Des microbes pour remplacer le pétrole
vendredi 18 juin 2010
Nous avons parlé à plusieurs reprises sur Technologies Propres des capacités des microbes, bactéries et enzymes à aider l’être humain dans sa conquête des énergies renouvelables. Le chercheur Derek Lovley, qui avait déjà réussi à « fabriquer » un microbe capable de générer de l’électricité, revient sur la scène scientifique avec des microbes capables de convertir l’énergie solaire en produits chimiques (Cleantechnica).
Alors que les majors du pétrole tentent coûte que coûte d’aller exploiter des nappes d’hydrocarbures de moins en moins accessibles et de plus en plus risquées en termes d’exploitation (voir nos billets sur la marée noire du Gofle du Mexique), cette solution pourrait permettre à l’industrie des produits chimiques de ne plus être si dépendante de l’or noir.
Le procédé inventé par Lovley s’appelle l’électrosynthèse microbienne. Il s’agit de copier le principe de la photosynthèse mais à une vitesse et un rendement bien plus forts que chez les végétaux, grâce à une bactérie qui se « nourrit » d’électrons. Tout de dont ce système a besoin, c’est donc d’électricité et de Co2, d’où l’idée de Lovley d’utiliser l’énergie solaire. La production est donc possible sans avoir à renouveler un stock de biomasse par exemple, ce qui élimine les coûts de transports et de stockage de matière organique en décomposition. Moins d’eau est également nécessaire et il n’y a pas d’étape de fermentation. Pour le moment, l’équipe de Lovley se concentre sur la production d’acétyl-coenzyme-A, un produit de base de la chimie à partir duquel peuvent être créés d’autres produits.
Lovley a aussi pris en compte la capacité de l’industrie à adopter ses innovations et en ce sens, son invention semble aisément implémentable. Tout endroit disposant d’un minimum de soleil peut faire l’affaire, et l’on pense déjà à la création de micro-usines de produits chimiques qui ne baseraient pas leur production sur des hydrocarbures coûteux et dangereux, mais sur ces microbes, ce qui éviterait aux zones isolées d’avoir besoin d’importer ou au moins de transporter ce type de produits.
TechnoPropres
Alors que les majors du pétrole tentent coûte que coûte d’aller exploiter des nappes d’hydrocarbures de moins en moins accessibles et de plus en plus risquées en termes d’exploitation (voir nos billets sur la marée noire du Gofle du Mexique), cette solution pourrait permettre à l’industrie des produits chimiques de ne plus être si dépendante de l’or noir.
Le procédé inventé par Lovley s’appelle l’électrosynthèse microbienne. Il s’agit de copier le principe de la photosynthèse mais à une vitesse et un rendement bien plus forts que chez les végétaux, grâce à une bactérie qui se « nourrit » d’électrons. Tout de dont ce système a besoin, c’est donc d’électricité et de Co2, d’où l’idée de Lovley d’utiliser l’énergie solaire. La production est donc possible sans avoir à renouveler un stock de biomasse par exemple, ce qui élimine les coûts de transports et de stockage de matière organique en décomposition. Moins d’eau est également nécessaire et il n’y a pas d’étape de fermentation. Pour le moment, l’équipe de Lovley se concentre sur la production d’acétyl-coenzyme-A, un produit de base de la chimie à partir duquel peuvent être créés d’autres produits.
Lovley a aussi pris en compte la capacité de l’industrie à adopter ses innovations et en ce sens, son invention semble aisément implémentable. Tout endroit disposant d’un minimum de soleil peut faire l’affaire, et l’on pense déjà à la création de micro-usines de produits chimiques qui ne baseraient pas leur production sur des hydrocarbures coûteux et dangereux, mais sur ces microbes, ce qui éviterait aux zones isolées d’avoir besoin d’importer ou au moins de transporter ce type de produits.
TechnoPropres
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