Les restaurateurs peuvent gagner plus en améliorant leur efficacité énergétique

jeudi 30 septembre 2010

Les technologies propres peuvent s’appliquer à peu près à tous les secteurs. Nous nous préoccupons régulièrement des transports, pour leur part de responsabilité dans le changement climatique, mais d’autres améliorations peuvent concerner le grand public, comme les technologies de la smart grid. Nous avons vu il y a peu quels étaient les meilleurs moyens d’économiser l’énergie en entreprise. Cette fois ci, voici quelques bons conseils à destination des restaurateurs et des professions hôtelières (Cleantechies).



La crise de la restauration traditionnelle (moins de clients tentés de plus en plus par la restauration rapide et dont le budget alloué à cette dépense n’est plus aussi conséquent) pourrait être compensée par la mise au vert des installations de préparation et de service. Les pistes déjà mises en pratique concerne le « consommer local » et la livraison des plats en véhicules hybrides ou électriques (certains ne proposent même les livraisons qu’en vélo). Voici d’autres conseils de Richard Young, du Food Service Technology Center de Californie. Si ceux-ci peuvent paraître élémentaires, l’expert précise que durant ces audits, 90% des restaurateurs ne les respectaient pas tous, et perdaient en conséquence inutilement de l’argent.

  • Luminaires
Si la partie « service » du restaurant peut répondre à des considérations esthétiques de mise en place de la lumière, il est temps de changer les ampoules du « labo », et d’y mettre soit des CFL, soit mieux, mais un peu plus cher, des LED qui d’une part seront moins gourmandes en énergie, et en fonctionnement bien plus longtemps. Vous pouvez avoir un aperçu des gains réalisés par type d’ampoule dans le tableau ci-contre

  • Froid
Les installations de production de froid doivent êtres inspectées régulièrement. Vérifiez l’étanchéité des joints, réglez les appareils à la bonne température, programmez les dégivrages en période creuse (tarif de nuit, par exemple), isolez au mieux les endroits où vous allez et venez pour perdre le moins de froid possible.

  • Aération & Climatisation
Vous devrez probablement faire appel à un professionnel mais vous y gagnerez, puisqu’il s’agit de régler ici aussi au mieux les hottes et les systèmes d’évacuation des odeurs. Vous pouvez déjà inspecter de vous même l’état des systèmes d’aération (retirez les poussières, nettoyez les filtres)

  • Eau
Equipez vous de robinets à débits ajustables pour éviter les pertes d’eau lors du lavage par exemple, et de « lances » de nettoyages moins puissantes pour la aussi économiser l’eau. Investir dans des laves vaisselles étiquetés moins énergivores vous fera également gagner de l’argent à terme.

Voici quelques liens (en anglais) qui pourront vous aider à commencer votre propre audit, pour un restaurant qui réalise des économies d’énergie !




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A distance égale, les voitures plus polluantes que le transport public, y compris le transport aérien

mercredi 29 septembre 2010



La « contribution » du secteur des transports au réchauffement climatique est plutôt connue, vous pouvez lire ou relire pour mémoire ces quelques articles spécifiques à l’avion (les 10 trajets les plus polluants) et le transport maritime (ces quelques cargos qui polluent plus que l’ensemble des voitures). Une nouvelle étude publiée dans la revue Environmental Science and Technology précise qu’à distance égale, c’est assez contre-intuitif de prime abord, la voiture pollue plus que l’avion (Cleantechnica).



L’étude, intitulée « Specific climate impact of passenger and freight transport », précise qu’à court terme, le trajet en avion est plus polluant car générateur d’une multitude de petites sources de pollution à haute altitude. Mais en prenant en compte l’ensemble des gaz à effet de serre générés par les transports, un trajet en voiture est responsable d’une plus grande augmentation de la température qu’un avion, sur une distance égale. D’autres précisions font la part belle aux transports en commun, puisque que la même distance parcourue en train ou en bus serait 4 à 5 fois moins polluante que la voiture par kilomètre parcouru.

Le docteur Jens Borken-Kleefeld, qui dirige l’étude, donne des explications. « Les avions volant à des altitudes élevées, leur impact sur l’ozone est disproportionnellement haut, mais de courte durée. L’augmentation de la température est donc plus forte mais plus courte. Les voitures émettent plus de Co2 par kilomètre par passager que l’avion. Et le Co2 reste plus longtemps dans l’atmosphère que les autres gaz, d’où un impact à long terme plus important des voitures que les avions sur le climat ».


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Une nouvelle batterie est capable de stocker l’énergie éolienne

mardi 28 septembre 2010

L’énergie renouvelable est un beau progrès, mais qui ne va pas sans nouvelles contraintes, notamment au niveau du stockage. L’électricité, le flux généré par ces énergies, est un flux, non un stock, d’où le problème de la gestion des centrales de production pour éviter de les faire tourner à vide en heures creuses, et à l’inverse qu’elles soit sur-sollicitées en période de pointe (la Californie a connu ainsi des pannes géantes, le réseau étant surchargé de demande d’énergie, notamment pour la climatisation).



Plusieurs systèmes plus ou moins artisanaux ou volumineux tentent donc de « stocker » l’énergie ainsi générée pour ne plus avoir à régler les centrales en fonction de la demande et ne pas avoir de capacités inutilisées. Nous avions étudié le système du pompage-turbinage, puis du stockage par la glace dans le cas de la climatisation. D’autres systèmes utiliseront le véhicule électrique comme « stock » avec le concept V2G (vehicle-to-grid). Des batteries sont également étudiées, et l’une d’entre elle semble avoir réussi à stocker de l’énergie éolienne (EcoGeek).

Le système mit en place par Xcel Energy est le premier du genre puisqu’il avait pour ambition d’être à l’échelle du réseau d’électricité (et non pas « off the grid »). Leur batterie à réussi à stocker l’énergie produite par un champ éolien de 11MW dans l’Ouest du Minnesota, aux Etats-Unis. Plus précisément, la « pile » d’un mégawatt fonctionne avec un mélange de sodium-soufre, et est à mi chemin d’un test débuté en 2008 et qui finira en 2011. La seconde phase du test étudiera la viabilité économique du projet. La première phase a étudié plusieurs aspects de l’éolien, comme l’alimentation du réseau en heure de pointe comme en heures creuses, ou la compensation en temps réel en cas de surcharge du réseau.


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Les éoliennes à axe vertical comparées à un voilier

vendredi 24 septembre 2010

Voici une vidéo très pédagogique qui compare les éoliennes à axe vertical aux mouvements d’un voilier. On voit assez bien l’avantage de ce type d’éolienne qui est donc capable d’exploiter plusieurs vents selon leur direction.




Vidéo sous Creative Commons réalisée par : http://www.eolprocess.com/


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Une hydrolienne de 5 étages bat un nouveau record

jeudi 23 septembre 2010


L’énergie marine est pour les pays qui bénéficient de la présence d’un littoral ou de courants fort une véritable opportunité de percer dans les énergies renouvelables. Nous avions vu fin 2008 quelles étaient les différentes manières d’utiliser la mer et les océans pour créer de nouvelles énergies renouvelables, depuis l’énergie des vagues à celle des marées. C’est dans ce domaine qu’un nouveau record vient d’être battu (la France garde celui du plus grand champ !).

De manière peu étonnante, c’est en Ecosse que la nouvelle turbine (AT-1000, de l’Atlantis Resources Corporation) vient d’être inaugurée, le Royaume-Uni dans son ensemble bénéficiant d’un potentiel marin assez extraordinaire de par son insularité et la présence de mers (comme la mer du Nord) réputées agitées. Ecogeek précise que cette turbine, la plus grande du monde désormais, mesure 22,5 mètres de hauteur, son rotor fait 18m de diamètre, le tout pour près de 130 tonnes. La production attendue est de 1MW, soit bien plus que les hydroliennes disposées dans des rivières.



L’impact environnemental de la turbine ne se fera quasiment pas sentir en raison d’une vitesse de rotation plutôt faible, de l’ordre de 6 à 8 tours par minute, mais en continu, d’où, pour une fois, une énergie renouvelable « stable », à la différence de l’éolien ou du solaire dont le rendement est aléatoire et dépendant des éléments (vents variables, présence de nuages). L’énergie renouvelable produite par cette turbine géante alimentera un data center, l’un de ces centres nerveux de l’Internet réputés pour leur consommation en électricité et en climatisation, dans le Nord de l’Ecosse.

L’eau étant 832 fois plus dense que l’air, les turbines produisent une quantité énergie similaire avec un volume bien moindre (pour mémoire, le record dans l’éolien est de 126m pour le moment). Mais d’autres obstacles les concernent, comme la durabilité des équipements en milieu aquatique et notamment marin où le sel n’est pas connu pour être un ami des métaux utilisés.


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Plus de 300 millions de compteurs intelligents en 2015

mercredi 22 septembre 2010

Vous le savez si vous nous suivez, l’actualité des technologies liées à la gestion intelligente des réseaux d’énergie, regroupés sous le vocable de smart grid chez les anglo-saxons, nous tient à cœur. Nous avions vu comment les géants de l’informatique et des télécoms avaient logiquement investi le secteur (notamment Google et Microsoft), puis l’aspect qu’avaient les premiers compteurs intelligents, ceux capables à domicile de vous donner des indications précises quant à l’énergie consommée poste par poste pour mieux l’économiser. Voici un nouveau chiffre avancé par Treehugger, qui estime que d’ici 2015 près de 300 millions de ces compteurs seront installés de par le monde.

C’est un cabinet d’études, Berg Insight, qui a sorti le chiffre, avec une pénétration du marché des compteurs prévu pour 2015 de 15-20% à 50% aux Etats-Unis et en Europe de l’Ouest, et de moins de 1% à près de 25% en Asie. Peut-on considérer cette progression comme un succès des compteurs intelligents et par extension de la smart grid ? Plusieurs éléments peuvent nous permettre de répondre. Si ces chiffres sont atteints, c’est que les entreprises de la smart grid auront réussi à standardiser leur production et à convaincre les utilisateurs de l’utilité de ces compteurs pour la réduction de leur facture d’électricité (avec les technologies de smart water, les consommateurs disposeront à terme d’équipements similaires pour la gestion de l’eau).



Au nombre des innovations les plus intuitives, on peut relever les tableaux de bords proposés par Google (PowerMeter) et Microsoft (Hohm) qui doivent s’intégrer aux écrans d’ordinateurs de la maison pour permettre de visualiser en temps réel la consommation poste par poste, et la production le cas échéants (panneaux solaires sur le toit, éoliennes de jardin, etc).

L’étude s’inquiète cependant, estimant que ces 300 millions de compteurs ne seraient pas signe d’une pénétration si forte que cela au niveau mondial. Si la partie « domicile » semble effectivement bien préparée, la connexion du reste du réseau à la smart grid (ceci passant par la mise en place de capteurs reliés à internet sur l’ensemble du réseau, depuis les centrales jusqu’aux canaux de distribution) serait alors peu développée, signe que les Etats n’auraient pas investi assez dans cette technologie pourtant prometteuse.

A noter, en France, les premiers compteurs intelligents ont été posés par ERDF à Lyon.



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Agrocarburants : un enjeu local pour les départements (le cas de l’Aube)

mardi 21 septembre 2010



Les agrocarburants représentent un enjeux majeur pour le département de l'Aube. Des industriels s'apprêtent à investir. L'occasion de réaliser un point sur la production française et auboise. Reportage issu de l'émission « Terres de l'Aube » réalisé en partenariat avec la télévision locale Canal 32 en mars 2007.






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Biomimétisme : le mouvement des chenilles appliqué à un robot

lundi 20 septembre 2010




Nous vous parlons dès que possible des fascinantes possibilités du biomimétisme. Cette technique vise à s’inspirer des meilleures pratiques de la nature pour les appliquer à des innovations scientifiques. Quelques exemples : la NASA avait ainsi « piqué » le revêtement aquaphobe de la feuille de lotus pour recouvrir les tenues des astronautes afin d’en écarter la poussière, l’ennemi de l’aérospatiale. Des éoliennes avaient aussi été recouvertes d’une peinture qui mimait les variations de la peau de requin pour une meilleure pénétration de l’air.



Cette fois-ci, donc, c’est la chenille et son mouvement ondulatoire pour se mouvoir qui a inspiré une équipe de la Tufts University, au Massachussetts (Treehugger). On sait que les chenilles se déplacent en deux temps pour avancer, mais moins que ce mouvement concerne d’abord ses organes internes, qui se meuvent en avant avant le reste du corps. L’équipe a utilisé des rayons X pour observer de grosses chenilles à la peau opaque puis ont confirmé leurs intuitions par l’étude au microscope de chenilles plus petites et transparentes. Conclusion : le « centre de gravité » de la chenille, dans ses organes internes, bouge vers l’avant alors que son enveloppe corporelle, au même endroit, ne bouge pas encore.




Ceci change évidemment la manière dont on pensait que les chenilles se déplaçaient, et ce mécanisme qui semble articuler deux corps différents est probablement propre aux invertébrés, selon Jake Socha, de l’équipe de Tufts. L’application via le biomimétisme pourrait être une nouvelle manière de faire se mouvoir des robots à coque molle ou changeante, comme ceux parfois utilisés dans des missions de recherche après séisme (voir ci-contre l’un d’entre eux, inspiré de l’amibe), ou dans des contextes de gravité zéro (espace), voire des mini-robots utilisés en médecine.




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Energies renouvelables : la Russie s’y met enfin !

jeudi 16 septembre 2010




Tous les pays n’ont pas la même approche face aux technologies propres, notamment aux nouvelles sources d’énergie. Dans nos colonnes, nous évoquons souvent le cas des Etats-Unis, souvent pionniers, de la Chine, nouvellement intéressée mais dont la progression foudroyante laisse sur place les américains, des différents pays européens et de leurs atouts respectifs. La Russie, jusqu’ici, faisait figure de grande absente. Le géant eurasien a vécu longtemps sur les subsides des exportations d’hydrocarbures et de gaz naturel (notamment en direction de l’Europe), mais ceci pourrait changer (Cleantechnica).

L’actualité a peut-être joué un rôle dans la décision du gouvernement russe de construire sa plus grande ferme éolienne ainsi qu’une première centrale solaire.



La ferme éolienne sera localisée près de la ville de Yeisk, sur les côtes de la mer d’Azov, et devrait produire initialement 50 MW d’énergie à l’année, puis 100 MW à terme, grâce à un financement mixte du public et du privé de l’ordre de 200 millions de dollars, sous la houlette de Rostoveploelektroproekt.

Concernant la centrale solaire, celle-ci serait installée près de la station balnéaire de Kislodovsk, dans le Caucase Nord, et nécessitera un investissement d’un peu moins de 100 millions de dollars, dès 2011, pour une capacité de 13 MW.




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