Classement comparatif des voitures les moins polluantes en Co2

mardi 30 juin 2009

L’ADEME a publié sur son site le palmarès des voitures les moins émettrices de Co2, une bonne idée que je salue car il est souvent difficile de trier le bon grain de l’ivraie, même si je me suis habitué à lire les petits caractères en bas des publicités pour autos (généralement, c’est que le taux d’émission n’est pas bon). Enfin, trêve de bavardage, voici les voitures les moins polluantes de l’année. Merci à ecolo-trader pour le relais !

Classement des véhicules DIESEL les moins émetteurs de CO2 :
* SMART FORTWO 0.8L BVM5 : 88 g/km de CO2
* FORD FIESTA 3P/5P 1600 TDCi (90ch) ECOnetic : 98 g/km de CO2
* SEAT IBIZA 5P 1.4TDI (80ch) FAP ECOMOTIVE : 98 g/km de CO2


Classement des véhicules ESSENCE les moins émetteurs de CO2 :
* TOYOTA iQ 68 VVT-i : 99 g/km de CO2
* DAIHATSU CUORE II BVM5 : 104 g/km de CO2
* TOYOTA PRIUS (75ch) VVT-i : 104 g/km de CO2
On attend avec impatience que les marques tricolores atteignent le podium !

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Les taxis passent au vert

lundi 29 juin 2009


On le sait, le transport (de marchandises comme de voyageurs) compte pour beaucoup dans les émissions de gaz à effet de serre (17% des émissions de Co2 en 2004 selon les chiffres du GIEC). C’est aussi pourquoi nous vous parlons souvent ici des innovations dans le secteur automobile… mais pas seulement, car il suffit parfois d’un peu de bon sens et de technologie déjà présente pour réduire ses émissions, comme en témoigne l’histoire des Taxis Verts et de BeCitizen, un cabinet de conseil en développement durable. Car tout ne réside pas dans la haute technologie, mais bien dans les comportements.

Les taxis utilisent en général de grosses cylindrées (eh oui, on ne voit pas beaucoup de taxi Twingo, Clio, ou Smart). C’est à dire que ce sont les voitures parmi les plus polluantes, que ce soit les marques comme Mercedes, ou les modèles « break » des constructeurs français. BeCitizen, où l’on retrouve la philantrope Ariane de Rothschild, pionnière dans les formation d’entreprenariat social, mais également Maximilien Rouer qui vient d’être nommé membre du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable auprès du MEEDDAT – l’acronyme du ministère de l’Ecologie, a donc opté pour une éducation à l’éco-conduite.

Plus précisément, la compagnie parisienne (3 000 chauffeurs artisans en Ile de France) s’est vue dotée des véhicules les moins émetteurs (voir notre Top 3 essence et Top 3 Diesel des voitures les moins polluantes), et d’un apprentissage de la conduite douce, celle qui évite les à-coups, les pointes de vitesses. De la sorte, les émissions de ces « Taxis Verts » sont plafonnées à 90g de Co2/km, un chiffre respectable quand on sait que les grands constructeurs n’hésitent pas à vendre la « verdeur » de leurs voitures dès 150g de Co2… et que généralement, les émissions des voitures se situent entre 130 et 250g de Co2/km. Un progrès qui n’a donc pas nécessité des années de tests, de prototypes, de mises en situation.

A noter au passage que le cabinet BeCitizen est également l’éditeur de deux livres très « technopropres » dont nous vous recommandons la lecture (si ce n’est l’application pour les plus ingénieux !) :
  • “Réparer la Planète, la révolution de l’Economie Positive”, d’Anne Gouyon et Maximilien Rouer, chez JC Lattès
  • « 100 pionniers pour la planète », de Dimitri Caudrelier et Matthieu Roynette, chez JC Lattès également
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Fabriquer une petite éolienne maison

dimanche 28 juin 2009

Voici une vidéo de 5min sur la construction artisanale d’une éolienne, ce qui permet de comprendre bien des choses (sur l’ergonomie, l’aérodynamisme, etc).


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La Corée du Sud investit massivement dans les cleantechs

C’est un article du Monde daté 24-25 mai qui revient sur le plan d’investissement de Séoul dans les technologies propres… de quoi, s’il le fallait, montrer d’une part l’urgence de s’y mettre pour de bon (sinon, l’Europe fera figure de simple suiveur, alors que les cerveaux, nous les avons !), et les gains que l’on peut y faire, tant écologiquement qu’économiquement. Sans parler d’une main d’œuvre verte qui personnellement me fait rêver (voir notre post sur le boom des formations vertes en France, par exemple).



Ce sont donc près de 3 milliards d’euros (2,8) qui seront investis sur 3 ans, une période resserrée, au moment où la crise frappe fort en Asie Orientale (le Japonais Toyota a connu ses premières pertes malgré son avance sur les voitures hybrides, comme la Prius, l’un des modèles les moins émetteurs de Co2). C’est un véritable plan, comme nos anciens plans quinquennaux, mais couleur vert, qui comprend entre autres : la dépollution de rivières, la création d’un système d’écotaxes et d’incitations fiscales pour l’innovation dans les technopropres, etc. En chiffres, cela donnerait près d’un million d’emplois verts (un chiffre qui paraît cependant exagéré : Obama avait promis 5 millions d’emplois verts et la taille du marché n’est pas la même).

Les énergies renouvelables seront particulièrement à l’honneur dans un pays dépendant à 97% de l’étranger pour son énergie et très peu éco-efficace pour le moment : seuls 2,4% des énergies du pays étaient renouvelables en 2007, et la barre des 20% est attendu pour 2050 seulement, alors que l’Europe devrait y parvenir d’ici 2020, à titre de comparaison.

La Corée a fait à priori deux choix stratégiques : parier sur le nucléaire pour son énergie à domicile, et devenir un leader mondial du solaire, de l’éolien, des piles à combustible et des voitures propres afin d’exporter et d’avoir des rentrées d’argent. Un pari très ambitieux, surtout que son voisin Chinois met les bouchées doubles (4e puissance éolienne mondiale) et propose régulièrement des innovations majeures dans les technologies propres, comme la tour éolienne présentée précédemment.

Ci-contre, une maison à murs extérieurs et intérieurs construite à Séoul en 2007

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Les "green skyscrapers" atteignent des sommets de propreté

mercredi 24 juin 2009

En anglais, on appelle cela des « green skyscrapers » (AltDot), et il y en a de plus en plus, parfois très osé. Principales caractéristiques : une construction moins polluante, des bâtiments capables de produire leur propre énergie (voire plus, dans le cas des bâtiments à énergie dite positive), et un design généralement original (notamment pour permettre aux nouvelles énergies d’y trouver leur place).



Encore en phase de projet, cette tour devrait voir le jour à Miami, en Floride, à usage d’habitation. La « coque » extérieure est alvéolée pour permettre l’installation d’éoliennes.


Le « Visionnaire », déjà construit à New York par l’agence Pelli Clarke Pelli Architects. Bâti à partir des gravats du World Trade Center avec une visions très « green » : c’est l’un des premiers bâtiments certifiés LEED (une certification exigeante et haut de gamme), fait de verre et de terracotta, avec une surface couverte de panneaux, et un système de filtration de l’air qui permet de gagner 35% d’énergie tout en maintenant des températures idéales. L’immeuble fait tout de même 35 étages, et comprend 251 logements, du studio aux 3-pièces.



Enfin, et il va falloir s’y habituer, plus de cleantechs sans la présence de la Chine qui a beaucoup de chemin à faire mais qui est également capable de produire des prototypes et des projets spectaculaires, comme cette « Pearl River Tower » située à Guangzhou. Conçue comme une aile géante, la tour est capable de profiter des vents d’altitude (71 étages) pour faire tourner des turbines situées aux jointures du bâtiments. Le design aérodynamique de la coque permet aux vents de s’engouffrer dans ces interstices. L’énergie ainsi produite couvrira tous les besoins de lumière. Mais ce n’est pas tout : les vents font aussi fonctionner un système d’aération et de climatisation. Le bâtiment est en construction depuis 2006 et devrait être livré à l’automne 2009.

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Des entrepreneurs rassemblés pour lutter contre le réchauffement climatique

mardi 23 juin 2009


Le Sommet mondial des entreprises sur le changement climatique s’est tenu du 24 au 26 mai à Copenhague (Danemark). À cette occasion, des chefs d'entreprises ont débattu de la manière dont leurs entreprises peuvent contribuer à résoudre la crise climatique par le biais de modèles commerciaux innovants, de nouveaux partenariats et le développement de technologies à faible intensité carbonique. L'enjeu est d'envoyer un message fort à la communauté mondiale pour accélérer la mise en œuvre de solutions dans un cadre post-Kyoto. Ainsi, Alstom, Duke Energy et Vattenfall ont co-présidé une table ronde le 24 mai sur les moyens de décarboner le secteur de la production d’électricité, responsable de 40 % des émissions de CO2, pour combattre le changement climatique.

Connie Hedegaard, Ministre du climat et de l'Énergie au Danemark à notamment déclare : "Nous, les politiques du monde, nous avons la responsabilité de parvenir à un accord pour un véritable changement climatique mondial lors des négociations post-Kyoto à Copenhague en Décembre 2009. Mais c'est la société qui peut fournir les outils nécessaires pour transformer notre vision en réalité. Les entreprises peuvent fournir les moyens pour qu'il soit possible de vivre dans une société durable et moderne."

L’ensemble des participants ont convenu de l’ampleur et de l’urgence sans précédents de l’action à entreprendre. Ils ont formulé plusieurs recommandations. Dans l’hypothèse où toutes les politiques actuelles seraient menées à bien avec succès, nous n’aurions toutefois atteint que la moitié de l’objectif de 450 ppm (soit une augmentation de 2°C de la température planétaire). De nombreuses autres actions sont donc nécessaires, et ce de toute urgence.

Les résultats du Sommet mondial des entreprises sur les changements climatiques seront présentés au gouvernement danois, et aux dirigeants du monde qui devront négocier les modalités du prochain traité international sur le climat, du 7 au 18 décembre 2009, encore à Copenhague.

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La Chine 4eme puissance éolienne mondiale

lundi 22 juin 2009

BEIJING, 24 mai (Xinhua) -- Avec une puissance installée de 12 millions de kilowatts, la Chine est devenue le quatrième pays du monde en puissance éolienne installée, (Enerzine) a indiqué Lu Yanchang, vice-président de l'Association chinoise pour la science et la technologie, lors du 5e Forum sur la stratégie énergétique chinoise, samedi à Beijing . "En matière de puissance éolienne installée, la Chine est en quatrième position derrière les Etats-Unis, la France et l'Espagne," a déclaré M. Lu.

L'énergie éolienne est devenue pour la Chine l'un des principaux moteurs du développement de nouvelles énergies, a-t-il précisé, ajoutant que le pays avait construit plus de 200 centrales éoliennes jusqu'en 2008, générant 12,8 kwh d'électricité. Le pays a prévu de construire davantage de projets éoliens d'ici 2010 dans les zones côtières ainsi que dans les vastes régions de l'ouest du pays, a indiqué M. Lu.

La Mongolie intérieure et le Hebei (nord) ont été les premières régions de la partie continentale à exploiter l'énergie éolienne. La Mongolie intérieure, qui s'étend sur 1,18 million de km2, possède des ressources éoliennes de 100 millions de kilowatts, avec d'énormes éoliennes blanches pour capturer les vents forts qui balayent cette zone. La région souhaite augmenter sa puissance éolienne installée à plus de 10 millions de kilowatts d'ici 2010, soit près de la moitié de la puissance installée du plus grand projet hydraulique de la Chine, le barrage des Trois Gorges, a déclaré de son côté Ya Saning, directeur de la commission économique de la région.

Pour sa part, la province du Hebei construira également davantage de centrales éoliennes avec une puissance installée de plus de 10 millions de kilowatts d'ici 2020, a fait savoir Zhao Weidong, un responsable de la Commission provinciale pour le développement et la réforme.

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L'Europe du Nord toujours plus ferme sur les voitures propres

lundi 15 juin 2009


Hambourg capitale européenne verte en 2011, le Danemark qui teste des prototypes de captage de Co2… il n’y a rien à dire, l’Europe du Nord entend être le modèle des économies propres du XXIè siècle, et ce même s’il faut y aller à marche forcée ! Dernière trouvaille en date, en Norvège : un projet de loi interdisant la vente de voitures fonctionnant uniquement à l’essence/diesel « traditionnel » d’ici 2015 ! Ce qui laisse à peine 5 ans au pays et à ses distributeurs pour changer d’orientation et adopter les premiers modèles hybrides ou envisager la commercialisation des modèles 100% électriques (voir à ce sujet le bolide solaire, dont on peut penser qu’il pourrait fonctionner dans les zones les plus ensoleillées de la planète).

C’est le ministre des Finances norvégien, Kristin Halvorsen, qui lancé ce projet de loi. Les voitures vendues dès 2015 devront alors proposer impérativement une autre source d’énergie que l’essence : moteurs hybrides, biocarburants, etc. En fait, derrière ce projet qui peut sembler osé, il y a encore de la place pour les « pétroleuses », le but n’est pas de bannir l’essence, mais d’accélérer la transition vers d’autres mix énergétiques (EcoGeek).

L’autre point intéressant, c’est la vision de la ministre derrière cet ultimatum : il ne s’agit pas seulement de protéger l’environnement, mais bien aussi de stimuler un nouveau secteur de l’économie : celui des technologies propres et de l’innovation durable. Reste donc à savoir si la ministre parviendra à convaincre le reste de ses collègues…

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Purifier l'eau par photocatalyse

On parle de “dépollution” par photocatalyse depuis 1976, mais dernièrement l’attention s’est focalisée sur la possibilité de combiner la catalyse hétérogène avec les technologies solaires pour éliminer les polluants organiques ainsi que certains micro-organismes présents dans l’eau. Cette technique doit être privilégiée notamment par les pays en voie de développement car elle fait intervenir une source d’énergie inépuisable, gratuite et non polluante : le soleil.

L’utilisation à outrance des pesticides, engrais, herbicides, les rejets des effluents industriels (même faiblement concentrés en produits toxiques) ainsi que le stockage des déchets ménagers (décharges municipales) sont les principales sources de contamination des eaux de surface et des nappes phréatiques. Il est évident que si l’on veut avoir une eau qui soit consommable ou sans risque pour l’environnement, il faut soit limiter la pollution à la source soit la traiter de manière à obtenir la qualité nécessaire à son utilisation (eau potable ou rejet dans la nature). Le traitement de l’eau est basé sur des combinaisons de procédés tels que la filtration, la floculation, la décantation, la stérilisation ou encore l’oxydation chimique des polluants organiques. Le traitement idéal est celui qui consiste (après filtration et élimination par décantation de toutes les particules en suspension) à éliminer les composés organiques toxiques par voie biologique. En d’autres termes à faire une élimination naturelle de la pollution. Malheureusement ce type de traitement a ses limites car certains produits organiques ne peuvent pas être éliminés par cette voie, ceux que l’on appelle les Composés organiques biologiquement récalcitrants (COBR). Les progrès les plus récents dans le traitement de l’eau ont été faits dans l’oxydation de ces fameux COBR. Ces méthodes reposent sur la formation d’entités chimiques très réactives qui vont décomposer les molécules les plus récalcitrantes en molécules biologiquement dégradables.
C’est ce que l’on nomme les Techniques d’oxydation avancées (TOA). Les TOA les plus efficaces sont celles qui conduisent à la formation des radicaux hydroxyles °OH, dotés d’un fort pouvoir oxydant. Ils sont capables de minéraliser partiellement ou en totalité les composés organiques. Ces méthodes sont basées sur l’irradiation U.V. de l’eau à traiter, en présence d’eau oxygénée, d’ozone ou d’une combinaison des deux. Cependant ces radicaux peuvent aussi être générés avec un semi-conducteur qui va adsorber les photons émis soit par une lampe UV soit par le soleil, lorsqu’il est au contact de l’eau : c’est cela que l’on appelle la photocatalyse. Le spectre d’absorption du dioxyde de titane et le spectre d’émission du Soleil ont une plage commune, pour les photons de longueur d’onde comprise entre 300 et 400 nanomètres. Lorsque le dioxyde de titane est exposé au soleil, l’énergie des photons qu’il absorbe est suffisante pour éjecter un électron de sa bande de valence vers sa bande de conduction. Les « trous » ainsi créés dans la bande de valence sont des oxydants puissants : ils oxydent directement les molécules organiques toxiques, ou bien ils attaquent les molécules d’eau, produisant des radicaux hydroxyles, qui restent adsorbés à la surface du dioxyde de titane. La dégradation a lieu au contact du photocatalyseur : c’est la photocatalyse hétérogène (voir schéma). Toutefois, en l’absence d’accepteurs d’électrons adsorbés à la surface du catalyseur, les électrons éjectés sur la bande de conduction et les trous sur la bande de valence se recombinent en quelques nanosecondes. Ainsi, le rendement de la photocatalyse dépend de la concentration d’oxygène dissous dans l’eau ou de celle d’un autre accepteur d’électrons tels que l’eau oxygénée ou des ions ferriques. Actuellement les applications de la photocatalyse solaire dans le domaine du traitement de l’eau restent marginales et peinent à sortir des laboratoires. Peu d’équipes en France travaillent d’ailleurs dans ce domaine et les plus actives sont à Lyon (IRCELYON) et sur le site de Saint-Avold (antenne du Laboratoire des matériaux, surfaces et procédés pour la catalyse LMSPC), où des prototypes existent déjà et sont en cours de développement.

En collaboration avec des pays d’Afrique de l’Ouest et notamment la Côte d’Ivoire et avec des financements de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), nous mettons au point un réacteur pilote qui combinera la technologie des adsorbants carbonés (préparé à partir de déchets de noix de coco) avec la photocatalyse solaire. Plusieurs matériaux photocatalytiques sont à l’étude (Support cellulosique de la société Ahlstrom et support à base de fibres de quartz de Saint-Gobain) pour la production à terme de 200 à 300 litres d’eau potable en faveur des quartiers précaires de la banlieue d’Abidjan. L’idée est de mettre au point un système autonome (d’un point de vue énergétique) permettant à des régions isolées le traitement d’eau potable.

Le devenir de la photocatalyse comme procédé efficace de traitement des effluents dans le cadre d’une politique de développement durable nécessite que la communauté scientifique et les industriels impliqués dans ce domaine relèvent un certain nombre de défis. Pour la recherche fondamentale, le premier défi est la mise au point de matériaux photocatalytiques de nouvelle génération permettant d’améliorer les performances des catalyseurs utilisés jusqu’à présent dans le proche UV (UVA) mais aussi et surtout de développer les catalyseurs du futur, actifs dans le visible. Parallèlement, un autre défi mené en partenariat avec les industriels sera de rendre ces matériaux intégrables dans des procédés industriels pour une commercialisation viable. Dans cet objectif, une nouvelle étape doit être franchie avec la mise au point de nouvelles formulations de matériaux photocatalytiques plus efficaces, à base de TiO2 et/ou d’autres semi-conducteurs. L’obtention de nouveaux matériaux plus performants à base de TiO2 implique des modifications de nature chimique et/ou électronique, des modifications de type structural ou morphologique et une optimisation de la mise en forme macroscopique. En effet pour une application à l’échelle industrielle de ce procédé, il est indispensable de déposer le photocatalyseur (Dioxyde de titane) sur un support approprié. Ceci sera réalisé par le développement d’un substrat ou média photocatalytique tridimensionnel à géométrie alvéolaire adaptée et flexible permettant à la fois une bonne transmission de la lumière et un écoulement optimal pour un contact accru entre le revêtement photocatalytique actif et l’eau polluée. C’est le cas des nouveaux médias/mousses photocatalytiques tridimensionnelles (à base de carbone ou de SiC) développées au LMSPC, dont certaines en collaboration avec la Société SICAT. Il n’est pas exagéré de penser que les procédés de détoxification de l’eau par photocatalyse soient des solutions d’avenir. Les progrès réalisés au cours des dix dernières années sont là pour le constater. L’utilisation de catalyseur supporté (et ce quelque soit le support) semble le procédé le plus apte à une mise en concurrence rapide avec d’autres solutions plus classiques. L’utilisation du soleil comme source principale d’énergie en fait un procédé utilisable dans les pays en voie de développement, notamment en afrique subsaharienne et en Amérique du sud, où des Etats comme le Brésil et la Colombie ont déjà beaucoup investi dans cette voie.

source : http://www.lemensuel.net/2009/06/11/la-purification-de-l’eau-par-photocatalyse-solaire-une-technique-d’avenir/

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L’Espagne relie au réseau la plus grande « tour solaire »

vendredi 12 juin 2009

Nous vous avions annoncé la construction de cette installation solaire spectaculaire en Espagne il y a peu, eh bien ça y est, la première « tour solaire » est désormais opérationnelle et reliée au réseau électrique espagnol, près de Séville. Le complexe, nommé PS20, a une capacité de 20MW, soit environ 10000 foyers couverts. C’est plutôt le concept de ce champ solaire qui est étonnant (EcoGeek).



Plutôt que de recourir à un grand nombre de panneaux solaire (dont chaque unité est coûteuse) qui chacun produisent de l’électricité en aborsbant, chacun à sa position spécifique, une partie des rayons du soleil, PS20 joue sur des miroirs installés en lieu et place des panneaux, et ces miroirs sont orientés vers un même point convergent ; le haut de cette fameuse tour. Ce sont donc près de 1 300 miroir disposés en « assemblée » qui renvoient leurs rayons au point culminant de la tour (160 mètres). Après, c’est le schéma classique de production d’électricité : dans la tour il y a de l’eau, l’énergie des rayons la chauffe, et la vapeur active des turbines qui produisent l’électricité.

La tour PS20 fait partie d’un plus grand complexe solaire de 300MW ! Avec ça, l’Espagne est bien placée pour devenir la première puissance solaire mondiale – pour l’instant elle est seconde.

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Photos : la géothermie de très près

jeudi 11 juin 2009

C’est melina1965 qui a mis en ligne des photos prises lors des Portes ouvertes à la centrale de géothermie d’Alfortville, en octobre 2007, et c’est nous qui vous les proposons ici, histoire d’avoir, pour une fois, un aperçu concret de cette énergie qu’est la géothermie (vous pouvez revoir ici ou là d’autres infos sur le sujet)… ceci pour vous montrer que les technologies propres sont bien des technologies industrielles de pointe, et pas uniquement (comme on le croit parfois) de belles idées qui restent de papier…



Concernant cette centrale, voici quelques chiffres :
Profondeur des puits : 1600 m.
Débit maximum d'eau pompée : 275 m3/h.
Température de production : 74° C.
Température de réinjection : 34° C à 60° C.
Longueur du réseau : 5 km.
Production de chaleur moyenne annuelle : 60 000 MWH.
Nombre d'équivalents-logements : 5000 environ.

+ : un petit docu vidéo de France qui explique le principe de la géothermie


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Vidéo : des éoliennes et des baleines

mercredi 10 juin 2009

Voici une courte vidéo qui nous montre la modélisation d’une pale d’éolienne inspirée des nageoires des baleines à bosse… quand les technologies propres s’inspirent de l’évolution pluri-séculaire de dame Nature ! ça s’appelle du biomimétisme, et c’est une équipe de Harvard qui est à l’origine de ce modèle, qui cherche à retrouver les caractéristiques hydrodynamiques de ces excroissances.



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Le marché des flottes commerciales et institutionnelles s'ouvre aux hyvrides électriques

mardi 9 juin 2009


Nous vous avions parlé ici-même de quelques grands symboles : la reine d’Angleterre qui roule aux biocarburants, les grandes fortunes qui se mettent à investir dans le vert… l’automobile (presque) propre commence à rentrer dans les mœurs, à tel point que les premières grandes institutions envisagent le changement de leur flotte automobile ou de transport (EcoGeek).

C’est dans un premier temps la police de Londres, Scotland Yard, qui a annoncé que d’ici 4 ans, la moitié de sa flotte serait composé d’hybrides électriques. Les limiers anglais avaient déjà environ 150 voitures « propres », des Toyota Prius et des Smart Fortwo principalement. Ces voitures se prêtent parfaitement à l’utilisation qu’en fait la police : trajets courts mais répétés, en urbain, sans nécessité de grosses cylindrées.

Le fameux New York Police Department (NYPD) a quant à lui annoncé qu’il avait acquis une quarantaine de Nissan Altiman. La police new-yorkaise utilisait déjà des 2-roues électriques pour le stationnement, là, ce sont de vraies voitures de patrouilles qui sont prévues (résisteront-elles aux mêmes « sauts » des poursuites policières des films américains ?). Et à l’instar de Londres, ces voitures hybrides serton avant tout utilisées dans les zones de « stop and go » fréquents (centres des villes).

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L'Europe veut des bâtiments positifs dès 2018

lundi 8 juin 2009

Le Parlement Européen, en révisant une directive de 2002, nous annonce qu’à partir de 2018, les bâtiments construits devront tous proposer un système d’énergie positive, c’est à dire que la bâtiment, une fois construit, devra être capable de produire de l’énergie (solaire en mettant des panneaux, ou en économie d’eau en récupérant l’eau de pluie, etc). Cela nous fait penser au projet de loi Danois sur l’obligation pour les voitures d’être au moins partiellement « électrique » ou « renouvelable » d’ici 2015. A marche forcée, l’écologie !



Pour le bâti, une part définie du parc immobilier devra être au moins « nul » en consommation d’énergie, c’est à dire que ce seuil sera relevé à terme pour obliger les constructeurs à modifier le bâti précédent dont on sait qu’il n’est pas à la hauteur en matière d’économie d’énergie. Comme le précise Urban Project, une agence d’éco-conception de l’habitat, « Il faut savoir d’un appartement ancien a une consommation énergétique de chauffage entre 300 et 400 kWh(final)/m²/an, ce qui est due à sa conception et à sa mauvaise isolation, alors qu’un logement récent est à 100 kWh(final)/m²/an ».

C’est une bonne décision, selon moi, car elle accélérera le processus de « nettoyage » d’une industrie souvent critiquée pour ses nuisances (pollution, bruit, insécurité des chantiers). Je me rappelle avoir lu par exemple que 60% des émissions de Co2 d’une centrale nucléaire proviennent… de sa construction, très peu regardante sur les émissions. Si, dès la conception, on pense « propre », on peut rêver à des bâtiments majoritairement positifs. Au passage, c’est à Dijon que le tout premier de ces immeubles à énergie positive a été construit et inauguré au début du mois d’avril (Naturavox) !

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Le lampadaire éolien-solaire est né

samedi 6 juin 2009

Je ne me lasse pas de regarder des images de ce lampadaire urbain créé par Phillips et qui combine un nombre de concepts du développement durable impressionnant : « pétales » qui s’ouvrent la journée pour récupérer l’énergie solaire, ensemble de la « fleur » qui tourne avec le vent, profitant de l’éolien, et axe de la lumière de façon à ne pas aggraver la pollution lumineuse qui nous empêche de voir les étoiles. C’est bien résumé sur cette vidéo :





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Eolien : 30% de rendement en + grâce à un design "passif"

vendredi 5 juin 2009

Jusqu’ici, les progrès technologiques dans l’éolien étaient simple à comprendre : des pales toujours plus grandes pour toujours plus de surface de vent captable pour plus d’énergie fournie au réseau. CleanTechnica revient sur une avancée dans l’ergonomie des pales, qui pourrait augmenter de 30% le rendement des éoliennes sans toucher à la longueur des pales (qu’il faut installer, après, rappelez-vous, nous vous parlions il y a peu du record allemand : 126m de diamètre en offshore).

C’est la société Leviathan Energy qui a livré ce chiffre de 30% d’augmentation de la production grâce à son « Wind Energizer », un très beau produit de l’innovation durable, car il s’inspire du concept de « passivité » des flux. Par exemple, de plus en plus de maisons disposent de système d’aération passive, ce qui fait que par un simple jeu de position et d’obstacles dressés sur la route d’un flux (eau, air, etc), on gagne en efficacité. C’est également de cette manière que les data centers, cœur de l’Internet, pourraient être refroidis.



Mais passons : dans ce cas-là, c’est donc plus une avancée technologique sur l’environnement de l’éolienne que sur elle-même, à proprement parler : on fait en sorte, avec le Wind Energizer (voir photo), que les vents qui arrivent dans la zone de l’éolienne y arrivent de manière optimale. Dit plus brièvement, on les a pré-dirigés de manière à ce que l’éolienne en retire une production maximale. Concrètement, il s’agit donc d’une sorte de « collier » que l’on construit autour de la base de l’éolienne. Les mesures ne sont pas fixes, et chaque cas est unique selon la hauteur de l’éolienne et la position de l’éolienne par rapport au vent (avec donc la prise en compte des reliefs du terrain).




Le vent n’a plus qu’à « buter » contre cette petite digue, et la vélocité du flux qui arrive sur les pales de l’éolienne n’en est qu’augmentée, comme le montre cette modélisation de l’intensité du flux. Le Wind Energizer est pour l’instant en phase de test et ne sera commercialisé que pour des éoliennes de 3 mètre de diamètre, afin de rôder le concept. Par la suite, rien n’empêche donc que cette idée de génie modifie l’ensemble des éoliennes en activité.

+ : éoliennes sur les toits des villes
+ : éoliennes verticales (vidéo)

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EDF reconnait l'impact environnemental de ses barrages

jeudi 4 juin 2009

EDF a décidé de mettre un terme à dix ans de procédures engagées à son encontre, par la Fédération de la pêche en Corrèze, en reconnaissant l'impact de ces barrages sur la Dordogne sur la vie des poissons résidents (enviro2b).

Selon l'information révélée par Les Echos, EDF a décidé de verser 180.000 euros à deux associations pour la réalisation de travaux nécessaires à la reproduction des poissons sur la Dordogne, en aval du barrage hydroélectrique du sablier à Argentat en Corrèze. Cette décision met donc un terme au conflit qui opposait depuis une dizaine d'années l'électricien français et la Fédération de la pêche en Corrèze.

Ainsi, grâce à la conclusion de cette transaction, le parquet de Tulleva va désormais clore l'information judiciaire ouverte suite à la découverte de nombreuses frayères asséchées. EDF reconnait en effet l'impact environnemental des barrages de la Dordogne sur la reproduction des espèces résidentes.

"L'effet chasse d'eau des barrages piégeait les poissons mais aussi la faune. Des PV et des constatations avaient été faits. Désormais, nous allons utiliser cet argent pour recreuser certains bras, ce que nous avions déjà anticipé", a indiqué le président de la Fédération de pêche de la Corrèze, Jean-Claude Priolet.

L'accord engage également EDF "à limiter les débits maximum et minimum pour ne pas dénoyer des zones sensibles", ajoute Roland Decoux, le directeur Eau Environnement d'EDF dans les colonnes du quotidien.

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L'e-waste connaîtra un "pic" en 2015

mercredi 3 juin 2009

Lorsque j’avais publié un premier post à propos de l’e-waste sur ce blog, j’avais hésité : est-ce un sujet intéressant ? A part recycler, quoi ? Est-ce un véritable enjeu ? En fait, ce thème revient de plus en plus ces derniers mois, au fur et à mesure que l’on se rend compte du cycle du produit informatique : trèc court, sans remplacement, et extrêmement polluant à tous les stades (de la production à la casse). Nous vous avions donné quelques chiffres assez alarmants : 250 kilos de pétroles et 1 500 litres d’eau pour la construction… d’un seul ordinateur !


Un article d’EcoGeek estime que le maximum de cette pollution informatique sera atteint en 2015, après quoi le recyclage informatique devrait être rentré dans les mœurs et dans un système de suivi efficace et le tas de déchets issu de cette industrie devrait commencer à fondre. Le rapport, que vous trouverez ici en V.O, souligne qu’en 2015, ce ne sont pas moins de 73 millions de tonnes de matériel informatique qui arriveront à la casse (dans le meilleur des cas).

Pourquoi 2015 ? D’ici là, les campagnes de publicité (des Etats et des entreprises), les régulations et l’intérêt économique du recyclage (récupérations de composants, de matériau, de puces) auront porté leurs fruits. Le rapport note le bon comportement de quelques géants de l’informatique, comme HP, Dell ou Motorola. Et on se rappelle qu’Apple devient un peu plus vert après s’être fait régulièrement montré du doigt par les écologistes.

Pour info : la composition par matériau d’un PC… quand on connaît la hausse du prix de certaines matières premières…

+ : refroidir naturellement les datas centers

TechnoPropres

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