Transformez donc ces déserts en forêts !
mercredi 18 novembre 2009
Dans la série des projets fous, on avait déjà la mise en orbite de miroirs géants en guise de panneaux solaires ou la sulfurisation des nuages pour ralentir le réchauffement climatique. Cette fois-ci, c’est les déserts qui sont promis à une nouvelle expérience de géo-ingénieurie, cette technique qui utilise tout simplement la planète comme outil de changement du climat. C’est une étude conjointe de la NASA et de l’école de médecine Mount Sinai de New York qui veut convertir les sables du sahara en une forêt verdoyante (Guardian).
Leur article, paru dans le Journal of Climate Change, conclut que cette idée est probablement la « meilleur approche à court-terme capable de mettre sous contrôle comlet les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique qui en résulte ». Rien que ça ! En plantant des végétaux à croissance rapide, comme l’eucalyptus, irrigués grâce à un système de canaux d’eau de mer préalablement déssalinisée, c’est tout un écosystème qui serait recréé. Rapidement, cette verdure génèrerait ses propres nuages et pluies tout en absorbant le Co2 de la planète. Le prix ? Moins cher que l’ensemble des programmes prévus de capture et stockage du Co2 actuellement.
« Le coût est énorme, mais la portée du problème à traiter l’est aussi » assure l’un des directeurs de ce programme, le biologiste Leonard Ornstein. Le coût estimé à presque 2 billions de dollars (soit 2 000 milliards) par an paraît énorme, écrasant, même, mais c’est sans compter une comparaison avec le coût des technologies de capture et de stockage du Co2, qui sont selon Ornstein de 800 milliards par an… pour seulement 20% du Co2 de la planète.
Le plan de reboisement du Sahara comporte aussi des effets secondaires intéressants, comme la mise à disposition d’une nouvelle source de bois (qui éviterait donc la déforestation de l’Amazonie, par exemple), ainsi que de biocarburant, avec le bois mort, une technique dont nous avions parlé il y a peu.
TechnoPropres
Leur article, paru dans le Journal of Climate Change, conclut que cette idée est probablement la « meilleur approche à court-terme capable de mettre sous contrôle comlet les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique qui en résulte ». Rien que ça ! En plantant des végétaux à croissance rapide, comme l’eucalyptus, irrigués grâce à un système de canaux d’eau de mer préalablement déssalinisée, c’est tout un écosystème qui serait recréé. Rapidement, cette verdure génèrerait ses propres nuages et pluies tout en absorbant le Co2 de la planète. Le prix ? Moins cher que l’ensemble des programmes prévus de capture et stockage du Co2 actuellement.
« Le coût est énorme, mais la portée du problème à traiter l’est aussi » assure l’un des directeurs de ce programme, le biologiste Leonard Ornstein. Le coût estimé à presque 2 billions de dollars (soit 2 000 milliards) par an paraît énorme, écrasant, même, mais c’est sans compter une comparaison avec le coût des technologies de capture et de stockage du Co2, qui sont selon Ornstein de 800 milliards par an… pour seulement 20% du Co2 de la planète.
Le plan de reboisement du Sahara comporte aussi des effets secondaires intéressants, comme la mise à disposition d’une nouvelle source de bois (qui éviterait donc la déforestation de l’Amazonie, par exemple), ainsi que de biocarburant, avec le bois mort, une technique dont nous avions parlé il y a peu.
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