New York passe du champagne de Wall Street à la cuvée "Chateau d'eau"

vendredi 29 mai 2009


Les services publics et fédéraux de la ville de New York ont été invités à ne plus acheter collectivement d’eau minérale en bouteille, selon un décret du gouverneur de l’Etat, David Paterson (EcoGeek). Un bon moyen de promouvoir le retour à la consommation de l’eau du robinet. L’argument du gouverneur est principalement écologique et économique : on évite ainsi de produire du plastique et de transporter des bouteilles d’eau, et on évite un système de « double facturation » de l’eau consommée.

Les associations et les écologistes convaincus se sont félicités de la nouvelle : il est en effet assez difficile de changer le comportement de ses collègues, parents ou proches sur le mode du conseil ou du reproche. Là, avec un décret « venu d’en haut », nul question à se poser, il faut s’y mettre, c’est tout. L’Etat de New York suit en ce sens la municipalité de San Francisco, qui avait fait de même il y a quelques mois.

On remarque une fois de plus la liberté relative des Etats (fédéraux et locaux), des municipalités et autres administration américaine : tous ont la capacité de réguler localement les questions d’innovation et d’écologie, dans un ballet tout à fait complémentaire. D’un côté, le financement est assuré souvent par l’Etat fédéral, de l’autre, la prise d’initiative de certains permettent d’assurer un cadre juridique et quotidien favorable aux greentechs.

Pour plus d'infos sur l'eau (et sur l'impérieuse nécessité d'y faire attention), nous vous renvoyons à notre couverture du 5e Forum de l'eau d'Istanbul. C'était en mars, et nous y parlions :

- des chiffres clé de l'eau dans le monde
- du concept de "smart water" pour mieux gérer l'eau grâce aux NTIC
- des risques d'engloutissement de New York par la hausse du niveau des eaux
- de l'assimilation de l'eau à "l'or bleu" du XXIè siècle, au vu des investissements nécessaires

Photo Flickr
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Voiture à hydrogène : la fin ?

jeudi 28 mai 2009

C’est la décision d’Obama de couper les financements fédéraux au développement de la voiture à hydrogène qui a fait signal d’enterrement : cette énergie, dont nous vous avions parlé ici (l’hydrogène, si magique mais si petite), ne semble pas, ou plus en mesure d’alimenter convenablement une automobile. Le plan de 1 milliard de dollar prévu par George Bush ne sera pas poursuivi, épargnant ainsi une dépense de 100 millions de dollars par an pour le contribuable américain. C’est notamment Steven Chu, le « Nobel » à la tête du Département à l’Energie, qui a tranché en ce sens, arguant que la voiture hydrogène ne serait prête que dans quelques décennies, autrement dit trop loin en temps de crise et alors que le gouvernement U.S doit imposer des choix aux constructeur automobile GM qu’il vient de nationaliser.


Je suis à vrai dire assez partagé par cette décision. D’un côté, l’amateur d’innovation que je suis ne peux que regretter qu’on ne cherche pas à développer cette énergie tout à fait fantastique que serait celle de l’hydrogène. De l’autre, l’hydrogène n’a jamais franchi le stade du prototype, et puis cela fait un certain temps que j’observe l’industrie automobile tenter de défricher trop de directions à la fois : qui la voiture solaire, qui la voiture hydrogène, qui la voiture aux biocarburants… il va bien falloir que ce marché là s’harmonise également pour que l’on accède à une production de masse de voitures vertes, quelle que soit leur alimentation. Sinon, nous aurons 3 grands types de voitures avec pour chaque type tel mélange… on va finir par voir revenir les pompistes !

La recherche sur l’hydrogène continuera à être financée, mais de manière beaucoup moins large (une cinquantaine de millions de dollars par an), mais pas pour l’alimentation des moteurs. Ci-dessus, un chercheur teste l’ininflammibilité d’une pile à hydrogène.

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Eoliennes sur le toit, épisode 3

mercredi 27 mai 2009

Nous vous avions parlé des éoliennes à domicile, des éoliennes USB, des éoliennes de 126m, des éoliennes verticales, bref, d’à peu près tout ce qui comporte hélice, moyeu, et qui produit de l’électricité à partir du vent. Voici en vidéo une autre éolienne « urbaine » qui peut être montée sur toit. C’est un avantage certain, car généralement, quand on parle de l’éolien (ou du solaire), on envisage uniquement de grandes fermes, dans les déserts, au large ou dans des lieux inhabités.

Nous avions déjà montré comment New York comptait se dotait de panneaux solaires adaptés aux contraintes urbaines, voici donc ce que l’on pourrait imaginer pour l’éolien…



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Premiers clichés de la Renault-Nissan électrique EV-02

mardi 26 mai 2009

EcoloTrader nous offre 2 clichés de sa première concept-car entièrement électrique, l’EV-02. Quelque part entre le « cab » anglais, l’utilitaire et le Chicago de la Prohibition, son design est pour le moins en complète rupture avec d’autres prototypes que nous vous avions montré (le bolide solaire, et d’autres véhicules propres)

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Les vitrages photovoltaïques sont presque prêts

lundi 25 mai 2009

Encore une magnifique réalisation de l’esprit humain que nous sommes fiers de vous présenter ici à TechnoPropres. Comment ne pas garder son âme d’enfant en apprenant les propriétés photovoltaïques de ce vitrage, qui est donc capable tout à la fois de laisser passer la lumière, mais également de produire de l’énergie solaire. En fait, le système photovoltaïque est posé comme panneau dans un double vitrage.



Mieux : cette vitre photovoltaïque est « intelligente » et capable de s’ajuster en fonction des saisons et donc des différentes orientations du Soleil. La vitre s’adapte à la hauteur du soleil pour éviter de cuire en été et pour utiliser le maximum de rayons solaires l’hiver. Le tout pour chauffer les pièces ou l’eau via un ballon.

L’innovation de base est japonaise (Nihon Tele Communication Systems), comme nous le rapporte ConsoGlobe, mais met du temps à s’imposer en raison de surcoûts et de contraintes techniques assez fortes à l’origine (efficacité faible, trop grosse absorption des rayons qui en faisaient finalement un « mur »). D’autres entreprises innovantes sont en fait en train de s’approprier le concept pour en tirer profit, comme l’américain RSI Solar, qui proposera bientôt la première vitre semi-transparente photovoltaïque. Le BTP pense également pouvoir intégrer une vitre de ce type dans les logements HQE : à terme, ce matériau hybride pourrait servir tout à la fois d’isolant (double-vitrage), de fenêtre (c’est une vitre), de producteur d’électricité et de chauffage (grâce aux cellules photovoltaïques). Surcoût estimé à 1,5 fois le prix d’une fenêtre haut de gamme actuelle (type triple vitrage). Mais le gain en construction et en dépenses d’énergie compensera largement ce surcoût.

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La plus grosse des éoliennes (126m)

samedi 23 mai 2009


Nous vous parlons de plus en plus de l’éolien offshore (en raison des vents océaniques puissants, , et cette actualité reflète finalement assez bien le changement prévu par l’EWEA, (voir le résumé de la conférence EWEC 09) l’association professionnelle de l’industrie éolienne en Europe, à savoir le déplacement des éoliennes de la terre ferme au grand large. Si l’on en croit les prévisions de l’EWEA, d’ici une quinzaine d’années la production éolienne offshore sera plus importante que celle sur terre.

Et pour produire autant d’électricité et tirer le maximum des vents marins (voir à ce titre notre post sur la cartographie des meilleurs « spots » éoliens océaniques dans le monde), il faut des éoliennes toujours plus grosses. Cette fois-ci, c’est un nouveau record qui va être battu avec celle présentée par REPower, fabricant allemand d’éolienne et n°3 mondial du secteur. On connaissait déjà le ‘5M’, mais ce nouveau beau bébé, le REpower 6M, est tout simplement gigantesque (voir le communiqué de presse) : diamètre de rotor de 126m avec une hauteur de moyeu de 80-95m (EcoloTrader), pour une garantie d’alimentation électrique nominale de 6 150 KW.

Et comme on recycle aussi dans l’éolien, les pales géantes de la 6M ont la même attache que la version 5M, aussi il sera possible de changer son hélice assez facilement… enfin tant qu’on a le matériel pour manœuvrer une pièce de 126m !

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Veolia : L’Hydrogène dope la cogénération

vendredi 22 mai 2009


Veolia Environnement (Dalkia) a développé un procédé de co-injection de petites quantités d’hydrogène dans la chambre de combustion du moteur, pour optimiser l’efficacité de ses installations de cogénération au méthane. « Son inflammation produit de la chaleur qui augmente l’efficacité de la combustion », indique Camal Rahmouni, ingénieur R&D chez Veolia.

De plus, l’Hydrogène très léger lèche davantage les parois de la chambre, réduisant les imbrulés. » L’ajout de 3 à 5 % d’hydrogène, produit in situ par reformage d’une petite partie du gaz naturel, augmenterait de 3% le rendement total. La technolgie a été validée en collaboration avec l’Ecole des mines de Nantes, et devrait être déployée sur sept sites de Dalkia en 2009. Un brevet est en cours de dépôt.

Source : Environnement magazine Hebdo
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Les consommateurs de la planète plus attentifs à leur consommation énergétique

mercredi 20 mai 2009


Les consommateurs de la planète sont plus attentifs à l'impact de leur mode de vie sur l'environnement, une prise de conscience stimulée par la crise économique qui oblige à revoir ses dépenses d'énergie, selon une étude publiée mercredi 13 mai 2009.

Le magazine National Geographic et l'institut de sondage Globescan ont mené pour la 2e année consécutive une enquête en ligne auprès de 17.000 consommateurs de 17 pays, évaluant leur comportement dans quatre domaines: logement, transport, alimentation et produits de consommation.
L'Inde, le Brésil et la Chine affichent les meilleurs scores. Américains et Canadiens sont la lanterne rouge du classement en termes d'impact de leurs modes de vie et de consommation sur l'environnement, tandis qu'Espagnols, Allemands et Français font des progrès. En Russie et au Mexique, la situation s'est un peu détériorée par rapport à l'an passé.

La récession joue un grand rôle dans la modification des comportements dans la plupart des pays, notent les auteurs de l'enquête."Le bouleversement économique semble avoir été une bonne nouvelle pour l'environnement", a relévé Terry Garcia, vice président de National Geographic, lors d'une conférence de presse à Washington."Mais ces changements positifs dans les comportements survivront-ils à la reprise? Nous espérons que les attitudes écologiques que les consommateurs adoptent pour faire des économies deviendront partie intégrante de leur mode de vie", a-t-il ajouté.

Quelque 80% des personnes interrogées expliquent que l'argent est la principale raison qui les pousse à réduire leur consommation d'énergie. Une large majorité (55%) se disent "très inquiets des problèmes écologiques", 14% ne l'étant pas du tout. 6 consommateurs sur 10 pensent que l'on doit consommer moins afin de préserver l'environnement pour les générations futures.

C'est dans le logement que les plus grandes améliorations ont été remarquées: Indiens, Chinois, Mexicains, Espagnols et Français ayant fait des progrès sur les économies d'énergie dans leur maison. Les Brésiliens, au 1er rang, sont ceux qui utilisent le plus souvent des énergies renouvelables pour l'électricité.

Dans les transports, ce sont les Chinois qui affichent le meilleur score: 85% d'entre eux expliquent avoir enfourché davantage leur bicyclette ou marché, à cause de la hausse des prix des carburants.

L'étude note que les consommateurs des pays en développement dépensent de toute façon moins pour le logement ou les transports, ayant "généralement des résidences plus petites" ou "utilisant davantage la marche, le vélo ou les transports en commun".

Dans les transports, les Américains, qui demeurent en dernière position, ont nettement réduit le nombre de kilomètres parcourus au volant alors que les Brésiliens (7e) sont des aficionados du covoiturage.

Dans l'alimentation, les Américains ont fait de gros progrès, passant de l'avant-dernière à la 13e place en réduisant leur consommation de bouteilles d'eau et en augmentant leurs achats de produits locaux.

En ce qui concerne les produits de consommation, on observe un recul général des achats pour la maison. Les habitudes de recyclage se sont améliorées en Australie, au Canada, en France et en Allemagne tandis qu'une nouvelle tendance est apparue aux Etats-Unis, celle de réparer les objets cassés.

De tous les consommateurs, ce sont les Français qui utilisent le plus leurs propres sacs à provisions pour faire les courses, tandis que quatre fois plus de Chinois font désormais de même après que le gouvernement a interdit les sacs plastiques gratuits dans les magasins.

Source AFP
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Norvège : plus de vente d'auto 100% essence en 2015 ?

lundi 18 mai 2009

Hambourg capitale européenne verte en 2011, Copenhague première ville sans Co2 en 2025... il n’y a rien à dire, l’Europe du Nord entend être le modèle des économies propres du XXIè siècle, et ce même s’il faut y aller à marche forcée ! Dernière trouvaille en date, en Norvège : un projet de loi interdisant la vente de voitures fonctionnant uniquement à l’essence/diesel « traditionnel » d’ici 2015 ! Ce qui laisse à peine 5 ans au pays et à ses distributeurs pour changer d’orientation et adopter les premiers modèles hybrides ou envisager la commercialisation des modèles 100% électriques (voir à ce sujet le bolide solaire, dont on peut penser qu’il pourrait fonctionner dans les zones les plus ensolleillées de la planète).



C’est le ministre des Finances norvégien, Kristin Halvorsen, qui lancé ce projet de loi. Les voitures vendues dès 2015 devront alors proposer impérativement une autre source d’énergie que l’essence : moteurs hybrides, biocarburants, etc. En fait, derrière ce projet qui peut sembler osé, il y a encore de la place pour les « pétroleuses », le but n’est pas de bannir l’essence, mais d’accélérer la transition vers d’autres mix énergétiques (EcoGeek).

L’autre point intéressant, c’est la vision de la ministre derrière cet ultimatum : il ne s’agit pas seulement de protéger l’environnement, mais bien aussi de stimuler un nouveau secteur de l’économie : celui des technologies propres et de l’innovation durable. Reste donc à savoir si la ministre parviendra à convaincre le reste de ses collègues…

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L'Espagne achève la première "tour solaire"

samedi 16 mai 2009

Nous vous avions annoncé la construction de cette installation solaire spectaculaire en Espagne il y a peu (avec une vidéo assez incroyable), eh bien ça y est, la première « tour solaire » est désormais opérationnelle et reliée au réseau électrique espagnol, près de Séville. Le complexe, nommé PS20, a une capacité de 20MW, soit environ 10000 foyers couverts. C’est plutôt le concept de ce champ solaire qui est étonnant (EcoGeek).



Plutôt que de recourir à un grand nombre de panneaux solaire (dont chaque unité est coûteuse) qui chacun produisent de l’électricité en aborsbant, chacun à sa position spécifique, une partie des rayons du soleil, PS20 joue sur des miroirs installés en lieu et place des panneaux, et ces miroirs sont orientés vers un même point convergent ; le haut de cette fameuse tour. Ce sont donc près de 1 300 miroir disposés en « assemblée » qui renvoient leurs rayons au point culminant de la tour (160 mètres). Après, c’est le schéma classique de production d’électricité : dans la tour il y a de l’eau, l’énergie des rayons la chauffe, et la vapeur active des turbines qui produisent l’électricité.

La tour PS20 fait partie d’un plus grand complexe solaire de 300MW ! Avec ça, l’Espagne est bien placée pour devenir la première puissance solaire mondiale – pour l’instant elle est seconde.

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Les cleantechs dans la cuisine

vendredi 15 mai 2009

Eh oui, les technologies propres ne sont pas toutes grandes (éolienne, champs de panneaux solaires) et vouées à des zones désertiques. Ce n’est pas non plus seulement les bolides solaires ou encore ces « dragons de mer » que sont les capteurs de l’énergie des vagues. Dans la cuisine, ça marche aussi !

C’est une équipe de recherche du Rensselaer Polytechnic Institute (Etats-Unis) qui est tombé de manière fortuite sur une innovation qui va nous faire économiser de l’énergie quand on fait bouillir de l’eau (ce que l’on fait souvent, pour le thé, la cuisson des aliments). C’est 30 fois moins d’énergie qu’il pourrait falloir pour monter l’eau à ébullition, en ajoutant une couche de barreaux de cuivre nanométriques au fond des casseroles (FuturePundit).

De petites poches d’air se retrouveraient « coincées » entre ces nano-barreaux et favoriseraient donc l’ébullition, en évitant que la bulle, justement, ne s’échappe, et qu’elle continue à s’agiter et à monter en chaleur. Un procédé qui pourra donc conquérir nos cuisines mais également certains procédés industriels comme la dissipation de la chaleur par les puces électroniques.

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Les meilleurs "spots" des vents océaniques

jeudi 14 mai 2009

On vous a parlé ici régulièrement du potentiel de la mer et des océans comme source d’énergie renouvelable (d’aucuns pensent d’ailleurs qu’on pourrait convertir les énergies qui gravitent autour des océans de manière quasi illimitée en électricité). Nous avions vu les dernières innovations dans l’énergie des vagues, puis celle de l’énergie des marées.

Mais le champ le plus fertile dans l’océan, ce sont les vents, d’où le développement des fermes éoliennes dites « offshore », c’est à dire au large, là où le vent est plus stable. L’EWEA (European Wind Energy Association) a d’ailleurs prévu que l’éolien offshore dépassera en capacité l’éolien « terrestre » au milieu des années 2020. Autant dire demain.



C’est l’équipe de Tomohty Liu et deux collègues du célèbre Jet Propulsion Laboratory de la NASA, l’agence spatiale américaine, qui a compilé 8 années de données cartographiques pour établir une carte précise des vents au-dessus des océans, laissant entrevoir pour l’industrie éolienne les meilleurs endroits pour placer des fermes. Ce que l’on remarque en voyant cette carte, c’est la persistance de la force des vents océaniques dans certaines zones (Sud de la Nouvelle-Zélande, Atlantique Nord, Océan Indien de l’extrême Sud). Ces zones sont balayées par des vents moyens supérieurs à 15m/s (contre un maximum de 9m/s au-dessus des terres), soit une récolte possible de 500 à 800 watts d’énergie éolienne par mètre carré.

Quelques chiffres pour rappeler l’actualité de l’offshore :

160 MW (taille du plus grand parc offshore, au large du Danemark)
2454 MW (capacité éolienne française en 2007)
3,3% (contribution de l’éolien à la production électrique française)

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Le G8 se rencontre dans des salons en carton recyclé

mercredi 13 mai 2009

Tables et chaises en carton recyclé, absence d'imprimantes pour économiser le papier: la salle de presse de la réunion des ministres de l'environnement du G8 du 22 au 24 avril à Syracuse en Sicile se veut respectueuse de l'environnement.

Selon les organisateurs, les 100 chaises et 40 tables destinées à la presse ont nécessité 800 kg d'emballages de carton recyclé (ou l'équivalent en papier de 4.000 quotidiens italiens) et permettront d'économiser 1,2 tonne d'émission de CO2.


Design italien oblige, la première salle de presse entièrement en carton (due à une société italienne spécialisée dans la défense de l'environnement) se veut résolument futuriste et élégante dans des tons bicolores orange et blanc.

Les ministres de l'environnement se réunissent pour leur part dans la magnifique salle capitulaire entièrement restaurée du château médiéval normand de Maniace, au bout des remparts de la cité de Syracuse.

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PowerPark, le parking qui recharge les voitures

mardi 12 mai 2009

Encore une très belle innovation qui part d’un constat simplissime (Le blog environnemental): nos voitures sont garées 23h/24 et ne roulent qu’une trentaine de kilomètres par jour en moyenne. D’où l’idée du constructeur britannique de technologies solaires Romag Holdings de créer ce PowerPark qui recharge les batteries de votre voiture électrique pendant ses pauses.

Couvert de panneaux solaires, ce prototype peut générer jusqu’à 1,7 kW de puissance, et ce qui n’est pas utilisé pour la recharge (quand votre voiture est déjà chargée ou qu’il n’y a pas de voiture à son emplacement) alimente le réseau électrique habituel. Cette technologie vise avant tout les zones de parking, comme les aéroports, les gares ou les zones commerciales.

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L'irrigation écolo et solaire avec Aquarius

lundi 11 mai 2009

C’est l’initiative de deux jeunes Turcs et on comprend pourquoi le forum de l’eau avait eu cette année lieu à Istanbul (NeoMansLand). La Turquie, pays éminemment menacé par le manque d’eau, doit trouver un moyen d’en consommer moins, et comme partout ailleurs dans le monde, c’est dans l’agriculture que les gains les plus importants peuvent être réalisés.

L’idée d’Aydin Oztoprak, c’est de combiner en fait plusieurs concepts propres : un capteur qui permet de mesurer en temps réel l’humidité du sol à irriguer (nous faisant penser un peu à la smart grid, en un sens), dont l’énergie est alimentée par un petit panneau solaire. Le tout pour mieux irriguer une parcelle en fonction des besoins réels des cultures (qui peuvent fortement varier d’un jour à l’autre, selon qu’il fasse très chaud et sec ou doux et légèrement humide).
Le système Aquarius est d’une étonnante simplicité (c’est aussi l’un des traits des technologies propres : des idées simples mais très bien mises en œuvre) comme en témoignent ces quelques prises.



A noter : ce jeune inventeur turc est à la recherche de partenaires pour investir dans sa technologie. Quand on se rappelle qu’un dollar investi dans les technologies de l’eau peut rapporter de 3 à 34 dollars… il faut foncer !

+ Nos infos sur le forum de l'eau
+ L'eau, cet or bleu (1/34)
+ Après la smart grid, place à la "smart water"

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Passons à l'éco-informatique

samedi 9 mai 2009

Nous vous avons déjà parlé sur ce blog de la faiblesse de la sensibilité écologiste de l’industrie informatique, et de quelques pistes pour y remédier, comme ce reportage sur l’e-waste, ou pour parler plus concrètement de cleantech, de cette technique d’impression qui économise l’encre. La vidéo que nous avons trouvé chez NeoMan’sLand nous montre un autre aspect de la mise au vert de l’industrie informatique avec un entrepreneur français.

Pour cadrer un peu le potentiel de développement de l’informatique verte, rappelons ces quelques chiffres : un ordinateur nécessite en moyenne 250 kilos de pétrole et 1 500 litres d’eau lors de sa production. Sachant qu’il s’en est vendu 270 millions dans le monde en 2007, le calcul devient vite astronomique. Pire : cette même année, 190 millions d’ordinaturs ont été jetés, alors qu’ils « marchent » encore (mais ils ne sont plus au goût du jour).

On suivra donc l’exemple de Jean-Pierre Marty d’eco-informatique.com dans son cheminement pour contribuer à une informatique plus verte.


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Du chocolat dans nos réservoirs



Nous vous avions parlé il y a quelques mois du biocarburant à base de café, et c'est à croire que les ingénieurs en biochimie passent plus de temps à la table du petit déjeuner puisque c'est désormais à partir du chocolat que l'on peut fabriquer du biocarburant (Caradisiac).

Les chercheurs de l'université britannique de Warwick ont récupéré les résidus des chocolateries, ont mélangé le tout avec d'autres huiles végétales, et voilà le résultat ! A en croire les premières objectif, une vitesse de 145km/h serait atteignable avec ce biocarburant (pour l'instant, on en est à 60km/h, mais il faut encore affiner la formule du biocarburant).



L'avantage, c'est de trouver un débouché supplémentaire à la chaîne de la valeur du chocolat (dont on peut voir les importantes fluctuations de prix sur le marché international), d'éviter de changer de culture ou d'entamer les forêts pour produire du biocarburant, et enfin d'initier une nouvelle branche du recyclage (en recyclant les résidus des usines chocolatières lors du processus industriel).

A noter que l'université de Warwick semble spécialisée sur le recyclage automobile des aliments, puisque comme le rappelle Enerzine, une équipe de recherche a su construire une formule 1 "bio" (appelée ecof3) dont le volant est à base de carotte, les freins de noix de cajou... et le carburant de chocolat.

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Obama veut une "révolution" énergétique, ses ministres la défendent au Congrès

vendredi 8 mai 2009

WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a appelé mercredi à une "révolution" énergétique aux Etats-Unis, alors que des poids lourds de son administration défendaient au Congrès le bien-fondé d'une réduction contraignante des gaz à effet de serre.

Dans un discours dans l'Iowa (centre), M. Obama s'est livré à un ardent plaidoyer pour une nouvelle économie entraînée par l'énergie éolienne et les énergies propres, et a déclaré que les jours étaient révolus où les Etats-Unis traînaient les pieds dans la lutte contre le changement climatique.

"En cette Journée de la Terre, il est temps pour nous de poser de nouvelles fondations pour la croissance en entamant un nouvelle ère de l'exploration énergétique en Amérique", a-t-il dit. Le jour même, des ministres de son administration défendaient au Congrès un projet de loi sur le climat, combattu par des élus des Etats industriels et producteurs de charbon.

"Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser notre planète trop se réchauffer ni le moteur de notre économie trop se refroidir", a expliqué le ministre de l'Energie, Steven Chu devant la commission de l'Energie et du Commerce de la Chambre des représentants. Les Etats-Unis font selon lui face à deux grandes menaces: une réponse mondiale trop tardive aux risques dévastateurs du réchauffement climatique et le danger de ne pas savoir eux-mêmes devenir les chefs de file de ce combat.

M. Chu s'est dit "très préoccupé et attristé" par la perte de la domination américaine dans ces nouvelles technologies de l'énergie verte (solaire, éolienne...) au profit de l'Europe et de l'Asie. M. Chu, accompagné du ministre des Transports, Ray Lahood, et de Lisa Jackson, directrice de l'Agence américaine de protection de l'Environnement (EPA), étaient entendus par la Commission qui a entamé cette semaine une série d'auditions sur le projet de loi présenté en mars et baptisé "American Clean Energy and Security Act".

Pour l'administration Obama "la création progressive d'un marché de droits d'émissions de CO2, dit +cap and trade+, sera une mesure importante pour restaurer la position dominante des Etats-Unis dans les technologies d'énergies propres", a expliqué M. Chu.
Lisa Jackson a assuré que "ce projet de loi devrait créer des millions d'emplois dans les énergies propres en Amérique".

M. Chu a également affirmé que les Etats-Unis --plus grand émetteur mondial de CO2 par habitant-- commenceraient à mettre en place un système de réduction des émissions, même si les pays en développement ne prenaient pas le même engagement.
Plusieurs républicains membres de la commission ont exhorté Mme Jackson à expliquer comment un système de marché d'émissions pouvait créer des millions d'emplois alors que le groupement américain des industries manufacturières affirme au contraire que 3 à 4 millions d'emplois seraient perdus.

Ils ont aussi accusé l'administration Obama de fournir trop peu de détails chiffrés sur le coût pour les Américains d'un tel projet. Mike Pence, un des membres de la direction républicaine de la Chambre, a affirmé que ce surcoût serait de 3.128 dollars par an pour une famille moyenne, citant "une étude indépendante" du Massachusetts institute of technology (MIT).
Des élus démocrates se sont aussi dits inquiets de l'instauration d'un mécanisme de réduction des émissions de CO2 sans la Chine ni l'Inde.

"Ce projet de loi ne pourra pas combattre le réchauffement si les pays en développement ne sont pas inclus", a lancé le sénateur Evan Bayh.

Si ce texte devrait être adopté par la Chambre à large majorité démocrate, son sort reste incertain au Sénat.

(©AFP / 22 avril 2009 )

+ Obama : 5 millions d'emplois verts
+ Steven Chu, un "Nobel" au gouvernement
+ La "green team" d'Obama
+ Des autoroutes vertes aux USA

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Les premières voitures électriques françaises

jeudi 7 mai 2009

D’accord, si vous êtes déjà adeptes des voitures électriques (ou hybrides), vous allez sauter au plafond, mais franchement, on ne peut pas dire que le marché de l’électrique en France soit développé. Ceci étant, cela pourrait changer avec la sortie prévue par Peugeot de ses premiers modèles électriques/hybrides pour le marché de masse (et pas simplement pour les « sans-permis », ce qui a été la stratégie des voitures électriques pendant longtemps).



FCPI Energie
nous annonce donc que la firme au lion sortira en 2011 deux voitures à propulsion hybride et une entièrement électrique. La déléguée au « DD » chez Peugeot a précisé que l’effort de Peugeot en faveur de ces véhicules représente un investissement de près de 3,5 milliards d’euros.

Le groupe continue donc sa bonne progression vers une auto propre, avec un objectif de commercialiser 2 millions de voitures émettant moins de 120g Co2/km d’ici 2010 probablement battu. C’est donc une très bonne nouvelle, mais qui me pose d’autres questions : on a vu aux Etats-Unis que le plan de relance compte aussi créer une autoroute verte, avec des stations capables d’assurer la recharge en électricité d’un marché appelé à devenir de masse : y a t-il quelque chose de prévue en France, ou faudra t-il s’attendre à voir des files d’attentes monstre devant chaque petit point de recharge ?

+ 7 jours d'autonomie à 150km/h pour la voiture solaire
+ A Masdar, un compromis entre voiture individuelle et transports collectifs

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Les chauffe-eau solaires obligatoires dans le neuf dans les DOM-TOM

mardi 5 mai 2009

Le Journal Officiel du 19 avril publie un décret et 3 arrétés concernant des dispositions thermiques, acoustiques et d'aération imposées aux bâtiments neufs dans les départements d'outre-mer. Le texte prévoit de réduire les besoins en climatisation dans la construction :
"Dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion, les bâtiments d’habitation nouveaux et parties nouvelles de bâtiments d’habitation existants sont construits et aménagés de telle sorte qu’une protection solaire et une ventilation naturelle limitent le recours à la climatisation." "Leurs caractéristiques thermiques sont telles que la consommation d’énergie du bâtiment ou de la partie du bâtiment concernée, pour le chauffage, dans les zones où ce dernier est nécessaire, soit limitée."

L'eau chaude sanitaire doit désormais être produite par énergie solaire, si celle-ci permet de répondre à au moins 50% des besoins :
"[L']eau chaude est produite par énergie solaire pour une part au moins égale à 50 % des besoins sauf si l’ensoleillement de la parcelle ne permet pas de mettre en place un système de production d’eau chaude sanitaire par énergie solaire couvrant au moins 50 % des besoins."



Voir en ligne : JO du 19 avril 2009

+ La Réunion, paradis des énergies renouvelables

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Du design dans mon ampoule!

lundi 4 mai 2009

On vous en a parlé dans ces colonnes à plusieurs reprises, les ampoules fluocompactes, nouvelle génération, permettent d’économiser à terme pas mal d’argent. Mais le passage à ce nouveu type de luminaire ne se passe pas très bien, et ce pour des raisons aussi différentes que le coût à l’achat (plus cher, mais dure proportionnellement beaucoup plus longtemps), mais également… la forme de l’ampoule !



Les ampoules fluicompactes actuelles sont reconnaissables au premier coup d’œil : ce sont ces petites barres de néons pliées en 4 qui donnent une ampoule au design très différent… et peu apprécié selon un sondage repris par EcoGeek ! Du coup, General Electric lance Energy Smart CFL, une lampe fluocompact, donc, mais qui garde la forme du « bulbe » classique… quand le design devient un moyen de contourner les obstacles des produits verts !

Reste donc (selon ce qu’on a pu lire ici et là) à convaincre les consommateurs sur d’autres aspects gênants de ces nouvelles ampoules, notamment son aspect « insipide » due à sa couleur blanche (comme un néon).

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Refroidir 'naturellement' les data centers

dimanche 3 mai 2009

Les data centers, on en parle finalement assez peu, mais c’est le cœur silencieux de l’industrie informatique, et par extension d’Internet, c’est dire si c’est important ! Ce sont de gigantesques salles remplies de serveurs informatiques qui assurent le stockage des données (les « datas ») et leur transmission au réseau. Et vu le trafic mondial de l’Internet, ces data centers sont au centre de nombreuses questions vertes, car l’on sait que l’informatique, somme toute, a fait assez peu d’effort pour lutter contre l’e-waste et les dépenses d’énergie liées à la mise en réseau des ordinateurs du monde (EcoGeek).

L’un des principaux problèmes de ces datas centers, c’est la chaleur : les serveurs, qui tournent en permanence, dégagent une chaleur incroyable. Si vous avez l’occasion de voir la salle des serveurs de votre entreprise, vous allez comprendre : même une petite entreprise avec un ou deux serveurs possède une « salle serveur » qui est fermée à double tour… et climatisée ! Donc : d’un côté la dépense d’énergie qui fait « chauffer », de l’autre, la dépense pour faire « refroidir ».
Il y a peut-être une solution assez logique à tout cela : un système de ventilation extérieur, un cousin pas si lointain que ça des systèmes de ventilation passifs. C’est en tout cas le pari de The Green Grid, dont le nom reprend également le concept du réseau électrique (voir nos papiers sur la smart grid et la smart water). Cette entreprise offre en fait des informations sur la possibilité (ou non) de bénéficier d’une aération naturelle selon le lieu où est implanté le data center :



On voit bien que si vous avez décidé de mettre votre data center au Nouveau Mexique, vous aurez du mal à aérer. Par contre, dans le Vermont ou le Dakota du Nord… S’implanter dans un lieu « aéré » permet non seulement d’aider l’environnement (la climatisation étant très polluante), mais d’économiser son capital : un data center d’1 MW gagnerait 60 000 dollars par an à émigrer de la Californie du Sud à un lieu mieux aéré et plus frais.

TechnoPropres

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Cartographie de l'utilisation des ressources en eau pour la production de biocarburants

samedi 2 mai 2009


On sait que la consommation « intermédiaire » d’eau (pour la production de la viande, d’une auto, pour le refroidissement des éléments en surchauffe), mise en exergue par la notion d’empreinte de l’eau (voir le concept d’eau virtuelle), est astronomique.

Cette cartographie trouvée chez TreeHugger soulève en tout cas un nouveau risque dans la production irraisonnée de biocarburants : ceux-ci nécessitent beaucoup plus d’eau qu’une agriculture classique, selon TreeHugger. Ce qui est intéressant ici, c’est l’arbitrage qui commence à être fait entre la production d’un bien et son poids en eau, un peu comme on le fait pour le poids en carbone des produits.

La consommation d’eau est dans certains pays un paramètre aussi important (peut-être bien plus) que l’émission de gaz à effet de serre.

On entre de plus en plus dans l’ère des arbitrages écologiques : vaut-il mieux un biocarburant (indépendance, émissions de GES inférieures,…) ou moins consommer d’eau (mais alors comment faire tourner les moteurs de nos gros 4x4) ? La conséquence, c’est une approche toujours plus fine du recyclage et du refus du gaspillage : des moteurs toujours plus performants, des méthodes agricoles moins gourmandes en eau, un recyclage systématique des eaux usées, etc. Un champ passionnant de réflexions et d’essais s’ouvre à nous.

TechnoPropres

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