Des enzymes de termites pour produire du biocarburant

jeudi 24 décembre 2009


Après le café, la pastèque, l’urine, le bois mort ou encore la tuberculose, c’est au tour des termites d’être mis à contribution pour produire des biocarburants (Cleantechies). C’est une entreprise américaine qui a eu l’idée de se servir d’un stock de déchets d’origine agricole – qui contiennent donc des sucres.

ZeaChem, cette start-up, utilise les enzymes des termites (qui mangent du bois, habituellement). Résultat en laboratoire : un rendement en éthanol supérieur de 35% par rapport aux autres substances capables de produire de l’éthanol cellulosique, selon la Technology Review du MIT.



ZeaChem utilise de l’acide pour craquer la cellulose en sucres, mais plutôt que de faire fermenter les sucres en utilisant de la levure (la technique habituelle), ils donnent ces sucres à une bactérie acétogène (qui produit de l’acétate à partir de dioxyde de carbone et d’hydrogène ou de glucides) que l’on trouve chez les termites. La bactérie transforme les sucres en acide acétique, qui à son tour produit de l’éthanol si combiné avec de l’hydrogène.

« Ce n’est pas la manière la plus évident ni la plus directe, mais les rendements sont supérieur », a déclaré un chercheur du National Renewable Energy Lab du Colorado. Le rendement actuel de ZeaChem est de 510 litres d’éthanol pour une tonne de déchets cellulosiques.

Lien schéma :


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Vidéo : le changement de batteries par Better Place

mercredi 23 décembre 2009

Nous vous en avons parlé précédemment : le modèle économique de la voiture électrique se dirige de plus en plus vers un système de location de la batterie, l’élément coûteux de l’engin, et celui qui pose le plus de problème en terme de conquête des marchés (la batterie se recharge en 3 à 8h et ne couvre pas de grandes distances). C’est Better Place qui pousse le système de la location de batterie le plus loin, comme le montre très bien cette vidéo :




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La déperdition de chaleur pourrait alimenter des appareils électroniques.

mardi 22 décembre 2009

Près de 60% de l’énergie générée par combustion ou dans des centrales est perdu sous forme de déperdition de chaleur. Les ordinateurs, les voitures ou encore les téléphones portables doivent se débarasser de l’excès de chaleur pour fonctionner normalement, ce qui entraîne une perte nette d’énergie. Les chercheurs du MIT sont en passe de pouvoir récuperer cette chaleur « perdue » pour la convertir en électricité (Ecogeek)… ce sont les gestionnaires réseau des datas centers qui vont être contents !



Une innovation de ce type pourrait permettre de fabriquer des ordinateurs et des téléphones portables dont les batteries auraient une capacité double de celles utilisées actuellement. L’équipe de recherche s’est appuyée sur le cycle de Carnot, un principe de la thermodynamique qui propose un seuil d’efficacité lors de la conversion de la chaleur en électricité. Les appareils actuels ne sont qu’à 10% de ce seuil d’efficacité. La technique du MIT pourrait permettre d’atteindre 40% puis 90% de ce seuil – c’est à dire que la quasi intégralité de la chaleur serait convertie en électricité.

Tout le secret réside dans la distance entre la source de chaleur et le convertisseur (un semi-conducteur). La commercialisation de ce prototype est envisagée par MPTV Corp, et trouverait des applications aussi bien en électronique (ordinateurs portables) que dans les transports (aviation, automobile, etc).


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Le plus grand champ éolien n’est (bientôt) plus au Texas

lundi 21 décembre 2009

L’énergie éolienne a un potentiel incroyable, de l’ordre de 1 100 GW d’ici 2030 si l’on en croit l’International Energy Agency (sur les 4 900 dont nous aurons besoin au niveau mondial). Des champs, nous vous en avons montré sur TechnoPropres, non seulement pour leur étonnante beauté, mais aussi pour les innovations qu’elles contiennent. La Chine est devenu une superpuissance de l’éolien (la 4e au niveau mondial), elle produit, bâtit des gratte-ciels avec des alvéoles-éoliennes, quand elle ne s’occupe pas d’installer ces géants sur le site du barrage des Trois-Gorges. De nouveaux champs géants sont en projet, et c’est parmi eux que se trouve le prochain record (TreeHugger).

Plusieurs projets sont en compétition. Le plus impressionnant est probablement celui qui vise à installer sur l’estuaire de la Tamise 1 GW d’éoliennes. Mais ça n’est pas grand chose en comparaison des 3-4 GW de prévus du côté de la Suède. Le projet Markbygden serait alors le plus grand champ éolien en puissance produite, mais aussi en surface, sur près de 450 km carrés. Les turbines installées seraient également parmi les plus imposantes (7,5MW chacune).

On peut s’en douter, un tel projet va nécessiter un financement record également, avec près de 4,6 milliards d’euros à invesir. Svevind, le nom du groupe de développeurs du site, a déjà érigé 12 turbines, et 8 sont en cours d’autorisation. Un autre accord leur permet de construire jusqu’à une hauteur de 200m (la tour Eiffel en fait 324). Le tout devrait être achevé d’ici 2020.

Le record actuel a donc encore un peu de temps avant d’être détroné : c’est pour le moment au Texas que le Roscoe Wind Complex tient le titre, avec 781 MW de capacité (230 000 foyers) !


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Laver son linge tout en grimpant l’Alpe d’Huez

vendredi 18 décembre 2009

C’est une invention que Gaston Lagaffe aurait pu inventer dans les bureaux du « Petit Spirou », et elle plaira aux amateurs de la petite reine. Ce système étonnant permet de laver du linge dans un véritable tambour (de machine à laver) en pédalant sur un vélo fixé au sol, donc sans apport d’énergie électrique !

En fait, la phase de lavage et de rinçage se fait dans une machine à la main, après quoi le cycle d’essorage se fait grâce à ce vélo. Le « Lagaffe » qui a inventé le tout a même adjoint un générateur d’électricité pour regarder la TV en faisant son sport/lavage, mais toujours sans raccord au réseau local !



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De la glace pour stocker les énergies renouvelables ?

jeudi 17 décembre 2009

C’est un thème que l’on a déjà abordé ici, notamment avec le concept de pompage turbinage. Le stockage de l’énergie est, en soi, un premier défi, avec, pour preuve, les « pics » de consommation de l’électricité, car si on peut la produire de mille et une manières différentes, on ne sait toujours pas la stocker (c’est un « flux » pur, en ce sens). Avec les énergies renouvelables, ce problème prend une autre forme, puisqu’au flux habituel de l’électricité s’ajoute l’instabilité de la plupart des sources : le soleil ne fournit de l’énergie solaire que la moitié de la journée, l’éolien est dépendant de vents plus ou moins forts, en tout cas jamais réguliers, etc.

Du coup, on cherche à stocker cette énergie, ce qui permettrait d’éviter les pics de consommation le matin et le soir ou encore la production d’électricité entre 2h et 5h du matin, admettons, une période de très faible consommation. La première idée que nous avions évoqué ici était celle du pompage-turbinage, de François Lampérière (graphique 1).


Treehugger nous apprend qu’un nouveau mode stockage des énergies renouvelables est en test, avec cette fois-ci non pas un bassin et des niveaux, mais de la glace. En fait, le concept est déjà utilisé pour éviter les pics de consommation des climatiseurs : on les fait fonctionner en mode « froid » la nuit (période où l’énergie est disponible et peu coûteuse) pour constituer des réservoirs de glaces qui seront utilisés pour rafraichir l’air la journée (période où l’énergie est chère et moins disponible). L’innovation, c’est de tenter la même procédure pour faire de ces réservoirs de glace des « batteries » pour l’énergie éolienne.



Dans certaines régions, le vent souffle plus fort la nuit, mais, comme c’est une période de faible consommation, cette surproduction est « perdue ». Le système Ice Bank de Calmac permettrait d’utiliser cette énergie pour fabriquer de la glace qui servirait à refroidir les bâtiments la journée, et l’impact peut être conséquent, avec des factures d’électricité en baisse de 20 à 40%, moins d’émissions également, et, à terme, moins de construction de centrales électriques.

Les applications peuvent être nombreuses, non seulement pour la climatisation des bureaux, hopitaux et autres lieux d’activité, mais également pour les datas centers, ces centres nerveux de l’Internet faits de salles de serveurs surchauffées qu’il faut refroidir en permanence.

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Une première station de recharge hydrogène à Copenhague

mercredi 16 décembre 2009

Copenhague… une ville qui ne laisse pas indifférent le monde des technologies propres, pour plusieurs raisons. D’abord, évidemment, en raison du sommet qui s’y tiendra en décembre sur le climat, et qui doit être un « nouveau Kyoto ». Ensuite, parce plus concrètement, la ville a fait le pari d’être la première capitale à émission zéro de Co2 en 2025. La cité danoise entend marquer à nouveau les esprits en dévoilant au public la première station de recharge pour véhicules roulant à l’hydrogène (Gas 2.0).


Le maire de Copenhague, Klaus Bondam, affime ainsi que « aujourd’hui, nous faisons de Copenhague un champion des transports propres. En parallèle avec la mise en place de H2 Logic [une automobile à pile à combustible], la ville donne une impulsion aux transports alimentés à l’hydrogène en Europe du Nord. La station de recharge en hydrogène de Copenhague permettra aux conducteurs de Scandinavie et d’Allemagne de faire le plein chez nous ».

C’est la coopérative « Hydrogen Link », un réseau danois de recherche et développement dans l’hydrogène, qui a mis en place pour l’occasion une première flotte de 8 véhicules hydrogène (6 voitures et deux camions), qui devrait être complétée par 25 nouveaux véhicules d’ici Noël. De quoi faire une jolie démonstration de technologies propres devant les chefs d’Etats qui viendront pour le sommet sur le climat !

+ Une île danoise auto-suffisante en énergie


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Insolite : Une Joconde faite de puces et de composants électroniques

mercredi 9 décembre 2009


L’e-waste est l’une des thématiques « annexe » des technologies propres, mais elle mérite toute notre attention, car l’industrie informatique a longtemps été à la traîne en matière de développement durable, avec, pour preuve, ce néologisme « e-waste » qui vaut pour l’ensemble des pertes de ce secteur. Et pourtant, on peut y gagner gros : sur une tonne de déchets de portables, près de 3,5 kilos d'argent et 350 grammes d'or...



Vous avez pu lire dans certains de nos articles les bonnes pratiques en la matière, comme ce guide de bonne conduite au Japon, ou encore ce que réussit à faire le Pérou de tous ces déchets (ils en recyclent près de 80%). Cette fois-ci, c’est une autre vision de l’e-waste que nous propose TreeHugger avec cette « Mona Lisa » faite de puces électroniques, un bon moyen de sensibiliser le public à cette problématique.





Vous pouvez aller admirer cette œuvre d’art au siège du constructeur informatique ASUS, à Taiwan !


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Capturer le Co2 sous terre pour en extraire de l’énergie géothermique

mardi 8 décembre 2009


Ce sont là deux techniques bien différentes et pourtant elles pourraient créer un « combo » des plus intéressants. En principe, quand on parle d’enfouir du Co2, c’est dans le cadre de son stockage (ou capture). L’idée de combiner ces émissions à la production d’énergie par la géothermie pourrait être réalisée rapidement (TreeHugger), grâce à une dizaine de projets qui bénéficient de subventions de l’administration américaine. L’idée, c’est que le Co2 que l’on « injecte » sous terre dans des régions chaudes peut ramener de la chaleur en surface, pour usage de chauffage ou de génération d’électricité.



Le supercritical Co2 se situe au « critical point » de ce schéma.

Car le problème avec l’eau, c’est qu’elle peut fissurer les rochers sous terre et causer, à terme, des micro secousses sismiques. En 2 000, des chercheurs du Los Alamos National Laboratory avaient suggéré de remplacer l’eau habituellement utilisé en géothermie par une forme de Co2 (le « supercritical Co2 ») , en fait du Co2 pressurisé, mi-gaz, mi-liquide, qui est beaucoup moins visqueux que l’eau et donc plus « fluide » dans la roche. De plus, un effet de siphon, du à la différence de densité entre le supercritical Co2 qui descend et les gaz chauds qui remontent à la surface, peut permettre de réduire les coûts de pompage de la géothermie à l’eau.

Dernier avantage, de taille, plutôt que d’utiliser de l’eau, une ressource précieuse et rare (on en avait parlé au 5e Forum de l’eau mondial à Istanbul, en mars), c’est ce fameux Co2 que l’on cherche à réduire de partout qui serait, littéralement, « envoyé par le fond ». Un projet de géothermie au Co2 permettrait ainsi de capturer l’équivalent de 70 ans d’émission de Co2 d’une centrale au charbon de 500 MW.

Ne manque plus que les tests grandeur nature pour tester la stabilité de cette idée !


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14 millions de véhicules électriques aux Etats-Unis en 2020 ?

lundi 7 décembre 2009


Les Etats-Unis, toujours moteurs des technologies propres ? En tout cas, après les annonces fortes du président Obama (5 millions d’emplois verts), la nomination du Nobel de physique Steven Chu à la tête du Département à l’Energie et de sa « green team » et de maintes innovations, c’est, cette fois-ci, un résultat attendu que nous livre Cleantechnica : il pourrait y avoir 14 millions de véhicules électriques en circulations sur les routes américaines d’ici 2020.

L’étude, réalisée par Electrification Coalition, une organisation non partisane constituée par des entrepreneurs (on y trouve aussi bien Carlos Ghosn, qui avait fait forte impression à Francfort avec sa gamme « Zero Emission », que des start-ups comme Coulomb Technologies, ainsi que du capital-risque), st résoluement optimiste, trop, diront certains.

Fred Smith, DG de FedEx et partie prenante de cette initiative, souligne que « jusqu’à maintenant, l’électrique était resté de l’ordre du rêve ? Mais maintenant, nous proposons un plan réalisable et réaliste pour bâtir un système de transport qui permettra tout à la fois de garantir notre indépendance énergétique, qui alimentera la croissance et qui réduira les émissions de Co2 ».

L’une des motivations sous-jacentes à cette initiative est la prise de conscience du « peak oil », ce moment à partir du quel le pétrole disponible se fera toujours plus rare. « Le risque d’une interruption soudaine de la production jusqu’ici régulière de pétrole plane sur les Etats-Unis et les économies du monde », et, en ce sens, l’objectif visé permettrait dès 2040 de réduire la consommation de pétrole à usage automobile de 8,6 millions de barils quotidiens aujourd’hui à 2 millions.


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Un prototype d'hydrolienne à Ouessant

vendredi 27 novembre 2009

Après avoir testé son premier prototype d'hydrolienne dans l'estuaire de l'Odet, la société quimpéroise Sabella pourrait construire un nouveau prototype de dix mètres de diamètre. Il pourrait être testé au large d'Ouessant (29) ou de Bréhat (22).


La seconde phase du projet prévoit l'implantation d'une ferme de démonstration de quatre hydroliennes. Sabella, associée à Veolia Environnement, Bureau Veritas, Ifremer et Direct Energie, a répondu à un appel à projets de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) pour concourir au fonds «démonstrateurs énergies renouvelables».

Pour rappel, une hydrolienne est une turbine sous-marine qui utilise l'énergie cinétique des courants marins, comme une éolienne utilise l'énergie cinétique de l'air.

La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur.



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Vidéo : le financement des technologies propres au Canada

jeudi 26 novembre 2009

Comment passer la crise ? Plusieurs acteurs majeurs des technologies propres au Canada évoquent plusieurs pistes pour améliorer le financement de la recherche dans ce secteur majeur et crucial pour le XXIe siècle.



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Un véhicule solaire… spatial !

mercredi 25 novembre 2009


Le solaire a conquis des pans entiers de l’industrie, avec l’automobile (voir ce bolide capable d'atteindre 150km/h pendant une semaine non-stop en autonomie), l’agriculture (pour l’irrigation ou la couverture des toits des fermes), le bâtiment, évidemment… ne manquait donc plus qu’à cette énergie propre un petit tour dans l’espace, et c’est la Planetary Society qui pense en être capable d’ici 2010 (EcoGeek).


LE LightSail-1 serait équipé de « voiles » solaires en forme de triangle capable de l’alimenter en énergie. L’objectif est que ce type de vaisseau puisse effectuer de très longues distances dans l’espace en partant très doucement, pour atteindre lentement de grandes vitesses sans avoir besoin de carburant. Le directeur de l’entreprise pense ainsi pourvoir atteindre des vitesses de 160 000km/h. L’intérêt ? Pouvoir quitter le système solaire en 5 ans, contre 25 aujourd’hui !

LightSail-1 doit partir prochainement, en 2010, arrimé à une fusée lanceuse (pas encore déterminée), pour être mise en orbite à environ 800km de la Terre. La propulsion solaire serait alors testée avant d’entamer un périple plus long. En attendant et si tout se passe bien, LightSail-2 et 3 seront fabriquées. Le lancement de 2010 coûtera environ 1,5 millions d’euros, financés sur fonds privés.


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Faire de l’électricité à partir de bouse de vache

mardi 24 novembre 2009


Nous vous avions parlé récemment des 10 sources d’énergie renouvelable les plus insolites, on y trouvait notamment la graisse tirée des liposuccions ou encore les déchets toxiques. On peut désormais ajouter à ce palmarès la bouse de vache, dont les néerlandais viennent de faire la matière première d’une central électrique (Cleantechnica).


La centrale est évidemment placée dans une zone rurale d’élevage, pour ne pas avoir à transporter la bouse sur plusieurs centaines de kilomètres. A proximité, donc, un établissement agro-alimentaire géant dont une partie est consacrée aux produits laitiers. La bouse de ces caches, convertie en biogaz, pourra fournir le chauffage d’environ 1 100 foyers dans la régions, soit près de 4 000 personnes. La « mixture » sera faite de bouse et d’herbe.

C’est en tout cas une bonne nouvelle pour le secteur agricole qui trouve là un débouché intéressant et écologiquement propre : des fermiers américains avaient déjà loué leurs parcelles pour les éoliennes, ce qui contribue à rendre plus verte un secteur traditionnellement polluant.


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Une major indienne parie sur les biocarburants aux algues

lundi 23 novembre 2009


Et de cinq, annonce fièrement TreeHugger. L’Indian Oil Corporation est ainsi la 5e « major » du pétrole a se lancer dans l’exploitation du biocarburant algual (on en avait parlé à plusieurs reprises, notamment sur son prix en 2008 – 6€ le litre). L’entreprise indienne a signé un partenariat avec l’américain PetroAlgae pour mettre en œuvre une production industrielle de biocarburant.

La production se fera en Inde, et PetroAlgae doit aider l’Indian Oil à mettre sur pied dans un premier temps une usine pilote pour confirmer la viabilité de ce projet. L’avantage de ce biocarburant est qu’il est un parfait remplaçant des hydrocarbures traditionnels, c’est à dire qu’il ne nécessite pas de modification pour son stockage, son transport et sa combustion. On appelle ça un « drop-in ».


Les autres majors sur ce segment des biocarburants sont ExxonMobil, Shell, BP et Chevron, c’est à dire les plus grosses entreprises pétrolifères existantes. Un signe qui ne trompe pas !



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Les Etats-Unis consomment, enfin, moins d’eau

jeudi 19 novembre 2009

La problématique de l’eau est toujours d’actualité ! Cet « or bleu » dont nous avions parlé extensivement lors du 5e Forum mondial de l’eau à Istanbul, en mars 2009, revêt plusieurs facettes : source de risque en raison de la montée des eaux (New York engloutie ?), ressource à économiser grâce aux innovations technologiques, voire même matière à investissement si l’on en croit les chiffres de certains cabinets (pour chaque dollar investi dans les technologies de l’eau, c’est entre 3 et 34 dollars de retour !).

Nous avions également traité de l’empreinte eau, un concept intéressant qui permet de comparer l’utilisation d’eau de différents pays et/ou industries… et les américains étaient parmi les mauvais élèves des gaspilleurs d’eau.




Un rapport du Geological Survey précise cependant que les Etats-Unis consomment moins d’eau qu’il y a 30 ans, et ce malgré une croissance de la population de près de 30% sur la même période (Cleantechies). En 2 000 les Américains ont consommé près de 1 550 milliards de litres d’eau par jour (dont 49% pour la production d’électricité, 31% pour l’agriculture et 11% pour la consommation individuelle).


Cette consommation moindre résulte de l’utilisation de systèmes d’irrigation plus efficaces, et de l’arrivée de nouvelles technologies pour produire de l’électricité (solaire, éolien). Quelques précisions supplémentaires : les Etats les plus gourmands en eau sont, en bonne logique, les plus agricoles ou industrialisés comme la Californie, le Texas et l’Illinois. Le rapport complet est disponible à cette adresse.


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Transformez donc ces déserts en forêts !

mercredi 18 novembre 2009

Dans la série des projets fous, on avait déjà la mise en orbite de miroirs géants en guise de panneaux solaires ou la sulfurisation des nuages pour ralentir le réchauffement climatique. Cette fois-ci, c’est les déserts qui sont promis à une nouvelle expérience de géo-ingénieurie, cette technique qui utilise tout simplement la planète comme outil de changement du climat. C’est une étude conjointe de la NASA et de l’école de médecine Mount Sinai de New York qui veut convertir les sables du sahara en une forêt verdoyante (Guardian).


Leur article, paru dans le Journal of Climate Change, conclut que cette idée est probablement la « meilleur approche à court-terme capable de mettre sous contrôle comlet les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique qui en résulte ». Rien que ça ! En plantant des végétaux à croissance rapide, comme l’eucalyptus, irrigués grâce à un système de canaux d’eau de mer préalablement déssalinisée, c’est tout un écosystème qui serait recréé. Rapidement, cette verdure génèrerait ses propres nuages et pluies tout en absorbant le Co2 de la planète. Le prix ? Moins cher que l’ensemble des programmes prévus de capture et stockage du Co2 actuellement.
« Le coût est énorme, mais la portée du problème à traiter l’est aussi » assure l’un des directeurs de ce programme, le biologiste Leonard Ornstein. Le coût estimé à presque 2 billions de dollars (soit 2 000 milliards) par an paraît énorme, écrasant, même, mais c’est sans compter une comparaison avec le coût des technologies de capture et de stockage du Co2, qui sont selon Ornstein de 800 milliards par an… pour seulement 20% du Co2 de la planète.

Le plan de reboisement du Sahara comporte aussi des effets secondaires intéressants, comme la mise à disposition d’une nouvelle source de bois (qui éviterait donc la déforestation de l’Amazonie, par exemple), ainsi que de biocarburant, avec le bois mort, une technique dont nous avions parlé il y a peu.


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Eole Water: l'éolienne génératrice d'eau potable

mardi 17 novembre 2009

"Vous nous donnez le vent, on vous donne de l’eau". Voici le slogan d'un système éolien permettant de créer de l'eau potable. Depuis plusieurs années, Marc Parent travaille sur la mise au point d'un premier prototype. L'idée lui est venue alors qu'il vivait aux antilles dans une maison qui n'était pas reliée au réseau d'eau potable. C'est ainsi qu'est née l'Eole Water (Techno Science).

Son fonctionnement n'a rien de révolutionnaire, mais personne n'avait encore eu l'idée de l'intégrer à une éolienne: celle-ci transforme simplement l'humidité contenue dans l'air en eau potable. L'éolienne capte d'abord l'humidité naturellement présente dans l'air. Après condensation, l'humidité est transformée en eau grâce à une unité frigorifique située dans la nacelle. Cette eau condensée coule ensuite à travers un filtre à particules puis est stockée dans le mat.


Le prototype permet aujourd’hui de récolter entre 70 et 200 litres d’eau par jour, mais l'équipe travaille à la mise au point d’un prototype plus grand (prévu pour 2010), qui sera capable de récolter jusqu'à 1000 litres d'eau potable par jour (de quoi assurer les besoins vitaux en eau de 25 personnes). Cette éolienne représente un double avantage: non seulement elle produit de l'eau potable, mais elle crée également de l'électricité (25% d'eléctricité de plus que ce dont elle a besoin pour son fonctionnement). Ainsi, si l’air est sec le jour et humide la nuit, l’éolienne alterne entre production d’électricité et d’eau. En cas d’absence de vent, un petit modèle (avec tout de même une capacité de 800 litres par jour) peut être couplé à des panneaux photovoltaïques, à un générateur ou à des lignes électriques. Un modèle transportable a été créé pour être utilisé en cas de catastrophe naturelle par exemple. L'éolienne pourra donc fournir aux populations sinistrées à la fois de l'eau et de l’électricité.

Pour lutter contre la sécheresse, certains pays dessalent l'eau de mer mais c'est une solution très polluante. Cette éolienne a l'avantage de ne pas présenter d'impact pour l'écologie, de ne consommer aucune énergie, et surtout de ne pas polluer.

Un premier modèle de l'Eole Water fonctionne depuis 2000 mais Marc Parent a attendu 8 ans avant de s'associer avec des amis afin de fonder une entreprise. Depuis, il a déposé des brevets, présenté un prototype au Proche-Orient, et est rentré en contact avec des éventuels acheteurs indiens et américains. Avant de pouvoir fabriquer ces machines en grandes quantités, Marc Parent doit trouver des partenaires industriels et financiers. Son intention est de commercialiser son concept dans les pays en voie de développement, le but étant de cibler les pays pauvres et insuffisament irrigués.

Le coût de production est entre 10 000 et 50 000 euros, en fonction de la taille de l'éolienne. Le brevet est disponible en consultation ici, sous réserve d'avoir créé un compte utilisateur (gratuit) au préalable.



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Une moto électrique atteint 267km/h

lundi 16 novembre 2009

Nous avons à TechnoPropres une fascination légitime pour les bolides propulsées avec de l’énergie renouvelable. Côté automobile, nous avions déjà parlé du bolide éolien (192km/h), du bolide solaire (150km/h), du bolide à l'hydrogène (393km/h), mais les motos n’avaient pas encore eu droit à de tels records. C’est désormais chose réglée avec le prototype conçu par Lightning, qui a atteint sur la « plage de sel » près de Salt Lake City la vitesse de 267km/h (TreeHugger).



« Cette semaine, sur les « Sables plats » de Bonneville, un nouvel acteur dans le secteur en plein boom des motos électriques a émergé. Lightning Motors, qui y montrait l’un de ses prototypes, a réussi à atteindre la vitesse de 267km/h. Cet exercice fait donc de Lightning Motors le constructeur de la moto électrique la plus rapide au monde », selon le communiqué de l’entreprise.

Quand on sait que les essais de ce type se retrouvent assez rapidement sur le marché grand public (un peu comme la F1, mais en toute propreté !), c’est une excellente nouvelle.


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On peut faire rouler des trains avec batteries

vendredi 13 novembre 2009


Le secteur en plein développement des batteries ne concerne pas seulement les voitures électriques, puisque un prototype de locomotive de la compagnie Norfolk Southern, aux Etats-Unis, vient d’être présenté. La compagnie étudie depuis quelques années des alternatives vertes pour alimenter ses trains, et d’ici 2011, une locomotive capable de tenir les longues distances du réseau ferré américain devrait être en service, avec à la clé l’objectif symbolique de « zéro émission » (CleanTechnica).



La locomotive ci-dessus fonctionne avec 1080 batteries plomb-acide couplées de 12 volt chacune, capable de stocker l’équivalent d’une journée de trajet. Le projet coûte pour l’instant 4 millions de dollars, et il devrait réduire drastiquement les quelques 40 tonnes d’émissions dues au moteurs diesel vieillissant qui équipent la plupart des motrices actuelles. Les premiers modèles seront probablement des hybrides, ce prototype laisse cependant entrevoir la possibilité de trains complètement propres.

+ le TGV à la conquête des Etats-Unis

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Recharger son portable sans file grâce au solaire ou à l'éolien, ça vaut 2,3 milliards de dollars.

jeudi 12 novembre 2009

C’est encore un très bel exemple d’une technologie propre qui peut rapporter très gros en plus d’être « verte ». Les téléphones portables de demain n’auront plus besoin de chargeurs, car ils seront dotés de systèmes de recharge en énergie renouvelable, principalement de l’énergie solaire. Et nous n’en sommes plus au stade des prototypes à la limite du gadget au vu des progrès de la miniaturisation des cellules solaires (Treehugger). Ainsi, près de 500 millions d’utilisateurs de téléphones portables dans les pays en voie de développement pourraient bénéficier de ce type de technologie, leurs réseaux électriques étant peu développés dans certains cas. Soit un secteur évalué à 2,3 milliards de dollars par le programme Green Power for Mobile des chercheurs de GSMA.

Des portables rechargeable par énergie éolienne avait ouvert le bal avec la mini-éolienne de chez HyMini :




Et bien d’autres appareils sont compatibles avec ces petites sources d’énergie renouvelable que l’on peut porter un peu partout (l’éolienne se fixe facilement sur les vélos, voitures ou fenêtres). La même étude précise que 60% des constructeurs de téléphone étudient ce type de solution, comme le géant Ericsson.


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La progression de l’éolien en France (2006-2008)

mercredi 11 novembre 2009

Voici deux cartographies très intéressantes qui montrent le développement rapide de l’éolien en France, puisqu’entre fin 2006 (carte à points bleus) et 2008, la puissance installée à plus que doublée :

2006 :



fin 2008 :




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Quand la NASA s’inspire de la sagesse du lotus

mardi 10 novembre 2009


Un cas d’école des technologies propres que la dernière idée en date de la NASA. Car oui, c’est régulièrement que l’on vous relaye des innovations qui s’inspire de la nature et de son fonctionnement toujours étonnant et simple. Cette fois ci, c’est pour créer un revêtement sur lequel la poussière n’adhère pas que la NASA est aller mettre ses microscopes sur les feuilles de lotus (Treehugger).



Celles-ci sont en fait recouvertes de minuscules denticules qui empêchent toute poussière de s’accumuler, et c’est précisément cet anti-adhérence que la NASA compte reproduire pour les revêtements des équipements spatiaux, qui ne supportent pas la poussière. Tout pourrait être recouvert de ce principe de la feuille de lotus, depuis la coque externe des fusées aux scaphandres et vêtements des cosmonautes, en passant par les panneaux solaires des satellites qui, évidemment, fonctionnent mieux sans poussière.

Si la technologie n’est pas nouvelle, c’est son appication dans l’espace qui l’est, puisqu’il s’agit d’un environnement radicalement différent où physiquement, tout est différent : « Je crois que l’un des obstacles majeurs à l’exploration lunaire est la poussière et sa capacité à « coller » à toutes les surfaces quelles qu’elles soient : peau, vêtement, métal », a précisé le Commandant Eugene Cernan durant le debriefing technique de la mission Apollo 17.


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Du biocarburant à base de… tuberculose

lundi 9 novembre 2009

Après le café, le chocolat, l’urine, la pastèque et le bois mort, c’est au tour d’une bactérie d’être sollicitée pour produire du biocarburant. CleanTechnica nous précise que c’est une équipe du célèbre MIT qui est en train de mettre au point une bactérie très proche de celle responsable de la tuberculose qui sera à l’œuvre. Celle-ci a « faim » de certains sucres et en « échange » elle produit des lipides qui sont convertissables en biodiesel.



La bactérie Rhodococcus étudiée fait partie d’un programme plus large du MIT pour analyser et développer des biocarburants qui utilisent la biologie synthétique. Pas de risque non plus malgré la similarité avec la tuberculose (sauf si vous êtes une toxine !), et les équipes ont déjà réussi à créer des bactéries capables de se nourrir de glycerol, de glucose et de xylose.

Il reste maintenant à passer le cap de l’industrialisation de ce processus pour l’instant expérimental, soit encore 2 à 3 ans de travail. Plus de détail sur ce site.


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Les 10 sources d'énergie renouvelable les plus insolites

vendredi 6 novembre 2009

L'éolien, le solaire, c'est grand public. L'énergie des vagues, la géothermie, c'est déjà plus particulier et il faut s'y connaître un peu. Mais il y a des énergies potentielles et peu ou pas exploitées qui n'attendent que la créativité des petits génies des cleantech pour devenir les marchés propres de demain, voyez plutôt sur cette fascinante synthèse trouvée sur Flickr :



De la graisse humaine à l'urine en passant par l'énergie des tornades, les déchets toxiques, ou les excrêments de poulets, tout est bon à prendre pour créer ou recycler de l'énergie.

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Un « couloir électrique » entre Los Angeles et San Francisco, beaucoup de questions.

jeudi 5 novembre 2009

On le sait, le développement de la voiture électrique (voir ici les principaux modèles du salon de Francfort 2009) repose aussi sur la capacité des investisseurs et des chercheurs à rapidement convertir l’infrastructure existante en une succession de points de chargements (avec des bornes de recharges, ou des stations permettant l’échange de batteries). Gas 2.0 nous relate l’expérience qui se trame en Californie.



SolarCity a annoncé avoir équipé un « couloir » long de 630km de 4 bornes de recharges, bientôt 5 en octobre. Pour l’instant, seules les Tesla Roadster peuvent s’alimenter sur ces points, mais d’ici peu ces bornes seront universelles et pourront recharger tous les modèles de batteries existant. La Tesla a une capacité de 350km et pourrait donc couvrir le trajet Los Angeles - San Francisco en une recharge… mais celle-ci prend toujours entre 2 et 3h ! Même en faisant fondre le temps de charge à 15-30 minutes (ce qui n’est pas imaginable pour l’instant), il serait impossible que plusieurs voitures se rechargent en même temps, à moins de disposer d’une station avec une douzaines de point de recharges.


On ne voit pas donc pas comment un autre système que celui des locations de batteries pourrait être choisi (type Better Place). Avec cette solution, le point de recharge devient plus rapide qu’une station essence, puisqu’il s’agit d’un simple changement de la batterie, et le prix de la voiture s’en trouve amoindri.



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De la peinture solaire pour nos toitures

mercredi 4 novembre 2009

Steven Chu, le "ministre" américain de l'Energie, l’avait déjà suggéré : pourquoi ne pas peindre nos toits en blanc pour lutter contre le réchauffement climatique ? Mais il y a mieux, désormais, avec une peinture capable de capter l’énergie solaire. Il s’agit en fait d’encre de silicone (silicon ink, en V.O), et, selon le laboratoire américain des énergies renouvelables, « les cellules solaires utilisant cette technologie ont eu un taux de conversion record de 18% »

C’est Innovalight, en partenariat avec JA Solar Holdings qui commercialisera cette peinture qui est, en fait, du silicon transformé en liquide. On peut alors appliquer cette peinture sur n’importe quelle surface avec les outils de peintures professionnels classiques. Ci-contre la vidéo de cette innovation.



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Un nouveau fond pour les énergies des vagues au Royaume-Uni

mardi 3 novembre 2009

On voit peu à peu certains pays se spécialiser sur les énergies propres,, comme la Chine dans l'éolien. Le Royaume-Uni semble en tout cas bien décidé à exploiter les eaux qui l’entourent. Une bonne idée, pour une île, et qui se concrétise rapidement comme nous l’avions vu à plusieurs reprises, avec la technologie des hydroliennes par exemple. Cette fois-ci, c’est l’énergie des vagues qui est à l’honneur avec un fonds de 36 millions de dollars consacré à des projets sur cette énergie (si elle ne vous dit rien, voir nos bilans sur les énergies des vagues).

Cleantechnica précise que le Marine Renewables Proving Fund est une partie du plan britannique de développement des énergies renouvelables, annoncé en Juillet. Le Royaume-Uni est leader, et assez nettement, dans le secteur des énergies marines, comme le note James Murray, de Business Green « un quart des technologies de l’énergie des vagues est déjà développé au Royaume-Uni, et le secteur des énergies marines pourrait représenter plus 2 milliards de livres par an et 16 000 emplois d’ici 2050 ».



Ce financement « extra » mettra à l’eau (littéralement) plusieurs projets qui restaient au stade de l’étude.

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En Islande, l'eau des barrages et de l'hydrothermie est une source d'énergie inépuisable

lundi 2 novembre 2009

(Le Monde)

Un habitant de Reykjavik quitte le matin sa maison chauffée à l'eau chaude naturelle, laisse derrière lui les lumières allumées, surtout aux environs de Noël, sorte de cadeau fait à la communauté pour éviter les dépressions hivernales. Son lieu de travail, qu'il rejoint en voiture, est chauffé de la même manière. Il va se détendre ensuite dans une piscine alimentée en eau chaude, à moins qu'il ne dispose d'un bain à remous dans son jardin.

Les dépôts de silice, lors de l'installation du réseau dans les années 1950, encrassaient les canalisations et l'eau sentait le soufre. C'est de l'histoire ancienne. L'eau qui sort de terre à plus de 100 degrés est utilisée pour chauffer un second circuit qui finit dans les radiateurs des maisons, dans l'évier de la cuisine et la baignoire de la salle de bains. Cette eau est omniprésente. Seul l'habitat isolé en est privé.



L'Islande, dans le domaine de la géothermie, a une bonne longueur d'avance. Nombre de pays s'y sont engagés lors du premier choc pétrolier en 1973, pour s'en désintéresser par la suite. Mais l'île, qui dispose, grâce à sa géologie volcanique, d'un gisement quasi inépuisable de chaleur, a continué ses recherches, a progressé, et propose des solutions clés en main à l'export.

Mais l'Islande se heurte aujourd'hui à divers problèmes de "seconde génération". L'électricité produite est essentiellement d'origine hydroélectrique. Un nouveau barrage, dans l'est du pays, qui a englouti de vastes terres, a rencontré une opposition vigoureuse des écologistes.

Paradoxalement, l'extension de la production d'électricité d'origine géothermique n'a pas rencontré d'opposition, alors qu'elle est beaucoup plus polluante : l'eau chaude puisée à grande profondeur est accompagnée d'émissions de CO2 et de soufre. De plus, les barrages sont loin de toute habitation, ce qui n'est pas le cas des colonnes de vapeur des usines géothermiques. "Ces problèmes sont en voie d'être résolus", affirme Eirikur Hjálmarsson, porte-parole de la société publique de production d'électricité. Le but est de restituer dans les profondeurs de la terre le dioxyde de carbone qui s'échappe, mais le procédé n'est pas encore au point.



L'Islande maîtrise également la motorisation des autobus à hydrogène, combustible propre par excellence puisqu'il ne rejette que de l'eau. Mais le programme a été suspendu faute de clients et on s'interroge sur la viabilité de cette piste qui reste encore le luxe d'un pays riche en énergie : il faut de l'électricité pour produire de l'hydrogène. Les éoliennes ne sont pas à l'ordre du jour, les vents étant très capricieux.

Piscines en plein air
L'Islande peut certes augmenter sa production d'énergie, hydroélectrique et géothermique. Mais pour quoi et pour qui produire de l'électricité ? Le vieux rêve est de l'exporter par câble, mais le coût d'installation est considérable. Reste l'industrie de l'aluminium, fortement implantée en Islande et inévitablement polluante, dont l'extension, malgré la dure crise économique qui touche l'Islande, est contestée par les écologistes, membres du gouvernement.

Le développement du potentiel énergétique est, avec l'effondrement des banques, une des questions que l'on discute dans les piscines en plein air de la capitale. Dans une eau dont la température est de 38 à 43º C, on échange sans se connaître des points de vue. L'eau chaude n'est pas seulement une solution technique au problème de l'énergie, c'est un véritable art de vivre.

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Les principales voitures électriques du salon de Francfort

vendredi 30 octobre 2009


Le salon automobile de Francfort, fin septembre 2009, a réellement consacré la voiture électrique. Loin des autres salons où elle faisait office de prototype amusant, intriguant mais isolé, cette fois-ci, pas un constructeur qui n’a présenté comme gamme principale ses nouveaux engins « EV » (pour Electric Vehicles). AltDot nous présente les modèles les plus marquants de ce salon qui marque pour de bon l’entrée dans l’âge électrique.


L'Audi e-tron

La plus « sexy », selon beaucoup de journalistes, c’est l’e-tron du constructeur allemand Audi. Avec une ligne très sport, et très agressive, elle est loin des vieux clichés des prototypes électriques qui ressemblaient à des jouets. Cette 2-places utilise une batterie lithium-ion pour alimenter 4 moteurs individuels (1 par roue !), avec 95km/h atteints en 4,8 secondes. En production pour 2012.


La Volkswagen e-Up

Autre cible pour VolksWagen et sa e-UP, prévue pour 2013, qui ressemble à la Mini, et dont l’utilisation cible les fameux « commuters » urbains, ces petits trajets de ville qui comptent pour 80% des déplacement automobiles.



Merceded classe S hybrid

Même Mercedes s’y met, se sentant menacé par les regulations toujours plus strictes en matière d’émissions maximales autorisées. L’option électrique n’est donc pas un gadget mais une vraie réorientation, toujours dans des modèles imposants. La S500, une version batterie de la très grosse Classe S, pourrait allait jusqu’à plus de 100km/h.



Enfin, Renault a fait forte impression en présentant pas moins de 4 voitures de sa toute nouvelle gamme « Zero Emission », avec de quoi satisfaire des publics différents, de l’ultra-urbain utilisateur de scooter à la familiale en passant par la haut de gamme.

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Vidéo : s’inspirer de Vénus pour contrer l’effet de serre

mercredi 28 octobre 2009

Une pression 90 fois plus forte, un effet de serre dévastateur qui porte sa température à 470°C… et encore, grâce à ses nuages d’acide sulfurique, Vénus est capable de contrer cet effet de serre. Un peu comme l’éruption des volcans sur Terre, qui dégagent du dioxyde de souffre. Jean Loup Bertaux, Planétologue, Service d'aéronomie/CNRS, nous explique rapidement ce phénomène :



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La Californie veut économiser en luttant contre les "négawatts"

mardi 27 octobre 2009


L’efficacité énergétique devient un enjeu de plus en plus précis dans le domaine des technologies propres. Nous vous avions d'ailleurs parlé des quelques 1 000 milliards d'économie à faire grâce à cette notion. Le concept de base, c’est de se dire qu’il vaut mieux réparer ce qui peut l’être rapidement plutôt que de concevoir des prototypes onéreux et qui mettront quelques années à être commercialisables. Et puis c’est aussi un constat, les pertes d’électricité, d’eau, ou d’énergie de manière générale, sont énormes, de 20 à 40% selon les réseaux et les pays. Des fuites dans les canalisations, des générateurs mal programmés, de la chaleur inutilement gaspillée ou pas récupérée, les exemples ne manquent pas de situations qui, avec un peu de bon sens et quelques outils, pourraient déjà utiliser au mieux l’énergie actuelle. A tel point que les Américains parlent de « negawatts » à gagner, c’est à dire de megawatta considérés comme « perdus » (negative).



Pour CleanTechnica, l’objectif, c’est de s’épargner l’émission de 3 millions de tonnes de Co2 par an, ainsi qu’une facture de plus en plus élevée d’énergie (dont les prix augmentent en moyenne de 6,7% par an dans le « golden state »), et de créer de 15 000 à 18 000 emplois. Par exemple, une demeure qui parviendrait à s’auto-alimenter en énergie par du solaire pourrait économiser de 72 000 à 300 000$ sur 25 ans.




Le financement de ce plan de 3 milliards comporte plusieurs parties : des aides aux municipalités qui veulent initier des projets d’efficacité énergétique, des rabais accordés aux copropriétés qui installeront des compteurs intelligents (smart grid), des subventions aux constructeurs particuliers ou professionnels qui intègreront de quoi économiser au moins 15% d’énergie.

Les applications les plus efficaces concernent le chauffage et la climatisation, les fenêtres et la lumière.

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Des têtards fluorescents pour détecter la présence de polluants

lundi 26 octobre 2009

Une interview fort intéressante de CleanTech Republic

par Baptiste Roux Dit Riche | Cleantech Republic | 08.10.09


Gregory Lemkine - Fondateur de WatchFrog
Jeune entreprise francilienne de biotechnologie, WatchFrog développe des solutions innovantes pour révéler in vivo les substances chimiques. Sa technique repose sur l’usage de larves d’amphibiens millimétriques aux propriétés « lumineuses ». Explications en compagnie de Gregory Lemkine, fondateur de WatchFrog.

Cleantech Republic : Des larves d’amphibien qui détectent les polluants… Pouvez-vous nous expliquez l’activité de votre société ?
Gregory Lemkine : J’aime bien définir WatchFrog comme une entreprise de biotechnologie dédiée notamment au secteur de l’environnement. Dans la pratique, nous proposons des tests in vivo qui permettent de déterminer comment la présence d’un polluant va influer sur l’organisme. Pour cela, nous créons des larves d’amphibiens et d’alevins qui s’allument en fluorescence grâce à des biomarqueurs pour révéler la présence de produits chimiques, de perturbateurs endocriniens ou encore de rejets pharmaceutiques. Notre solution est utilisée par des sociétés spécialisées dans le traitement de l’eau, par des grands groupes comme EDF et Veolia ou encore pour tester des biens de grande consommation

Comment est née WatchFrog ?
Sur un plan scientifique, Watchfrog est l’héritière du savoir faire du Museum d’Histoire naturelle et plus précisément de la chaire de physiologie de Claude Bernard. Nous sommes tous ses descendants. A titre personnel, j’ai fait mon doctorat au Museum et mon post-doctorat dans une unité de l’Inserm avant de sauter le pas pour devenir entrepreneur. J’ai décidé d’apprendre ce nouveau métier en suivant la formation Challenge + d’HEC qui a débouché sur la création de WatchFrog en novembre 2005. Nous avons depuis été aidés par le Génopole d’Evry pour la mise en place d’une plateforme de production.

En quoi votre solution se distingue des autres procédés de mesure ?
C’est tout d’abord la seule méthode du genre à pouvoir mesurer les impacts des polluants sur les systèmes hormonaux. Cela correspondant aux exigences de fiabilité qu’attendent aujourd’hui les professionnels. L’autre originalité c’est d’être proposée de façon industrielle, du prélèvement jusqu’à la mesure. A terme nous aimerions même proposer des kits à nos clients pour qu’ils puissent opérer eux-mêmes leurs tests. Par rapport aux tests in vitro, notre solution est plus facilement applicable sur le terrain. Elle permet une meilleure évaluation du risque. Après bien sûr, dans l’in vivo, il y a aussi la méthode du « truitomètre » (étude de la réaction des truites dans l’eau, ndlr). Mais elle n’est pas satisfaisante sur un plan scientifique et inacceptable d’un point de vue éthique.

Cela dit, les biotechnologies ont également leurs opposants ?
Oui et d’ailleurs nous sommes très précautionneux sur ce point car nous savons qu’il s’agit d’un sujet très sensible. Notre modèle est basé sur des larves qui sont à de très jeunes stades. Elles ne ressentent donc pas la douleur. Tout simplement car elles ne sont par « équipés » pour. De plus, il s’agit de pontes qui sont par définition disponibles en grande quantité. Le problème dans ce type de débat, ce sont les gens avec qui on ne peut ni dialoguer, ni travailler. Mais de mon côté, je suis certain de notre démarche éthique car selon moi, il vaut mieux utiliser des pontes de grenouilles que des millions de souris.

Comment jugez-vous votre marché aujourd’hui ?
Dans le cadre de la réglementation Reach, nous pensons que tôt ou tard tous les produits seront amenés à être testés en particulier pour détecter des perturbateurs endocriniens. Dans le domaine de l’eau, la méfiance est telle que les gens ne supporteront pas l’idée que l’eau puisse contenir des traces de produits pharmaceutiques ou de substances perturbant la reproduction. Et puisqu’il faut des outils plus performants pour estimer les dangers, alors notre technologie risque de devenir incontournable. D’autant que sur un plan économique, un test in vitro prend trois mois pour un coût d’environ 60 000 euros alors que notre solution fournit une réponse en trois jours pour un tarif bien inférieur.

Travaillez-vous sur d’autres applications de votre procédé ?
Oui, nous venons d’ailleurs d’obtenir un financement du pôle de compétitivité Medicen pour un projet baptisé AMBRe. C’est assez éloigné de l’environnement puisqu’il vise à améliorer le traitement des lésions neurodégénératives du cerveau. Il s’agit de proposer à la recherche pharmaceutique des outils de test pour des « apprentis médicaments ». Pour soigner le cerveau, le cycle de développement d’un médicament dure en effet entre 15 et 20 ans. En s’aidant des amphibiens on devrait pouvoir accélérer ce timing. Le projet doit se dérouler sur trois ans et sera mené en partenariat avec la société BioQuanta et trois laboratoires publics.
Crédit photo Gregory Lemkine : J. Chatin


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La SNCF à la conquête des Etats-Unis

vendredi 23 octobre 2009

Le TGV à Palm Beach, on vous en avait parlé il y a presque un an. Les tronçons Los Angeles / Las Vegas à grande vitesse, c’était il y a quelques mois. Cette fois ci, nous avons encore plus de précisions sur les programmes de ligne de train à grande vitesse qui préoccupent les Américains. Traditionnellement habitués à la route et aux vols intérieurs, les Etats-Unis pensent en effet qu’il leur serait plus économique (et plus propre) de se doter d’un réel réseau ferré, ce qui n’est pas le cas actuellement (TreeHugger).

Les quatre Etats concernés sont la Californie, la Floride, le Texas et le « hub » de Chicago (première gare mondiale en termes de passagers par jour), et il s’agirait d’un train capable de rouler à 350km/h. C’est un appel d’offre de l’administration ferroviaire américaine (leur site) auquel à répondu la SNCF en quelques 1 000 pages, détaillant une stratégie très complète pour partir l’assaut de ce marché américain si étonnamment vide en liaisons ferrées.


Le projet de la SNCF permettrait de parcourir des « couloirs » de près de 950km en 4 heures, le tout sans bouchons ni refaire le plein. Les utilisateurs du train aux Etats-Unis consomment par ailleurs seulement un tiers de l’énergie d’un passager de voiture. Le tout rentre dans une partie du plan de relance américain d’Obama, qui a déjà doté la rénovation de l’infrastructure ferroviaire de 8 milliards de dollars. La SNCF pense pouvoir être totalement opérationnelle sur ce projet en 2023, avec l’ouverture de la première ligne Milwaukee-Detroit en 2018.

Le « couloir » du MidWest, près de Chicago, coûterait 69 milliards de dollars, dont une moitié financée par les pouvoirs publics. Le gain environnemental serait le triple de cet investissement public en moins de 15 ans , selon la SNCF.

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