Cartographie des réseaux de chaleur en Ile de France

jeudi 29 avril 2010



La géothermie est une énergie renouvelable discrète, moins spectaculaire que les éoliennes géantes ou les gigantesques installations solaires (comme ces tours solaires en Espagne), mais tout aussi efficace et dans laquelle la France n’est pas en retard (nous avions rédigé plusieurs billets sur des installations locales très efficaces, comme à Melun, récemment). Cette cartographie nous montre la répartition en Ile de France des réseaux de chaleur, publiée par l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR).







L’Ile-de-France compte un nombre élevé de réseaux de chaleur (on en dénombre plus d’une centaine) dont une part importante fonctionne grâce aux énergies renouvelables (essentiellement géothermie) et à la valorisation énergétique des déchets. On trouvera dans cette étude à la fois la carte de ces réseaux, au niveau du centre de l’agglomération parisienne, et leur classement de façon exhaustive en fonction des populations desservies, de leurs productions énergétiques, de leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces documents devraient être très utiles : outre la vision globale qu’ils proposent aux élus, cet outil devrait permettre de mieux cibler les opportunités d’extension des différents réseaux, de favoriser les réalisations intercommunales et de promouvoir le recours aux énergies renouvelables.


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Lyon s'équipe en compteurs électriques intelligents

mercredi 28 avril 2010


Vous connaissez notre penchant pour la smart grid, ou les « réseaux intelligents », cette hybridation entre les sciences de l’énergie et les sciences informatiques (des réseaux, notamment), qui a pour objectif d’optimiser la production, la distribution et la consommation d’énergie (électricité, eau…) en bardant les réseaux de capteurs reliés entre eux en temps réel. Côté consommateur, on trouve donc logiquement des « compteurs intelligents » (ou smart meters en VO), capables de nous aider à mieux gérer notre consommation d’électricité.


Cette technologie permet de faire transiter les données de relève et de pilotage entre le compteur et le concentrateur du réseau basse tension via les câbles d'alimentation électrique. Ce réseau de télécommunication voit le jour sans aucun investissement d'infrastructure réseau. Le remplacement des 35 millions de compteurs français d'ERDF, pour lequel Atos Origin assure la phase pilote et la construction du système d'information final, constitue le plus gros contrat informatique de comptage intelligent actuellement en cours dans le monde.





Le système Linky est donc un automate de contrôle des consommations énergétiques des particuliers, connecté avec les systèmes d'information d'ERDF. C'est un système dit « esclave » qui reçoit des ordres qu'il exécute, et qui transmet, en retour, des comptes-rendus et des mesures validés. Ce système repose sur cinq éléments principaux :

  • le compteur communicant baptisé Linky.
  • le concentrateur qui joue un rôle d'intermédiaire entre le système d'information central et les compteurs. Il interroge les compteurs, traite et stocke les informations qu'il reçoit avant de les transmettre groupées au système d'information central.
  • le système d'information central qui reçoit les demandes de la part des systèmes d'information internes d'ERDF, et les traite via un système automatisé.
  • le réseau de communication local (LAN) qui permet la communication entre les compteurs communicants et les concentrateurs. Il utilise le réseau électrique basse tension pour échanger des données et des ordres entre compteurs et concentrateurs.
  • le réseau de communication étendu (WAN) qui permet la communication entre les concentrateurs et le système d'information central. Ce réseau s'appuie sur le réseau télécom, via les technologies associées.


Les avantages de ce compteur nouvelle génération peuvent être catégorisés par le type d’acteur concerné.

  • Le distributeur y gagne en coût de gestion en traitant à distance des opérations qui jusqu’à maintenant nécessitaient la présence d’un agent. LA meilleure connaissance des flux énergétiques est aussi une information qui permettra d’affiner les offres commerciales.
  • Le producteur (qui peut être différent du distributeur) gagne en optimisation de la production par une meilleure connaissance en temps réel de la consommation. L’objectif est d’éviter les pics qui sollicitent les réseaux parfois au point de les « planter » (comme ce fût le cas avec les pannes à répétition en Californie il y a quelques années).
  • Le consommateur disposera enfin d’une facture réelle (et non plus du système des prévisions et échéanciers qui sont si peu pratiques) et surtout d’un panneau de visualisation des consommations en cours, pour mieux traquer les gaspillages et ainsi économiser sur le coût de l’énergie.

Sources : Bourse Reflex, Green Univers, Le Moniteur


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L’éolien urbain en expérimentation à Paris

mardi 27 avril 2010


La ville de Paris vient d’installer, à titre expérimental et pédagogique, deux éoliennes dans le parc de Belleville. Outre l’aspect symbolique du lieu (la toiture-terrasse de la Maison de l’Air) et de la date (semaine du développement durable), l’objectif est d’expérimenter en conditions réelles le potentiel de l’énergie éolienne en milieu urbain et plus précisément dans la capitale: rendement énergétique d’une part mais aussi nuisances sonores. (blog environnemental). On se souvient que des quelques expériences en la matière avec notamment des éoliennes verticales de petites taille installables sur les toits, ou encore la stratégie de municipalités anglaise et émirati pour se doter de cette source d'énergie.

Cette initiative est un des aspects du plan climat voté par la ville de Paris dont l’ambition est d’atteindre 25 % d’énergie renouvelable pour la consommation énergétique d’ici 2020. Cela passe donc nécessairement par le développement du solaire photovoltaïque et thermique, de la géothermie, de la biomasse et du l’éolien.




Ce sont des “turboliennes” Elena 15 d’1,60 mètres qui ont la particularité d’être extrêmement silencieuses. Elles ont été mises au point par la société grenobloise Elena Energie. Dotées d’une carène aérodynamique accélérant le flux d’air interne, auto directionnelles et fonctionnant par vents faibles et changeants, elles commencent à produire de l’énergie dès que le vent dépasse 11km/h.


Les turboliennes sont d’une puissance de 3,5 kW et capables de produire jusqu’à 15 000 kW/h par an, soit l’équivalent de la consommation hors chauffage de six familles. La production instantanée d’énergie sera d’ailleurs affichée et consultable par le public sur un compteur. L’énergie ainsi produite devrait permettre d’économiser 2,6 tonnes de CO2 par an, et servira au fonctionnement de la Maison de l’Air.


En cas de succès de l’expérimentation, la ville de Paris a d’ores et déjà identifié d’autres sites susceptibles d’accueillir des éoliennes: les Buttes-Chaumont (19e), Montmartre (18e), Belleville (20e) ainsi que l’avenue de France (13e). On pourrait aussi installer des lampadaires éoliens pour alimenter l'éclairage public de manière durable.



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Le transport résistera-t-il à une économie « propre » ?

vendredi 23 avril 2010

Sur la totalité de l'énergie consommée par les véhicules en 2030, quelle sera la proportion des énergies propres ? Au jeu des prospectives énergétiques, de nombreux facteurs entrent en compte comme l'évolution du prix du pétrole, l'environnement réglementaire et fiscal, le mix énergétique des pays, etc. Une chose est sûre : le secteur des transports et la chaîne de logistique au niveau mondial sont voués à évoluer profondément d'ici à 2030, prédit une étude du cabinet PricewaterhouseCoopers. "Les prix de l'énergie, le changement climatique et l'approvisionnement régional conduiront à un changement fondamental du secteur", estime Vincent Gaide, associé de PwC.

Trois scénarios se détachent dans l'étude réalisée par le cabinet américain auprès de 48 experts des cinq continents. La thèse selon laquelle l'empreinte carbone, découlant des processus logistiques, soit répertoriée dans la chaîne d'approvisionnement et prise en compte dans le prix du produit est la plus probable aux yeux de 69% des experts.

Il est également envisagé que, dans certains pays, les énergies renouvelables représentent 80% du mix énergétique total en 2030. Dans ce scénario optimiste, validé par un expert sur deux, la question de l'empreinte carbone et du prix des énergies fossiles perd de son importance pour le secteur du transport.



Par contre, la thèse d'un prix du baril de pétrole à 1000 dollars en 2030 n'est envisagé que par 27% des experts interrogés, relativisant un scénario catastrophe pour le secteur.

Dans tous les cas, le coût des transports deviendra le facteur prédominant dans la localisation des sites de production, selon l'étude. Sous la pression également du changement de comportement des consommateurs, des modes de transports plus souples et plus efficaces émergeront et bouleverseront le fret.


Source : http://www.greenunivers.com/2010/03/le-transport-tres-impacte-par-lemergence-dune-economie-bas-carbone-etude-32941/#utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-transport-tres-impacte-par-lemergence-dune-economie-bas-carbone-etude


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Les "toilettes intelligentes" approuvées par 7 pays européens

jeudi 22 avril 2010

Encore une innovation typique du secteur des cleantech, qui n’a qu’à se « baisser » pour trouver des pépites, si l’on peut dire, en aménageant l’existant de manière à économiser et à être plus propre. Nous avions déjà vu comment l'urine pouvait être retraitée en biocarburant. L'innovation dans ce secteur continue, avec les toilettes intelligentes « NoMix » qui pourraient bien, l’air de rien, être plus qu’un gagdet, en résolvant un problème de taille, celui du traitement des eaux usées par les municipalités (TreeHugger).


Les toilettes NoMix séparent l’urine des excréments au moment de leur « production », le liquide du solide. L’intérêt n’est pas, comme pour les particuliers qui utilisent les chasses d’eau économiques, de faire des économies sur leur facture d’eau, mais de donner un outil précieux pour les municipalités qui gèrent les égouts et les systèmes de retraitements des eaux usées. On peut imaginer, à terme, pouvoir recycler plus facilement la partie solide de ces déchets en méthane (pour générer de l’électricité, voir cette usine hollandaise qui convertit intelligemment les déchets en énergie) voir en extraire les nutriments les plus précieux (phosphore, nitrogène) pour en faire des fertilisants.




Dans les 7 pays de l’UE disposants de projets similaires, une étude a pu être menée pour tester la motivation des populations à adopter ce système. Près de 80% des utilisateurs qui apprécient l’idée, 75% qui à l’utilisation trouve le système efficace (en terme de propreté, d’odeur). Reste la barrière du prix puisqu’en revanche seuls 59% des sondés seraient prêt à payer le surcoût d’une telle installation. Le plan de bataille pour faire accepter encore mieux ces toilettes nouvelles sera donc d’en installer un maximum dans les lieux publics afin de familiariser la population avec ce nouveau concept. 3 000 toilettes NoMix sont déjà installés dans le pays le plus motivé, la Suède.

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Les fermes aquaponiques rendues plus efficaces par du biogaz

mercredi 21 avril 2010

Attention, article plein d’innovations ! Pour ceux qui nous suivent régulièrement, vous nous avez déjà entendu traiter d’un nouveau système d’irrigation pour l’agriculture qui consiste à dériver de l’eau de mer dans des « fermes » situées proche des côtes (c’était dans les Emirats Arabes Unis), avec les avantages que cela implique (pas de perte d’eau douce, pas d’emploi de terre et même gain de « terres » fertiles sur du désert, et, dans notre cas, production de plantes de mangroves qui résistent à la salinité et que l’on pouvait convertir en biocarburant, croissance d’un écosystème qui mêle végétaux et poissons). Particularité dûe à la présence d’une eau « naturelle » : les poissons ne sont pas loin des cultures ! Treehuger nous annonce que ces fermes aquaponiques pourraient être encore plus innovantes avec l’adjonction de biogaz. Explications.


La ferme aquaponique dont nous parlons combine, de visu, la production de végétaux qu’irrigue, sous nos yeux, de l’eau dans laquelle évoluent différents poissons (c’est donc un système sans terre). D’où le nom : aquaculture et hydroponique, qui donne aquaponique.
Les plantations filtrent l’eau et les déchets de l’eau des poissons, en tirent ses nutriments, dans une forme de symbiose qui fait de l’agriculteur un éleveur de poissons ! Nombreux sont ceux qui estiment qu’il s’agit d’une très bonne piste pour continuer à nourrir une population toujours plus nombreuse dans un monde où les ressources, elles, se font plus rares. Reste la question, toujours épineuse, de l’apport en énergie pour de telles fermes. Le bilan énergétique est-il intéressant, si l’on prend en compte les besoins en lumière, en chauffage, de telles installations ? C’est la que le biogaz intervient.



Une ferme aquaponique à Hawaii tente à petite échelle de se pourvoir en énergie grâce au biogaz, avec la participation de Friendly Aquaponics, qui précise en quoi consiste le projet : « Ici à Hawaii nous sommes heureux de pouvoir cultiver 365 jours par an. Mais dans les zones tempérées, la période culture ne dure que 5 à 7 mois, après quoi il est coûteux pour les agriculteurs d’entretenir et de chauffer des serres et de leur apporte le surcroit de lumière nécessaire en hiver. Du coup, nombreux sont les agriculteurs qui se passent de serre, en raison du prix exorbitant de l’énergie requise lors de la basse saison ». Le biogaz intervient ici : puisque les fermes disposent de quantité de biomasse (déchets agricoles), celui-ci peut idéalement fournir assez d’énergie pour l’illumination, 65% du chauffage et le reste peut servir de fertilisants.



Il suffirait donc selon Friendly Aquaponics d’ajouter au modèle de la ferme aquaponique l’adjonction du retraitement des déchets de la production agricole et poissonnière pour amortir une partie de l’électricité. Le tout ressemble presque à un système de production de nourriture auto-suffisant et propre !

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France : les principaux espoirs des technologies vertes

mardi 20 avril 2010


Intéressant graphique que nous proposent les Echos. Voici la liste des principales start-ups du secteur des technologies propres en France, avec leur activité et le montant de leur capital… Retenez ces noms, ce sont des valeurs qui montent !



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Un objectif de 10% d'énergie solaire pour les Etats-Unis en 2030

vendredi 16 avril 2010



Les Etats-Unis pourraient parvenir d'ici à 2030 à produire 10% de leur électricité par énergie solaire. C'est ce qu'affirme un rapport de l'organisation écologiste indépendante Environment America publié mardi et présenté devant le Congrès américain.

Le rapport a été présenté lors d'une conférence de presse aux côtés de responsables d'entreprises et du sénateur Bernie Sanders, auteur d'un projet de loi qui ambitionne de couvrir aux Etats-Unis 10 millions de toits de panneaux solaires en 10 ans.

Le sénateur Sanders a salué la publication du rapport, qui estime que les Etats-Unis ont le potentiel pour obtenir 10% de leur production d'électricité par énergie solaire d'ici à 2030, contre environ 0,1% en 2008, selon des chiffres de l'Energy Information Administration (EIA).

Le rapport examine une "grande quantité de technologies et d'outils" pour développer l'énergie solaire aux Etats-Unis.


M. Sanders a déposé un projet de loi fin février. Le texte, soutenu par une dizaine d'autres sénateurs démocrates, vise à "augmenter la quantité d'électricité photovoltaïque en offrant des remboursements pour l'achat et l'installation" de 10 millions de systèmes d'alimentation électrique solaires.

Le texte prévoit également une augmentation de la capacité de chauffage d'eau de 10 millions de gallons (38 millions de litres) d'ici à 2019.
"Nous dépensons 350 milliards de dollars à importer du pétrole d'Arabie Saoudite et d'autres pays chaque année, les Etats-Unis doivent passer du pétrole étranger à l'indépendance énergétique", a déclaré mardi le sénateur Sanders, qui préside la sous-commission des emplois verts et de la nouvelle économie.

Le texte du projet de loi souligne le "potentiel énorme" des Etats-Unis à développer leur production d'électrité d'origine solaire. Il propose le remboursement de 1,75 dollar par watt installé en 2010, un taux qui baissera sur une dizaine d'années jusqu'à 0,25 watt en 2019.

Source : Ats

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Les biocarburants à base d’algue convaincront-ils ?

jeudi 15 avril 2010


C’est l’un des derniers biocarburants dont on parle beaucoup. Fabriquer du carburant à partir d’algues, nous vous en parlions l’année dernière, quand des premières estimations donnaient le litre de produit fini à près de 6€, autant dire que la compétition avec les carburants traditionnels allait être rude. Plus récemment, cependant,une major du pétrole en Inde a investi dans ce type de biocarburant, et, plus près de nous, Fermentalg a parié sur ce qu’il est désormais possible d’appeler les « algocarburants ».

Selon Cleantechies, le secteur cherche des financements très activement. Aux Etats-Unis, l’Algal Biomass Organization (ABO) essaye de convaincre le législateur qu’ils doivent être éligibles aux aides dont disposent les autres types de biocarburants, comme l’éthanol, car pour l’instant ils ne sont pas reconnus comme biocarburants de nouvelle génération.



Pour le directeur du lobby des biocarburants à base d’algue, l’affaire est simple : « Un amendement à la loi ferait tomber bien des barrières sur la voie de la commercialisation de ces biocarburants. Mettre à niveau les aides octroyées pour les autres biocarburants permettra aux politiques fédérales de soutenir le développement de l’un des carburants les plus prometteurs, à domicile, renouvelable et à faible taux d’émission de carbone. »

Alors pourquoi un tel décalage existe-t-il ? En fait, ce type de biocarburant a été critiqué, notamment par une étude de l’Université de Virginie, qui estimait que cette production consommait plus d’énergie et d’eau, et émettait justement plus de gaz à effet de serre que les autres biocarburants. En Europe, l’homologue de l’ABO s’appelle European Algae Biomass Association et milite dans le même sens.

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Les énergies renouvelables en progrès

mercredi 14 avril 2010

Soleil au zénith pour l’attractivité de la France en matière de green business ! Le bilan 2009 de l’Agence française pour les investissements internationaux (Afii), témoigne de la « montée en puissance de nouveaux secteurs très dynamiques comme les éco-industries", a indiqué David Appia, président de l’Afii.
Le résultat est surtout visible dans l'énergie, où le nombre de projets a bondi de 33 en 2008 à 73 l’année dernière. Le secteur représente 12% du total des projets d'investissement 2009, contre 5% seulement en 2008. Une augmentation tirée par les énergies renouvelables, pour lesquelles l’Afii a recensé 59 projets en 2009, contre 21 en 2008.

« Le développement d’investissements structurants dans les secteurs couverts par le « Grenelle de l’environnement » a certainement contribué à l’amélioration de l’attractivité du site France », indique l’Afii dans son rapport.


Les énergies renouvelables font donc beaucoup mieux que la plupart des secteurs. Globalement, l’Afii a dénombré 639 projets d’investissement créateurs d’emplois en 2009 en France, presque autant qu’en 2008 (641). Ils permettront de maintenir ou de créer 29 889 emplois (contre 31 932 en 2008). Allemagne, Etats-Unis, Italie et Espagne sont les quatre premiers pays d’origine des investissements étrangers en France.

Le photovoltaïque
Parmi les énergies renouvelables, c’est le photovoltaïque qui intéresse le plus les entreprises étrangères. Grâce à des tarifs d’achat parmi les plus généreux au monde et à de bonnes conditions d’ensoleillement, le marché français a connu un décollage impressionnant en 2009: avec 185 MW raccordés au réseau, le parc a plus que triplé en un an pour atteindre 268 MW fin 2009, selon les données du Commissariat général au développement durable.
Selon une note du ministère de l'Ecologie et de l'Energie publiée ces derniers jours, la puissance de production d'électricité à partir de panneaux solaires a plus que triplé en France au cours de l'année 2009.

A la fin de l'année dernière, 43.700 installations photovoltaïques étaient raccordées au réseau électrique français pour une puissance totale en hausse de 224% sur un an.

Sur les 22 régions que compte la France métropolitaine, trois se distinguent particulièrement en totalisant près de la moitié de la puissance installée, souligne le ministère. Il s'agit des deux régions méridionales (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Languedoc-Roussillon) et des Pays de la Loire.
Les groupes étrangers se sont précipités pour en profiter et trouver là un relais de croissance après l’effondrement du marché espagnol. Ils ont aussi bénéficié de la faiblesse de la filière française en matière de production de panneaux photovoltaïques. Les allemands Aleo Solar et IBC Solar, le chinois Yingli ou encore les américains First Solar* et Energy Conversion Devices font partie de ceux qui ont renforcé leurs équipes dans l’Hexagone ces derniers mois ou qui ont annoncé des projets de créations de sites.
Rappelons pour mémoire que l’américain First Solar a lancé en décembre 2009 à Bordeaux, la construction d'ici à 2012 d'une usine de construction de panneaux photovoltaïques de dernière génération, dite "couches minces", pour un budget de 100 millions d'euros d'investissement. Cette nouvelle usine qui constituera le quatrième site de production de First Solar dans le monde et sa deuxième implantation en Europe après Francfort-sur-l'Oder (Allemagne). Cette usine et sera "la plus grande usine de panneaux solaires en France comprendra également une unité, unique en France, de recyclage des panneaux solaires. First Solar a mis en place le premier programme complet et préfinancé de recyclage pour encourager la récupération de ses panneaux et la réutilisation de ses matériaux.
L’éolien

Parallèlement, la puissance de production du parc éolien poursuit par ailleurs sa progression mais à un rythme moindre (+29%). A la fin 2009, 731 installations éoliennes étaient raccordées au réseau pour une puissance installée de 4.574 MW.

Les cinq régions les plus équipées concentrent 55% de la puissance installée: Picardie, Lorraine, Bretagne, Centre et Champagne-Ardenne.




Les éoliennes ont permis de satisfaire, en 2009, 1,5% de la consommation d'électricité française.


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L'exploitation du vent de la mer du Nord dépend du renforcement du réseau électrique

lundi 12 avril 2010

Près de l'île de Lolland, au sud du Danemark, les techniciens commencent, ce mois de mars, à monter sur les mâts les premières des 90 turbines du parc éolien offshore Rodsand 2. Après l'inauguration en septembre du parc géant de HornsDev2, le Danemark se place ainsi en tête des pays européens les mieux équipés en éolien marin, devant l'Angleterre, les Pays-Bas et la Suède.

En 2009, 199 turbines ont été installées en Europe, et 17 parcs sont actuellement en construction. Mais la multiplication des installations commande au Danemark comme aux pays riverains de la mer du Nord de réfléchir à une architecture d'ensemble connectant les fermes éoliennes aux réseaux terrestres.

Les Etats et les opérateurs de réseau de transport d'électricité avancent dans leur réflexion afin d'aboutir d'ici la fin de l'année à un cadre d'action coordonné. Une réunion de travail intergouvernementale devrait avoir lieu le 11 mars à Bruxelles pour faire avancer le dossier.

Lieu béni des vents, la mer du Nord est le point d'ancrage de l'éolien offshore en Europe. Pour tous les pays riverains, l'accroissement des sources en énergies renouvelables pose le problème de l'interconnexion des réseaux terrestres nationaux.
Deux objectifs sont poursuivis : l'intégration transparente des sources renouvelables dans leur portefeuille énergétique et la possibilité de trouver un équilibre d'ensemble entre les quantités produites à certains endroits et la demande exprimée à d'autres.


Premier pays au monde pour la puissance éolienne installée par habitant, le Danemark peut par exemple produire à certains moments plus d'électricité qu'elle n'en consomme, alors que la Pologne chercherait à en importer.

A la fin de 2009, les pays concernés ont pris les choses en main pour accompagner cette nécessaire interconnexion. La Belgique, le Danemark, la France, l'Allemagne, l'Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni se sont rassemblés en décembre 2009 pour former la North Sea Grid Initiative. Rejoints en février par la Norvège, ils ont pour objectif d'aboutir à la définition d'un accord cadre pour la mise en place d'une "Super Grid" avant la fin de 2010. Cette alliance inter-gouvernementale permet d'éviter le développement d'interconnexions sur un mode bilatéral, qui pourrait être préjudiciable à la cohérence d'ensemble du système.

La conception d'un réseau d'interconnexion fait face à plusieurs problèmes. "Les systèmes techniques doivent être adaptés, notamment pour pouvoir accepter les courants continus nécessaires, les différences de normes électriques nationales doivent être gérées et les variations de législations et de modes de régulations sont aussi à prendre en compte", note Jean Verseille, directeur du développement du réseau chez RTE et membre de la direction de l'Association européenne des opérateurs de réseaux d'électricité (Entsoe).

L'Entsoe, qui vient de présenter une première ébauche de son plan de développement des réseaux en Europe sur les dix ans à venir, fait de l'intégration des énergies renouvelables "un défi qui doit être pris en compte de manière urgente".

L'adaptation du réseau de transport d'électricité est en effet un passage obligé si l'Europe veut pouvoir réaliser son objectif de tirer 20 % de sa consommation d'énergie des sources renouvelables en 2020.

Source : Le Monde


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IBM annonce la création d'un plastique biodégradable à base de plantes

vendredi 9 avril 2010





Des chercheurs du géant informatique IBM et de l'université californienne de Stanford ont annoncé mardi la création d'un plastique biodégradable fabriqué à partir de plantes, qui pourrait remplacer le plastique issu de dérivés pétroliers. Le processus de réalisation de cette nouvelle matière est, de plus, économe en énergie, a assuré Chandrasekhar Narayan, directeur du département Science et technologie du centre de recherche IBM d'Almaden, dans le nord de la Californie.

"Cette découverte et une nouvelle approche dans l'utilisation des supports organiques pourraient conduire à des molécules biodégradables, fabriquées à partir de ressources renouvelables, dans une démarche responsable envers l'environnement", a affirmé le groupe américain dans un communiqué.

Cette percée technologique en matière de "chimie verte" donne un plastique qui peut se recycler à l'infini, au lieu d'une seule fois comme c'est le cas du plastique actuellement fabriqué à partir du pétrole, a-t-il précisé. Ce plastique vert pourrait être également compatible avec l'organisme humain pour améliorer l'effet de certains médicaments, notamment ceux contre le cancer.

"Nous commençons seulement à découvrir ce que nous pouvons faire avec", a estimé M. Narayan. Selon lui, ce plastique pourrait par exemple être utilisé pour des pièces automobiles, et ce à un coût inférieur à celui des pièces actuelles, ou encore pour des bouteilles de soda.

IBM a d'ailleurs déjà commencé à travailler avec des scientifiques saoudiens pour mettre en pratique la découverte dans le recyclage des plastiques utilisés pour la nourriture et les boissons.

Source : AFP


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Eoliens : les perdants ont aussi de bonnes idées

jeudi 8 avril 2010


Quand on lance des appels d’offres publics pour financer la recherche, il y en a toujours qui restent sur le carreau. C’est le jeu de toute compétition, tout le monde ne peut gagner. Cleantechies s’est ainsi intéressé au cas des projets éoliens qui n’ont pas été retenus par l’ARPA, un organisme américain de financement de la recherche. 37 projets ont certes été financés, mais cela en a laissé 3 500 de côté, dont certains sont intéressants.

Lors de la remise des prix par l’ARPA, les perdants les plus prometteurs (sic) ont pu disposer d’un espace de démonstration pour attirer des investisseurs privés. Et c’est clairement l’énergie éolienne par cerf-volant qui a attiré le plus de regards. Nous avions déjà parlé de l’orthokitebunch surf (voir la vidéo), mais là, nous jouons à une autre échelle. L’envergure de ces projets les rendent peu crédibles, même aux yeux d’investisseurs risque-tout, voyez plutôt :


Joby Energy

Une installation Joby Wind, ça ressemblerait à une immense échelle qui tournerait à 400m de hauteur pour générer de l’électricité. A chaque extrémité de l’échelle, deux hélices, qui sont les turbines. Pour relier l’engin au sol, un câble qui a deux fonctions : convoyer l’électricité générée par les hélices, et en cas de grand vent ou de souci, se rétracter pour faire « atterrir » l’échelle à la manière d’un hélicoptère (ce qui suggère qu’il faudra au moins autant de place au sol que l’engin en prend dans les airs, dans toutes les configurations possibles). Un prototype de 100KW est en cours de construction.


Makani Power

Makani n’est pas un « vrai perdant » puisqu’ils ont déjà convaincu Google (de plus en plus présent dans les énergies renouvelables) d’investir 10 millions de dollars. L’engin ressemble à celui de Joby, sauf qu’il s’agirait non pas d’une échelle mais d’une enfilade de cercle, sur lesquels on trouverait des hélices. Ici aussi, c’est un prototype de 100KW qui devrait être près d’ici un an et demi.

Sky Windpower

Cette fois-ci, l’approche est différente, avec le lancement d’un générateur beaucoup plus haut dans le ciel, à une hauteur de 2000 à 8000 mètres d’altitude, pour capter des vents de près de 500km/h. A cette distance, il faudrait par contre que l’engin soit aussi gros qu’un avion de ligne, pour générer de 1 à 1,6MW par unité.


Pour tous ces projets un peu fous, il faudra en tout les cas bien comparer les meilleurs endroits pour être sur le "meilleur spot éolien" possible !


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Un débouché pour le lisier de porc

mercredi 7 avril 2010

Les déchets de l’agriculture porcine ennuient, dérangent, à tel point qu’aux Etats-Unis, un procès réclame 11 millions de dollars au producteur industriel de porcs Premium Standard Farms pour les dérangements occasionnés par son lisier de porc. Avec près de 200 000 têtes par ans, ce sont près de 314 millions de litres de lisier qui se sont accumulés en une décennie, dans des « lacs » dont la taille impressionne (Cleantechnica). Plus proche de chez nous, on sait qu’en Bretagne, les lisiers des grands élevages de porc causent également des nuisances.

Là où les cleantech pourraient faire des miracles, c’est en parvenant à convertir ces déchets organiques en biogaz, comme on arrive à le faire pour bien d’autres produits. Il existe des « digesteurs » de lisier qui sont capable de transformer les déchets des porcs en méthane et en fertilisant. Les acteurs de l’agro-alimentaire devraient donc logiquement investir dans cette technologie qui leur épargnerait des procès et une mauvaise image, tout en créant un nouveau débouché pour ce produit non désiré mais inévitable.


Aux Etats-Unis comme en France, les Etats ont longtemps favorisé l’agriculture intensive pour gagner toujours plus en productivité… au détriment de l’environnement, naturel ou voisinage « humain ». Il faut changer d’approche et penser l’ensemble de la production agricole, déchets compris, dans une optique de long terme, où chaque « produit » trouverait une place. Et ça paie. Pour exemple, une très grande ferme du Nevada a réussi à multiplier ses bénéfices par 5 après avoir investi dans ces digesteurs. Les avantages sont nombreux : génération d’énergie pour la ferme, vente de l’excédent à la collectivité, production de fertilisant, acquisition de crédit carbone, et, quand la technologie se développera, intégration d’autres types de déchets comme matière première.


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Chicago mise sur l’énergie solaire combinée à la smart grid

mardi 6 avril 2010

C’est l’un des projets cleantech à surveiller en 2010, la distribution de l’énergie solaire. On entend par là qu’il serait plus rentable et productif de répartir les capteurs de cette énergie (panneaux) de manière atomisée, au plus près des lieux de consommation, plutôt que de les concentrer dans des grands champs comme on a pu en voir dans des déserts ou en Espagne avec le concept des tours solaires (Cleantechnica).

ComEd, un distributeur d’électricité de Chicago, va implémenter des panneaux sur une centaine de foyers (dont la moitié seront également équipés de capteurs intelligents pour appliquer les préceptes de la smart grid), avec la possibilité pour les propriétaires de revendre au réseau l’énergie non utilisée. L’idée, avec cette répartition, est bien de faire de chaque foyer un mini-centre de production électrique, comme une petite centrale, en propre. Mais le projet ne s’arrête pas là.


Les foyers sélectionnés feront partie d’un programme pilote qui incluera de la formation pour les résidents, afin qu’ils optimisent leur production et consommation d’électricité, et éviter ainsi les pics (le matin et le soir, en gros) de consommation qui sont difficile à gérer côté producteur (risque de surcharge, pollution accrue, utilisation peu efficiente des centrales le reste de la journée).

Le plan de relance américain a finance ce projet à hauteur de 5 millions de dollars, auxquels ComEd a ajouté 3 millions. Cette smart grid devrait à terme concerner près de 131 000 foyers, dont 8 000 avec des capacités avancées de gestion de leur « parc » d’électricité, pour habituer une population de consommateur à des pratiques meilleures, pour soulager un réseau de distribution vieillissant.

Les bénéficiaires disposeront donc de fonctionnalités avancées, comme des outils de surveillance de leur consommation reliés à Internet en temps réel et accessible à domicile depuis des interfaces tactiles, et 400 employés de ComEd pourront presque tout modifier, du chauffage à la climatisation en passant par la gestion de leur production électrique. Autre incitation à redresser nos comportements : des tarifs segmentés en 6 compartiments, les plus chers à l’heure des pics.


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La Suède va installer 2.000 nouvelles éoliennes d'ici 2020

vendredi 2 avril 2010






La Suède va augmenter significativement sa production d'énergie renouvelable dans la décennie qui vient et entend notamment installer 2.000 éoliennes supplémentaires, a écrit mardi la ministre des Entreprises et de l'énergie Maud Olofsson dans le quotidien Dagens Nyheter.

"La Suède est extrêmement bien placée pour rapidement augmenter sa production d'énergie renouvelable, en particulier par l'utilisation de bio carburants et d'énergie éolienne", ainsi que d'énergie géothermique, a affirmé Mme Olofsson dans une tribune.

Ainsi, la Suède prévoit par exemple d'installer "2.000 nouvelles éoliennes de la taille de celles actuellement en service, d'ici 2020", a-t-elle expliqué, en soulignant que ces nouvelles éoliennes fourniraient au pays environ 10 terawattheure (TWh) par an.

Fin 2008, le pays exploitait 1.156 éoliennes, selon l'association Swedish Wind Energy qui regroupe les acteurs du secteur.

Toujours d'ici à 2020, la Suède entend augmenter sa production totale d'énergie renouvelable de 25 TWh, en favorisant également, entre autres, les bio carburants et l'énergie solaire, a ajouté la ministre.

Actuellement, environ 20% de la production d'énergie suédoise est de source renouvelable et le gouvernement souhaite que cette part atteigne les 50% en 2020.

Source : AFP

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Focus : l'énergie solaire plébiscitée

jeudi 1 avril 2010


Le solaire est incontestablement l'énergie bénéficiant de la meilleure image. Elle est perçue comme la plus respectueuse de l'environnement, la plus économique à produire, la moins polluante, la moins dangereuse, la plus moderne et celle permettant de lutter le plus efficacement contre l'effet de serre. Son niveau d'acceptabilité est par ailleurs particulièrement bon, que ce soit pour les bâtiments publics (96% de répondants favorables), sur le toit d'un voisin (88% de répondants favorables) ou sur son propre toit (97% des répondants favorables).
L'énergie éolienne bénéficie elle aussi d'un bon niveau d'acceptabilité, certes en baisse de 6 points par rapport à 2008, avec 77% des Français favorables à l'installation d'éoliennes en France.

96% des Français perçoivent au moins une énergie renouvelable comme « productible à domicile », l'énergie solaire totalisant près de 90% des suffrages. La géothermie rassemble quant à elle 51% des personnes interrogées sur cette question.



En 2009, 21% des Français déclarent posséder un équipement permettant d'utiliser des énergies renouvelables pour leur consommation d'énergie : ce résultat, en augmentation de 4 points par rapport à 2008, s'explique principalement par la multiplication des équipements de chauffage au bois, et des panneaux solaires.

9% des Français déclarent par ailleurs envisager d'acquérir un équipement permettant d'utiliser des énergies renouvelables pour leur consommation d'énergie dans les 12 prochains mois : il s'agirait d'une installation solaire pour 60% d'entre eux.

Nota : L'étude sur les Français et les Energies Renouvelables a été effectuée pour le compte de l'ADEME par le Cabinet BVA. 1001 enquêtes téléphoniques d'une durée de 16 minutes représentatives de la population française des 18 ans et plus ont ainsi été menées entre le 23 juin et le 9 juillet 2009. Cette même étude avait déjà été réalisée en 2004, 2005 et 2006.

Source : Enerzine


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