Des enzymes de termites pour produire du biocarburant

jeudi 24 décembre 2009


Après le café, la pastèque, l’urine, le bois mort ou encore la tuberculose, c’est au tour des termites d’être mis à contribution pour produire des biocarburants (Cleantechies). C’est une entreprise américaine qui a eu l’idée de se servir d’un stock de déchets d’origine agricole – qui contiennent donc des sucres.

ZeaChem, cette start-up, utilise les enzymes des termites (qui mangent du bois, habituellement). Résultat en laboratoire : un rendement en éthanol supérieur de 35% par rapport aux autres substances capables de produire de l’éthanol cellulosique, selon la Technology Review du MIT.



ZeaChem utilise de l’acide pour craquer la cellulose en sucres, mais plutôt que de faire fermenter les sucres en utilisant de la levure (la technique habituelle), ils donnent ces sucres à une bactérie acétogène (qui produit de l’acétate à partir de dioxyde de carbone et d’hydrogène ou de glucides) que l’on trouve chez les termites. La bactérie transforme les sucres en acide acétique, qui à son tour produit de l’éthanol si combiné avec de l’hydrogène.

« Ce n’est pas la manière la plus évident ni la plus directe, mais les rendements sont supérieur », a déclaré un chercheur du National Renewable Energy Lab du Colorado. Le rendement actuel de ZeaChem est de 510 litres d’éthanol pour une tonne de déchets cellulosiques.

Lien schéma :


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Vidéo : le changement de batteries par Better Place

mercredi 23 décembre 2009

Nous vous en avons parlé précédemment : le modèle économique de la voiture électrique se dirige de plus en plus vers un système de location de la batterie, l’élément coûteux de l’engin, et celui qui pose le plus de problème en terme de conquête des marchés (la batterie se recharge en 3 à 8h et ne couvre pas de grandes distances). C’est Better Place qui pousse le système de la location de batterie le plus loin, comme le montre très bien cette vidéo :




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La déperdition de chaleur pourrait alimenter des appareils électroniques.

mardi 22 décembre 2009

Près de 60% de l’énergie générée par combustion ou dans des centrales est perdu sous forme de déperdition de chaleur. Les ordinateurs, les voitures ou encore les téléphones portables doivent se débarasser de l’excès de chaleur pour fonctionner normalement, ce qui entraîne une perte nette d’énergie. Les chercheurs du MIT sont en passe de pouvoir récuperer cette chaleur « perdue » pour la convertir en électricité (Ecogeek)… ce sont les gestionnaires réseau des datas centers qui vont être contents !



Une innovation de ce type pourrait permettre de fabriquer des ordinateurs et des téléphones portables dont les batteries auraient une capacité double de celles utilisées actuellement. L’équipe de recherche s’est appuyée sur le cycle de Carnot, un principe de la thermodynamique qui propose un seuil d’efficacité lors de la conversion de la chaleur en électricité. Les appareils actuels ne sont qu’à 10% de ce seuil d’efficacité. La technique du MIT pourrait permettre d’atteindre 40% puis 90% de ce seuil – c’est à dire que la quasi intégralité de la chaleur serait convertie en électricité.

Tout le secret réside dans la distance entre la source de chaleur et le convertisseur (un semi-conducteur). La commercialisation de ce prototype est envisagée par MPTV Corp, et trouverait des applications aussi bien en électronique (ordinateurs portables) que dans les transports (aviation, automobile, etc).


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Le plus grand champ éolien n’est (bientôt) plus au Texas

lundi 21 décembre 2009

L’énergie éolienne a un potentiel incroyable, de l’ordre de 1 100 GW d’ici 2030 si l’on en croit l’International Energy Agency (sur les 4 900 dont nous aurons besoin au niveau mondial). Des champs, nous vous en avons montré sur TechnoPropres, non seulement pour leur étonnante beauté, mais aussi pour les innovations qu’elles contiennent. La Chine est devenu une superpuissance de l’éolien (la 4e au niveau mondial), elle produit, bâtit des gratte-ciels avec des alvéoles-éoliennes, quand elle ne s’occupe pas d’installer ces géants sur le site du barrage des Trois-Gorges. De nouveaux champs géants sont en projet, et c’est parmi eux que se trouve le prochain record (TreeHugger).

Plusieurs projets sont en compétition. Le plus impressionnant est probablement celui qui vise à installer sur l’estuaire de la Tamise 1 GW d’éoliennes. Mais ça n’est pas grand chose en comparaison des 3-4 GW de prévus du côté de la Suède. Le projet Markbygden serait alors le plus grand champ éolien en puissance produite, mais aussi en surface, sur près de 450 km carrés. Les turbines installées seraient également parmi les plus imposantes (7,5MW chacune).

On peut s’en douter, un tel projet va nécessiter un financement record également, avec près de 4,6 milliards d’euros à invesir. Svevind, le nom du groupe de développeurs du site, a déjà érigé 12 turbines, et 8 sont en cours d’autorisation. Un autre accord leur permet de construire jusqu’à une hauteur de 200m (la tour Eiffel en fait 324). Le tout devrait être achevé d’ici 2020.

Le record actuel a donc encore un peu de temps avant d’être détroné : c’est pour le moment au Texas que le Roscoe Wind Complex tient le titre, avec 781 MW de capacité (230 000 foyers) !


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Laver son linge tout en grimpant l’Alpe d’Huez

vendredi 18 décembre 2009

C’est une invention que Gaston Lagaffe aurait pu inventer dans les bureaux du « Petit Spirou », et elle plaira aux amateurs de la petite reine. Ce système étonnant permet de laver du linge dans un véritable tambour (de machine à laver) en pédalant sur un vélo fixé au sol, donc sans apport d’énergie électrique !

En fait, la phase de lavage et de rinçage se fait dans une machine à la main, après quoi le cycle d’essorage se fait grâce à ce vélo. Le « Lagaffe » qui a inventé le tout a même adjoint un générateur d’électricité pour regarder la TV en faisant son sport/lavage, mais toujours sans raccord au réseau local !



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De la glace pour stocker les énergies renouvelables ?

jeudi 17 décembre 2009

C’est un thème que l’on a déjà abordé ici, notamment avec le concept de pompage turbinage. Le stockage de l’énergie est, en soi, un premier défi, avec, pour preuve, les « pics » de consommation de l’électricité, car si on peut la produire de mille et une manières différentes, on ne sait toujours pas la stocker (c’est un « flux » pur, en ce sens). Avec les énergies renouvelables, ce problème prend une autre forme, puisqu’au flux habituel de l’électricité s’ajoute l’instabilité de la plupart des sources : le soleil ne fournit de l’énergie solaire que la moitié de la journée, l’éolien est dépendant de vents plus ou moins forts, en tout cas jamais réguliers, etc.

Du coup, on cherche à stocker cette énergie, ce qui permettrait d’éviter les pics de consommation le matin et le soir ou encore la production d’électricité entre 2h et 5h du matin, admettons, une période de très faible consommation. La première idée que nous avions évoqué ici était celle du pompage-turbinage, de François Lampérière (graphique 1).


Treehugger nous apprend qu’un nouveau mode stockage des énergies renouvelables est en test, avec cette fois-ci non pas un bassin et des niveaux, mais de la glace. En fait, le concept est déjà utilisé pour éviter les pics de consommation des climatiseurs : on les fait fonctionner en mode « froid » la nuit (période où l’énergie est disponible et peu coûteuse) pour constituer des réservoirs de glaces qui seront utilisés pour rafraichir l’air la journée (période où l’énergie est chère et moins disponible). L’innovation, c’est de tenter la même procédure pour faire de ces réservoirs de glace des « batteries » pour l’énergie éolienne.



Dans certaines régions, le vent souffle plus fort la nuit, mais, comme c’est une période de faible consommation, cette surproduction est « perdue ». Le système Ice Bank de Calmac permettrait d’utiliser cette énergie pour fabriquer de la glace qui servirait à refroidir les bâtiments la journée, et l’impact peut être conséquent, avec des factures d’électricité en baisse de 20 à 40%, moins d’émissions également, et, à terme, moins de construction de centrales électriques.

Les applications peuvent être nombreuses, non seulement pour la climatisation des bureaux, hopitaux et autres lieux d’activité, mais également pour les datas centers, ces centres nerveux de l’Internet faits de salles de serveurs surchauffées qu’il faut refroidir en permanence.

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Une première station de recharge hydrogène à Copenhague

mercredi 16 décembre 2009

Copenhague… une ville qui ne laisse pas indifférent le monde des technologies propres, pour plusieurs raisons. D’abord, évidemment, en raison du sommet qui s’y tiendra en décembre sur le climat, et qui doit être un « nouveau Kyoto ». Ensuite, parce plus concrètement, la ville a fait le pari d’être la première capitale à émission zéro de Co2 en 2025. La cité danoise entend marquer à nouveau les esprits en dévoilant au public la première station de recharge pour véhicules roulant à l’hydrogène (Gas 2.0).


Le maire de Copenhague, Klaus Bondam, affime ainsi que « aujourd’hui, nous faisons de Copenhague un champion des transports propres. En parallèle avec la mise en place de H2 Logic [une automobile à pile à combustible], la ville donne une impulsion aux transports alimentés à l’hydrogène en Europe du Nord. La station de recharge en hydrogène de Copenhague permettra aux conducteurs de Scandinavie et d’Allemagne de faire le plein chez nous ».

C’est la coopérative « Hydrogen Link », un réseau danois de recherche et développement dans l’hydrogène, qui a mis en place pour l’occasion une première flotte de 8 véhicules hydrogène (6 voitures et deux camions), qui devrait être complétée par 25 nouveaux véhicules d’ici Noël. De quoi faire une jolie démonstration de technologies propres devant les chefs d’Etats qui viendront pour le sommet sur le climat !

+ Une île danoise auto-suffisante en énergie


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Insolite : Une Joconde faite de puces et de composants électroniques

mercredi 9 décembre 2009


L’e-waste est l’une des thématiques « annexe » des technologies propres, mais elle mérite toute notre attention, car l’industrie informatique a longtemps été à la traîne en matière de développement durable, avec, pour preuve, ce néologisme « e-waste » qui vaut pour l’ensemble des pertes de ce secteur. Et pourtant, on peut y gagner gros : sur une tonne de déchets de portables, près de 3,5 kilos d'argent et 350 grammes d'or...



Vous avez pu lire dans certains de nos articles les bonnes pratiques en la matière, comme ce guide de bonne conduite au Japon, ou encore ce que réussit à faire le Pérou de tous ces déchets (ils en recyclent près de 80%). Cette fois-ci, c’est une autre vision de l’e-waste que nous propose TreeHugger avec cette « Mona Lisa » faite de puces électroniques, un bon moyen de sensibiliser le public à cette problématique.





Vous pouvez aller admirer cette œuvre d’art au siège du constructeur informatique ASUS, à Taiwan !


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Capturer le Co2 sous terre pour en extraire de l’énergie géothermique

mardi 8 décembre 2009


Ce sont là deux techniques bien différentes et pourtant elles pourraient créer un « combo » des plus intéressants. En principe, quand on parle d’enfouir du Co2, c’est dans le cadre de son stockage (ou capture). L’idée de combiner ces émissions à la production d’énergie par la géothermie pourrait être réalisée rapidement (TreeHugger), grâce à une dizaine de projets qui bénéficient de subventions de l’administration américaine. L’idée, c’est que le Co2 que l’on « injecte » sous terre dans des régions chaudes peut ramener de la chaleur en surface, pour usage de chauffage ou de génération d’électricité.



Le supercritical Co2 se situe au « critical point » de ce schéma.

Car le problème avec l’eau, c’est qu’elle peut fissurer les rochers sous terre et causer, à terme, des micro secousses sismiques. En 2 000, des chercheurs du Los Alamos National Laboratory avaient suggéré de remplacer l’eau habituellement utilisé en géothermie par une forme de Co2 (le « supercritical Co2 ») , en fait du Co2 pressurisé, mi-gaz, mi-liquide, qui est beaucoup moins visqueux que l’eau et donc plus « fluide » dans la roche. De plus, un effet de siphon, du à la différence de densité entre le supercritical Co2 qui descend et les gaz chauds qui remontent à la surface, peut permettre de réduire les coûts de pompage de la géothermie à l’eau.

Dernier avantage, de taille, plutôt que d’utiliser de l’eau, une ressource précieuse et rare (on en avait parlé au 5e Forum de l’eau mondial à Istanbul, en mars), c’est ce fameux Co2 que l’on cherche à réduire de partout qui serait, littéralement, « envoyé par le fond ». Un projet de géothermie au Co2 permettrait ainsi de capturer l’équivalent de 70 ans d’émission de Co2 d’une centrale au charbon de 500 MW.

Ne manque plus que les tests grandeur nature pour tester la stabilité de cette idée !


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14 millions de véhicules électriques aux Etats-Unis en 2020 ?

lundi 7 décembre 2009


Les Etats-Unis, toujours moteurs des technologies propres ? En tout cas, après les annonces fortes du président Obama (5 millions d’emplois verts), la nomination du Nobel de physique Steven Chu à la tête du Département à l’Energie et de sa « green team » et de maintes innovations, c’est, cette fois-ci, un résultat attendu que nous livre Cleantechnica : il pourrait y avoir 14 millions de véhicules électriques en circulations sur les routes américaines d’ici 2020.

L’étude, réalisée par Electrification Coalition, une organisation non partisane constituée par des entrepreneurs (on y trouve aussi bien Carlos Ghosn, qui avait fait forte impression à Francfort avec sa gamme « Zero Emission », que des start-ups comme Coulomb Technologies, ainsi que du capital-risque), st résoluement optimiste, trop, diront certains.

Fred Smith, DG de FedEx et partie prenante de cette initiative, souligne que « jusqu’à maintenant, l’électrique était resté de l’ordre du rêve ? Mais maintenant, nous proposons un plan réalisable et réaliste pour bâtir un système de transport qui permettra tout à la fois de garantir notre indépendance énergétique, qui alimentera la croissance et qui réduira les émissions de Co2 ».

L’une des motivations sous-jacentes à cette initiative est la prise de conscience du « peak oil », ce moment à partir du quel le pétrole disponible se fera toujours plus rare. « Le risque d’une interruption soudaine de la production jusqu’ici régulière de pétrole plane sur les Etats-Unis et les économies du monde », et, en ce sens, l’objectif visé permettrait dès 2040 de réduire la consommation de pétrole à usage automobile de 8,6 millions de barils quotidiens aujourd’hui à 2 millions.


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