Crise de l'eau et sous-investissement dans les moyens

mercredi 30 avril 2008

Quelques données permettent de mesurer l´ampleur du problème de l’eau dans le monde :
- Un quart de la population mondiale, soit 1,4 milliard d´habitants, n’a pas accès à de l’eau potable.
- 2,6 milliards d´habitants ne disposent pas d’un système d’assainissement décent.
- L’eau (son absence ou sa pollution) est la première cause mondiale de mortalité. Trois millions d’enfants meurent chaque année d’un manque d’accès à l’eau potable. 8 millions de personnes par an meurent d’une maladie liée à l’eau - choléra, diarrhée, typhoïde.
- Quatre vingt cinq pour cent des eaux anthropiques (utilisées par les hommes) retournent dans les milieux naturels sans aucun traitement. Ce problème vient surtout des grandes mégalopoles. Le cas de Mexico est emblématique. Ses 22 millions d’habitants (soit 1/3 de la population française !!) rejettent leurs égouts dans la nature sans traitement.

Comme l´a récemment souligné par Jean-François Donzier (Directeur Général de l'Office International de l'Eau) lors d´une conférence donnée à l´IAE de Paris, non seulement l’eau se fait rare du fait de l’augmentation très rapide de la consommation, mais le gaspillage est énorme. Ainsi il est estimé que deux tiers de l’eau d’irrigation est perdu par infiltration durant son transport (par exemple due à des fuites de canalisation) ou par évaporation dans les systèmes traditionnels. La population mondiale a triplé sur le dernier siècle, et la consommation d’eau a été multipliée par 6 sur la même période.

Actuellement l’investissement total est de 75 milliards de dollars par an dans les Pays en développement pour développer l´accès et le traitement de l´eau.
On estime qu’il devrait être de 180 milliards de dollars pendant au moins 25 ans pour avoir les moyens d’endiguer les problèmes à venir, pour éviter une crise mondiale de l’eau douce, et faire reculer la pauvreté.
Ces efforts colossaux pour le traitement de la pollution anthropique ne serviront que si l´on définit des conditions pour garantir l'exploitation, la maintenance et le renouvellement des installations, afin d'assurer le bon fonctionnement des investissements réalisés.

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Le ministère de l'écologie défend les biocarburants

mardi 29 avril 2008

Le Comité opérationnel sur les énergies renouvelables vient de remettre un rapport au ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire (MEDDAT) qui confirmerait la place des biocarburants dans le plan de développement des énergies renouvelables.

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Arguments contradictoires sur les biocarburants chez les dirigeants politiques

La Chancelière allemande, Angela Merkel, défend les biocarburants dans le contexte d’une hausse des prix de l’alimentation déclenchant une crise alimentaire mondiale, qui résulterait selon elle, de mauvaises politiques agricoles et du changement des habitudes alimentaires des pays en développement et non des biocarburants.

En revanche, Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds Monétaire International estime que les biocarburants posent « un vrai problème moral » et qu’il faudrait faire « la balance entre les problèmes environnementaux de la planète et le fait que les gens vont mourir de faim ». Il préconise comme alternative « au tout pétrole » les moteurs à hydrogène.

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Le MoDem devrait pousser davantage à l’investissement dans les technologies propres

Le site Hérésie publie un article critiquant le manque de vigueur de la classe politique dans la promotion des énergies propres et renouvelables qui permettrait « de rééquilibrer la balance commerciale ».

L’absence d’un programme du MoDem « économiquement viable c'est à dire adapté à notre société marchande, dans le domaine des énergies propres » est également pointée du doigt.

L’auteur de l’article illustre son propos en reprenant l’exemple utilisé par François Bayrou le 21 octobre 2006 lors d’un colloque sur le développement durable, de promoteurs et d’architectes contraints de construire avec de faux panneaux solaires faute d’une réponse suite au dépôt d’un permis de construire pour un immeuble alimenté par panneaux solaires.

« C'est un des grands maux de la France : on fait semblant de discuter […] On passe son temps à pondre des décisions qui ne sont de nul effet, et ajoutent à la pile des décrets, arrêtés, recommandations, lois que nous votons et qui ne changent rien à la réalité du pays.

http://heresie.hautetfort.com/archive/2008/04/17/le-petrole-toujours-plus-haut.html »

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La géothermie a du potentiel en Ile-de-France

lundi 28 avril 2008

En Ile-de-France, le Conseil régional a voté en faveur d’un renforcement de son plan géothermie passant par plusieurs aides budgétaires directes.
Il souligne que la géothermie « est une des principales énergies renouvelables de la région » et estime que « son potentiel de développement est encore très important, avec la présence, dans les sous-sols, d’aquifères exploitables et avec la possibilité de développer ou de créer de nombreux réseaux de chaleur ».

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L’éolien va bien !

Selon l’association européenne pour l’énergie éolienne (European Wind Energy Association – EWEA), « l’Union Européenne est sur la bonne voie pour réaliser l’objectif d’obtenir 12 à 14% de son électricité à partir des fermes éoliennes d’ici 2020 », d’après un rapport publié mercredi par l’association, intitulé « Pure Power - Scénarios de l'énergie éolienne à l'horizon 2030 ».

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Budget des ménages : nécessité de maîtrise de l’énergie et d’investissement dans les technologies propres

vendredi 25 avril 2008

L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), s’appuyant sur l’enquête « Budget des ménages » de l’Insee, publie une lettre démontrant que depuis 5 ans les inégalités face aux dépenses énergétiques n’ont cessé de croître en raison de la hausse des prix des combustibles fossiles qui doit se poursuivre jusqu’à 2020.
Ainsi, les dépenses énergétiques prennent de plus en plus de place dans le budget des ménages les plus pauvres et cette part apparaît aussi plus importante dans le budget des ruraux que celle des citadins.
Selon l’ADEME, seuls les ménages pouvant réaliser des investissements pour maîtriser l’énergie dans leur habitation et ceux qui ont des véhicules à faible consommation échapperont à hausse du poids des énergies dans leur budget.

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Borloo : Vers les biocarburants de deuxième génération

jeudi 24 avril 2008

En marge du Forum international de l'énergie, qui a réuni à Rome les pays producteurs et consommateurs de pétrole du 20 au 22 avril, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, a fait part de la volonté de la France de faire une « pause » dans les biocarburants de première génération, « fabriqués à partir de plantes vivrières » et « accusés de concurrencer les cultures alimentaires ».
Il déclare que « la position de la France est claire: cap sur la deuxième génération de biocarburants [et] pause sur de nouvelles capacités de production (de biocarburants) d'origine agricole ».
Il souhaite également que les biocarburants importés « respectent les normes de travail internationales », permettent des « réductions d'émissions de CO2 » et remplissent « des critères de durabilité dans leur production. »

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Les hydroliennes : 2-3% de la production nationale d'énergie française

Un article publié sur Fréquence Terre revient sur la mise en place le 28 mars à Bénodet, en Bretagne, de « Sabella », première hydrolienne française, et sur l’expansion de ces systèmes sur les côtes françaises qui, de l’Atlantique à la Manche, ont des courants « avoisinant les 2m/s ».

« De nouvelles hydroliennes de ce type devraient être posées sur des sites « à fort courant marin » ; on pense au Raz de Sein, et à une structure entre les îles de Ouessant et de Molène… »

Selon les spécialistes, « le potentiel des courants marins en France représente aujourd'hui 3 à 5 gigawatts, soit 2 à 3 pour cent de la production nationale. »

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Forte croissance dans le solaire

mercredi 23 avril 2008

Selon une étude de la société XERFI intitulée « Le marché de l’énergie solaire en France, perspectives de croissance à l’horizon 2010-2015 et analyse du paysage concurrentiel », le secteur de l’énergie solaire serait « promis à une forte croissance dans les 10 prochaines années ».
Le parc de capteurs photovoltaïques (PV) devrait « être multiplié par 11,4 entre 2007 et 2012 ».

La puissance des systèmes thermiques devrait, quant à elle, « doubler d’ici à 2010 ».

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Que faire, si les « énergies propres » ne sont pas propres ?

Depuis quelques mois, nous assistons à un mouvement étrange… Une à une, le « bilan carbone » des énergies renouvelables est attaqué : celles-ci ne seraient pas assez « propres » ; elles émettraient trop de CO2.

La presse a largement relayé les critiques concernant l’éolien, symbole des énergies renouvelables, dans le cadre d’une campagne d’opinion orchestrée par la Fédération Environnement durable. Dans un rapport récent, la FED essaie de calculer le coût des éoliennes (paysages impactés, augmentation de la consommation de combustibles fossiles en cas de manque de vent) par rapport à leur apport : « très peu d'électricité produite », « des diminutions des émissions de CO2 non significatives ». De nombreux écologistes se sont opposés à ce constat, en qualifiant la FED d’association pro-nucléaire ou de mouvement « not in my backyard ». L’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et le Ministère de l’environnement ont aussi affiché leur scepticisme : Selon une note récente de l’Ademe, « sur l’année 2008, l’éolien permettra d’éviter l’émission de 1,65 million de tonnes de CO2 (…) En effet, la production éolienne se substitute essentiellement à des productions à partir d’énergies fossiles, comme le montrent les scenarios prévisionnels du Réseau de Transport de l’Electricité (RTE). En 2020, un parc de 25000 MW devrait permettre d’éviter l’émission par le secteur énergétique de 16 millions de tonnes de CO2 par an. »

Voilà pour l’éolien. Ce qui intrigue, c’est que les autres énergies, « propres » ou moins propres, sont toutes mises en cause.

Depuis quelques mois, les biocarburants sont aussi fortement critiqués, pour plusieurs raisons : ils feraient monter les prix alimentaires, ils encourageraient la déforestation et ils seraient encore inutiles, compte tenu du manque de voitures adaptées. Les Verts ont appelé l’Union Européenne à abandonner l’objectif de 10% de consommation d’agrocarburants dans les transports pour 2010 car ils sont « une vraie fausse bonne idée » et « même une idée meurtrière qui va affamer « la moitié de la planète ».

De nombreux doutes sont aussi en train d’apparaître concernant l’énergie solaire : la fabrication des panneaux serait polluante. On s’intéresse aussi au bilan carbone du nucléaire : si les centrales émettent peu de CO2, il a bien fallu les construire…

Loin de moi l’idée de trancher un tel débat, tant les questions de chiffres sont difficiles à trancher. Qu’on le déplore ou pas, l’évolution des temps fait que l’opinion publique ne se fie pas davantage à des données de l’Etat qu’aux rapports d’un groupe de pression.

Cette tendance inspire à l’observateur engagé (que je suis) quatre constats.

Premier constat : le fait d’analyser un peu froidement les solutions que constituent les technologies « propres » est justifié. Pourquoi, après tout, dépenser argent et effort à développer des remèdes qui peuvent être pires que le mal ? Récemment, un James Lovelock, l’écologiste, l’inventeur de l’hypothèse écologiste Gaia, a avancé que l’arrêt de la consommation des hydrocarbures accroitrait le réchauffement climatique. En effet, nous dégageons selon lui un nuage de particules dans l’atmosphère qui détourne une partie des rayons du soleil. Et il l’a dit devant la Royal Society de Londres, l’équivalent de l’Académie des sciences française. Que cela soit vrai ou faux, l’argument mérite réflexion…

Mais nous risquons de basculer dans une situation un peu hystérique, dans cette recherche du « plus blanc que blanc », dans cet emballement d’une logique vers le refus de toute émission de CO2 (« logique d’une idée », la façon dont la philosophe Hannah Arendt définissait l’idéologie). D’où un second constat : à tout remettre en question, nous risquons de négliger les possibilités des énergies renouvelables, de les empêcher de se développer, de tuer ce potentiel incroyable pour un écologiste investi. En effet, que découvrons-nous, étonnés ? Que toute activité humaine génère du déchet ? Voila qui est nouveau ! Sauf que certaines en produisent moins que d’autre, et c’est cela qui m’intéresse, en tant qu’écologiste. Effectivement, quand le vent est insuffisant, il faut des centrales pour produire de l’électricité. Mais quand il y a du vent…

Troisième constat : compte tenu de ce que l’on sait, peut-être faut-il s’occuper de la consommation d’énergie (la demande) davantage que de sa production (l’offre). Deux raisons à ce constat. D’une part, nous ne saurons peut-être jamais définir clairement les « bilans carbone » des différentes énergies, tant les groupes de pression hostiles ou favorables sont nombreux, tant les experts divergent et tant les situations doivent varier. D’autre part, l’évolution du prix du baril de pétrole le montre, nous ne pouvons exclure des situations de pénurie d’énergie, qui fassent exploser les prix de l’énergie et mettent en péril la vie des populations, notamment les plus fragiles. En effet, nos sociétés ont de plus en plus besoin d’énergie, parce qu’il y a une croissance démographique forte (6 milliards d’habitants aujourd’hui, contre 1,6 milliards en 1900) et parce qu’elles consomment davantage. Sans énergie, pas de chauffage, pas de lumière, pas d’appareils, etc.

Quatrième constat : dans un premier temps, au lieu de penser les énergies renouvelables comme substitution aux énergies actuelles, mieux vaut pour l’instant les considérer comme addition. Les technologies propres n’en sont qu’à leur démarrage : en 2004, elles ne représentaient que 13,7% de la consommation totale d’énergie. Il faut encore les expérimenter et les développer. Par exemple, les biocarburants de deuxième génération pourraient être plus satisfaisants que ceux de première génération.

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Nous n'investissons pas assez pour les générations futures

mardi 22 avril 2008


Selon une étude de la fameuse école de management INSEAD, les Européens sont en train de prendre du retard dans l’investissement dans les technologies propres par rapport aux Etats-Unis.




Jusqu’en 2005, nous étions au coude à coude. Aujourd’hui, les entreprises de technologies propres américaines ont levé 4,5 milliards de dollars auprès de sociétés de capital risque aux Etats-Unis, contre 1,5 milliards en Europe.




Ce qui est un peu dommage, c’est que compte tenu de la régulation européenne (objectif de réduction de 20% des émissions de CO2 par rapport à 1990 d’ici 2020) et de sa promotion du protocole de Kyoto, l’Europe paraît en avance intellectuellement : nous serions toujours les premiers en termes de brevet sur le domaine.




Pour finir, les auteurs de l’étude, Benjamin Warr et Renato Orsato, estiment qu’il faut développer les « clusters » consacrés à l’innovation (en France, nous appelons cela pôles de compétitivité).




Je suis évidemment très favorable à l’investissement et aux start-up dans le domaine, car elles innovent beaucoup : les auteurs ont raison de traiter le taux d’investissement par les « venture capitalists » comme un critère important. Mais, compte tenu du modèle européen, je crois cependant qu’il ne faut pas oublier l’investissement public (notamment les collectivités locales, qui jouent un grand rôle), les grandes entreprises (nous avons en France quelques acteurs majeurs dans le secteur) ainsi que certaines formes associatives.

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10% de biocarburants en 2020 : le combat fait rage (prix alimentaires, déforestation et manque de marché…)

De nombreux cercles sont aujourd’hui en train de mettre en cause les biocarburants, et la commission européenne est notamment critiquée pour sa volonté de poser un quota de biocarburants dans le paquet climat (quota de 10% en 2020). En France, le combat fait actuellement rage entre la Fédération Nature environnement et les agriculteurs de la FNSEA. Trois types de critiques sont formulés contre les mesures de la Commission européenne.


Critique n°1 : ils risqueraient de faire monter les prix alimentaires.

Dans un rapport de juillet 2007 intitulé « les Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2007-2016 », la FAO notait que les volumes d'oléagineux (essentiellement du colza) destinés à la production de biocarburants devraient passer d'un peu plus de 10 millions de tonnes à 21 millions de tonnes dans l'Union européenne entre 2007 et 2016. Au Brésil, la production annuelle d'éthanol, qui s’élève à environ 21 milliards de litres aujourd'hui, devrait plus que double sur la même période.

La Banque mondiale vient de s’en alarmer. De même, le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a écrit au Premier ministre japonais, qui préside le G8, pour lui demander de mettre cette question à l’ordre du jour pour la réunion de juillet 2008.

En mars 2008, Peter Brabeck, le patron de Nestlé, dans une interview au journal NZZ am Sonntag, estimait que « si l’on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n’y aura plus rien à manger. (…) Accorder d’énormes subventions pour les produire est inacceptable moralement et irresponsable ».


A noter que Lula, le président du Brésil, grand producteur d’éthanol, n’est pas d’accord, et il attribue l’accroissement des prix alimentaires à la croissance démographique : « Aujourd'hui, il y a plus de gens qui mangent. Les Chinois mangent, les Indiens mangent, le Brésiliens mangent (...) et les gens vivent plus longtemps. »


Critique n°2 : ils encourageraient la déforestation. Dans un rapport récent, Greenpeace montre que la déforestation s’aggrave en Amazonie.


Critique n°3 : les politiques volontaristes en faveur des biocarburants seraient inutiles, car le nombre de véhicules ne suivrait pas. Ici, il s’agit d’un argument de marché face à une politique volontariste. L’Allemagne vient ainsi d’abandonner son projet « E10 », qui prévoyait que le taux de biocarburants dans le carburant classique passe de 5% à 10% dès 2009. Sigmar Gabriel, ministre allemand de l'Environnement, estime que le nombre de véhicule supportant le mélange (de biocarburants) n’est pas suffisant, et qu’il « ne s'agit pas d'une mesure ayant trait à la politique de l'environnement, mais d'une mesure destinée à aider l'industrie automobile ».

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L’hotellerie au secours des solutions renouvelables en matière d’eau ?

vendredi 11 avril 2008

L’hôtellerie moderne est devenue bien souvent un facteur de pression pesant sur les ressources en eau. Mais le tourisme est pour bien des régions pauvres une source de financement à laquelle il est impossible de renoncer. A l’Ile Maurice, les autorités tentent d’anticiper, par différents projets, cette pression sur la demande en eau qui résulte de divers projets de développement de complexes hôteliers.

Le bureau du premier ministre a institué un comité composé de responsables des Ministères des Services Publics, des Finances, de l’Environnement et de ceux des Infrastructures publiques de la Central Water Autority (CWA) et un plan directeur pour augmenter la capacité du réservoir d’eau La Nicolière. Il a aussi encouragé des opérateurs économiques à investir dans des solutions renouvelables pour leur gestion de l’eau, notamment par les techniques de dessalement. Allafrica publie un article sur la gestion des ressources en eau à l’île Maurice, dont les groupes hôteliers, qui investissent dans le traitement des eaux usées, envisagent la création d’usines de dessalement et de stations d’épurations.

« Ainsi, le groupe Naïade Resorts projette d'équiper tous ses hôtels à Maurice en unités de dessalement d'ici la fin de l'année. Les études de faisabilité et les plans se poursuivent dans cette optique. A ce jour, deux hôtels du groupe comptent des unités de dessalement, notamment Beau Rivage, et le dernier-né de Naïade Resorts, Tamassa. » Le groupe Sun Resorts envisage pour sa part une station d'épuration pour deux de ses quatre hôtels.

D’ailleurs, cette même semaine, L’Express a consacré un article au dessalement de l’eau par des groupes hôteliers, qui se pratique de plus en plus comme une stratégie à long terme.3 Certains hôtels ont lancé des programmes de gestion de l’eau dans l’ensemble de leur chaine. Au-delà des initiatives qui visent à décourager le gaspillage d’eau, la mise sur pied d’unités de dessalement ou de stations d’épuration prend de l’ampleur. Un signe encourageant de l’implication positive de certains acteurs économiques.

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La Bretagne en pointe en matière d’énergie renouvelables marines

mardi 8 avril 2008

Jean-Yves Le Drian, président du Conseil régional de Bretagne, a profité du baptême du prototype d'hydrolienne Sabella, à Bénodet le 28 mars dernier, pour affirmer sa volonté de devenir « « la » région pour les énergies marines et d'accueillir notamment un centre de recherche et d'expérimentation d'envergure nationale. »
« L'objectif est de construire une vision partagée des perspectives ouvertes aujourd'hui par les énergies marines et un cadre commun pour développer recherche, innovations et activités dans ce domaine. »
Il est vrai que les énergies marines sont un champ particulièrement intéressant de développement de technologies propres, même si elles ont marqué le pas ces dernières années sur le plan technologique. Des usines comme l’usine marémotrice de la Rance sont certes très impressionnantes, mais elles nécessitent des sites très particuliers, qui excluent un déploiement à large échelle. Mais d’autres techniques sont à l’étude, chacune pâtissant d’inconvénients plus ou moins forts. En tout cas, il s’agit indéniablement d’un champ passionnant, et l’on ne peut que se féliciter de voir une région française afficher ses ambitions dans ce domaine.

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Les filets "attrape-brouillard" pour capturer de l'eau

samedi 5 avril 2008

Au Pérou, alors que le pays est menacé par une pénurie d’eau et que les autorités tablent sur le dessalement de l’eau de l’océan Pacifique, l’ONG Fogquest promeut la solution des « filets attrape-brouillard », et dénonce le manque d’investissements de la part des municipalités pour cette « solution alternative qui a déjà fait ses preuves ».
D’après l’ONG « beaucoup d’équipements ont été volés et les municipalités devaient prendre le relais mais ça n’a pas marché ». En attendant, « l’hypothétique » construction d’une usine de dessalement, ce sont des camions-citernes qui viennent alimenter les foyers des villages les plus retirés.

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