L’énergie de la géothermie expliquée en vidéo

vendredi 30 juillet 2010


Voici une vidéo très pédagogique et fort bien animée qui nous explique l’histoire de l’énergie géothermique… Partant des astéroïdes et de la formation des volcans, la vidéo explique pourquoi la Terre se réchauffe à mesure que l’on se rapproche de son centre. Vient enfin l’illustration des flux d’eau froide et chaude utilisés comme principes de base de la géothermie.


L'Énergie géothermique
envoyé par umaps. - Vidéos des dernières découvertes technologiques.


TechnoPropres

Read more...

La biomasse surpasse le pétrole en Suède

jeudi 29 juillet 2010


Voici une nouvelle qui montre que le secteur des cleantech n’est pas uniquement fait de prototypes, d’essais plus ou moins fructueux et d’idées géniales sans débouchés (et encore, dans le cas de l’éolien, nous avions vu que l’on avait beaucoup à apprendre des « perdants », ces projets non retenus par les organismes de financement). Peu à peu, le secteur se structure à mesure que les usages « propres » se démocratisent. C’est ainsi que la Suède est devenu le premier pays à consommer plus d’énergie renouvelable de la biomasse que de pétrole (EcoGeek).

L’Europe avait déjà quelques succès dans le domaine, puisque l’éolien est en train de faire jeu égal avec le gaz naturel. Les chiffres annoncés par la Suède sont encore plus impressionnants puisque en 2009, la production d’énergie par la biomasse a atteint les 115 térawatt heures, soit 32% de l’énergie totale consommée, contre 112 TWh pour les énergies fossiles.



Les centrales alimentés par la biomasse génèrent désormais plus de la moitié de l’énergie utilisée par les ménages suédois. Rappelons que les ambitions de la Suède en matière d’énergie renouvelable sont très hautes, avec un premier objectif de 50% d’énergie propre en 2020 et l’arrêt de l’importation d’énergie fossile dès 2030.

C’est principalement le bois qui est à la source de ce très bon chiffre, avec, du coup, une limite : le prix du bois pour les autres secteurs (papier, construction) a beaucoup augmenté.


TechnoPropres

Read more...

Le plan de Los Angeles pour la gestion de l’eau et de l’énergie

mercredi 28 juillet 2010


On le sait, la Californie connaît régulièrement des problèmes importants de gestion de l’énergie, comme l’ont prouvé les nombreuses coupures (parfois géantes) d’électricité d’un réseau vieillissant, segmenté en de nombreux opérateurs, dans un contexte géographique plutôt dur, notamment pour la Californie du Sud. Le Département à l’eau et à l’énergie de Los Angeles, le plus gros des services publics américains, a proposé récemment un plan d’orientation stratégique qu’il est intéressant de suivre puisque ce modèle a de fortes chances de se retrouver dans d’autres cités (Cleantechies).

Austin Buetner, à la tête de cet immense service, a d’abord décidé d’augmenter de 50% les investissements consentis à l’amélioration de l’efficacité énergétique. Si ces technologies ne font pas autant rêver que les prototypes les plus créatifs d’apport en énergie renouvelable, on sait désormais qu’il est au moins aussi important de détecter les fuites et pannes et améliorer le réseau que de créer de nouvelles sources d’énergie. Ainsi, cette somme passera de 50 millions de dollars en 2009 à 73 millions en 2010. On peut penser notamment aux applications de type smart grid, dans lesquels sont d’ailleurs fortement impliqués les géants de l’internet qui ont leur siège en Californie (Google, pour n’en citer qu’un).



Une deuxième orientation est celle des feed-in tarriffs, dont nous avons parlé il y a peu pour l’Angleterre. Il s’agit d’un instrument public d’aide à l’innovation, et le Département de Los Angeles a ainsi invité une délégation allemande à leur en expliquer les tenants et les aboutissants. C’est grâce à ce type de financement que la filière solaire est devenue en Allemagne le fer de lance des cleantech.

Du côté de la gestion de l’eau, Bietner a annoncé un plan d’investissement de près de 2 milliards de dollars pour les 10 prochaines années. Seront concernés le retraitement des eaux usées, le nettoyage des nappes phréatiques, la capture des eaux de pluie et le stockage souterrain. L’idée est d’améliorer l’indépendance énergétique du bassin de Los Angeles sans que la mégalopole ait à recourir aux bassins de villes ou d’Etats voisins. Car pour le moment, près de 90% de l’eau utilisée à Los Angeles est acheminée par aqueducs.


TechnoPropres

Read more...

Le premier Grand Prix solaire en projet

mardi 27 juillet 2010

Nous avons à Technologies Propres une fascination pour les bolides propulsés aux énergies renouvelables : nous avions déjà parlé du bolide éolien (192km/h), du bolide solaire (150km/h), du bolide à l'hydrogène (393km/h), ainsi que d’une moto électrique capable d’atteindre les 267km/h. L’idée d’organiser une course pour les bolides solaires n’est donc pas étonnante puisque les prototypes se multiplient, avec deux grandes tendances : la recherche de la vitesse maximale d’un côté et la quête de l’autonomie la plus longue pour ces véhicules (EcoGeek).

Plusieurs projets de compétition ont vu le jour, en fait. Le Progressive Insurance Automotive X Prize Competition avait innové en proposant une compétition qui comprenait des limitations de vitesse, des arrêts obligatoires pour tester les véhicules plus efficaces et plus propres dans des conditions proches de la réalité. Le nouveau venu, l’American Solar Challenge, propose un « circuit » qui va de l’Oklahoma à l’Illinois sur 7 jours de compétition. 17 équipes venues des Etats-Unis, du Canada, d’Allemagne et de Taïwan parcourront les quelques 1 931 km du parcours.


Même si les bolides qui y concourent sont des prototypes, les performances réalisées sont impressionnantes : certains d’entre eux ont pu rouler à plus de 160km/h, et les innovations concernant l’aérodynamisme, les matériau légers et les batteries serviront à façonner un peu plus le grand marché du véhicule électrique.

Vous pouvez suivre les résultats de la course et les statistiques des équipes sur le site de l’American Solar Challenge 2010.



TechnoPropres

Read more...

Les transports piétons et cyclistes ont la côte !

lundi 26 juillet 2010

En nous suivant, vous avez pu voir de nombreuses bonnes idées de plan de transport non-motorisés : voiturette en bambou et papier, vélo qui recharge vos portables et appareils électroniques, systèmes d’auto-partage… Voici une infographie réalisée par le magazine Good qui illustre le succès des transports pour piétons, cyclistes, bref, tout ce qui est possible sans devoir se doter d’une voiture ou d’un moyen de transport plus complexe.



Les chiffres indiqués montrent les sommes investies par le Département des Transports américains depuis 1990. En dessous, le nombre de kilomètres parcourus en vélo et à pied pour les mêmes années.

Ceci nous fait penser par ailleurs au projet de la ville nouvelle de Masdar, aux Emirats Arabes Unis, où la conception des transports a innové en proposant des « pods » qui sont à la croisée des transports en commun et individuels.


TechnoPropres

Read more...

Un nouveau biocarburant à base d’eau usée et d’électricité renouvelable

mercredi 21 juillet 2010



Le secteur des biocarburants est toujours aussi innovant ! Après les récentes découvertes de carburant à base d’algues développées en Inde avec le soutien d’une major pétrolière ou en France avec Fermentalg, de plus en plus d’équipes cherchent à produire des biocarburants à partir de microbes ou d’éléments chimiques qui ne suscitent pas les polémiques d’occupation des terres à des fins non alimentaires. La dernière en date nous vient des Etats-Unis et compte produire le carburant à partir d’un mélange d’eaux usées et d’électricité d’origine renouvelable (Cleantechnica).

L’équipe de Scott Banta, de la prestigieuse Columbia University a ainsi remporté une subvention de l’administration Obama, dirigée pour sa partie Energie par le dynamique prix Nobel Steven Chu, de 543 000$. L’objectif est de développer une bactérie qui produit du butanol à partir de l’ammoniaque des eaux usées ou d’un processus chimique utilisant de l’électricité renouvelable et de Co2 extrait de l’air ambiant.


L’utilisation de microbes pour générer des énergies renouvelables a donc le vent en poupe, puisque plusieurs projets cherchent à produire biocarburants ou électricité à partir de cellules microbiennes. Ici, l’avantage est double : non seulement produire « proprement » du carburant, mais aussi trouver un nouveau débouché aux eaux usées en les recyclant. Concrètement, l’équipe va s’appuyer sur la bactérie N. Europea, utilisé pour le retraitement des eaux usées, pour réduire le coût de production du butanol. Actuellement, la production de l’ethanol est plus intéressante économiquement mais les propriétés du butanol font que ce carburant s’intègrerait plus facilement dans les moteurs actuels.



TechnoPropres

Read more...

Peindre les montagnes en blanc sauvera-t-il les glaciers ?

mardi 20 juillet 2010


Voici un projet qui se rapproche des techniques de géo-ingénieurie dont nous vous parlons de temps à autre. Il s’agit de projets dont le principe est qu’à un problème aussi global que le réchauffement climatique il faut des solutions à échelle globale, c’est à dire à la taille de la planète, et en se servant de mécanismes physiques ou chimiques de très grande échelle. Nous avions ainsi vu comme les éruptions volcaniques étaient étudiées pour leur rôle de refroidisseur du climat. 7 projets majeurs de géo-ingénieurie sont également à l'étude actuellement (de la fertilisation des océans en fer à la reforestation par les airs). Cette fois-ci, le projet serait de peindre en blanc les montagnes pour réfléchir la lumière du soleil et éviter une partie de la fonte des glaciers (EcoGeek).



A ce sujet, nous vous renvoyons vers deux illustrations tout à fait sidérantes. Le première est un comparatif de l’avancée de la calotte glaciaire pris par la NASA entre 2004 et 2008, à la même période de l’année (ce qui confirme d’autres données de l’agence américaines qui affirmait que 2009, puis 2010 sont les années les plus chaudes de la décennie). L’autre série de clichés vous montrera l’évolution de photographies de tourisme prises dans des sites de glaciers de montagnes. En 50, voire 10 ans, le recul des glaciers est spectaculaire. Voilà pour le constat, voyons maintenant pour ce projet d’ingénieurie.




On sait que les pays chauds ont souvent des maisons claires, voire blanches de chaux (Grèce, Tunisie, Pérou, etc) pour réfléchir la lumière du soleil et éviter ainsi d’être « plombés » par la chaleur. La Banque Mondiale finance un projet au Pérou qui consiste à repeindre une partie du Chalon Sombrero, une montagne de près de 4 750m située près de la ville de Licapa. L’équipe d’Eduardo Gold a déjà repeint quelques deux hectares d’une peinture non polluante faite de blanc d’œuf industriel, d’eau et de chaux. L’objectif affiché est de repeindre le sommet en entier, soit 70 hectares, de rafraichir l’atmosphère et à terme de permettre au glacier de s’étendre. Ces 30 dernières années, le glacier a perdu 22% de sa surface.

Le projet bénéficié d’un prix de 200 000$ dans le cadre du concours « 100 idées pour sauver la planète ».


TechnoPropres

Read more...

Le Canada, via le CNR, parie sur les algo biocarburants

lundi 19 juillet 2010


C'est en plein désastre pétrolier dans le Golfe du Mexique (le 4 juin dernier précisément) que le ministre d'État aux Sciences et à la Technologie, Garry Goodyear, a annoncé un projet de recherche majeur de production à l'échelle commerciale d'algo biocarburants en Nouvelle-Écosse. De passage à Halifax, le ministre Goodyear, dont on se souvient peut-être qu'il fut assez chahuté par la communauté scientifique pour avoir hésité à prendre position dans le débat sur les théories évolutionnistes, a fait cette annonce lors du lancement du projet de fabrication d'algo biocarburants, à l'Institut des biosciences marines du Conseil national de recherches du Canada (IBM-CNRC).


L'annonce a été relayée par le CNRC ICI. Le ministre a déclaré entre autre "Notre gouvernement investit davantage dans les sciences et la technologie parce que de tels investissements créent des emplois, rehaussent la qualité de vie des Canadiens et dynamisent l'économie. Ces nouveaux carburants seront une source d'air frais, d'énergie verte, d'eau pure et de bénéfices propres pour les habitants de la Nouvelle-Écosse et l'ensemble des Canadiens."




Le projet a reçu environ 5 millions de dollars canadiens (environ 4 millions d'euro) du Programme national sur les bioproduits et de l'IBM-CNRC. Les plans d'une usine-pilote pouvant produire 50 000 litres (tests) d'algo biocarburants ont déjà été imaginés pour une application à la station de recherche de Ketch Harbour, où les premiers travaux dans ce sens ont été effectués et où les chercheurs du CNRC cultivent des algues depuis plus d'une cinquantaine d'années. Pour accélérer la croissance des algues, on recourra notamment aux émissions de dioxyde de carbone issues de la combustion des combustibles fossiles. Carbon2Algae Solutions Inc, un des partenaires industriels du projet, a l'intention d'exploiter des photobioréacteurs qui capteront le dioxyde de carbone d'installations comme celles des sables bitumineux de l'Alberta ou des centrales au charbon afin de faire pousser des souches locales d'algues.



De façon à identifier la meilleure façon de cultiver les algues en vue de la production de biocarburant, le CNRC s'est allié à trois grandes institutions américaines : le Département de l'Énergie de États-Unis (US DOE), le National Renewable Energy Laboratory (NREL) du Colorado et Sandia National Laboratories au Nouveau-Mexique très impliquées dans le domaine des bio nanotechnologies et qui préparent aussi de grands projets dans le domaine des algo biocarburants. Le projet fera éventuellement appel aux experts en aérospatiale du CNRC pour faire progresser la commercialisation d'algo biocarburants développés sans doute à la fois pour le marché grand public et comme carburant pour les avions.



La spécificité du projet du CNRC par rapport aux projets analogues entrepris dans d'autres pays est l'identification d'espèces d'algues endémiques qui se prêteront à la production de biocarburants dans les lieux précis d'Amérique du Nord où elles poussent. Ces algues se sont déjà acclimatées à leur milieu, ce qui en facilitera leur culture tout en éliminant le risque, toujours possible, que des espèces exotiques soient accidentellement libérées dans l'environnement. Enfin, lorsque Stephen O'Leary, chercheur du CNRC attaché au projet, fait savoir qu'il faudra encore cinq à dix ans avant de produire commercialement des biocarburants à partir des algues, on réalise finalement, que le Canada en est approximativement au même point que les autres pays dans cette technologie, mais tient à se positionner dès le départ de la course.



Source : Energies de la mer

TechnoPropres

Read more...

Un crash test pour les batteries électriques

vendredi 16 juillet 2010

Nous vous parlons régulièrement des batteries électriques, de leurs performances (on s’éloigne de plus en plus rapidement de la peur de la panne sèche avec une autonomie accrue), leur conception, leur modèle économique (l’on semble se diriger vers un système où le conducteur ne serait que locataire de la batterie de sa voiture, au moins à court et moyen terme). Le tout doit évidemment se penser dans le cadre d’une infrastructure capable d’alimenter et recharger les véhicules électriques de manière fluide et disponible. EcoGeek nous relaye ainsi le « stress test » organisé par le fabricant de batterie Better Place au Japon.



Rappelez-vous, Better Place, c’est cette start-up qui a décidé de fonder son modèle sur l’échange de batterie. La batterie, partie onéreuse de la voiture électrique, serait louée précisément pour permettre à Batter Place de se concentrer sur l’infrastructure. Le but de ce modèle est d’éviter les files d’attente aux stations de recharge puisque pour le moment, il faut encore de trop longues dizaines de minutes pour recharger entièrement une batterie. Ici, la station Better Place ne recharge pas votre batterie : elle la change, puisque de toute façon, elle ne vous appartient pas. Ce qui permet à l’entreprise de recharger de son côté les batteries récupérées, et de réduire le passage à la station de recharge à moins d’une minute ! Même les stations-essence en rêvaient.

C’est à Tokyo que Better Place a décidé d’effectuer un test grandeur nature de ces stations pour vérifier que tout se passe comme prévu, avant d’aller ouvrir la toute première station en Israël. La station va tester le changement de batteries sur trois taxis électriques (des Nissan Dualis, modèle 4x4) de la compagnie de taxi Nihon Kotsu. Pour l’instant ce programme pilote n’échangera que des batteries Better Place, mais par la suite leurs stations permettront d’échanger des batteries d’autres modèles et marques.

TechnoPropres

Read more...

L'auto-contribution, une forme de fiscalité gagnant-gagnant

jeudi 15 juillet 2010



La création d'outils fiscaux, au service des problèmes environnementaux, rencontre des obstacles. Les trois principaux sont celui de leur acceptabilité, de leur lisibilité (notion d'adossement) et celui de leur compatibilité avec les législations nationales et transnationales (européennes par exemple).
Parlons de ce premier obstacle que constitue l'acceptabilité. La fiscalité n'est pas populaire, ce qui explique les lenteurs législatives des décideurs politiques. Quand, ceux-ci ont le courage de légiférer, c'est souvent les décrets d'application qui tardent à sortir.

On aurait tort pourtant de croire qu'une partie des citoyens n'est pas demandeur d'actions volontaristes. Tout le problème est de rendre acceptable ces mesures.



En France, la mésaventure de la taxe carbone est éclairante, à cet égard. Les réactions négatives, visibles sur la caisse de résonance que constitue Internet, ont été assez vives pour que le pouvoir politique recule.

Peut-on faire l'hypothèse que le public comprendra mieux des mesures fiscales dont il comprendra l'utilité? Ce serait faire injure à nos concitoyens, à leur sens des responsabilités, de nier qu'une large majorité est consciente de la crise écologique.

Ce qui les gêne, c'est plutôt ce sentiment d'impuissance, et de découragement, qui est assez largement partagé en France.

Instaurer des outils fiscaux doit, dans ce contexte, ne peut se faire que si ceux-ci "servent à quelque chose". L'utilité perçue est donc une nécessité pour les rendre acceptables. C'est pourquoi les contributions incitatives sont basées sur le réinvestissement intégral des sommes récoltées au service de l'investissement vert.

L'acheteur d'une voiture neuve accepte le malus sur sa facture d'achat car il sait que cet argent servira à diminuer le prix des voitures propres. Il serait plus réticent si on lui disait que cet argent était une taxe de plus sur sa voiture "polluante".

L'acceptabilité des outils fiscaux que constituent les contributions incitatives dépend de ce principe : je paie mais cet argent permettra, à moi ou à un de mes pairs, d'investir dans une démarche écologique équivalente.

Ce principe peut être poussé jusqu'à son terme : c'est la notion d'auto-contribution. Je paie une contribution mais je récupérerai cette contribution au bout d'un temps défini pour investir dans l'économie verte. Je suis chef d'entreprise, je paie une contribution sur l'essence de mes véhicules. Mais cet argent me reviendra à la fin de l'année, pour chaque achat d'un véhicule propre. Je suis un particulier, je paie une contribution sur ma note de gaz ou de fuel, mais, au bout de 3 ou 5 ans, cet argent facilitera le changement de ma chaudière.

Ce système permet de sortir d'échapper à la non-popularité inhérente aux mesures fiscales. Elle autorise des dynamiques positives, facilitant la relance de l'investissement en faveur de l'économie verte.


Source : http://www.fiscalite-environnementale.net/article-l-auto-contribution-une-forme-de-fiscalite-gagnant-gagnant-52593393.html


TechnoPropres

Read more...

La visioconférence peut faire économiser 5,5 millions de tonnes de Co2

mercredi 14 juillet 2010



L’innovation technologique est souvent critiquée pour engendrer des besoins nouveaux (supposés souvent inutiles par ceux qui ne s’en servent pas), réclamer de nouvelles ressources pour leur production et donc contribuer à dégrader l’état de la planète. Mais toute une gamme de ces innovations permettent, et ce de plus en plus, de raccourcir les distances et d’éviter de polluants et coûteux déplacements à travers la planète. L’exemple de la visioconférence tel qu’il est expliqué par Treehugger est saisissant, puisque ce sont près de 19 milliards de dollars et 5,5 tonnes de Co2 qui pourraient ainsi être économisés.




L’étude, conduite par le Carbon Disclosure Project et financé par le géant des télécoms AT&T souligne ainsi que ce moyen d’effectuer des rendez-vous professionnels permettrait aux entreprises d’économiser beaucoup et d’éviter le rejet de gaz à effet de serre lors de déplacements en avion. Ainsi, une entreprise qui génèrerait 1 milliard de dollar ou plus de revenus annuels pourrait économiser ce qui suit en installant 4 salles de visioconférences :



  • Retour sur investissement en 15 mois
  • Economie d’environ 900 voyages d’affaires sur la première année
  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre équivalent à un retrait de 434 voitures de tourisme de la circulation sur un an

C’est donc un véritable marché qui peut s’ouvrir (et qui nous fait quelque part penser aux 500 milliards de dollars des « places vides » dans les voitures que Nokia avait avancé en parlant du marché du covoiturage). Ainsi Accenture, société de conseil dont les employés sont de grands consommateurs de déplacements professionnels, a installé une cinquantaine de salles de visioconférence et a pu économiser en près de 6 200 tonnes métriques de gaz à effet de serre. Aviva, dans le secteur des assurances, a de son côté enregistré une baisse de 25% de son empreinte carbone sur les 9 mois suivant l’installation de salles de visioconférences comparé aux 9 mois précédent cette installation.


TechnoPropres

Read more...

2010 année la plus chaude !

mardi 13 juillet 2010

N’en déplaise aux climato-sceptiques, 2010 a été depuis que les relevés de la National Oceanic and Atmospheric Administration existent l’année la plus chaude. Nous vous avions déjà révélé que la décennie 2000-2009 avait été jusqu’ici la plus torride, et bien cela continue. Les premiers relevés existent depuis 1880 et démontrent une évolution nette vers un réchauffement du climat. Si vous hésitez toujours, vous pouvez toujours vérifier nos cartes comparatives de la fonte de la calotte polaire prises par la NASA entre 2004 et 2008 et ces clichés impressionnants du recul des grands glaciers dans plusieurs sites de la planète.





Les températures combinées de la surface de la terre et de la mer ont battu leurs record au mois de Mai, soit au moment du printemps dans l’hémisphère nord et de l’automne côté sud. La température moyenne à la surface des terres pour mai est la plus chaude et à la surface de l’océan en seconde position après l’année 1998.


Quelques précisions :


  • La température moyenne terre/mer a été en mai supérieur de 0,69°C à la moyenne du 20e siècle (14,8°C)
  • Pour la température au-dessus des terres uniquement, le « gain » de chaleur est de 1,04°C au-dessus de la moyenne du 20e siècle
  • Pour la zone mer, nous vous le disions, il ne s’agit « que » de la 2nde température la plus haute enregistrée, avec tout de même 0,55°C de plus que la moyenne du 20e siècle
  • Les zones qui ont connu les plus fortes hausses cette année sont l’Amérique du Nord, l’est du Brésil, l’Europe de l’Est, l’Asie du Sud-Est, l’est de la Russie et l’Afrique équatoriale.
  • Les zones qui ont connu les baisses les plus anormales (comparativement à la moyenne du 20è siècle) sont au nord de l’Argentine, en Asie intérieure, Europe de l’Ouest (Allemagne notamment)
  • La couverture de la calotte glaciaire arctique est plus petite de 3,7% en mai que sur la période 1979-2000, en revanche en Antarctique elle s’est agrandi de 7,3% pour le même mois avec la même période de référence


TechnoPropres

Read more...

Eolien : une circulaire pour relancer la filière ?

lundi 12 juillet 2010

Alors que les dispositions du projet de loi Grenelle 2 pourraient freiner le développement de la filière éolienne en France, Jean-Louis Borloo vient d’adresser une circulaire aux Préfets pour les inviter à instruire les projets « avec la plus grande diligence ». Le point avec Arnaud Gossement, Avocat associé au Cabinet Huglo-Lepage et Maître de conférences à Sciences Po.

Le contexte du Grenelle 2

« La mise en place du nouveau cadre de développement de l’énergie éolienne ne doit en aucun cas conduire à un ralentissement de ce développement » : tels sont les termes de cette circulaire datée du 7 juin 2010 qui a sans doute pour objectif premier de répondre à l’inquiétude des opérateurs, suscitée par les nouvelles contraintes que comporte le projet de loi Grenelle 2 portant Engagement national pour l’environnement. L’article 34 de cette loi comporte, en effet, plusieurs dispositions qui rendent plus lourdes et plus aléatoires les procédures d’autorisation des parcs éoliens. Le classement ICPE des aérogénérateurs, l’interdiction de les exploiter à moins de 500 mètres de toute zone « destinée à l’habitation », le seuil minimal de 5 mâts pour un parc sont autant de nouvelles règles qui compromettent la réalisation de l’objectif fixé au lendemain du Grenelle de l’environnement : 19 000 MW de puissance installée à terre d’ici à 2020.


Lors des débats à l’Assemblée nationale sur le projet de loi Grenelle 2, Jean-Louis Borloo a introduit par amendement au sein du projet de loi l’objectif d’installation de 500 mâts par an et une clause de revoyure d’ici à 3 ans pour faire le point sur l’application des nouvelles règles. Le but : assurer à la filière que les nouvelles règles ne contredisent pas les objectifs fixés. La circulaire du 7 juin 2010 a manifestement pour but d’enfoncer le clou et de convaincre de la fermeté de l’engagement du ministère en faveur de l’énergie du vent. Elle rappelle, en effet, l’objectif de développement de cette énergie « indispensable à l’atteinte des objectifs du Grenelle de l’environnement et au respect des engagements que la France a souscrits au niveau européen dans le cadre du paquet « énergie-climat » ».





Un objectif d’installation par région

La circulaire décline l’objectif des 500 mâts/an par région : 67 en Picardie, 53 en Champagne Ardenne contre 4 en Ile de France et 1 en Corse. La circulaire ne précise pas quelle est la méthode qui a permis de retenir ces chiffres et ce, alors que les Schémas régionaux climat air énergie ne sont pas encore publiés. Les Préfets sont invités à atteindre ces objectifs en veillant à l’instruction des projets de Zone de développement de l’éolien et des projets de parcs. Ils sont, en outre, appelés à rédiger une « note de synthèse sur le développement de l’énergie éolienne » dans leur région, dans un délai d’un mois. Cette note aura notamment pour objet de faire l’état des projets en cours et des perspectives à court et moyen termes. Le Ministre demande également aux Préfets leur « analyse personnelle de la situation » et leurs « propositions pour surmonter les éventuelles difficultés et atteindre un rythme de développement de l’énergie éolienne conforme aux objectifs du Grenelle de l’environnement ».



Verre à moitié vide ou à moitié plein ?

Point positif de cette circulaire : il faut espérer que les dossiers soient instruits. Les opérateurs font en effet face, non seulement à des refus de ZDE ou de permis de construire mais aussi à de simples refus d’instruire. Cette circulaire permettra peut-être de débloquer certaines situations en clarifiant la « doctrine » de l’Etat, rendue moins lisible à la suite des débats sur le projet de loi Grenelle 2.



Toutefois, cette circulaire, dépourvue de valeur juridique contraignante et adressée aux Préfets, ne créé aucun droit pour les acteurs de la filière. Ces derniers ne pourront sans doute pas se prévaloir des objectifs déclinés par région pour tenter de faire avancer ou tout simplement de sauver un projet. Par ailleurs, si cette circulaire a le mérite d’insister sur la nécessité de remplir les objectifs fixés, il n’en demeure pas moins que les dispositions du projet de loi Grenelle 2 vont modifier les règles applicables dans un sens contraire à celui souhaité par la profession. Enfin, ce sont d’abord les futurs volets éoliens des schémas régionaux climat, air, énergie qui fixeront les possibilités d’installations d’éoliennes dans les régions.


Source : Green Univers


TechnoPropres

Read more...

Une nouvelle façon de produire de l’énergie à partir du vent

mercredi 7 juillet 2010


Nous pouvons constater que l’ère des records de taille d’éolienne est déjà probablement derrière nous. Après l’éolienne de 126m de haut, les recherches portent de plus en plus sur le design des éoliennes existantes : éoliennes capables de tourner et « voir » le vent venir pour optimiser leur rendement, collerettes installées à leur base pour faire remonter les vents vers les pâles, et même plus récemment l’invention d’une peinture effet « peau de requin » qui améliore la productivité des éoliennes.

Une nouvelle innovation qui nous vient du groupe de recherche Vibro-Wind de la prestigieuse Cornell University tente de maîtriser l’énergie du vent de manière moins coûteuse et plus efficace que les éoliennes, en transformant les vibrations du vent en électricité (Treehugger).

C’est grâce à un financement de 100 000$ de l’une des branches de l’université que le groupe a créé ce panneau « vibro-wind ». Il s’agit d’un panneau sur lequel des oscillateurs en mousse ou en polystyrène convertissent les vibrations du vent en courant électrique. Ceci grâce à un transducteur piézo électrique, un composant en céramique de polymère qui libère des électrons une fois mis en mouvement.


Comparativement aux éoliennes, le dispositif ne nécessite pas autant d’espace qu’une éolienne et est bien moins cher à construire. Si les éoliennes se sont récemment mis à conquérir l’espace urbain (avec les éoliennes verticales, ou encore ces alvéoles éoliennes intégrées aux nouveaux gratte-ciel), la solution proposée par l’équipe de Cornell mérite que l’on s’y intéresse, l’énergie des vibrations est également étudiée dans les stades et les foules qui pourraient produire par leur mouvement une énergie renouvelable d’origine humaine.


TechnoPropres

Read more...

Un robot pour détecter le pétrole de la marée noire

mardi 6 juillet 2010


L’actualité, même si elle n’est pas heureuse, est pour nous l’occasion de mettre en avant les innovations qui y sont liées. Nous vous avions parlé il y a peu des moyens efficaces ou non d’endiguer les nappes d’hydrocarbures dans le Golfe du Mexique. Cette fois-ci, il s’agit d’un robot sous-marin capable de détecter les nappes de pétroles et d’aider à l’organisation des secours en mer (Treehugger).

Seaglider, le nom de l’engin, est un sous-marin de petite taille qui est automatisé. Il parcourt le fond marin pour détecter et mesurer la présence d’hydrocarbures (nous vous avions présenté l’année dernière un robot marin qui lui ajoutait à la détection des polluants leur nettoyage). Le Seaglider peut être opérationnel pendant 10 mois à 1 000 mètres de profondeur, un exploit qui est permis par sa motricité, basée sur les courants et les variations de l’eau et non pas par une hélice. Les informations recueillies sont envoyées par satellite plusieurs fois par jour, ce qui permet aux équipes de recherche de modéliser au mieux la taille et les mouvements des nappes de pétrole.



L’avantage de ce robot réside donc dans son autonomie, qui n’oblige pas l’équipe de recherche à suivre l’engin sur les flots et à mobiliser un bateau et son équipage. En fait, le robot est guidé depuis la Caroline du Nord. iRobot, le fabricant, a déjà vendu 120 de ses Seagliders, principalement à des agences gouvernementales américaines. L’ironie du sort veut que les majors du pétrole se servent aussi du robot pour prospecter les fonds marins pour les forages offshore.

A voir également sur ce thème de la marée noire de BP, la projection d'une équipe de recherche qui veut que la marée pourrait atteindre les côtes européennes dès l'automne.



TechnoPropres

Read more...

Une entreprise française propose à BP son bateau prototype

lundi 5 juillet 2010



Le président d'une entreprise française disposant d'un prototype de bateau aspirant l'eau polluée a annoncé qu’il allait se rendre aux Etats-Unis pour proposer ses services à BP pour lutter contre la marée noire en Louisiane.

"Nous discutons avec BP et nous avons une option de départ pour le 13 juin, qui peut être accélérée", a déclaré Eric Vial, président de l'entreprise bretonne Ecocéane.

La France va proposer l'envoi de neuf bateaux, dont celui de l'entreprise, le "Catamar", selon M. Vial.




Le "Catamar" est capable, selon Ecocéane, d'aspirer jusqu'à 100 mètres cubes d'hydrocarbures par heure. Ce bateau de 22,5 m aspire l'eau à nettoyer entre deux bras situés à l'avant pour la traiter ensuite entre deux coques, après quoi le pétrole récupéré peut être transvasé dans des tankers.

Selon ses concepteurs, il présente l'avantage d'éviter l'émulsion (mélange du pétrole et de l'eau) qui complique le ramassage et d'agir plus vite que ne le font les autres navires dépollueurs existants.

"Le contexte a changé, les Etats-Unis ont lancé un appel international, ils en sont au sixième échec de colmatage, on va passer au ramassage de pétrole", a-t-il expliqué.

La catastrophe provoquée par l'explosion et le naufrage de la plateforme pétrolière de BP dans le golfe du Mexique, le 22 avril, constitue la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis.


TechnoPropres

Read more...

Vidéo : Bilan du Cleantech Forum Paris 2010

vendredi 2 juillet 2010

3 milliards de nouveaux consommateurs d’énergie dans le monde dans les années à venir, les suites de l’après-Copenhague, et présentation de l’intérêt de cet événement pour le secteur des technologies propres, voici les points forts du Cleantech Forum Paris qui s’est tenu fin avril.







TechnoPropres

Read more...

Comment économiser l’énergie en entreprise ?

jeudi 1 juillet 2010



Cleantechies nous offre cette semaine une synthèse des meilleures astuces pour économiser l’énergie en entreprise. Comme souvent dans le secteur des cleantech, l’intérêt est double : économiser sur des factures d’électricité de plus en plus conséquentes (notamment pour les locaux dotés de la climatisation et dont le parc informatique – voire des serveurs constituent une importante partie de l’équipement) et rejeter moins de Co2 et de gaz à effet de serre pour contrer le réchauffement climatique. Presque chaque type de local commercial ou de bureau peut suivre ces consignes pour économiser en toute simplicité des quantités non négligeables d’énergie.




L’éclairage



Les locaux commerciaux utilisent entre 35 et 75% de leur consommation d’énergie pour l’éclairage, ce qui peut s’expliquer par la vétusté de certaines installations de luminaires. Ce sont les tubes fluorescents qui restent les plus utilisés pour permettre des conditions agréables de travail. Les dernières innovations dans ce domaine incluent permettent aux lumières de durer jusqu’à 100 000 heures, soit 25 ans d’utilisation. Les technologies de contrôle électronique de la lumière sont également un moyen de gérer la lumière en fonction de la luminosité, de la présence ou non d’employés.



La climatisation



Les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation comptent pour près de la moitié de l’utilisation d’énergie dans les locaux commerciaux. Les standards de consommation plus exigeants mis en place aux Etats-Unis par le Département à l’Energie (dirigé par le Nobel Steven Chu) ont permis de réduire leur consommation. Les meilleurs modèles actuels sont 15% plus efficaces que ceux de 2006. A ceci on peut rajouter de nouveaux systèmes de climatisation, grâce à la ventilation passive (les locaux sont bâtis de telle manière qu’une circulation naturelle d’air permet de se passer d’une partie du chauffage et de la climatisation).


Le stockage de l’énergie



Plutôt que de consommer l’énergie en journée, avec un tarif d’heures pleines et les risques de saturation des réseaux électriques, un nouveau modèle de stockage de l’énergie permet de constituer la nuit, en heures creuses, de la glace, qui fond le long de la journée pour permettre de climatiser des locaux. Selon Electric Power Research Institute un tel système permet de réduire les coûts opérationnels du chauffage et de la climatisation de 20 à 60%.



Gérer l’énergie pour optimiser sa consommation


Les nouveaux outils de la smart grid, tels ceux présentés par Google, Microsoft ou Bloom Energy, permettent de disposer de capteurs sur l’ensemble du réseau d’un local commercial et de connaître en temps réel les consommations, les éventuelles fuites ou disfonctionnements. Une exposition itinérante d’EDF avait présenté d’autres dispositifs de visualisation de la consommation d’énergie, comme des interrupteurs qui rougissent s’ils sont actifs depuis longtemps, pour faire prendre conscience aux consommateurs des temps d’utilisation de certains appareils qui pourraient être éteints ou mis en veille.







TechnoPropres

Read more...

  © Blogger template Cumulus by Ourblogtemplates.com 2008

Back to TOP