Second sommet sur la sécurité nucléaire à Séoul

lundi 23 avril 2012


Le deuxième sommet international sur la sécurité nucléaire a eu lieu à Séoul du 26 au 28 mars dernier. L'occasion pour les 53 États présents, dont la France, de renouveler leur engagement en faveur d'un nucléaire plus sûr.

Le premier sommet sur la sécurité nucléaire, le plus grand rassemblement international sur le sujet, s'était déroulé à Washington en Avril 2010. Les dirigeants avaient alors négocié des plans de consolidation de la sécurité visant à éviter le mauvais usage de l'équipement nucléaire par des acteurs non-gouvernementaux. Le sommet de cette année a permis de s'assurer que les engagements qui y avaient été pris ont bien été tenus.

La France était représentée cette année à Séoul par le Premier ministre, François Fillon.
Il a souligné que cette rencontre était "vraiment nécessaire après l’accident de Fukushima qui nous a conduit à prendre des initiatives internationales pour améliorer les niveaux de sûreté" avant d'ajouter que "nous avons en face de nous des menaces en matière de terrorisme nucléaire, en matière de terrorisme radiologique", évoquant ainsi les politiques nucléaires conduites en Iran et en Corée du Nord.

Le Premier ministre a poursuivi en exposant les actions concrètes de la France en matière de sécurité : "’est notamment pour promouvoir le développement d’une culture de la sûreté et de la sécurité que nous avons créé en 2011 l’Institut international de l’énergie nucléaire (I2en), en lien avec tous les acteurs de l’enseignement, de la recherche et de l’industrie nucléaire." François Fillon a cité la formation comme un des trois grands axes sur lesquels "il est nécessaire que nous restions mobilisés."

Et de conclure sur les mots suivants : "on a besoin de l’énergie nucléaire mais elle doit être maîtrisée d’une façon extrêmement fiable par la communauté internationale." Une affirmation qui, à l’heure actuelle, vaut programme...



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Un nouveau service d’auto-partage écolo

mardi 17 avril 2012

La Twizy, c’est cette minuscule voiture électrique, dernière née de chez Renault, qui est censée pouvoir se glisser partout, surtout en ville. L’ovni citadin peut prendre un passager qui s’installera – ou plutôt se rangera- derrière le conducteur. Si vous n’en avez pas encore entendu parler, une Twizy ressemble à ça :


C’est donc cet engin qui jouera le rôle d’Autolib dans les Yvelines, le département choisi par Renault pour tester son projet. A la différence du système d’auto-partage parisien, le Twizy Mobility n’a pas de bornes auxquelles se rattacher mais un périmètre de circulation de trente km². A l’intérieur de ce périmètre, les petites voitures sont en circulation libre. On les gare où on veut et on va les chercher où elles sont.
Infos pratiques
Pour utiliser Twizy Mobility, il faut s’abonner. On obtient une carte avec laquelle on fait démarrer les voitures modifiées afin d’être localisables et de pouvoir communiquer avec un serveur. Les Twizy sont disponibles 24h/24 et 7j/7. Il est possible d’en bloquer une un quart d’heure, le temps d’aller chercher la bête.
Une phase de test
Le système Twizy Mobility est encore à l’essai à Saint-Quentin en Yvelines. L’expérience sert à étudier les mouvements des autos et surtout de s’assurer que la flotte de véhicule ne soit pas concentrée dans certaines parties de la ville en fonction des horaires.
Une solution d’éco-mobilité en plus pour circuler en ville !

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Covoiturage, freins et opportunités : le cas d’E.covoiturage en Isère

mercredi 11 avril 2012


Le covoiturage est une solution de déplacement peu utilisée en dépit de contraintes croissantes liées à l’utilisation de la voiture, notamment la pollution atmosphérique, les embouteillages et les prix de l’essence en augmentation. Covoiturer peut toutefois devenir un réflexe régulier, voire journalier, entre domicile et bureau : au sein des bassins d’emploi de taille importante, de nombreuses opportunités existent de partager le véhicule avec un collègue ou un voisin, pour le bénéfice de chacun. Cela peut-être une alternative valable aux transports en commun : Andrea, ingénieur dans la microélectronique âgé de 25 ans, raconte comment il a pris le bus pendant des années pour se rendre au lycée et à l’université, de sorte qu’aujourd’hui il ne veut pas renoncer à l’emploi de sa voiture, synonyme de liberté. La solution de covoiturage domicile-travail lui semble en revanche séduisante dans la mesure où elle lui permet de concilier convivialité, flexibilité et liberté.

Par ailleurs, alors que les moyens technologiques actuels de géolocalisation ont gagné en précision et les smartphones deviennent des objets du quotidien, certains outils innovants permettent de se déclarer en temps réel passager et conducteur via son téléphone : on appelle cela le covoiturage dynamique. C’est ainsi que Covivo met son expertise au service des usagers du covoiturage à travers un système appelé Covisoft coordonnant la demande et l’offre de place dans un véhicule. Plusieurs expérimentations ont été réalisées sur le territoire national en partenariat avec les collectivités territoriales, notamment dans le Vercors avec le Conseil général de l’Isère dont les enseignements ont montré la nécessité de mettre en place un tel dispositif en zone rurale et de cultiver son acceptabilité sociale ; une nouvelle expérience a débuté lundi 2 avril.

Cette expérience est menée entre Crolles et Grenoble d’une part et Lyon et Bourgoin-Jalieu d’autre part dans l’optique d”associer conducteurs et passagers d’un bassin d’emploi (et bassin de déplacements). Une fois l’inscription réalisée sur le site d’E.covoiturage, il est possible de connaître en temps réel les possibilités de covoiturage avec un système d’identifiant pour le conducteur comme le passager et un paiement en ligne. Outre la sécurité et la transparence du dispositif, l’accent est mis sur la communication : une page Facebook permet d’avoir des informations régulières sur le service, comme les permanences locales. Covoiturer sur deux axes de circulation congestionnés matin et soir devient alors une alternative à la voiture individuelle ou aux transports en commun lorsque l’on a des horaires flexibles et une exigence de liberté comme Andrea, avec une valeur ajoutée certaine : celle d’économie de temps et d’énergie au profit d’une nouvelle convivialité. Ou comment un frein devient une opportunité.

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