Un prototype d'hydrolienne à Ouessant

vendredi 27 novembre 2009

Après avoir testé son premier prototype d'hydrolienne dans l'estuaire de l'Odet, la société quimpéroise Sabella pourrait construire un nouveau prototype de dix mètres de diamètre. Il pourrait être testé au large d'Ouessant (29) ou de Bréhat (22).


La seconde phase du projet prévoit l'implantation d'une ferme de démonstration de quatre hydroliennes. Sabella, associée à Veolia Environnement, Bureau Veritas, Ifremer et Direct Energie, a répondu à un appel à projets de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) pour concourir au fonds «démonstrateurs énergies renouvelables».

Pour rappel, une hydrolienne est une turbine sous-marine qui utilise l'énergie cinétique des courants marins, comme une éolienne utilise l'énergie cinétique de l'air.

La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur.



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Vidéo : le financement des technologies propres au Canada

jeudi 26 novembre 2009

Comment passer la crise ? Plusieurs acteurs majeurs des technologies propres au Canada évoquent plusieurs pistes pour améliorer le financement de la recherche dans ce secteur majeur et crucial pour le XXIe siècle.



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Un véhicule solaire… spatial !

mercredi 25 novembre 2009


Le solaire a conquis des pans entiers de l’industrie, avec l’automobile (voir ce bolide capable d'atteindre 150km/h pendant une semaine non-stop en autonomie), l’agriculture (pour l’irrigation ou la couverture des toits des fermes), le bâtiment, évidemment… ne manquait donc plus qu’à cette énergie propre un petit tour dans l’espace, et c’est la Planetary Society qui pense en être capable d’ici 2010 (EcoGeek).


LE LightSail-1 serait équipé de « voiles » solaires en forme de triangle capable de l’alimenter en énergie. L’objectif est que ce type de vaisseau puisse effectuer de très longues distances dans l’espace en partant très doucement, pour atteindre lentement de grandes vitesses sans avoir besoin de carburant. Le directeur de l’entreprise pense ainsi pourvoir atteindre des vitesses de 160 000km/h. L’intérêt ? Pouvoir quitter le système solaire en 5 ans, contre 25 aujourd’hui !

LightSail-1 doit partir prochainement, en 2010, arrimé à une fusée lanceuse (pas encore déterminée), pour être mise en orbite à environ 800km de la Terre. La propulsion solaire serait alors testée avant d’entamer un périple plus long. En attendant et si tout se passe bien, LightSail-2 et 3 seront fabriquées. Le lancement de 2010 coûtera environ 1,5 millions d’euros, financés sur fonds privés.


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Faire de l’électricité à partir de bouse de vache

mardi 24 novembre 2009


Nous vous avions parlé récemment des 10 sources d’énergie renouvelable les plus insolites, on y trouvait notamment la graisse tirée des liposuccions ou encore les déchets toxiques. On peut désormais ajouter à ce palmarès la bouse de vache, dont les néerlandais viennent de faire la matière première d’une central électrique (Cleantechnica).


La centrale est évidemment placée dans une zone rurale d’élevage, pour ne pas avoir à transporter la bouse sur plusieurs centaines de kilomètres. A proximité, donc, un établissement agro-alimentaire géant dont une partie est consacrée aux produits laitiers. La bouse de ces caches, convertie en biogaz, pourra fournir le chauffage d’environ 1 100 foyers dans la régions, soit près de 4 000 personnes. La « mixture » sera faite de bouse et d’herbe.

C’est en tout cas une bonne nouvelle pour le secteur agricole qui trouve là un débouché intéressant et écologiquement propre : des fermiers américains avaient déjà loué leurs parcelles pour les éoliennes, ce qui contribue à rendre plus verte un secteur traditionnellement polluant.


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Une major indienne parie sur les biocarburants aux algues

lundi 23 novembre 2009


Et de cinq, annonce fièrement TreeHugger. L’Indian Oil Corporation est ainsi la 5e « major » du pétrole a se lancer dans l’exploitation du biocarburant algual (on en avait parlé à plusieurs reprises, notamment sur son prix en 2008 – 6€ le litre). L’entreprise indienne a signé un partenariat avec l’américain PetroAlgae pour mettre en œuvre une production industrielle de biocarburant.

La production se fera en Inde, et PetroAlgae doit aider l’Indian Oil à mettre sur pied dans un premier temps une usine pilote pour confirmer la viabilité de ce projet. L’avantage de ce biocarburant est qu’il est un parfait remplaçant des hydrocarbures traditionnels, c’est à dire qu’il ne nécessite pas de modification pour son stockage, son transport et sa combustion. On appelle ça un « drop-in ».


Les autres majors sur ce segment des biocarburants sont ExxonMobil, Shell, BP et Chevron, c’est à dire les plus grosses entreprises pétrolifères existantes. Un signe qui ne trompe pas !



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Les Etats-Unis consomment, enfin, moins d’eau

jeudi 19 novembre 2009

La problématique de l’eau est toujours d’actualité ! Cet « or bleu » dont nous avions parlé extensivement lors du 5e Forum mondial de l’eau à Istanbul, en mars 2009, revêt plusieurs facettes : source de risque en raison de la montée des eaux (New York engloutie ?), ressource à économiser grâce aux innovations technologiques, voire même matière à investissement si l’on en croit les chiffres de certains cabinets (pour chaque dollar investi dans les technologies de l’eau, c’est entre 3 et 34 dollars de retour !).

Nous avions également traité de l’empreinte eau, un concept intéressant qui permet de comparer l’utilisation d’eau de différents pays et/ou industries… et les américains étaient parmi les mauvais élèves des gaspilleurs d’eau.




Un rapport du Geological Survey précise cependant que les Etats-Unis consomment moins d’eau qu’il y a 30 ans, et ce malgré une croissance de la population de près de 30% sur la même période (Cleantechies). En 2 000 les Américains ont consommé près de 1 550 milliards de litres d’eau par jour (dont 49% pour la production d’électricité, 31% pour l’agriculture et 11% pour la consommation individuelle).


Cette consommation moindre résulte de l’utilisation de systèmes d’irrigation plus efficaces, et de l’arrivée de nouvelles technologies pour produire de l’électricité (solaire, éolien). Quelques précisions supplémentaires : les Etats les plus gourmands en eau sont, en bonne logique, les plus agricoles ou industrialisés comme la Californie, le Texas et l’Illinois. Le rapport complet est disponible à cette adresse.


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Transformez donc ces déserts en forêts !

mercredi 18 novembre 2009

Dans la série des projets fous, on avait déjà la mise en orbite de miroirs géants en guise de panneaux solaires ou la sulfurisation des nuages pour ralentir le réchauffement climatique. Cette fois-ci, c’est les déserts qui sont promis à une nouvelle expérience de géo-ingénieurie, cette technique qui utilise tout simplement la planète comme outil de changement du climat. C’est une étude conjointe de la NASA et de l’école de médecine Mount Sinai de New York qui veut convertir les sables du sahara en une forêt verdoyante (Guardian).


Leur article, paru dans le Journal of Climate Change, conclut que cette idée est probablement la « meilleur approche à court-terme capable de mettre sous contrôle comlet les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique qui en résulte ». Rien que ça ! En plantant des végétaux à croissance rapide, comme l’eucalyptus, irrigués grâce à un système de canaux d’eau de mer préalablement déssalinisée, c’est tout un écosystème qui serait recréé. Rapidement, cette verdure génèrerait ses propres nuages et pluies tout en absorbant le Co2 de la planète. Le prix ? Moins cher que l’ensemble des programmes prévus de capture et stockage du Co2 actuellement.
« Le coût est énorme, mais la portée du problème à traiter l’est aussi » assure l’un des directeurs de ce programme, le biologiste Leonard Ornstein. Le coût estimé à presque 2 billions de dollars (soit 2 000 milliards) par an paraît énorme, écrasant, même, mais c’est sans compter une comparaison avec le coût des technologies de capture et de stockage du Co2, qui sont selon Ornstein de 800 milliards par an… pour seulement 20% du Co2 de la planète.

Le plan de reboisement du Sahara comporte aussi des effets secondaires intéressants, comme la mise à disposition d’une nouvelle source de bois (qui éviterait donc la déforestation de l’Amazonie, par exemple), ainsi que de biocarburant, avec le bois mort, une technique dont nous avions parlé il y a peu.


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Eole Water: l'éolienne génératrice d'eau potable

mardi 17 novembre 2009

"Vous nous donnez le vent, on vous donne de l’eau". Voici le slogan d'un système éolien permettant de créer de l'eau potable. Depuis plusieurs années, Marc Parent travaille sur la mise au point d'un premier prototype. L'idée lui est venue alors qu'il vivait aux antilles dans une maison qui n'était pas reliée au réseau d'eau potable. C'est ainsi qu'est née l'Eole Water (Techno Science).

Son fonctionnement n'a rien de révolutionnaire, mais personne n'avait encore eu l'idée de l'intégrer à une éolienne: celle-ci transforme simplement l'humidité contenue dans l'air en eau potable. L'éolienne capte d'abord l'humidité naturellement présente dans l'air. Après condensation, l'humidité est transformée en eau grâce à une unité frigorifique située dans la nacelle. Cette eau condensée coule ensuite à travers un filtre à particules puis est stockée dans le mat.


Le prototype permet aujourd’hui de récolter entre 70 et 200 litres d’eau par jour, mais l'équipe travaille à la mise au point d’un prototype plus grand (prévu pour 2010), qui sera capable de récolter jusqu'à 1000 litres d'eau potable par jour (de quoi assurer les besoins vitaux en eau de 25 personnes). Cette éolienne représente un double avantage: non seulement elle produit de l'eau potable, mais elle crée également de l'électricité (25% d'eléctricité de plus que ce dont elle a besoin pour son fonctionnement). Ainsi, si l’air est sec le jour et humide la nuit, l’éolienne alterne entre production d’électricité et d’eau. En cas d’absence de vent, un petit modèle (avec tout de même une capacité de 800 litres par jour) peut être couplé à des panneaux photovoltaïques, à un générateur ou à des lignes électriques. Un modèle transportable a été créé pour être utilisé en cas de catastrophe naturelle par exemple. L'éolienne pourra donc fournir aux populations sinistrées à la fois de l'eau et de l’électricité.

Pour lutter contre la sécheresse, certains pays dessalent l'eau de mer mais c'est une solution très polluante. Cette éolienne a l'avantage de ne pas présenter d'impact pour l'écologie, de ne consommer aucune énergie, et surtout de ne pas polluer.

Un premier modèle de l'Eole Water fonctionne depuis 2000 mais Marc Parent a attendu 8 ans avant de s'associer avec des amis afin de fonder une entreprise. Depuis, il a déposé des brevets, présenté un prototype au Proche-Orient, et est rentré en contact avec des éventuels acheteurs indiens et américains. Avant de pouvoir fabriquer ces machines en grandes quantités, Marc Parent doit trouver des partenaires industriels et financiers. Son intention est de commercialiser son concept dans les pays en voie de développement, le but étant de cibler les pays pauvres et insuffisament irrigués.

Le coût de production est entre 10 000 et 50 000 euros, en fonction de la taille de l'éolienne. Le brevet est disponible en consultation ici, sous réserve d'avoir créé un compte utilisateur (gratuit) au préalable.



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Une moto électrique atteint 267km/h

lundi 16 novembre 2009

Nous avons à TechnoPropres une fascination légitime pour les bolides propulsées avec de l’énergie renouvelable. Côté automobile, nous avions déjà parlé du bolide éolien (192km/h), du bolide solaire (150km/h), du bolide à l'hydrogène (393km/h), mais les motos n’avaient pas encore eu droit à de tels records. C’est désormais chose réglée avec le prototype conçu par Lightning, qui a atteint sur la « plage de sel » près de Salt Lake City la vitesse de 267km/h (TreeHugger).



« Cette semaine, sur les « Sables plats » de Bonneville, un nouvel acteur dans le secteur en plein boom des motos électriques a émergé. Lightning Motors, qui y montrait l’un de ses prototypes, a réussi à atteindre la vitesse de 267km/h. Cet exercice fait donc de Lightning Motors le constructeur de la moto électrique la plus rapide au monde », selon le communiqué de l’entreprise.

Quand on sait que les essais de ce type se retrouvent assez rapidement sur le marché grand public (un peu comme la F1, mais en toute propreté !), c’est une excellente nouvelle.


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On peut faire rouler des trains avec batteries

vendredi 13 novembre 2009


Le secteur en plein développement des batteries ne concerne pas seulement les voitures électriques, puisque un prototype de locomotive de la compagnie Norfolk Southern, aux Etats-Unis, vient d’être présenté. La compagnie étudie depuis quelques années des alternatives vertes pour alimenter ses trains, et d’ici 2011, une locomotive capable de tenir les longues distances du réseau ferré américain devrait être en service, avec à la clé l’objectif symbolique de « zéro émission » (CleanTechnica).



La locomotive ci-dessus fonctionne avec 1080 batteries plomb-acide couplées de 12 volt chacune, capable de stocker l’équivalent d’une journée de trajet. Le projet coûte pour l’instant 4 millions de dollars, et il devrait réduire drastiquement les quelques 40 tonnes d’émissions dues au moteurs diesel vieillissant qui équipent la plupart des motrices actuelles. Les premiers modèles seront probablement des hybrides, ce prototype laisse cependant entrevoir la possibilité de trains complètement propres.

+ le TGV à la conquête des Etats-Unis

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Recharger son portable sans file grâce au solaire ou à l'éolien, ça vaut 2,3 milliards de dollars.

jeudi 12 novembre 2009

C’est encore un très bel exemple d’une technologie propre qui peut rapporter très gros en plus d’être « verte ». Les téléphones portables de demain n’auront plus besoin de chargeurs, car ils seront dotés de systèmes de recharge en énergie renouvelable, principalement de l’énergie solaire. Et nous n’en sommes plus au stade des prototypes à la limite du gadget au vu des progrès de la miniaturisation des cellules solaires (Treehugger). Ainsi, près de 500 millions d’utilisateurs de téléphones portables dans les pays en voie de développement pourraient bénéficier de ce type de technologie, leurs réseaux électriques étant peu développés dans certains cas. Soit un secteur évalué à 2,3 milliards de dollars par le programme Green Power for Mobile des chercheurs de GSMA.

Des portables rechargeable par énergie éolienne avait ouvert le bal avec la mini-éolienne de chez HyMini :




Et bien d’autres appareils sont compatibles avec ces petites sources d’énergie renouvelable que l’on peut porter un peu partout (l’éolienne se fixe facilement sur les vélos, voitures ou fenêtres). La même étude précise que 60% des constructeurs de téléphone étudient ce type de solution, comme le géant Ericsson.


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La progression de l’éolien en France (2006-2008)

mercredi 11 novembre 2009

Voici deux cartographies très intéressantes qui montrent le développement rapide de l’éolien en France, puisqu’entre fin 2006 (carte à points bleus) et 2008, la puissance installée à plus que doublée :

2006 :



fin 2008 :




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Quand la NASA s’inspire de la sagesse du lotus

mardi 10 novembre 2009


Un cas d’école des technologies propres que la dernière idée en date de la NASA. Car oui, c’est régulièrement que l’on vous relaye des innovations qui s’inspire de la nature et de son fonctionnement toujours étonnant et simple. Cette fois ci, c’est pour créer un revêtement sur lequel la poussière n’adhère pas que la NASA est aller mettre ses microscopes sur les feuilles de lotus (Treehugger).



Celles-ci sont en fait recouvertes de minuscules denticules qui empêchent toute poussière de s’accumuler, et c’est précisément cet anti-adhérence que la NASA compte reproduire pour les revêtements des équipements spatiaux, qui ne supportent pas la poussière. Tout pourrait être recouvert de ce principe de la feuille de lotus, depuis la coque externe des fusées aux scaphandres et vêtements des cosmonautes, en passant par les panneaux solaires des satellites qui, évidemment, fonctionnent mieux sans poussière.

Si la technologie n’est pas nouvelle, c’est son appication dans l’espace qui l’est, puisqu’il s’agit d’un environnement radicalement différent où physiquement, tout est différent : « Je crois que l’un des obstacles majeurs à l’exploration lunaire est la poussière et sa capacité à « coller » à toutes les surfaces quelles qu’elles soient : peau, vêtement, métal », a précisé le Commandant Eugene Cernan durant le debriefing technique de la mission Apollo 17.


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Du biocarburant à base de… tuberculose

lundi 9 novembre 2009

Après le café, le chocolat, l’urine, la pastèque et le bois mort, c’est au tour d’une bactérie d’être sollicitée pour produire du biocarburant. CleanTechnica nous précise que c’est une équipe du célèbre MIT qui est en train de mettre au point une bactérie très proche de celle responsable de la tuberculose qui sera à l’œuvre. Celle-ci a « faim » de certains sucres et en « échange » elle produit des lipides qui sont convertissables en biodiesel.



La bactérie Rhodococcus étudiée fait partie d’un programme plus large du MIT pour analyser et développer des biocarburants qui utilisent la biologie synthétique. Pas de risque non plus malgré la similarité avec la tuberculose (sauf si vous êtes une toxine !), et les équipes ont déjà réussi à créer des bactéries capables de se nourrir de glycerol, de glucose et de xylose.

Il reste maintenant à passer le cap de l’industrialisation de ce processus pour l’instant expérimental, soit encore 2 à 3 ans de travail. Plus de détail sur ce site.


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Les 10 sources d'énergie renouvelable les plus insolites

vendredi 6 novembre 2009

L'éolien, le solaire, c'est grand public. L'énergie des vagues, la géothermie, c'est déjà plus particulier et il faut s'y connaître un peu. Mais il y a des énergies potentielles et peu ou pas exploitées qui n'attendent que la créativité des petits génies des cleantech pour devenir les marchés propres de demain, voyez plutôt sur cette fascinante synthèse trouvée sur Flickr :



De la graisse humaine à l'urine en passant par l'énergie des tornades, les déchets toxiques, ou les excrêments de poulets, tout est bon à prendre pour créer ou recycler de l'énergie.

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Un « couloir électrique » entre Los Angeles et San Francisco, beaucoup de questions.

jeudi 5 novembre 2009

On le sait, le développement de la voiture électrique (voir ici les principaux modèles du salon de Francfort 2009) repose aussi sur la capacité des investisseurs et des chercheurs à rapidement convertir l’infrastructure existante en une succession de points de chargements (avec des bornes de recharges, ou des stations permettant l’échange de batteries). Gas 2.0 nous relate l’expérience qui se trame en Californie.



SolarCity a annoncé avoir équipé un « couloir » long de 630km de 4 bornes de recharges, bientôt 5 en octobre. Pour l’instant, seules les Tesla Roadster peuvent s’alimenter sur ces points, mais d’ici peu ces bornes seront universelles et pourront recharger tous les modèles de batteries existant. La Tesla a une capacité de 350km et pourrait donc couvrir le trajet Los Angeles - San Francisco en une recharge… mais celle-ci prend toujours entre 2 et 3h ! Même en faisant fondre le temps de charge à 15-30 minutes (ce qui n’est pas imaginable pour l’instant), il serait impossible que plusieurs voitures se rechargent en même temps, à moins de disposer d’une station avec une douzaines de point de recharges.


On ne voit pas donc pas comment un autre système que celui des locations de batteries pourrait être choisi (type Better Place). Avec cette solution, le point de recharge devient plus rapide qu’une station essence, puisqu’il s’agit d’un simple changement de la batterie, et le prix de la voiture s’en trouve amoindri.



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De la peinture solaire pour nos toitures

mercredi 4 novembre 2009

Steven Chu, le "ministre" américain de l'Energie, l’avait déjà suggéré : pourquoi ne pas peindre nos toits en blanc pour lutter contre le réchauffement climatique ? Mais il y a mieux, désormais, avec une peinture capable de capter l’énergie solaire. Il s’agit en fait d’encre de silicone (silicon ink, en V.O), et, selon le laboratoire américain des énergies renouvelables, « les cellules solaires utilisant cette technologie ont eu un taux de conversion record de 18% »

C’est Innovalight, en partenariat avec JA Solar Holdings qui commercialisera cette peinture qui est, en fait, du silicon transformé en liquide. On peut alors appliquer cette peinture sur n’importe quelle surface avec les outils de peintures professionnels classiques. Ci-contre la vidéo de cette innovation.



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Un nouveau fond pour les énergies des vagues au Royaume-Uni

mardi 3 novembre 2009

On voit peu à peu certains pays se spécialiser sur les énergies propres,, comme la Chine dans l'éolien. Le Royaume-Uni semble en tout cas bien décidé à exploiter les eaux qui l’entourent. Une bonne idée, pour une île, et qui se concrétise rapidement comme nous l’avions vu à plusieurs reprises, avec la technologie des hydroliennes par exemple. Cette fois-ci, c’est l’énergie des vagues qui est à l’honneur avec un fonds de 36 millions de dollars consacré à des projets sur cette énergie (si elle ne vous dit rien, voir nos bilans sur les énergies des vagues).

Cleantechnica précise que le Marine Renewables Proving Fund est une partie du plan britannique de développement des énergies renouvelables, annoncé en Juillet. Le Royaume-Uni est leader, et assez nettement, dans le secteur des énergies marines, comme le note James Murray, de Business Green « un quart des technologies de l’énergie des vagues est déjà développé au Royaume-Uni, et le secteur des énergies marines pourrait représenter plus 2 milliards de livres par an et 16 000 emplois d’ici 2050 ».



Ce financement « extra » mettra à l’eau (littéralement) plusieurs projets qui restaient au stade de l’étude.

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En Islande, l'eau des barrages et de l'hydrothermie est une source d'énergie inépuisable

lundi 2 novembre 2009

(Le Monde)

Un habitant de Reykjavik quitte le matin sa maison chauffée à l'eau chaude naturelle, laisse derrière lui les lumières allumées, surtout aux environs de Noël, sorte de cadeau fait à la communauté pour éviter les dépressions hivernales. Son lieu de travail, qu'il rejoint en voiture, est chauffé de la même manière. Il va se détendre ensuite dans une piscine alimentée en eau chaude, à moins qu'il ne dispose d'un bain à remous dans son jardin.

Les dépôts de silice, lors de l'installation du réseau dans les années 1950, encrassaient les canalisations et l'eau sentait le soufre. C'est de l'histoire ancienne. L'eau qui sort de terre à plus de 100 degrés est utilisée pour chauffer un second circuit qui finit dans les radiateurs des maisons, dans l'évier de la cuisine et la baignoire de la salle de bains. Cette eau est omniprésente. Seul l'habitat isolé en est privé.



L'Islande, dans le domaine de la géothermie, a une bonne longueur d'avance. Nombre de pays s'y sont engagés lors du premier choc pétrolier en 1973, pour s'en désintéresser par la suite. Mais l'île, qui dispose, grâce à sa géologie volcanique, d'un gisement quasi inépuisable de chaleur, a continué ses recherches, a progressé, et propose des solutions clés en main à l'export.

Mais l'Islande se heurte aujourd'hui à divers problèmes de "seconde génération". L'électricité produite est essentiellement d'origine hydroélectrique. Un nouveau barrage, dans l'est du pays, qui a englouti de vastes terres, a rencontré une opposition vigoureuse des écologistes.

Paradoxalement, l'extension de la production d'électricité d'origine géothermique n'a pas rencontré d'opposition, alors qu'elle est beaucoup plus polluante : l'eau chaude puisée à grande profondeur est accompagnée d'émissions de CO2 et de soufre. De plus, les barrages sont loin de toute habitation, ce qui n'est pas le cas des colonnes de vapeur des usines géothermiques. "Ces problèmes sont en voie d'être résolus", affirme Eirikur Hjálmarsson, porte-parole de la société publique de production d'électricité. Le but est de restituer dans les profondeurs de la terre le dioxyde de carbone qui s'échappe, mais le procédé n'est pas encore au point.



L'Islande maîtrise également la motorisation des autobus à hydrogène, combustible propre par excellence puisqu'il ne rejette que de l'eau. Mais le programme a été suspendu faute de clients et on s'interroge sur la viabilité de cette piste qui reste encore le luxe d'un pays riche en énergie : il faut de l'électricité pour produire de l'hydrogène. Les éoliennes ne sont pas à l'ordre du jour, les vents étant très capricieux.

Piscines en plein air
L'Islande peut certes augmenter sa production d'énergie, hydroélectrique et géothermique. Mais pour quoi et pour qui produire de l'électricité ? Le vieux rêve est de l'exporter par câble, mais le coût d'installation est considérable. Reste l'industrie de l'aluminium, fortement implantée en Islande et inévitablement polluante, dont l'extension, malgré la dure crise économique qui touche l'Islande, est contestée par les écologistes, membres du gouvernement.

Le développement du potentiel énergétique est, avec l'effondrement des banques, une des questions que l'on discute dans les piscines en plein air de la capitale. Dans une eau dont la température est de 38 à 43º C, on échange sans se connaître des points de vue. L'eau chaude n'est pas seulement une solution technique au problème de l'énergie, c'est un véritable art de vivre.

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