Quelques chiffres sur l'homme, les océans et le Co2

vendredi 31 juillet 2009

Enerzine, toujours bien renseigné, nous relaie une étude réalisée par la France, les Etats-Unis, la Norvège et l’Espagne au sujet du Co2 d’origine humaine dans l’Océan Atlantique. Cette missions appellée CARBOOCEAN révèle que ce sont plus de 54 giga-tonnes (c’est à dire 54 milliards de tonnes – une voiture en émet comparativement 1 tonne par an) de Co2 qui sont imputables à l’activité de l’homme.

Les océans, nous l’avions vu ici, absorbent une partie importante du Co2 de la planète, à tel point que l’on envisage d’en faire un réservoir de Co2 (les puits de carbone, le stockage du Co2 y font référence, entre autres), mais quand il y en a tant, c’est la couche supérieure de l’eau qui sature rapidement, ne laissant passer que peu de lumière, et réduisant donc la capacité de photosynthèse du plancton. A partir de ce point, c’est l’ensemble de la chaine alimentaire qui est remise en question.


(en jaune-orange-rouge, les zones de l'océan "émettrices" de Co2. en bleue-violet, les zones de l'océan qui captent le Co2. via SeaFriends NZ)

Car les océans ont déjà absorbé la moitié de nos émissions de Co2 depuis la révolution industrielle (fin 18e / début 19e), sans quoi nous atteindrions des taux de Co2 dans l’air (le fameux taux de ppm) beaucoup plus élevés qu’ils ne le sont déjà (passés de 280 ppm en 1800 selon the New Scientist à près de 380 aujourd’hui). Mais utiliser l’océan comme « filtre » à Co2, c’est également l’acidifier, le Co2 se dissout dans l’eau en acide carbonique, un agent qui à sont tour dissout les récifs coraliens, menaçant encore une fois l’équilibre alimentaire des océans.

Bref, il ne faut pas prendre les océans pour une poubelle bienvenue qui accepterait sans broncher le Co2 d’origine humaine, et commencer à penser sérieusement à la dépollution de la Grande Bleue.

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L'ONU clairement en faveur des technologies propres

jeudi 30 juillet 2009

Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a affirmé jeudi 18 juin, à l’occasion d’un dialogue thématique de l’Assemblée générale, que l’essor des énergies renouvelables devait constituer un « élément essentiel du développement ».

Tout au long de la journée, experts et représentants d’États Membres ont, dans le sillage du Secrétaire général, démontré que l’efficacité énergétique, les réglementations en faveur d’économies d’énergie et les sources d’énergie nouvelles et renouvelables jouaient un rôle clef dans le développement économique et social et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), tout en aidant à relever les défis de la sécurité énergétique et des changements climatiques. Ils ont également estimé que le développement, le déploiement et le transfert des technologies devraient être encouragés grâce à la coopération internationale et à des partenariats.

Le monde se trouve « à la croisée des chemins », a affirmé le Secrétaire général, qui a estimé que « le choix devrait être clair » entre une direction qui « conduit à l’abîme » et une autre qui mène à un « monde plus durable, plus prospère et plus stable ». « L’efficacité énergétique et les énergies renouvelables offrent l’occasion de s’attaquer à la fois à de nombreux défis », a ajouté M. Ban, citant les changements climatiques, l’insécurité énergétique et la réduction de la pauvreté.

Le Secrétaire général a par ailleurs jugé primordiale la conclusion d’un nouvel accord sur les changements climatiques, à Copenhague, en décembre prochain. Le document final, destiné à succéder au Protocole de Kyoto, devra être « global, juste et ambitieux », a-t-il précisé. « L’heure des énergies renouvelables a sonné », a observé, à l’ouverture de ce dialogue thématique, le Président de l’Assemblée générale. Miguel d’Escoto Brockmann a également appelé les pays responsables des niveaux les plus élevés d’émissions de gaz à effet de serre à « faire preuve d’engagement et de leadership dans la voie à suivre ». Il a salué à cet égard la « nouvelle vision audacieuse pour un avenir énergétique sain » proposée par l’Administration du Président américain Barack Obama.

Le scénario retenu par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est de parvenir, d’ici à 2020, à une réduction par les pays industrialisés des émissions de gaz à effet de serre de 25 à 40% par rapport au niveau de 1990 et à une réduction des émissions mondiales de 80% d’ici à 2050. Ces objectifs supposent une « amélioration substantielle des contributions en faveur de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables », a assuré le Vice-Président de ce mécanisme chargé d’évaluer les informations scientifiques, techniques et sociales et économiques disponibles en rapport avec la question des changements climatiques. « Il n’existe pas de modèle unique vers un monde à faible intensité de carbone », a poursuivi M. Hoesung Lee, qui a précisé que les prix du carbone, la recherche et le développement en matière d’efficacité énergétique et de technologies renouvelables forment le « dénominateur commun des différentes pistes ». « Nous devons tous ensemble trouver une solution mondiale », a-t-il insisté.

source : Site de l'ONU

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Tours solaires : comment elles marchent (vidéo)

mercredi 29 juillet 2009

Voici une très jolie vidéo d’images de synthèse qui nous explique le fonctionnement d’une tour solaire comme il y en a par exemple depuis peu en Espagne. Le gigantisme et l’architecture très particulière de la tour solaire en font l’une des plus belles réussites des technologies propres.



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Un bolide à l'hydrogène atteint 383 km/h

mardi 28 juillet 2009

Dans la série « mon bolide est propre », voici un nouveau venu qui fonctionne à l’hydrogène, cette énergie qui ne dégage que de l’eau, mais dont la petite taille pose problème aux scientifiques, au point que Steven Chu, le « ministre » de l’Energie et prix Nobel de physique, ont décidé de ne plus financer ce type d’énergie en priorité. Il s’agit évidemment d’une voiture unique et qui n’est pas destinée à une production industrielle, même si comme dans les écuries de grands constructeurs en F1, les innovations qui y sont testées permettent de développer des technologies pour le marché de masse (la 1ère voiture électrique de masse est déjà prête chez Mitsubishi, d'ailleurs).


(shéma type d'une voiture roulant à l'hydrogène)

L’équipe de Jesse James a modifié le moteur d’une Chevy big block 572 V8 pour y caser 3 coffrets pour stocker l’hydrogène (fabriqué par Quantum Technologies). Au bout de 3 essais, le bolide a atteint la vitesse de 383km/h (199 mph !) sans émettre aucun gas nocif pour l’environnement.

Un autre bolide, solaire celui-ci (le SunSeeker II), avait de son côté roulé à 150km/h pendant une semaine, et récemment, un prototype propulsé à l'éolien a atteint les 192 km/h.On a donc hâte de voir transférer ce type de capacités dans les voitures vertes du futur !

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Une île danoise auto-suffisante en énergie !

lundi 27 juillet 2009

C’est entre la Baltique et la Mer du Nord que l’île de Samsoe, qui fait partie du Danemark, fait figure d’exemple pour la production d’énergie des espaces isolés (îles, montagnes, zones désertiques ou peu habitées). Les 4 100 habitants sont en fait un ‘test’ du gouvernement pour étudier la durabilité de l’énergie dans les îles. C’est donc toute la côte de la Mer du Nord à la Baltique (7 îles de plus de 40 000 habitants rien que pour cette seconde mer) qui est potentiellement concernée.

(L'indépendance énergétique, nouvel objectif des Etats... et les pays du Nord de l'Europe très bien placés (Sénat)

Cette vitrine, comme le souligne le journal Romandie, n’est évidemment pas déconnecté du sommet très attendu de Copenhague sur l’environnement (c’est l’un des sommets du genre les plus important depuis celui de Kyoto), qui aura lieu en décembre.

Les chiffres de l’île sont éloquents :
  • 140% d’émissions de Co2 en moins depuis 1997 (de 11 tonnes par habitant à 3,7 tonnes aujourd’hui)
  • Un retour sur investissement remarquable : un fermier qui a investi 2,5 millions d’euros dans une éolienne (une grande) revend pour 430 000 euros d’excédent d’électricité.
  • Les deux grandes technologies de l’éolien avec 11 éoliennes à terre (1MW chacune) et 10 en mer
  • Les 4 100 habitants ont investi en tout 57 millions d’euros, aidés évidemment par le gouvernement
Objectif Terre rappelle que Belle-île en mer compte 5 000 habitants pour 80km carrés de surface (un peu moins que Samsoe qui en compte 114), c’est donc un marché potentiel très large qui s’ouvre pour le secteur de l’éolien.

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Google poursuit sa percée dans les ENR

vendredi 24 juillet 2009

C’est sans vantardise et sans le crier sur tout les toits que Google, l’entreprise clé de l’Internet des années 2000, est en train de se faire un nom aux côtés des meilleurs éléments des ENR, l’acronyme pour Energies Nouvelles et Renouvelables (notamment dans la smart grid) Nous vous en avions parlé à plusieurs reprises, et cela se confirme, car Google est désormais en mesure de produire de l’énergie propre à un coût inférieur à celui du charbon (selon Bill Weihl, repris par AltDot).


Et ceci en passant par la maîtrise des datas centers, ces véritables centres nerveux du web que Google domine outrageusement. Bill Wheil est l’ingénieur chef de projet ENR chez Google, et il l’affirme « Nous avons acquis de l’expérience dans la conception et la réalisation de structures larges et spécialisées sur l’énergie en construisant nos datas center ». Car il leur faut être à la fois compétitif ET écologique, les datas centers étant traditionnellement énergivores (il faut refroidir en permanence des centaines de serveurs qui sont sollicités, ce que commence à faire IBM également). L’objectif de Google ? Atteindre son 1er gigawatt (1 GW peut alimenter tout San Francisco, à titre d’illustration) d’énergie propre ET compétitive d’ici quelques années. Une affaire à suivre, ici entre autres !

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Atelier technopropres : l'éolienne verticale

jeudi 23 juillet 2009

Vous avez été nombreux (si l’on en croit les statistiques de notre blog, en tout cas !) à suivre nos histoires d’éoliennes verticales. Eh bien vous allez maintenant pouvoir la fabriquer chez vous ! Certes, il vous faut de l’espace, un atelier bien rempli, un ordinateur avec YouTube et plusieurs essais seront peut-être nécessaire, mais avouez que faire sa propre éolienne, ça a quand même la classe, en 2009.



La vidéo est en plusieurs partie, et ce premier lien vous conduira automatiquement à la suite. Dites nous si ça marche !

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Aviation et empreinte carbone : les chiffres par trajet et compagnie

mercredi 22 juillet 2009

On sait que le transport aérien contribue à hauteur de 2-3% aux émissions de Co2 dans le monde (manicore), mais que comparativement au nombre de passagers transportés, c’est déjà énorme (il y a beaucoup moins de personnes qui utilisent l’avion que la voiture, par exemple). TreeHugger nous livre des chiffres extrêmement intéressants sur les détails de ces 2-3%, avec tout d’abord la liste des 20 vols les plus utilisés.


Le tableau se passe de commentaires, par contre, on peut entrer dans le détail de ces chiffres, avec pour chaque vol, un écart considérable d’émission de Co2 selon l’avion utilisé, son entretien, son carburant, etc… et c’est là que les cleantechs doivent rentrer en jeu, car il y a du boulot ! Ainsi pour le vol Los Angeles / New York, un passager émettra entre 1 500kg (via Qatar Airways) et 7 000kg (via US Airways) de Co2. Pour le seul vol français indiqué, le Paris-Marseille, l’écart varie du simple au double entre Air Mauritius (340kg par passager) et Air France (700kg).


Quelles pistes ? Nous avons déjà ici évoqué le cas du premier essai en vol commercial de biocarburant, avec du jatropha, mais déjà le mot soulève des polémiques… Il reste alors la piste des matérieux innovants (on pense au lithium) et celle de l’innovation commerciale, afin de remplir au maximum les avions en partance.

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Le Japon installe un guide des bonnes pratiques dans les TIC

mardi 21 juillet 2009

Le secteur informatique a longtemps cru qu’il serait épargné par la vague verte de l’écologie et du développement durable. C’est aussi l’une des raisons qui en font l’un des secteurs les plus « porteurs » pour les technologies propres : il y a tout à faire ! De la production de composites moins nocifs au recyclage de ce que l’on appelle l’e-waste (les déchets – nombreux, un "pic" est prévu en 2015 – d’une industrie dont les produits ont des durées de vie limitées).

Les entreprises japonaises du secteur des technologies de l'information (TIC) ont mis en place une commission dans le but de rédiger un "guide des bonnes pratiques écologiques" pour ce secteur dont l'Etat exige des efforts pour préserver l'environnement (Stratégies).


"Nous pensons qu'en tant qu'acteurs du monde des technologies et télécommunications, nous devons aussi renforcer les mesures que nous prenons pour réduire la consommation d'énergie et les rejets de dioxyde de carbone (CO2)", ont acquiescé les opérateurs de télécommunications, industriels de l'informatique et fournisseurs de services internet japonais, cofondateurs de cette commission.

Ces fabricants de matériels et prestataires, nombreux au royaume de la "high-tech" qu'est le Japon, réagissent à un récent rapport d'un comité du ministère de la Communication. Ce dernier insiste dans ce long document sur les apports positifs des TIC dans la réduction des nuisances environnementales (limitation des déplacements grâce aux communications distantes, nouveaux moyens de mesure et régulation des appareils, optimisation des composants, etc.).

Cependant, il y regrette tout aussi fortement leurs effets négatifs (augmentation des équipements requis et de la consommation d'énergie afférente, utilisation de ressources rares, dégradation du paysage, etc). "Il faut accentuer les effets positifs et amoindrir les aspects négatifs", ont souligné les experts du ministère, exigeant une utilisation plus efficiente des moyens techniques, des efforts de conception ainsi que le développement de matériels plus propres et moins gourmands en ressources essentielles.

L'Etat insiste aussi sur la nécessité d'une meilleure récupération et d'un plus important recyclage des appareils usés, notamment des téléphones portables qui contiennent des métaux rares dans une quantité que "le Japon, pays pauvre en matériaux de base, ne peut pas se permettre de négliger".
(AFP)

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Après l'empreinte carbone, l'empreinte eau

lundi 20 juillet 2009

Nous vous avions parlé assez largement des problèmes d’eau dans le monde et des solutions que les technologies propres peuvent y apporter. C’était en mars, à l’occasion du 5e forum mondial de l’eau à Istanbul. L’occasion pour nous de revenir sur certains chiffres clés de la consommation d’eau dans le monde, sur les éventuelles menaces qui pèsent en raison du réchauffement climatique (qui fait monter le niveau des eaux), mais également sur les opportunités que représentent les investissements dans l’eau.

TreeHugger nous donne donc une bonne occasion d’en reparler, avec pour commencer cette carte de la consommation d’eau par habitant dans chaque pays, où l’on retrouve de manière assez nette la dichotomie pays du Nord/pays du Sud, avec quelques « pointes » de consommation comme aux Etats-Unis ou en Espagne. L’empreinte eau est différente de l’utilisation d’eau en ce sens qu’elle recouvre l’eau utilisée pour la production de biens et de services (sous forme de consommation intermédiaire).



L’empreinte eau « moyenne » serait ainsi de 1 243 mètres cubes d’eau par an et par habitant, avec pour les Etats-Unis le double (2 500 mètres cubes)… ce qui veut dire que chaque américain a une empreinte eau de la taille d’une piscine olympique. Et des Américains, il y en a presque 300 millions. Les autres gros consommateurs sont les Australiens, les Italiens, les Japonais et les Mexicains. Ceux qui ont l’empreinte eau la plus faible sont, de manière peu étonnante, des pays d’Afrique centrale et australe (Mozambique, Rwanda, Ethiopie, Ouganda) et Haïti.

Quels facteurs font grimper en flèche l’empreinte eau ? Aux Etats-Unis, c’est principalement… la consommation de viande de bœuf, qui nécessite des quantités astronomiques d’eau pour son élevage, sa production, sa préparation, etc. On sait ainsi qu’un kilo de viande de bœuf absorbe pas moins de 16 000 litres d’eau. Un hamburger vaut 2 400 litres d’eau, et même la fameuse et si décriée bouteille d’eau en plastique (sans son contenu) « coûte » 7 litres d’eau. L’industrie du papier, connue pour être énergivore et peu propre, a un rendement de 10 litres d’eau par feuille de papier.

Pourquoi l’Italie serait-elle également dans le peloton de tête, à quelques longueurs des Américains ? C’est encore une habitude alimentaire : une pizza Margarita consomme 1 200 litres d’eau, et un kilo de pâtes, près de 2 000 litres. Si vous êtes un véritable Italien, vous portez également de luxueuses chaussures en cuir, qui coûtent dans les 8 000 litres d’eau.

Enfin, la Chine permet de bien comprendre la différence entre la consommation individuelle d’eau (parmi les plus basses, à 86 litres d’eau par jour, contre 575 litres aux Etats-Unis), et l’empreinte eau. La taille de la population et son régime alimentaire posent problème, et contribuent à lui donner l’une des plus grosses empreinte eau au niveau mondial. Les Chinois, avec le développement économique, mangent de plus en plus de viande, et la mauvaise gestion des eaux jusqu’à très récemment n’a rien arrangé.

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192 km/h pour le bolide éolien

samedi 18 juillet 2009

C’est décidément une étrange coïncidence : chaque énergie nouvelle a pu tester ses limites récemment en propulsant toujours plus rapidement des bolides propres. Nous vous avions parlé du bolide solaire, voilà donc le bolide éolien, qui atteint quant à lui les 192km/h, autant dire une belle pointe de vitesse.

Nemesis, le nom de la voiture, a été conçue par Dave Vince, et selon ses dires, l’accélération est fulgurante, et la barre des 100 mp/h (192 km/h) a été atteinte un peu par hasard, le test n’était pas un test de vitesse… par contre, elle fait un boucan d’enfer !

La vidéo du test est en ligne chez TreeHugger et vaut vraiment le détour, il faut descendre un peu en bas de page.

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Energies renouvelables : une Française directrice de l'IRENA

vendredi 17 juillet 2009

La Française Hélène Pelosse a été élue mardi 30 juin, directrice générale de l'Institut international pour les énergies renouvelables (Irena), lors d'une réunion de l'agence à Charm el-Cheikh, en Egypte, a annoncé l'agence officielle égyptienne Mena
Hélène Pelosse a remporté le poste de directeur général de l'Irena après une rude concurrence entre les quatre candidats de la France, de la Grèce, de l'Espagne et du Danemark, a rapporté la Mena.
Lundi, les Etats membres de l'Irena (International Renewable Energy Agency) avaient choisi l'émirat pétrolier d'Abou Dhabi comme siège de cette première organisation internationale consacrée aux énergies renouvelables.
Elle a pour mandat de favoriser une transition
mondiale rapide vers les énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).
La candidature d'Abou Dhabi, qui partait avec un handicap car l'émirat est considéré comme ayant la plus grande empreinte carbone par habitant dans le monde selon le World Wildelife Fund, était soutenue par la France.
Hélène Pelosse, 39 ans, était jusqu'ici directrice-adjointe du cabinet du ministre français du développement durable, de l'énergie et du climat Jean-Louis Borloo, dont elle était également la conseillère diplomatique sur les négociations internationales en faveur du climat.
Auparavant, elle avait notamment été détachée par la France auprès de la chancelière allemande Angela Merkel lors de la présidence allemande de l'Union européenne. Les Etats-Unis se sont félicités de "l'excellent choix" d'Abou Dhabi. Bonn et Vienne étaient aussi candidates mais avaient retiré leur candidature à la dernière minute, laissant Abou Dhabi seul en lice, selon des participants.
La délégation émiratie s'était livrée à un lobbying intense pour remporter la mise. Pas moins de sept ministres émiratis se trouvaient à la réunion pour tenter de rallier les participants à leur cause, selon la Mena.
Les Emirats ont proposé de baser l'Irena à Masdar, une cité en construction près d'Abou Dhabi, prévue pour fonctionner avec un niveau zéro d'émission de gaz carbonique.
Cette cité fonctionnera exclusivement au moyen d'énergies renouvelables, dont l'énergie solaire, une ressource constante dans le désert de l'émirat. Elle doit être achevée en 2015 et compter 50.000 habitants.
L'Institut, dont la création vise à aider à la lutte contre le réchauffement climatique, aura pour but de conseiller les gouvernements sur toute la gamme des questions techniques et financières, et d'appuyer les technologies nouvelles dans les pays en voie de développement.

(AFP)

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Emploi et croissance verts en Europe : investissez !

mercredi 15 juillet 2009

Enerzine nous rappelle que si l’Europe suit son programme et que les Etats-membres s’y tiennent un minimum, les 20% d’énergies renouvelables pour 2020 devraient en même temps être à l’origine de la création de près de 3 millions d’emplois (les Etats-Unis en attendent 5 millions) pour 1,1% du PIB. Nous n’avons pas de remords à vous présenter ce type de chiffre car si ici, nous sommes convaincus du bien-fondé de la croissance verte, il en faut un peu plus en général pour convaincre investisseurs et gouvernants. Mais oui, c’est une évidence ! De la même manière que la filière éolienne européenne pâtit déjà d’un manque d’ingénieurs qualifiés, les emplois verts promis n’arriveront pas sans coup de pouce et surtout sans prise de conscience !


Rappelez-vous, il y a quelques mois nous vous parlions du boom des formations environnementales (master « DD », etc.). Mais la plupart de ces diplômes sont des 3e cycles spécialisés pour des métiers « soutien » au développement durable, comme la communication, les affaires publiques… Or il faut environ 5 ans pour former un ingénieur qualifié en énergies nouvelles, c’est donc maintenant qu’il faut aider les formations « vertes », afin que ces emplois promis ne restent pas vacants. Nous disposons donc d’un véritable gisement d’emplois d’un côté, et de jeunes surdiplômés qui ne trouvent pas chaussure à leur pied de l’autre, avouez que c’est un peu dommage…

Pour cela, comme le rappelle Enerzine, il faut des investissements, sinon, au rythme actuel du développement des ENR, nous aurons plus de 10 ans de retard par rapport aux 20% d’ENR en 2020 du pacte écologique européen (avec précisément 14% d’ENR en 2020 et 17% en 2030). Et les emplois de créateurs de technologies, de recherche & développement et d’ingénierie auront émigré là où se fera l’innovation.

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La voiture électrique grand public arrive !

mardi 14 juillet 2009

Mais cette fois-ci, c’est pour de vrai ! SI nous sommes toujours enthousiastes à TechnoPropres pour vous relayer la moindre info ou photo sur les modèles électriques, il ne s’agit pour l’instant que de « jolis jouets », des prototypes monopolisés par les laboratoires ou des inventions plus ou moins farfelues. Mais il était temps de passer la seconde, et c’est chose faite selon Gas 2.0 qui décrète la fin de « l’âge du pétrole » avec la mise en production de masse de la première voiture électrique réellement capable d’être achetée par la suite.

C’est à dire qu’il ne s’agit ni d’un prototype comme la surprenante EV-02 de Renault Nissan, ni d’un bolide solaire recouvert de panneaux, mais bien de ce qui ressemble à … une voiture, et c’est tant mieux, capable de rouler à « plus de 30km/h », qui a « plus de 3 roues » et dans laquelle « peuvent entrer plus de deux personnes », ironise l’auteur. Mais il n’a pas tort, à quoi bon proposer des avancées technologiques aussi importantes si l’on ne peut pas s’en servir…


C’est donc le constructeur japonais Mitsubishi qui est le premier à mettre en production à la chaine une voiture électrique, appelée iMieV, dans son usine d’Okayama. 2000 voitures sont attendues d’ici la fin de l’année et 5000 pour 2010, temps de crise et adaptation à un nouveau type de voiture obligent. L’iMieV a une autonomie d’un peu plus de 160 km grâce à des batteries lithium fournies par une entreprise commune à Mitsubishi et GS Yuasa.

Prix attendu : environ 23 000€ (inclus les incitations écolo des Etats et/ou constructeurs). Encore un peu cher, mais ça va dans le bon sens, et Objectif Terre précise que ce prix descendrait en France à 15 000€, à suivre !

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Vidéo : construction d’une éolienne

lundi 13 juillet 2009

Voici une vidéo de 5min sur la construction artisanale d’une éolienne, ce qui permet de comprendre bien des choses (sur l’ergonomie, l’aérodynamisme, etc).




+ d'infos sur l'éolien sur TechnoPropres !

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Saint Gobain récompense 3 innovations dans l’habitat

samedi 11 juillet 2009

Dans le cadre du Salon Européen de la Recherche et de l’Innovation, Saint-Gobain a organisé la deuxième édition de son concours dédié à l'innovation. Les neuf start-up finalistes se sont disputées les faveurs d'un jury présidé par Pierre-André de Chalendar, Directeur Général de Saint-Gobain, et composé de hauts dirigeants du Groupe lors d'une séance de speed-dating.

Les trois start-up lauréates ont reçu chacune un prix de 15 000 euros et travailleront avec l’équipe de NOVA External Venturing, la cellule de Saint-Gobain dédiée à la création de partenariats stratégiques entre le Groupe et des start-up, pour mettre en place un partenariat technologique (co-développement, accord de licence) et/ou commercial (intégration dans un système, accord de production ou de distribution).


Le jury a récompensé un lauréat dans trois catégories : habitat, énergie et environnement, en fonction de la qualité et de l’originalité de leur projet :

* Le Prix Habitat 2009 a été remis à M-Therm, pour le film mural chauffant.
* Le Prix Energie 2009 a été remporté par TVP Solar pour le capteur pour climatisation solaire.
* Le Prix Environnement 2009 a été décerné à Shark Solutions pour le recyclage de vitrage laminé.

Ci-contre, le schéma de la climatisation solaire à domicile.
Source : Ecolo Trader
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Azure Dynamics remporte un prix de l’innovation au Canada

vendredi 10 juillet 2009

Le monde des technologies propres est plein de start-up, de créateurs, et donc aussi de concours pour récompenser (et financer) les meilleures découvertes. L’alliance canadiennes pour les hautes technologies (CATA) a donc délivré le premier prix de son concours annuel de l’innovation à Azure dans la catégorie « Clean Technology », pour ses avancées dans le domaine des hybrides pour transports commerciaux.

Le cœur de métier d’Azure, ce sont les véhicules commerciaux (livraison, frigorifiques, utilitaires, navettes), des véhicules souvent soumis à des rythmes particuliers (nombreux arrêts, trajets micro-urbains comme nationaux) et à des contraintes spécifiques (transport de charges lourdes, vitesses limitées, etc). Le tout compte pour environ 18% des émissions de Co2 dans le monde (source Agence Internationale de l’Energie, 1999).

Ce prix n’est pas simplement une prime à l’invention, puisque les critères de succès sont aussi marketing (capacité à vendre l’engin), opérationnelles (pas de prototypes) et esthétiques (la EV-02 de Nissan-Renault ne serait donc jamais passée). La gamme de produits d’Azure (du moteur hybrides à l’électronique embarquée) a donc été récompensée pour ses statistiques réelles : économie d’essence de 40%, réduction des émissions de 30%... ce qui a déjà convaincu sur place la Ville de Toronto et l’Universté d’Alberta, convertis aux utilitaires verts d’Azure (AltDotEnergy).

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Stocker les énergies renouvelables : un défi relevé par le pompage turbinage

jeudi 9 juillet 2009

On le sait et nous vous en avons parlé ici ou là : les énergies renouvelables, c’est beau, c’est propre, mais ça comporte un inconvénient majeur : la production par cycles (pas de soleil la nuit, peu d’endroits systématiquement ventés, et jamais de manière régulière, etc), et, par conséquent, les problèmes de stockage de cette énergie.

L’idée assez folle de François Lampérière, ingénieur civil et expert ès barrages, est de construire des îles artificielles au-dessus de la mer pour permettre au système de pompage turbinage d’assurer un flux régulier d’énergie.


Mais plutôt que de bâtir des îles sur la mer, on peut, à l’instar de cette vidéo qui présente le projet en Irlande, utiliser des bassins de rétentions. Tant que la masse d’eau peut permettre de « stocker » l’énergie (en fait, l’énergie nécessaire à son pompage), l’idée de relier des sources d’énergies renouvelables multipes (solaire, éolien, hydro) et de stocker leur production est envisageable. Vous comprendrez mieux de quoi il retourne avec cette vidéo :

html :)

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Livre : 100 pionniers pour la planète

mardi 7 juillet 2009


Pour revisiter le concept de croissance, éviter de rendre notre planète invivable et, mieux, l’habiter en harmonie et sans marées noires ni pics de Co2, il faut… des pionniers. Des personnes capables de penser différemment notre environnement, et de réaliser des projets qui servent aujourd’hui d’exemple.

Produire des fruits dans le désert, transformer des algues en carburants, produire de l’énergie avec les vagues, dépolluer l’eau dans d’élégants jardins, être payé lorsqu’on fait des économies d’énergie, rouler une semaine en continu dans une voiture solaire...
Loin d’un rêve utopiste, ces solutions existent. De Dakar à Stockholm, de Tokyo à São Paulo, des femmes et des hommes se battent pour un monde meilleur, où l’économie crée des richesses pour tous en préservant l’environnement.

Armés d’espoir et de curiosité, Matthieu et Dimitri sont partis à leur rencontre. Dans ce livre hors du commun, ils nous dressent autant de portraits touchants et inspirants de chercheurs passionnés, maires enthousiastes, industriels visionnaires, mais aussi de femmes et d’hommes comme tout le monde qui n’écoutent que leur courage pour changer le monde. Au-delà de l’aventure humaine, les auteurs nous expliquent « comment ça marche » à travers des explications simples illustrées de schémas. Et pour aller plus loin, les experts de BeCitizen décryptent les impacts, limites et points forts de chaque solution.

Et à TechnoPropres, nous ne sommes pas peu fiers de vous avoir parlé bien avant la sortie de ce livre des principales idées qui y sont développées ! (voir nos posts en cliquant sur les liens ci-dessus)

Références :
« 100 pionniers pour la planète », par Dimitri Caudrelier & Matthieu Roynette, Editions JC Lattès, Collection : 18,50 €.




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J'habite un container, et c'est la classe

lundi 6 juillet 2009

Car oui, un container, ça ce recycle, surtout en temps de crise où ils ne sont plus utilisés, laissés pour compte dans les zones industrielles près des ports. Et ce alors que se loger dans les grandes villes devient de plus en plus compliqué (cherté des logement, manque de disponibilité, etc). Si les premières conceptions d’habitat en container avaient été bien médiatisées, depuis, peu ou pas de nouvelles, alors que concepteurs, architectes et consultants en économies d’énergie ont construit parfois des habitations étonnantes à partir de vieux containers. Voyez plutôt (AltDot) :


Il s’agit d’un hôtel. Construction 25% plus rapide et 10% moins cher. Situé à Londres, les chambres y sont à partir de 30 € la nuitée.



Petite maison de campagne, en Autriche. Espace Mobile en vend plusieurs entre 55 000 et 95 000 €, adaptable aux goûts et désirs particuliers de l’acheteur.



Enfin, une application commerciale de type immeuble de bureau, ici à Londres. 73 containers recyclés en 22 bureaux tout confort, le tout monté en… une semaine.

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Faire soi-même son panneau solaire

samedi 4 juillet 2009

Une petite vidéo plus légère mais aussi intéressante concernant l’installation de « panneaux » solaires fait maison par cet Américain dans son garage (un vrai mythe, chez eux !). On admirera l’esprit de recyclage, l’ingéniosité… et le nombre de canettes de Coca bues pour la science, bien sûr !


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Un data center moité moins énergivore

vendredi 3 juillet 2009

Nous vous avions déjà parlé des progrès de l’industrie informatique dans sa transition vers le développement durable. Des chercheurs américains avaient cartographié les meilleurs « spots » où installer ces cerveaux de l’Internet : il s’agit de trouver des endroits frais et bien ventilé pour refroidir les milliers de serveurs mis côte à côté et qui dégagent une chaleur incroyable.

Une autre innovation est mis en avant par IBM (dont nous avions déjà relaté les innovations dans la gestion de l’eau avec Smart Water) et l’Université de Syracuse veut donc économiser 50% d’énergie de ces datas centers. D’un côté, IBM fournira ses meilleurs engins, les plus économes, tandis que de l’autre, les chercheurs de Syracuse testeront en direct des techniques d’économies d’énergie avec résultats visibles à grande échelle et en configuration opérationnelle (dans le sens où il ne s’agit pas d’un test en laboratoire, avec des conditions optimales).

Pour rappel, les datas centers aux Etats-Unis consomment chaque année 62 milliards de kWh, un chiffre qui devrait doubler d’ici 2 ans (EcoGeek).

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Une pile, 15 000 heures

jeudi 2 juillet 2009

Les piles à combustible font rêver le BTP, les centrales, les constructeurs automobiles… mais jusqu’ici, ses résultats spectaculaires (en théorie) n’ont pas été suivi de beaucoup d’effet, que ce soit en terme de produit fini (la pile) ou sur d’autres configurations (comme pour la voiture à pile à combustible). Environnement-Info revient cependant sur un record établi par les Allemands : les chercheurs du centre de recherches de Julich ont poussé l’exploitation d’une pile à combustible à 15 000 heures, oui, soit presque 2 ans !


Le concept de la pile à combustible ? Une réaction chimique interne (c’est à dire dans la pile) génère de l’électricité, sans émissions, et directement (c’est à dire sans passer par des turbines comme c’est le cas dans la génération classique d’électricité). La différence avec les piles traditionnelles, c’est que la pile à combustible se réalimente en réactifs en continu. La barre des 15 000 heures est très haut placé, et c’est tant mieux : entre 5 000 et 10 000 heures, la pile est déjà utilisable par l’industrie automobile, mais une pile qui atteindrait les 40 000 heures serait véritablement appropriée, comme quoi, il reste à l’équipe du FZJ de Julich de beaux défis à relever.

Au passage, on notera que ce succès réalisé en Allemagne est aussi une belle réussite européenne, le projet étant financé par l’UE et une trentaine d’institutions comme le CEA, en France, ou l’Imperial College anglais.

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Recycler l'eau, comment ça marche ?

mercredi 1 juillet 2009

Des conduites, des stations d’épuration, des agents qui « lavent » l’eau sans y laisser d’additifs chimique… Le cycle de l’eau est un ensemble de technologies propres en soi, et voici une petite vidéo (en anglais, mais tout à fait accessible) qui vous montrera de manière très pédagogique comment concrètement l’eau est recyclée. Un vrai bouillon de culture !




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