Marées noires : ce qui marche, et ce qui ne marche pas

jeudi 27 mai 2010


La marée noire du Golfe du Mexique qui a souillé une grande portion des côtes américaines était-elle stoppable ? L’on a vu dans les reportages plusieurs techniques pour tenter d’endiguer la propagation du pétrole dans l’océan, et son approche vers les littoraux. Mais avec près de 760 000 litres de brut qui « fuient » de l’explosion de la plateforme (de son forage, plus précisément), l’urgence impose ses choix. Treehugger nous propose une revue des méthodes utilisées pour contrer le phénomène.

Evidemment, chaque marée noire a sa propre structure : tanker brisé ou échoué, ou dans le cas du Golfe du Mexique endommagement de la plateforme et conduit d’extraction cassé, profondeur de la nappe, conditions météorologiques, vitesse et pertinence de la réaction des secours et des équipes mobilisées…


En fait, si les secours réagissent très rapidement, en une heure ou deux, il est possible de circonscrire la nappe non encore « développée » par une sorte de « sac poubelle », qui tel un filet imperméable, entourerait toute la nappe et permettrait de l’orienter et de la traiter.

Un autre système qui est actuellement essayé sur les côtes de la Louisiane est celui des boudins gonflables orange. Le principe est de protéger d’un côté la côte en plaçant une ceinture de ces boudins autour du littoral, et de l’autre d’encercler la marée noire par le même système, ainsi les zones hors boudins restent-elles « propres » . Mais dans le cas actuel, le mauvais temps (il faut considérer le Golfe du Mexique comme aussi tourmenté que la Mer du Nord) a réduit considérablement l’utilité de ces boudins.


Dans la série des prototypes intéressants mais non efficaces (car non disponibles et dans le cas d’une marée noire le seul critère retenu pour les moyens de lutte est celui de leur disponibilité), on peut évoquer les bottes de pailles flottantes, les solutions à base de champignon déshydratés.


Une fois la marée sur le littoral, vient la phase du nettoyage. Deux outils sont utilisés pour se débarrasser du mazout collé au sable et aux caillou, d’un côté les dispersants, qui accélère le processus de dégradation du pétrole, de l’autre les agents de bioremédiation (dont nous avions parlé avec la technique de dépollution des sols par le lait) qui consistent en des micro-organismes (type bactérie) capable de casser (ou « manger ») les particules de l’hydrocarbure. Une technique en revanche qui s’était révélé peu efficace lors de l’Exxon Valdez avait été le nettoyage des roches par jet de vapeur.


Voir pour plus d’infos ce document très complet sur la manière de lutter contre une marée noire grâce aux dispersants.



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Quand Google et Microsoft discutent de l’énergie…

mercredi 26 mai 2010

Vous avez pu le lire ici ou là sur notre blog, les géants de l’informatique ont une affinité toute naturelle avec l’énergie : les deux secteurs reposent sur la maîtrise des réseaux. C’est Google qui, le premier, avait percé dans le secteur en annonçant des investissements dans les énergies renouvelables, puis en précisant que la smart grid l’intéressait. Microsoft, de son côté, avait suivi le mouvement en proposant avec Hohm un programme de contrôle de sa consommation à domicile, une technologie de la smart grid (que l’on a retrouvé autrement avec le compteur intelligent d’ERDF installé à Lyon). IBM, enfin, s’était lancé dans le smart water (gestion informatisée en temps réel du réseau d’eau) et dans la smart grid.



Le salon Green:Net a été l’occasion pour Google et Microsoft de discuter autour de la même table de leurs visées dans le secteur de l’énergie (Treehugger). De son côté, le créateur du moteur de recherche le plus populaire du web s’est dit intéressé par la gestion de l’énergie et cherche des moyens d’en faire un « business ». Microsoft préfère se concentrer sur le domicile et la gestion par les utilisateurs des données de leur consommation (ce que Hohm tente de faire). Pour la firme du logiciel Windows, le gain résiderait dans la possibilité de vendre un service qui ferait à terme économiser au particulier : en connaissant mieux, en temps réel sa consommation et ses postes, il est possible de faire plus attention aux « fuites » (interrupteurs qui restent allumés, appareils en veille, etc). Microsoft a également signé un partenariat avec Ford pour équiper les voitures électriques d’appareils de mesures.

Du côté de Google, on propose des interfaces calées sur ses propres outils de mesures d’audience web, comme Google Analytics :




Google fait des alliances avec des énergéticiens pour offrir aux ménages l’accès aux données de leur consommation, mais le but de profitabilité affiché est moindre que celui de Microsoft. L’idée est bien de tester et d’innover au maximum plutôt que de produire en série un premier compteur intelligent.

Si ces thématiques vous intéressent, vous pouvez avoir un aperçu de ce qui se fait en termes de design et d'ergonomie avec l'exposition So Watt ? proposée par EDF, on y retrouve des innovations vraiment bien trouvées (interrupteurs qui vous "disent" depuis combien de temps ils sont allumés, carrelage de salle de bains qui se colorise avec la chaleur - et le temps de la douche, etc).

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78% des personnes pensent que les véhicules hybrides et plug-in sont le futur de l’automobile

mardi 25 mai 2010



Si nous autres amateurs et passionnés du secteur des technologies propres sommes persuadés que les véhicules hybrides et électriques sont évidemment là pour déferler sur les marchés, il est intéressant d’avoir des données chiffrées de la perception du grand public, car c’est en définitive lui qu’il faut convaincre que les autos du futur sont viables et efficaces.

Un récent sondage de Capital One Auto Finance réalisé lors de la Journée de la Terre révèle que près de 78% des sondés, des consommateurs « moyens » américains (c’est un élément important pour une nation qui a développé le modèle de la voiture à combustible telle que nous la connaissons tous) sont convaincus que les hybrides et les voitures électriques sont là pour durer. 96% ne possédaient pas de tels véhicules, et 76% n’avaient jamais testé cette technologie. Ces 78% de convaincus sont donc d’autant plus importants (car, s’ils testaient les nouveaux véhicules et calculaient le gain que l’on peut en retirer, il y a fort à parier que ce ratio serait encore plus fort.)


D’autres statistiques sont intéressantes. 55% des sondés seraient prêts à échanger leur véhicule traditionnel contre un modèle moins gourmand en carburant, ce qui paraît logique au vu de la culture de grosses cylindrées des Etats-Unis. Un bémol cependant, si l’imaginaire de ces sondés voit un avenir fait d’hybrides et d’électriques… seuls 34% achèteraient « très probablement » un modèle de ce type lors de leur prochain achat automobile… mais 54% pensent qu’ils en auront une dans leur vie !

Seul le prix élevé, pour le moment, de ces modèles constituerait un frein important à l’achat (la Nissan LEAF a ainsi donné le premier étalon de la tout électrique grand public à 33 000 dollars), mais l’étude montre également que les sondés connaissent mal les aides et subventions qui font baisser ce prix (des deux côtés de l’Atlantique on parle de 5 000 dollars d’aides)


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Une start-up française découvre un nouveau moyen de stocker l’hydrogène

vendredi 21 mai 2010

Nous vous parlons assez peu de l’hydrogène, notamment car les dernières nouvelles, en ce qui concerne au moins les voitures propulsées de la sorte, n’étaient pas des plus optimistes. Mais l’innovation allant, ce carburant propre pourrait tout de même trouver sa place dans la grande famille des cleantech. Cleantechnica rapporte ainsi que McPhy Energy, une start-up française, pourrait, rien de moins, « faire fortune » grâce à un nouveau système de stockage de cette énergie qui résout le problème de son instabilité.




McPhy envisage même de commencer la commercialisation de son innovation dès Juillet, après avoir procédé à des tests sur deux réservoirs à une échelle industrielle, en partenariat avec CEA Liten, le laboratoire d’innovation des nouvelles énergies. McPhy a livré pour le moment un premier réservoir d’une capacité d’un kilogramme, et un second de 15kg doit être livré un peu plus tard pour que le CEA puisse le tester.


Cette technologie peut, selon McPhy, stocker l’hydrogène à casse pression et rapidement. « Le réservoir est associé à une source de production d’hydrogène qui pourrait être alimentée par l’électricité éolienne ou solaire. Une fois stocké, l’hydrogène peut être soit converti en électricité avec une pile à combustible, soit alimenter le marché croissant de l’hydrogène », précise Jessica Shankleman de Business Green.



La conception modulaire du réservoir permet de transférer de l’hydrogène presque sans perte d’énergie. Le directeur de McPhy, Pascal Mauberger, espère tirer 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 5 ans grâce au développement du secteur de l’énergie renouvelable et de son besoin impérieux de parvenir à stocker l’énergie produite de manière rentable. Ce débouché devrait compter pour 1/3 du chiffre de McPhy, les 2/3 restants proviendraient de la vente d’hydrogène directement.

+ Copenhague, capitale zéro émission grâce à l'hydrogène en 2025 ?
+ Un bolide à l'hydrogène atteint les 393 km/h
+ BMW fait le plein d'hydrogène



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La France & le Maroc alliés pour le développement des énergies renouvelable

jeudi 20 mai 2010

Lors d'une visite du ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo, trois accords ont été signés jeudi dernier entre le Maroc et la France. Ils portent sur de nouvelles coopérations en matière de déploiement des énergies renouvelables.


A l'occasion de la journée de la Terre, Jean-Louis Borloo et son homologue marocaine Amina Benkhadra ont, signé trois accords sur les énergies renouvelables.

Le premier porte sur une étude de faisabilité d'une ville à faible consommation d'énergie dans la région de Chrafat. Un projet pilote pour lequel la France a débloqué une aide de 520.000 euros.

Le second accord de coopération concerne le financement du Programme d'électrification rural global au Maroc. Il prévoit que l'Agence française de développement (AFD) contribue à hauteur de 30 millions d'euros au financement de la dernière tranche du programme, qui a déjà atteint 95% de ses objectifs d'électrification dans les zones rurales.

Enfin, le troisième document concerne une "coopération dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies propres" entre l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie et l'Agence marocaine de développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique . Cette convention prévoit également la mise en place de campagnes de sensibilisation aux enjeux du développement durable et impacts du changement climatique.
Se félicitant de la signature de ces trois accords, Jean-Louis Borloo a assuré que "la bataille mondiale dans le futur concernera les énergies renouvelables", assurant que le "Maroc est l'un des leaders en la matière. L'Afrique a besoin de lui".

Source : AFP



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Les films solaires vont recouvrir nos vitres

mercredi 19 mai 2010

Les innovations concernant les films sont nombreuses : on les utilise de plus en plus pour optimiser les vitrages et les panneaux solaires. Récemment, l’Empire State Building a ainsi décidé d’investir 13 millions de dollars pour équiper ses doubles vitrages de film capables de faire tampon entre la chaleur intérieure et la chaleur extérieure. Cette fois-ci, c’est l’entreprise 3M qui se met au solaire (Cleantechnica) .




L’entreprise, plus connu pour sa production de Post-it, dispose d’un département de R&D conséquent où les chercheurs travaillent sur de nouveaux matériaux. Ils ont créé un film réfléchissant souple qui peut être utilisé pour couvrir les miroirs solaires utilisés dans le solaire thermique (dont la production consiste à orienter des miroirs sur un réservoir, comme cette vidéo impressionnante des tours solaires espagnoles). Si les miroirs ont vu leurs prix baisser ces derniers temps, le film de 3M devrait permettre au secteur d’être encore plus compétitif.




Techniquement, le film de 3M consiste en une gaine de polymère adhésive sur le côté qui doit coller au miroir, et de l’autre un alliage composé d’une micro-couche de cuivre très réfléchissant et d’argent. Ce film renvoie plus de lumière que les miroirs traditionnels, augmentant de fait le rendement d’une installation solaire thermique. Le prix de ce nouveau matériau serait de 20$ pour 80cm carrés. Sur une installation complète (comme celle que Nevada Solar One a construit récemment pour 250 millions de dollars), 3M estime pouvoir économiser « des centaines de millions de dollars », sans préciser malheureusement le pourcentage d’économie approximatif réalisé.



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Nouvelle technologie de traitement de l’eau grâce à l’énergie solaire

mardi 18 mai 2010



Le groupe suisse SwissINSO vient de terminer un projet ambitieux d’une usine de traitement de l’eau … solaire !

Les installations, qui pourront traiter chacune plus de 100 000 litres d’eau saumâtre et 50 000 litres d’eau de mer par jour, recherchent maintenant des acheteurs. Le procédé utilisé allie des panneaux de cellules photovoltaïques avec une technologie de membranes circulaires qui ne demandent que très peu d’énergie pour être activées.

Prochainement sera organisée une grande journée de lancement qui permettra au public et aux potentiels acheteurs de découvrir cette nouveauté technologique et à swissINSO de faire des démonstrations et d’en expliquer le fonctionnement.




Le président du groupe, Michel Gruering, déclarait il y a peu : « Nous sommes vraiment ravis que notre unité soit opérationnelle, ses capacités pourront être constatées sur place. Nous avons développé une solution mobile, autonome et fonctionnant avec une énergie renouvelable qui apporte une réponse à l'un des problèmes les plus urgents dans le monde : l'accès à une eau potable pure. Nous sommes enthousiasmés de mettre cette solution sur le marché et sommes impatients de voir arriver la manifestation de lancement ». La société se félicite de mettre ainsi au service de l’environnement des unités de traitement qui sont elle-même à la pointe de l’écologie.

Source : Bourse en ligne


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Avant/Après : la fonte des glaciers en photos

lundi 17 mai 2010

Cette fois-ci les climato-sceptiques auront du mal à justifier leurs théories en avançant que nous avons eu un hiver 2009-2010 long et froid ! Dans notre série sur les photos comparatives sur le climat, nous vous avions déjà proposé celles de la NASA qui mesuraient la différence d’étendue de la calotte glaciaire entre 2004 et 2008. Cette fois-ci, c’est Yahoo qui met en ligne une série de clichés qui montrent nettement le recul voire la disparition des glaciers (Treehugger).



A gauche, en 1938 et à droite, en 2005, le Grinnel Glacier dans le Montana, aux Etats-Unis. La réduction du glacier est de 90% sur un siècle.





Première photo, en 1941, seconde en 2004 par l’US Geological Survey, sur le Muir Glacier en Alaska, Etat-Unis. Ici, c’est bien simple, le glacier s’est presque intégralement transformé en lac.




Enfin, ce cliché montre l’évolution très rapide du Glacier de Jakobshavn Isbrae, au Groënland, depuis 1851. On remarquera que la fonte des 5 dernières années recensées est aussi importante que celle calculée entre 1851 et 1902.




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La stratégie du CEA en matière d’énergies alternatives

jeudi 13 mai 2010

La France tire aujourd’hui près de 50% de ses besoins énergétiques des ressources fossiles alors qu’en moyenne, à l’échelle du monde, les pays tirent en moyenne plus de 80% de leur énergie de ce type de combustible.

Cette situation particulière tient au soutien historique apporté à l’énergie électronucléaire, une majeure partie de l’électricité (78%) étant fournie par le parc de centrales nucléaires. La dépendance aux combustibles fossiles n’en demeure pas moins importante pour certains secteurs, comme le transport. Le recours aux énergies fossiles, en France et ailleurs, devrait selon toute vraisemblance faire l’objet de contraintes de plus en plus marquées dans les années à venir, contraintes d’ordre géopolitique et contraintes techniques :

· Demande mondiale en hydrocarbures en forte augmentation d’ici à 2030 (selon les projections de l’Agence internationale de l’énergie - AIE) ;

· Incertitude croissante sur les prix des hydrocarbures, due à un contexte géopolitique parfois sensible ;

· Exigences de passage à des énergies « propres », sous l’impulsion des politiques nationales et internationales (UE) de lutte contre le réchauffement climatique ;

· Scénarii d’épuisement de certaines ressources fossiles à plus ou moins long terme, avec contraintes sur les techniques d’extraction des ressources et les prix afférant.



En 2009, le gouvernement a donné une forte impulsion au développement des énergies alternatives, en substitution, lorsque cela est envisageable, aux énergies fossiles. Les politiques mises en œuvre visent à renforcer l’indépendance énergétique et à accroître la part des énergies « propres » dans le bilan énergétique.


Pour répondre à cette demande de l’Etat, le CEA développe depuis une dizaine d’années un programme de recherche en faveur des Nouvelles technologies de l’énergie. Les objectifs du programme Nouvelles Technologies de l’Energie (NTE) se situent à trois niveaux différents :

1- il vise à proposer des solutions complémentaires, de production électrique à partir d’énergies renouvelables, de stockage et de gestion des réseaux, articulées autour de la production électronucléaire ;


2- il cible les usages qui font l’objet des contraintes les plus fortes : bâtiment et transports ;
3- il vise des solutions technologiques viables à échelle industrielle.


Le CEA positionne sa recherche sur la production, la gestion et les utilisations d’une énergie électrique décarbonée. Dans le domaine des énergies renouvelables, le CEA travaille sur les composantes majeures suivantes :

· La production d’électricité à partir d’énergie solaire : photovoltaïque et thermique à concentration

· La gestion de l’électricité et de son intermittence par du stockage et des systèmes électriques intelligents permettant une meilleure adaptation de l’offre et de la demande électrique. Deux modes de stockage de l’électricité sont étudiés :

o Le stockage électrochimique,

o Le stockage chimique sous forme notamment d’hydrogène, et son utilisation dans la synthèse de biocarburants à partir de biomasse.

· L’utilisation de l’électricité dans deux applications traditionnellement fortement émettrices de gaz à effet de serre :

o Le bâtiment, en faisant porter les efforts sur la conception, l’intégration de l’énergie solaire, thermique et photovoltaïque, et sur une gestion optimisée de l’énergie ;

o Les transports avec le développement de batteries et de piles à combustible pour les véhicules électriques et hybrides.



Le budget du CEA dans le domaine des Energies alternatives connait une croissance annuelle de 30 à 40% depuis plusieurs années, pour atteindre en 2010 un montant de 156 millions d’euros (dépenses en coût complet). Cette croissance est focalisée sur quelques thématiques parmi lesquelles :

o l’énergie solaire dont le budget a été multiplié par 4 en trois ans dans le cadre du développement de l’Institut de l’Energie Solaire (INES) à Chambéry, et qui représente, en 2010, 40% de l’activité Energies alternatives,

o plus récemment le véhicule électrique avec le développement de batteries dans le cadre du partenariat avec Renault-Nissan.


Cette croissance est liée en particulier à une augmentation très importante des recettes externes qui ont été multipliées par 3 au cours de ces 3 dernières années et qui représentent plus de 60% du budget Energies alternatives.


S’agissant des effectifs, le programme NTE représente plus de 700 chercheurs, techniciens et ingénieurs, avec un effectif qui croît de 50 à 100 salariés par an. Une grande partie des effectifs est regroupée au sein de l’institut Liten (Laboratoire d’innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux), au CEA de Grenoble. Néanmoins, les recherches utilisent toutes les compétences des différents pôles du CEA ; l’objectif du programme NTE est précisément de coordonner ces compétences.


Source http://www.enerzine.com/14/9523+la-strategie-du-cea-en-matiere-denergies-alternatives+.html


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Les algocarburants ont la côte

mercredi 12 mai 2010



Nous vous avions parlé de cette nouvelle génération de biocarburants dès l’année passée. Les projets qui tentent de convertir les algues et micro-algues en carburant sont nombreux, comme cet investissement d’une major pétrolière indienne dans une start-up locale ou, plus près de nous, l’innovation portée par Fermentalg. Le secteur est soutenu par des investissements massifs du Département à l’Energie américain, dirigé par le Nobel Steven Chu, et récemment, c’est Exxon, le leader du pétrole au niveau mondial, qui mis plusieurs centaines de millions sur la table pour prendre une part du gâteau. Cleantechies nous apprend que les start-up du secteur travaillent à de nouvelles méthodes pour cultiver les algues.



BioMarine Fuels travaille ainsi à produire de la biomasse alguale, en intégrant notamment le traitement par la lumière artificielle et naturelle, évitant ainsi de ne se concentrer que sur l’une des deux méthodes favorites de culture des algues. En utilisant la lumière du soleil, on dispose effectivement d’une source gratuite, mais limitée de lumière. Combiné à une source artificielle à bas coût, le cycle de production de la biomasse algual tombe à 24h. Ce photobioréacteur permet ainsi d’assurer de grandes quantités de matière première pour la conversion en carburant. On y trouve, outre la combinaison des deux lumières, un champ électro-magnétique qui stimule la croissance du végétal. L’eau est irradiée pour permettre à l’algue de croitre plus rapidement et dans un environnement plus sain.

Le rendement attendu est donc prometteur, puisque chacun de ces photobioréacteurs pourraient produire assez d’algues pour obtenir au final 125 litres de carburant par jour. Un bâtiment de la surface d’un supermarché pourrait héberger 400 à 500 réacteurs, soit de quoi produire une biomasse algue équivalente à 60 800 litres par jour.

Reste tout de même plusieurs obstacles, comme le prix final du biocarburant algue, estimé l'année dernière à 6€ le litre.


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Les mythes des énergies renouvelables mis à plat

mardi 11 mai 2010


Les énergies renouvelables posent de nombreuses questions, et ses détracteurs utilisent un arsenal de fausses idées et de mythes pour entretenir l’idée d’une énergie inefficace et chère. Cleantechnica nous apprend qu’un rapport sorti récemment, Roadmap 2050 : a practical guide to a prosperous, low-carbon Europe, rentre dans le détail des coûts et des contraintes techniques de ces énergies pour préciser certains points. Le rapport a été rédigé par les meilleurs économistes actuels et des experts des énergies renouvelables, ainsi que par des personnes de McKinsey ou encore de l’Imperial College de Londres, au sein de l’European Climate Foundation (ECF).


« Quand nous avons commencé ce projet Roadmap 2050, tout le monde pensait que les fourchettes hautes des prévisions de développement des énergies renouvelables constituaient des scénarios trop instables, trop couteux, et qu’il faudrait, en plus, d’importantes découvertes technologiques pour amener le secteur de l’énergie européen au « zéro carbone », précise Matt Phillips, de l’ECF. « Roadmap 2050 prouve que ces affirmations sont erronées ».


ECF affirme ainsi que l’idée selon laquelle les énergies renouvelables sont plus chères que les énergies fossiles n’est plus vrai (nous avions apporté plusieurs contributions sur Technologies Propres allant en ce sens, comme sur cette étude qui montrait que les énergies renouvelables étaient moins chères que le charbon. ou encore comment la voiture électrique pourrait être moins chère que la voiture à combustion). L’investissement est certes plus grand, mais sur le long terme, les technologies pauvres en émission de Co2 sont moins chères (sans parler des gains pour les systèmes de sécurité sociale). On peut ajouter qu’une autre équipe de recherche avait calculé récemment le coût du MW propre ou sale selon les cas en termes de coût pour la Sécurité sociale.


La sécurité énergétique, un sujet peu abordé, est l’un des avantages des énergies renouvelables, qui peuvent ainsi réduire le nombre de tensions internationales qui mettent les prix des énergies fossiles sous pression. Plutôt que de communiquer sur le réchauffement climatique et l’environnement, préconise l’ECF, il serait plus intéressant de communiquer sur la sécurité des approvisionnements et le coût économique plus intéressant de ces énergies.

« Un engagement fort pour le développement d’un secteur énergétique à zéro émissions est une stratégie gagnante pour la compétitivité, l’emploi et la prospérité de l’Europe », ajoute Matt Phillips. « Un objectif de 80% d’énergies renouvelables d’ici 2050 est légitime et techniquement faisable ».

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L'éolien premier dans les constructions de centrales énergétiques en Europe

lundi 10 mai 2010

Selon l'association autrichienne des producteurs d'énergie éolienne, IG Windkraft, les centrales éoliennes représentaient en 2009 la plus grande part des centrales énergétiques construites en Europe, devant celles au gaz.

Avec 39% des nouvelles unités de production, l'éolien se place en tête des constructions de centrales énergétiques en Europe, pour la deuxième année consécutive, précise IG Windkraft.

Les énergies renouvelables représentaient l'an dernier 62% des nouvelles constructions de centrales en Europe.


Avec 76.000 mégawatts produits, l'électricité d'origine éolienne couvre aujourd’hui 4,5% des besoins européens, selon l'IG Windkraft. Sur cette production, quelque 10.500 mégawatts proviendraient d'installations nouvelles.

Rappelons que l'Union européenne s'est fixée pour but de porter à 20% la part des renouvelables dans sa consommation d'énergie d'ici 2020. La Commission s'est dite en mars dernier optimiste quant à la réalisation de cet objectif. Selon ses chiffres, 20,3% de l'énergie consommée sera alors de source renouvelable.

En 2009, la part de l'énergie issue de sources renouvelables était de 9% dans l'UE, dont 63% provenaient de la biomasse et des déchets biologiques.



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L’Empire State Building économisera beaucoup grâce à de nouveaux vitrages

vendredi 7 mai 2010



Nous vous parlons régulièrement des vitres, à usage particulier ou professionnel, tout simplement parce que les plus créatives des technologies propres conçoivent ce matériau comme le futur mur de base de bien des constructions. Si les murs traditionnels permettent de garder la chaleur, les nouveaux vitrages peuvent faire beaucoup mieux. Nous avions vu comment Saint-Gobain intégrait cette dimension dans ses propositions de construction, ou comment les premiers vitrages photovoltaïques commençaient à être commercialisés.




Cette fois-ci, le verre trouve un débouché symboliquement important et économiquement efficace puisque c’est le mythique Empire State Building qui devrait économiser près de 400 000 dollars par an grâce à cette technologie (Cleantechnica). Le building culte de New-York s’apprête à changer quelques 6 500 fenêtres pour réduire sa consommation d’énergie de 38%. « Les doubles-vitrages existant seront retiré, et les matériau isolants existant entre ces deux vitrages seront remplacés par un film développé avec Southwall », précise Danny Bradbury de Business Green.


Cette technologie, que l’on pourrait appeler « Miroir chauffant », comprend un film qui piège la chaleur qui arrive de l’intérieur ou de l’extérieur du bâtiment en augmentant l’espace entre les doubles-vitrages. La valeur isolante passe ainsi de R2 à R8. L’installation de ces nouveaux vitrages n’est qu’une partie du plan de l’Empire State pour réduire de 38% sa consommation, le tout pour près de 13,2 millions de dollars.





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Dessalement : Nouveau système à faible consommation énergétique

jeudi 6 mai 2010



La société canadienne Saltworks Technologies Inc. vient de recevoir la confirmation de l’aide du gouvernement canadien avec un financement de plus de 580 000 dollars pour son projet de conception d’une nouvelle technique de dessalement à faible consommation d’énergie. Le TDDC (Technologies du Développement Durable Canada), fondation dont le but est de mener des recherches et des projets pour le développement durable et améliorer ainsi la qualité de vie des habitants, veut ainsi permettre un plus grand accès à l’eau avec un coût moins élevé.




Par son soutien à ce projet, le gouvernement canadien entend « contribuer à créer une économie plus vigoureuse et plus verte et à en devenir le leader mondial », comme le déclarait Andrew Saxton, secrétaire parlementaire du président du Conseil du Trésor. Et de poursuivre : « En outre, nous contribuons à faire du Canada une source incontournable de solutions aux défis environnementaux et énergétiques qui peuvent être appliquées ici, au pays, ou à l'étranger. »

La présidente de TDDC présente son projet comme offrant « une solution durable et peu coûteuse qui peut-être appliquée tant au Canada qu’ailleurs dans le monde ».

Concrètement, il s’agit de construire une base pilote de dessalement à faible consommation d’énergie et de mener des essais sur une base de 1000 litres d’eau de mer par jour. La réduction de l’énergie est rendue possible par l’utilisation, pour la conversion à basse température, de l’énergie thermique ou solaire, sans apport de produits chimiques, contrairement aux technologies de dessalement actuelles.

Source : Marketwire


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La France mise aussi sur la biomasse

mercredi 5 mai 2010




Avec près de 50 % de la production totale d'énergie renouvelable en 2007, la biomasse (ensemble des matières végétales utilisées comme combustible) représente la première source d'énergie renouvelable en France, devant les énergies éolienne, hydraulique et géothermique.



Sa combustion dégage 20 fois moins de carbone par rapport à celle de fioul. En 2007, la France a généré près de 10 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) de bois-énergie. Le Grenelle Environnement prévoit d'ici 2020 un renforcement de la part des énergies renouvelables et notamment de la biomasse. Selon les prévisions, la biomasse permettrait de faire passer la production d'énergie finale (chauffage, électricité et carburants) de no Mtep en 2006 à près de 22 Mtep, en développant principalement les filières cogénération, biogaz, chauffage collectif et industriel au bois, et biocarburants.


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Le plus grand parc de production d'énergie houlomotrice bientôt construit en Suède

mardi 4 mai 2010

L'Agence suédoise de l'énergie a décidé de soutenir le projet de construction d'un parc de production d'électricité à partir de l'énergie des vagues. Ce projet est un partenariat entre le finlandais Fortum, l'un des trois principaux énergéticiens en Suède, et la société suédoise Seabased qui a développé les turbines. Cette jeune société est issue des laboratoires de l'université d'Uppsala. L'Agence financera 139 millions de couronnes suédoises (environ 14 millions d'euros) sur les 250 que devrait coûter la construction du parc qui comptera au total de 400 à 500 unités capables de délivrer une puissance de 10 MW. Ce sera le plus grand parc au monde.




Le président de Seabased Industry AB, Billy Johansson, se réjouit de la décision positive de l'Agence de l'énergie et déclare que "l'installation de ce parc donne à Seabased et à son partenaire la possibilité de démontrer pour la première fois à taille réelle que l'énergie houlomotrice est une solution fiable et d'avenir qui possède un véritable potentiel économique". Il reste cependant du travail avant que les turbines ne soient installées. Seabased attend par exemple une autorisation environnementale des autorités suédoises qui doit également être validée par l'UE. D'autre part, une étude de l'impact écologique a été réalisée par Seabased.

Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62879.htm



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Veolia fait rouler des véhicules aux déchets

dimanche 2 mai 2010


Depuis le mois de Septembre, Veolia Propreté a démarré une unité de production de biométhane carburant, à partir du biogaz récupéré de l'installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) située à Claye-Souilly en Seine et Marne.

Sur ce site qui traite plus d'un million de tonnes de déchets par an, le centre R&D de Veolia Environnement expérimentent jusqu'en 2011 la revalorisation du gaz de décharge en biométhane. Le démonstrateur qui a été mis en place a une capacité de production de 60 Nm3/h de biométhane carburant, à partir du biogaz capté sur l'installation de stockage de déchets. Grâce au fort pouvoir énergétique du méthane (1 tonne de déchets ménagers produit environ 200 m3 de biogaz ou 100 m3 de méthane qui équivalent à 100 litres d'essence), cette production représente l'équivalent des besoins énergétiques annuels d'une flotte de 210 véhicules légers.

Avec ce démonstrateur, Veolia est capable de produire du biométhane composé à plus de 95% de méthane qui possède le même pouvoir calorifique que le méthane fossile (gaz naturel). Mais sa combustion permet d'éviter l'émission de 140 grammes éqC02 par kilomètre parcouru, par rapport au diesel. Le projet, lancé en 2008, a nécessité un investissement de 1,6 million d'euros, dont 300000 euros apportés par l'Ademe.


Pour être transformé en méthane presque pur, le biogaz issu de la torchère doit être débarrassé des 35% de C02 et des 16% d'azote qu'il contient, et épuré des polluants qu’il contient (siloxanes, etc.).

Pour ce faire, le centre de recherche de Veolia Environnement a choisi de tester sur ce site deux technologies, après avoir passé en revue toutes celles qui existent, notamment aux États-Unis. La première de ces technologies consiste à utiliser un démonstrateur qui fonctionne par absorption selon le principe VPSA (Vacuum Pressure Swing Adsorption). «Il s'agit de charbons actifs qui absorbent le C02. Cette technologie est la plus robuste», souligne Christophe Aran, Directeur adjoint des centres R&D Veolia Environnement. Le démonstrateur permet d'extraire C02 et N2 du biogaz, puis de le dépolluer. Ensuite, il est comprimé à une pression de 300 bars afin d'obtenir le biométhane. L'autre méthode est un procédé membranaire: les molécules du gaz de décharge sont filtrées en sélectionnant le méthane et en stoppant le C02. «Cette technologie a plus d'avenir-, ce secteur industriel est en plein essor et les membranes proposées sur le marché vont devenir de plus en plus performantes et moins coûteuses», poursuit Christophe Aran.



Les équipes de Veolia Environnement ont ainsi atteint leur premier objectif qui était de vérifier s’il était techniquement possible de produire du biométhane à partir du biogaz des déchets. Maintenant, les nouveaux essais permettront de déterminer combien ces technologies coûtent et surtout si elles sont économiquement, écologiquement et énergétiquement intéressantes. Pour le moment, le carburant produit, appelé Méth'OD®, alimente huit véhicules légers et une benne de collecte d'ordures ménagères équipés de moteurs de type gaz naturel pour véhicules {GNV) qui font le plein sur le site de Claye-Souilly.

Ce nouveau mode de valorisation énergétique du biogaz vient compléter les installations de valorisation énergétique du site par turbine, d'une capacité de 27 MW, qui produisent une quantité d'électricité équivalente à la consommation électrique hors chauffage d'une ville de 228 000 habitants.

"En utilisant le biogaz excédentaire qui partait auparavant vers les torchères, nous n'altérons pas cette production électrique», conclut Christophe Aran, qui avoue également étudier la possibilité d'injection du biométhane dans le réseau de gaz naturel.



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