

samedi 10 janvier 2009

Au moins, on ne pourra plus leur reprocher de gâcher le paysage ! Les éoliennes profitent de la force des vents, et sur le même principe, les hydroliennes vont se servir des courants marins, plus constants que les vents, pour faire tourner des turbines qui pourront produire de l’électricité.
C’est en Bretagne que cette nouvelle forme d’énergie renouvelable sera expérimentée. Après une première centrale houlomotrice au Croisic, c’est près des Côtes d’Armor que sera installé le premier parc d’hydroliennes. L’avantage par rapport à l’énergie éolienne, c’est la prédictibilité de l’énergie produite. Les courants marins évoluent peu, et l’installation de parc peut ainsi être optimisée, rassurant producteurs et surtout investisseurs quant au rendement attendu.
EDF n’a pas attendu et s’est donc lancé sur un premier parc de 4 à 10 hydroliennes, et ce malgré les coûts d’installation supposés élevés : l’ingénieurie sous-marine est évidemment plus complexe que celle à l’air libre. Ce premier parc, dont les turbines feront 10m de diamètre, devrait produire de 2 à 4 mégawatts. Le coût estimé de l’opération est d’environ 25 millions d’euros.
La zone choisie, celle de Paimpol-Bréhat, connaît une grande intensité de courants marins, mais elle n’est pas seule, d’où l’émergence d’une « Initiative Partenariale pour l’émergence des énergies marines » à Brest. « Energies marines », moi, ça me fait rêver…

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« 5 millions d’emplois verts aux Etats-Unis », doit-on y croire ?

vendredi 9 janvier 2009

Barack Obama en avait fait un axe de son programme : les Etats-Unis et le gouvernement fédéral allait se mettre pour de bon au « green business ». A l’opposé du candidat républicain qui préconisait de forer à tout-va dans le Grand Nord pour y puiser les dernières gouttes de pétrole, le démocrate nouvellement élu a promis de faire la maximum pour changer la politique énergétique des Etats-Unis. Un changement dans lequel il souhaite investir 150 milliards de dollars.
Les principales mesures annoncées sont les suivantes :
« Le futur président s’est engagé à porter la part des énergies renouvelables à 10% du total des ressources d’ici la fin de son premier mandat, en 2012, et veut « économiser en 10 ans autant de pétrole qu’on en importe aujourd’hui du Moyen Orient et du Vénézuela. »
De plus :
« Il préfère encourager le développement de l’éolien, du solaire et du géothermique, en particulier grâce à l’extension pour cinq ans du « Production tax credit », un crédit d’impôt indexé sur l’inflation pendant les 10 premières années de fonctionnement d’un parc d’éoliennes. »
Enfin :
« Le Sénateur de l’Illinois s’est engagé à réduire la part du charbon dans l’électricité, dont 10% de la production devra provenir d’énergies renouvelables d’ici 2012 et 25% d’ici 2025. »
Ceci dit, vu la crise économique, cela ne sera peut-être pas la priorité des démocrates. De manière d’ailleurs assez étonnante, les élus démocrates ont ces derniers temps voulu soutenir coûte que coûte l’industrie automobile américaine, plus connue pour la production de pick-up énergivores que pour sa capacité à innover dans l’électrique, par exemple. A l’inverse, les républicains, très liés à l’industrie pétrolière, se sont prononcés contre le sauvetage des « Big Three », les trois principaux constructeurs automobiles de Detroit.
Alors que croire au final ? La crise et ses effets dévastateurs sur les emplois traditionnels va-t-elle contraindre Obama a délaisser pour un temps le green business ? Je suis assez sceptique, pour tout vous dire. Je vois mal comment les Etats-Unis lâcheraient une industrie qui a été la colonne vertébrale de son économie pendant si longtemps !

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Moscou en retard d’une technologie sur le traitement des déchetsMoscou en retard d’une technologie sur le traitement des déchets

jeudi 8 janvier 2009

Une nouvelle entendue sur Radio France International au sujet de la capitale russe qui croule sous les ordures ménagères. Moscou « produit » environ 5 millions de tonnes de déchets ménagers par an, soit 5 fois plus qu’à Paris pour une population moindre de 2-3 millions d’habitants.
Les raisons de ces problèmes ? Aucune politique pédagogique en faveur du tri sélectif, inexistant en Russie, et le manque d’infrastructure de retraitement ou de recyclage des déchets. Les russes incinèrent systématiquement leurs déchets, les marchés étant verrouillés par les oligarques locaux. Mais la population commence à s’inquiéter, comme le rapporte le correspondant local de Greenpeace. L’écologie et le concept de « technologies propres » finiront bien par percer dans un pays qui ne compte plus ses catastrophes écologiques : déboisement en Sibérie, accidents nucléaires, pollution des sols, assèchement des mers…
Le problème des ordures est tel que selon le préposé de la ville au déchets, Moscou pourrait connaître la même situation que Naples d’ici un an ou deux.
Avec l’argent du gaz et du pétrole, la Russie a pourtant les moyens de changer radicalement sa politique de gestion des déchets.
Quelqu’un se dévouera t-il pour aller leur porter la bonne parole ?

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Les start-up cleantech américaines au cœur de la crise économique

mercredi 7 janvier 2009

Les perspectives de croissance pour les « jeunes pousses » américaines spécialisées dans les technologies propres ne sont pas bonnes. Si l’intérêt porté à ces technologies ne devrait pas se démentir sur le long terme (prévision de la fin du pétrole, nécessité de préserver la planète, et intérêt économique évident), à court terme, la crise financière devenue économique devrait peser sur leur développement.
Aux Etats-Unis, d’après le journal The Economist, le financement de projets estampillés « CleanTech » a chuté de presque 25% au troisième trimestre, à 18 milliards de dollars tout de même. Et la tendance ne devrait pas s’inverser avant 2009. Les entreprises auront également plus de mal à trouver les financements adéquats en raison du resserrement du crédit.
Les grand énergéticiens américains, qui eux aussi « passent au vert », ralentissent voire annulent leur programmes. Quel dommage quand on sait l’influence qu’on ces grands acteurs sur l’ensemble du marché de l’énergie ! Enfin, ce n’est « que » partie remise pour de meilleurs jours. Ces coupes dans les programmes concernent l’ensemble des énergies nouvelles : l’éolien en Floride, le solaire en Caroline du Nord, et le plus grand producteur américain d’ethanol, VeraSun Energy, s’est placé sous la protection du célèbre « chapitre 11 », celui des mises en faillites. Plus près de chez nous le crise se fait sentir également, avec une baisse des prix des permis-carbones, de 30€ en juillet à 20€ en décembre.
Cela dit, il faut rester optimiste ! Les problématiques liées au développement durable et aux énergies renouvelables ou propres passeront la crise, il s’agit donc plutôt d’une pause que d’un arrêt des programmes. La planète a besoin d’énergie, et les hydrocarbures ne pourront pas soutenir notre demande croissante avec des ressources en baisse, ou de plus en plus compliquées à extraire.
Cependant, certains chiffres rassurent : Energies Nouvelles, filiale d’EDF, a réussi à lever plus de 700 millions de dollars, et les carnets de commande des fournisseurs de turbines d’éoliennes ou de panneaux solaires sont assez plein pour maintenir l’activité malgré la crise.
Enfin vivement qu’on en voit le bout et que l’on puisse non seulement maintenir l’activité, mais la développer, avec à la clé des « emplois verts ».

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« Fer le propre, ça ne coûte pas grand chose ! »

mardi 6 janvier 2009

En voilà une très bonne idée ! Pour un peu, ce serait presque la pierre philosophale des cleantech, ou comment faire du propre à partir du sale. C’est un article de The Economist qui nous raconte comment une équipe de recherche sino-américaine a réussi à utiliser la ferraille, celle qui finit dans les décharges ou dans la nature et dont on ne sait jamais quoi faire, pour dépolluer l’eau usée émanant des industries les plus lourdes (pharmacie, pétrochimie, textile).
C’est un enjeu majeur pour nos sociétés qui consomment de l’eau en quantité, à titre d’exemple, il faut environ un litre d’eau pour produire une calorie d’aliment, et chaque américain consomme en moyenne 600 litres d’eau par jour.
La technique imaginée par Wei-Xian Zhang, de l’Université Lehigh en Pennsylvanie, et Luming Ma de la Tongji University à Shanghai, est simple à comprendre en plus d’être « propre ». On utilisait déjà de la poudre de fer pour retraiter les eaux industrielles. Mais personne n’avait songé à utiliser de la ferraille en quantité pour procéder à la dépollution de ces eaux. Au lieu de faire circuler l’eau usée dans une série de réservoirs contenant des agents chimiques dépolluants, l’idée est de faire passer les eaux usées à travers la ferraille. Les agents chimiques des eaux usées sont alors attirés par le fer, échangent des électrons qui rendent ces mêmes agents dégradables (le fer s’oxyde à ce moment-là), donc nettoyables plus facilement.
L’avantage de cette technique réside évidemment dans son coût : la ferraille ne coûte presque rien, et on la trouve en quantité dans les pays en développement. En Chine par exemple, le kilo de ferraille coûte 0,2 dollars, contre plus de 100 dollars pour un kilo de nano-particules de fer. Le calcul est vite fait ! La ferraille peut être utilisée 2 ans avant de perdre ses qualités, mais peut également être amélioré par un traitement au chlorure de cuivre, qui rend le prix du fer à peine plus cher de 0,05 dollars par kilo.
Les résultats sont épatants, avec un taux de dégradation du nitrogène de 13 à 85%, de 44% à 64% pour le phosphore et de 52% à 80% pour les colorants et teintures. Une première unité de retraitement expérimentale traite déjà 60 000 mètres cubes d’eau à Shanghaï, une ville où les industries polluantes sont légion. Plusieurs municipalités chinoises ont donc invité les Dr. Wang et Ma à venir concevoir d’autres unités de ce type.
Une très belle idée, particulièrement pour les pays en développement, peut-être pourrait-on également y songer en Europe ?

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Espagne : le culte du Soleil

lundi 5 janvier 2009

Une vidéo impressionnante sur une réalisation totémique et quasi-mystique pour capter l’énergie solaire !

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Une idée en l’air : capter les vents d’altitudes

vendredi 2 janvier 2009



Les chiffres sont formels : la puissance totale des vents sur Terre représente près de 200 fois notre consommation totale d’énergie. Ça y est, on peut se reprendre à rêver d’une planète recouverte de cerfs-volants géants captant l’énergie des vents. Magenn a en effet développé le système MARS (magenn air rotor system), qui est une turbine flottant à 1000 pieds, et se tournant pour faire face au vent. Quelques images pour vous convaincre s’il le fallait du côté absolument merveilleux des technologies propres...

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