Eole Water: l'éolienne génératrice d'eau potable
mardi 17 novembre 2009
"Vous nous donnez le vent, on vous donne de l’eau". Voici le slogan d'un système éolien permettant de créer de l'eau potable. Depuis plusieurs années, Marc Parent travaille sur la mise au point d'un premier prototype. L'idée lui est venue alors qu'il vivait aux antilles dans une maison qui n'était pas reliée au réseau d'eau potable. C'est ainsi qu'est née l'Eole Water (Techno Science).
Son fonctionnement n'a rien de révolutionnaire, mais personne n'avait encore eu l'idée de l'intégrer à une éolienne: celle-ci transforme simplement l'humidité contenue dans l'air en eau potable. L'éolienne capte d'abord l'humidité naturellement présente dans l'air. Après condensation, l'humidité est transformée en eau grâce à une unité frigorifique située dans la nacelle. Cette eau condensée coule ensuite à travers un filtre à particules puis est stockée dans le mat.
Le prototype permet aujourd’hui de récolter entre 70 et 200 litres d’eau par jour, mais l'équipe travaille à la mise au point d’un prototype plus grand (prévu pour 2010), qui sera capable de récolter jusqu'à 1000 litres d'eau potable par jour (de quoi assurer les besoins vitaux en eau de 25 personnes). Cette éolienne représente un double avantage: non seulement elle produit de l'eau potable, mais elle crée également de l'électricité (25% d'eléctricité de plus que ce dont elle a besoin pour son fonctionnement). Ainsi, si l’air est sec le jour et humide la nuit, l’éolienne alterne entre production d’électricité et d’eau. En cas d’absence de vent, un petit modèle (avec tout de même une capacité de 800 litres par jour) peut être couplé à des panneaux photovoltaïques, à un générateur ou à des lignes électriques. Un modèle transportable a été créé pour être utilisé en cas de catastrophe naturelle par exemple. L'éolienne pourra donc fournir aux populations sinistrées à la fois de l'eau et de l’électricité.
Pour lutter contre la sécheresse, certains pays dessalent l'eau de mer mais c'est une solution très polluante. Cette éolienne a l'avantage de ne pas présenter d'impact pour l'écologie, de ne consommer aucune énergie, et surtout de ne pas polluer.
Un premier modèle de l'Eole Water fonctionne depuis 2000 mais Marc Parent a attendu 8 ans avant de s'associer avec des amis afin de fonder une entreprise. Depuis, il a déposé des brevets, présenté un prototype au Proche-Orient, et est rentré en contact avec des éventuels acheteurs indiens et américains. Avant de pouvoir fabriquer ces machines en grandes quantités, Marc Parent doit trouver des partenaires industriels et financiers. Son intention est de commercialiser son concept dans les pays en voie de développement, le but étant de cibler les pays pauvres et insuffisament irrigués.
Le coût de production est entre 10 000 et 50 000 euros, en fonction de la taille de l'éolienne. Le brevet est disponible en consultation ici, sous réserve d'avoir créé un compte utilisateur (gratuit) au préalable.
TechnoPropres
Son fonctionnement n'a rien de révolutionnaire, mais personne n'avait encore eu l'idée de l'intégrer à une éolienne: celle-ci transforme simplement l'humidité contenue dans l'air en eau potable. L'éolienne capte d'abord l'humidité naturellement présente dans l'air. Après condensation, l'humidité est transformée en eau grâce à une unité frigorifique située dans la nacelle. Cette eau condensée coule ensuite à travers un filtre à particules puis est stockée dans le mat.
Le prototype permet aujourd’hui de récolter entre 70 et 200 litres d’eau par jour, mais l'équipe travaille à la mise au point d’un prototype plus grand (prévu pour 2010), qui sera capable de récolter jusqu'à 1000 litres d'eau potable par jour (de quoi assurer les besoins vitaux en eau de 25 personnes). Cette éolienne représente un double avantage: non seulement elle produit de l'eau potable, mais elle crée également de l'électricité (25% d'eléctricité de plus que ce dont elle a besoin pour son fonctionnement). Ainsi, si l’air est sec le jour et humide la nuit, l’éolienne alterne entre production d’électricité et d’eau. En cas d’absence de vent, un petit modèle (avec tout de même une capacité de 800 litres par jour) peut être couplé à des panneaux photovoltaïques, à un générateur ou à des lignes électriques. Un modèle transportable a été créé pour être utilisé en cas de catastrophe naturelle par exemple. L'éolienne pourra donc fournir aux populations sinistrées à la fois de l'eau et de l’électricité.
Pour lutter contre la sécheresse, certains pays dessalent l'eau de mer mais c'est une solution très polluante. Cette éolienne a l'avantage de ne pas présenter d'impact pour l'écologie, de ne consommer aucune énergie, et surtout de ne pas polluer.
Un premier modèle de l'Eole Water fonctionne depuis 2000 mais Marc Parent a attendu 8 ans avant de s'associer avec des amis afin de fonder une entreprise. Depuis, il a déposé des brevets, présenté un prototype au Proche-Orient, et est rentré en contact avec des éventuels acheteurs indiens et américains. Avant de pouvoir fabriquer ces machines en grandes quantités, Marc Parent doit trouver des partenaires industriels et financiers. Son intention est de commercialiser son concept dans les pays en voie de développement, le but étant de cibler les pays pauvres et insuffisament irrigués.
Le coût de production est entre 10 000 et 50 000 euros, en fonction de la taille de l'éolienne. Le brevet est disponible en consultation ici, sous réserve d'avoir créé un compte utilisateur (gratuit) au préalable.
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