La Corée du Sud investit massivement dans les cleantechs
dimanche 28 juin 2009
C’est un article du Monde daté 24-25 mai qui revient sur le plan d’investissement de Séoul dans les technologies propres… de quoi, s’il le fallait, montrer d’une part l’urgence de s’y mettre pour de bon (sinon, l’Europe fera figure de simple suiveur, alors que les cerveaux, nous les avons !), et les gains que l’on peut y faire, tant écologiquement qu’économiquement. Sans parler d’une main d’œuvre verte qui personnellement me fait rêver (voir notre post sur le boom des formations vertes en France, par exemple).
Ce sont donc près de 3 milliards d’euros (2,8) qui seront investis sur 3 ans, une période resserrée, au moment où la crise frappe fort en Asie Orientale (le Japonais Toyota a connu ses premières pertes malgré son avance sur les voitures hybrides, comme la Prius, l’un des modèles les moins émetteurs de Co2). C’est un véritable plan, comme nos anciens plans quinquennaux, mais couleur vert, qui comprend entre autres : la dépollution de rivières, la création d’un système d’écotaxes et d’incitations fiscales pour l’innovation dans les technopropres, etc. En chiffres, cela donnerait près d’un million d’emplois verts (un chiffre qui paraît cependant exagéré : Obama avait promis 5 millions d’emplois verts et la taille du marché n’est pas la même).
Les énergies renouvelables seront particulièrement à l’honneur dans un pays dépendant à 97% de l’étranger pour son énergie et très peu éco-efficace pour le moment : seuls 2,4% des énergies du pays étaient renouvelables en 2007, et la barre des 20% est attendu pour 2050 seulement, alors que l’Europe devrait y parvenir d’ici 2020, à titre de comparaison.
La Corée a fait à priori deux choix stratégiques : parier sur le nucléaire pour son énergie à domicile, et devenir un leader mondial du solaire, de l’éolien, des piles à combustible et des voitures propres afin d’exporter et d’avoir des rentrées d’argent. Un pari très ambitieux, surtout que son voisin Chinois met les bouchées doubles (4e puissance éolienne mondiale) et propose régulièrement des innovations majeures dans les technologies propres, comme la tour éolienne présentée précédemment.
Ci-contre, une maison à murs extérieurs et intérieurs construite à Séoul en 2007
TechnoPropres
Ce sont donc près de 3 milliards d’euros (2,8) qui seront investis sur 3 ans, une période resserrée, au moment où la crise frappe fort en Asie Orientale (le Japonais Toyota a connu ses premières pertes malgré son avance sur les voitures hybrides, comme la Prius, l’un des modèles les moins émetteurs de Co2). C’est un véritable plan, comme nos anciens plans quinquennaux, mais couleur vert, qui comprend entre autres : la dépollution de rivières, la création d’un système d’écotaxes et d’incitations fiscales pour l’innovation dans les technopropres, etc. En chiffres, cela donnerait près d’un million d’emplois verts (un chiffre qui paraît cependant exagéré : Obama avait promis 5 millions d’emplois verts et la taille du marché n’est pas la même).
Les énergies renouvelables seront particulièrement à l’honneur dans un pays dépendant à 97% de l’étranger pour son énergie et très peu éco-efficace pour le moment : seuls 2,4% des énergies du pays étaient renouvelables en 2007, et la barre des 20% est attendu pour 2050 seulement, alors que l’Europe devrait y parvenir d’ici 2020, à titre de comparaison.
La Corée a fait à priori deux choix stratégiques : parier sur le nucléaire pour son énergie à domicile, et devenir un leader mondial du solaire, de l’éolien, des piles à combustible et des voitures propres afin d’exporter et d’avoir des rentrées d’argent. Un pari très ambitieux, surtout que son voisin Chinois met les bouchées doubles (4e puissance éolienne mondiale) et propose régulièrement des innovations majeures dans les technologies propres, comme la tour éolienne présentée précédemment.
Ci-contre, une maison à murs extérieurs et intérieurs construite à Séoul en 2007
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