Des ralentisseurs qui génèrent de l'énergie

vendredi 28 août 2009

J’aime particulièrement ces technologies propres qui s’inspirent du quotidien et qui traquent dans nos mouvements ceux capables de générer de l’énergie. Cette courte vidéo montre de manière schématique le fonctionnement des ralentisseurs générateurs d’énergie. Le principe est extrêmement simple et c’est la chaine de restauration rapide Burger King qui relance ces systèmes qui récupère l’énergie cinétique.

A priori, seuls les endroits où les véhicules ralentissent peuvent en être équipés, ce qui laisse tout de même le champ ouvert aux péages, aux stops, aux garages, etc.



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Des israéliens purifient l'eau sans additifs chimiques

jeudi 27 août 2009


On sait déjà que l’eau peut être purifiée sans additif, comme tend à le prouver la récente tendance des propriétaires de piscine à remplacer le chlore par du sel, tout aussi efficace mais beaucoup moins polluant – et également plus agréable au contact de la peau, des yeux ou… des papilles. Mais la donne est différente pour les services chargés de purifier l’eau de consommation, comme l’agro-alimentaire (qui utilise des milliers de litres d’eau pour la production d’un simple kilogramme de viande, nous en avions parlé le mois dernier) ou encore les services municipaux d’épuration et d’assainissement des eaux.

Atlantium, c’est le nom de la compagnie israélienne, a développé un système de purification de l’eau baptisé Hydro-Optic Disinfection System, et qui fonctionne aux ultra-violets, une technique qui intéresse de plus en plus d’entreprises du secteur des cleantechs. Plus précisément, le concept est d’utiliser des cristaux de quartz pour « alimenter » les rayons UV, et leur permettre de « scanner » efficacement l’eau à traiter, et d’assurer une bonne synchronisation du flux à traiter : il faut savoir contrôler le flux d’eau entrant pour que les UV ne soient pas « dépassés » par la quantité à traiter.

Le bénéfice, comme souvent dans les technologies propres, est double : écologique, d’abord, avec l’abandon d’agents chimiques, et économique, ensuite, car l’achat de ces agents coûte cher. Cleantecnica ajoute que d’autres industries que l’assainissement ou les municipalités pourraient être intéressées, comme les producteurs de fruits de mer et les éleveurs de poisson : une eau propre sans agent chimique donne des poissons en meilleure santé, et que l’on a moins besoin de traiter aux antibiotiques.

Dans le même domaine, les Chinois avaient également trouvé un moyen doublement intéressant de purifier les eaux usées avec de la ferraille. Vous pouvez également retrouver nos archives du 5e Forum de l'eau d'Istanbul où nous avions évoqué dans les grandes largeurs la thématique de l'eau au XXIe siècle.

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La tout-électrique de Nissan s'appelle LEAF !

mercredi 26 août 2009

Nous vous avions parlé il y a peu du prototype EV-02 de Renault/Nissan, une électrique au design très particulier. Mais le constructeur nippon avait une autre carte de taille dans sa manche avec LEAF, dont l’exemplaire de démonstration était conduit par Carlos Ghosn en personne, le charismatique patron de l’entreprise. Mais passons un peu à la description de cette automobile électrique (TreeHugger).



D’apparence compacte, c’est une 5 portes qui comprend 4 vraies places (et une cinquième « fausse » au milieu de la banquette arrière) qui tourne grâce à un ensemble de batteries lithium-ion d’une capacité de 90kW. Côté moteur à proprement parler, les premiers chiffres donnent 80kW. Nissan affirme que LEAF sera capable de rouler près de 160 kilomètres sur une recharge, sachant que le temps de recharge des batteries variera, lui, de 30 minutes sur une borne spéciale à 8h à domicile sur une prise de 200V. La vitesse maximale devrait avoisiner les 140 km/h, largement assez pour l’utilisation normale d’une voiture. Sortie commerciale prévue fin 2010 à un prix capable de rivaliser avec les modèles à combustion de taille similaire. Le coût des recharges devrait être, selon Carlos Ghosn, moins élevé que l’équivalent en pleins d’essence.



+ La voiture électrique grand public de Mitsubishi à 15 000$
+ Des autoroutes vertes ?
+ Le bolide solaire : 150km/h
+ Le bolide éolien : 192km/h
+ Le bolide hydrogène : 383km/h

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L'énergie renouvelable moins chère que le charbon

mardi 25 août 2009

On ne le cache pas, à TechnoPropres, on évite le charbon, quand on ne le critique pas ouvertement pour la pollution qu’il entraîne. Bien sûr, il y a les développements de la capture et du stockage du CO2, une technologie qui se développe un peu partout et qui pourrait permettre de reconsidérer la question, nous aurons l’occasion d’en reparler. Cependant, mis à part cette technologie, le charbon est l’un des facteurs de risques les plus importants pour le climat au XXIe siècle : il reste l’une des principales sources d’énergie Mais au-delà des arguments écologiques, il y a aussi un argument économique qui commence à être médiatisé contre le charbon, c’est le cas en Australie par exemple, où un récent rapport du CNRS local (le CSIRO), a évalué le coût d’un équipement en énergie renouvelable moins cher que le charbon. Quelques précisions via Treehugger.



Si l’on a longtemps considéré les énergies propres comme coûteuses, c’est bien évidemment parce qu’elles en sont à leurs débuts, quoique les derniers records en date (de taille d’éolienne, de taille de champ, etc.) montrent que l’on entre dans une phase industrielle de développement. Par ailleurs, le coût des matières premières fossiles (charbon, pétrole) n’a pas semblé justifier un changement radical de comportement. Mais même au niveau de prix actuel, le renouvelable commence à être tout à fait compétitif.

L’étude du CSIRO utilise une simulation pour parvenir à satisfaire la demande australienne d’énergie en 2020. Si l’on décide de construire des centrales à charbon, le coût sera de 30 milliards de dollars, contre 27 milliards si l’on passe par un système de plus petites sources d’énergies renouvelables dispersées sur le territoire (voir à ce sujet le concept des micro-sources d’énergie comme la micro-hydroélectricité).

L’élément clé du rapport du CSIRO est l’efficacité énergétique. En utilisant les systèmes de cogénération, de dispersion (limitant donc les frais & déperditions liés au transport de l’énergie d’une grosse centrale) et de smart grid (voir nos posts sur ce concept d’optimisation du réseau électrique par l’informatique), c’est donc un peu d’argent qui peut être économisé, mais surtout des millions de tonnes d’émissions de Co2.

+ le charbon, "une énergie pas très clean"
+ l'appel de l'AIE en faveur de la capture et du stockage du Co2
+ le savoir-faire allemand dans la capture du gaz carbonique

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Fonte de la calotte glaciaire : la carte de la NASA

vendredi 21 août 2009

Représentation graphique du réchauffement climatique toujours, avec cette fois-ci la fonte des calottes glaciaires, responsables de la montée des eaux. Nous vous avions parlé de l’importance des technologies de visualisation du climat et de ses effets avec l’extension des territoires de la dengue jusqu’à New York. Ici, deux cartes satellites de la NASA qui nous montrent l’évolution rapide de la fonte des calottes glaciaires (via TreeHugger).

Pour mieux lire cette carte : les zones blanches sont les plus épaisses de la calotte et les bleues foncées les plus superficielles. Le constat est donc d’autant plus sévère : la calotte a perdu en 4 ans l’équivalent d’un territoire grand comme l’Alaska. Avec ces cartographies, la NASA devrait être en mesure de prévoir de manière assez précise l’été où l’Arctique sera totalement débarrassé de ses glaces. Inquiétant.

Cartographie de 2004


Cartographie de 2008



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Produire du carburant à partir d'eau

jeudi 20 août 2009

Les chercheurs du Centre de Recherche russe de la Chimie Appliquée de St.-Pétersbourg, mené par Valérie Ikonnikov, ont développé un appareil compact qui produit du carburant (sous forme d'hydrogène) et de la chaleur à partir d'eau et d'aluminium.

Ils prétendent que ce produit est unique et qu'il n'y a aucun équivalent dans le monde. L'hydrogène est produit suite à une interaction entre de la poudre d'aluminium et de l'eau. L'innovation réside dans le fait que cela permet aux consommateurs d'obtenir de l'hydrogène propre extrait de matières compactes et sûres. Les secteurs d'utilisation potentiels de ce dispositif incluent le carburant autonome et la provision de chaleur pour des consommateurs divers : des grandes entreprises industrielles ou des maisons de campagne. Les chercheurs ont commencé leur travail en 2005 et une des publications récentes de "Alternative Energetics and Ecology" a inclus leur rapport de l'amélioration du dispositif.

Les développeurs ont ajouté de nouvelles solutions constructives pour le dispositif, en tenant compte de la continuité de l'opération et le moyen de rendre les poudres d'aluminium rentables et non-explosives. De plus, l'appareil est capable de travailler sous les hautes températures qui permettent de produire un mélange d'hydrogène et de vapeur. L'hydrogène produit par l'appareil est caractérisé par un haut niveau de pureté et le produit de côté de processus - une sorte d'hydroxyde d'aluminium - est un matériau de grande valeur pour des catalyseurs industriels ou la céramique.

Pour le moment, les chercheurs ont achevé un prototype opérationnel de l'appareil avec une capacité d'environ 4.5 kg d'hydrogène par heure. Mais le dispositif est actuellement capable de fonctionner seulement à partir de poudre d'aluminium fine qui est chère et potentiellement explosive. Les développeurs disent que le dispositif achevé pourrait aussi être utilisée pour le traitement des déchets des industries pharmaceutiques, pétrochimiques et médicales, des ordures ménagères, aussi bien que pour la destruction de matériaux particulièrement dangereux incluant l'hydrocarbure aromatique cancérigène qui peuvent s'accumuler dans l'environnement. De plus, l'appareil pourrait être ajusté pour la production de nanomatériaux incluant les nanocéramiques.

Il existe un appareil analogue en Russie, à l'Institut des Hautes Températures (JIHT) de Moscou. "initialement, l'appareil a été conçu pour un sous-marin de type "Lada". L'appareil doit fonctionner continuellement pour alimenter en hydrogène les piles à combustible sous-marines. Cependant, seules les poudres d'aluminium grossièrement réalisées sont sans danger d'explosion et sont appropriées pour l'utilisation dans le sous-marin. Mais le rendement est moindre."

Le projet de Valérie Ikonnikov portant sur l'amélioration de l'appareil a été soutenu par l'Agence Fédérale pour la Science et l'Innovation en 2007. Un accord gouvernemental a été signé pour un montant de 1.5 million de roubles. Le contrat entre le Centre et l'Agence Fédérale pour la Science et l'Innovation a expiré en octobre 2008 et le développement est actuellement suspendu en raison du manque de fonds. Néanmoins, les chercheurs du Centre espèrent vraiment construire deux ou encore trois unités pilotes au cours des prochaines années. Selon les analystes, les développeurs devraient également réussir à réduire le coût de production de l'hydrogène.

source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59960.htm

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Le plus grand champ solaire photovoltaïque aux Etats-Unis

mercredi 19 août 2009


Est-ce le signe d’un nouvel affrontement entre les Etats-Unis et la Chine ? Alors que l’Empire du Milieu poursuit sa folle percée dans l’éolien (voir nos explications sur sa 4e place dans l’éolien mondial, son projet d’éolien sur le site du barrage des Trois Gorges, ou encore cet étonnant building éolien déjà bâti), les Etats-Unis semblent opter pour le développement de l’énergie solaire. Dans tous les cas, il s’agit de technologies propres, et nous en sortirons donc tous vainqueurs !

Cette fois-ci c’est dans l’Etat de Washington, sur la côte Ouest, qu’un projet géant est en train de voir le jour, avec l’installation prévue de pas moins de 75 MW d’énergie solaire d’origine photovoltaïque (soit 15 de plus que le plus grand champ actuel en Espagne, autre géant de l’énergie solaire avec ses tours incroyables). Le nom du projet pour les pus curieux : le Teanaway Solar Reserve (CleanTechnica). Soit de quoi alimenter presque 50 000 foyers. La durée de construction du site serait d’environ un an et demi.

L’autre intérêt (à part figurer dans la rubrique des champs record), est la conception de ce projet qui s’ancre résolument dans l’économie locale, avec à la clé quelques centaines d’emplois haut de gamme dans l’ingénierie et la fabrication solaire. L’Etat de Washington serait alors le second producteur américain de ce type d’énergie après la Californie voisine. Autre avantage de l’implantation dans l’Etat de Washington, la présence d’exploitations de silicium, bien que le prix du photovoltaïque par ce biais-là soit plus cher que la technologie dite des « films ».

Au final, l’Etat de Washington sera donc en mesure de connecter ces 75 MW d’énergie solaire dès 2011, pour un coût total estimé de 100 millions de dollars, partagé par un pool d’investisseurs privés.

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Voiture électrique : quand la SNCF s'y met

mardi 18 août 2009

Comme le train ne s’arrêt pas partout, la SNCF a depuis un certain temps proposé des offres couplées à de la location de voiture (notamment avec Avis). Mais le must pour la compagnie ferroviaire (qui avait lancé très tôt un « éco-comparateur » d’empreinte carbone pour les voyages), ce serait de proposer des véhicules électriques à la sortie des trains. C’est peut-être ce qui va se passer suite à l’investissement de la SNCF sans Luménéo qui développe des véhicules électriques comme celui-ci :



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Le WatCleaner pour nettoyer les mers

lundi 17 août 2009

La pollution de l’eau, ou plutôt sa dépollution, est un enjeu majeur dont nous vous avions parlé lors du 5e forum mondial de l’eau à Istanbul, en mars dernier. Nous vous avions présenté quelques innovations (comme le Smart Water d’IBM) quelques cas critiques (notamment le risque d’engloutissement des grandes mégalopoles littorales) et l’intérêt d’investir dans les technologies de l’eau.

Ci-contre, le schéma explicatif du fonctionnement du WatCleaner Robot, du designer industriel chinois Ye Yao. Le robot est conçu principalement pour la détection d’ordures flottantes ou stagnantes dans les eaux (et même de nappes d’hydrocarbures), et a déjà remporté un prix du design au Japon en 2007 (TreeHugger).




Deux technologies sont vraiment passionnantes sur ce robot marin. D’une part l’organisation des capteurs, qui sont capables de distinguer plusieurs types d’objets, et de ne traiter que les déchets (et pas les poissons, par exemple). Les capteurs permettent également le transfert des données à Terre.



L’autre, encore plus impressionnante, est le traitement même des déchets repérés et recueillis : un « tampon » absorbant pour les hydrocarbures, et surtout un broyeur à ordures intégré qui désintègre les déchets recueillis pour les rejeter sous forme de vapeur d’eau, comme une baleine ! L’étonnant robot serait possiblement alimentée en énergie par des panneaux solaires (un peu comme le cargo de transport Toyota dont nous vous avions parlé).

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Vidéo : comment faire son plein d’hydrogène

vendredi 14 août 2009


C’est en Allemagne, avec une grosse cylindrée, mais j’aime assez cette « banalisation » d’un futur où la voiture à hydrogène se rechargerait comme n’importe quelle autre voiture : à la pompe. Plus rapide qu’un plein d’essence, en tout les cas !



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Barrage des Trois-Gorges : l'éolien arrive

jeudi 13 août 2009

On vous en a parlé il y a peu : la Chine est devenue la 4e puissance éolienne mondiale, et elle ne compte pas s’arrêter en chemin. Mieux : elle nous montre avec un nouveau projet sa capacité à apprendre de ses erreurs. Le site du barrage des Trois Gorges, souvent cité comme le parfait exemple d’un désastre écologique, sera également celui de la construction d’un champ de 40 GW (oui, 40 GW) de puissance éolienne. De quoi rattraper l’image d’une Chine peu soucieuse de l’environnement (nous vous renvoyons également à ce gratte-ciel éolien très impressionnant, et déjà construit).

La construction de ce champ vient de commencer, mais la Chine, prompte à accélérer l’effort de ses bâtisseurs, pense pouvoir produire 5 GW dès 2010, et 12 GW en 2015, autant dire demain. Pour la suite, 20 GW en 2020, et à long terme, les fameux 40 GW. Coût total de ce projet pharaonique : près de 18 milliards de dollars, ce qui paraît étonnamment peu cher. Encore une fois, le « made in China » prouve sa compétitivité… mais attendons de voir si la qualité des turbines et des pales sera au rendez-vous.

Le projet est tout de même impressionnant (même si seulement en phase initiale, et que les coûts risquent de croître). Autre exemple de la puissance de la Chine dans le domaine éolien : le pays sera officiellement le plus grand fournisseur d’équipement éolien d’ici la fin de l’année… (TreeHugger)

Ci-contre, le graphique de la puissance éolienne en Chine… exponentielle !

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Bienvenue dans l'Amérique nouvelle (et solaire) !

mercredi 12 août 2009

Les ingénieurs savent également s’amuser avec les panneaux solaires et leur capacité à s’orienter différemment. Nous vous avions présenté il y a quelques mois le message d’anniversaire d’une firme de panneaux solaires à son patron, cette fois-ci, c’est e-solar qui a fêté à sa manière l’Indépendance américaine, le 4 juillet, avec au passage une belle opération de marketing, toute propre !


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Comment "faire" de l'eau ?

mardi 11 août 2009


Un excellent résumé des techniques actuelles qui permettent de « faire » de l’eau, par désalinisation ou traitement, par le site Treehugger. On sait que l’eau représente un enjeu majeur (pour ne pas dire l’enjeu tout court) du XXIè siècle, avec d’un côté une planète qui arrive à saturation de sa capacité à nous héberger, une population qui va atteindre 9 milliards d’habitants en 2050… et de l’autre des ressources en eaux bafouées (mer d’Aral, mais également marées noires, rejets toxiques des industries du papier, pollution des nappes phréatiques par l’agriculture, etc) et qui créent des premières tensions géopolitiques (cas d’Israël/Territoires palestiniens ou de l’Asie Centrale).

Mais quand on croit en la technologie, surtout quand elle est propre, on ne perd pas espoir, car plusieurs alternatives sont possibles :

  • Désalinisation ou dessalement : il s’agit de convertir l’eau de mer en eau douce. La Californie a approuvé un financement de 320 millions de dollars pour un complexe de dessalement.
  • Recyclage des eaux : il s’agit de l’assainissement de l’eau, qui permet de la réutiliser. Trois grandes techniques sont principalement utilisées dans le recyclage de l'eau : la microfiltration, l'osmose inverse et le traitement par ultraviolets. Les deux premières consistent à faire passer l'eau sous pression à travers des membranes qui retiennent les fines particules indésirables.
  • De l’humidité à l’eau : même principe qu’un déshumidificateur, mais dans le bac de récupération, cette fois, c’est de l’eau potable. Il faut des environnements humides (à 70% au moins) et du bon matériel, mais après, c’est magique : vous pouvez produire de l’eau à partir d’un air qui ne semble pas en contenir à première vue.
Vous pouvez toujours au sujet de l'eau consulter notre couverture du Forum mondial de l'Eau qui s'est tenu à Istanbul en mars 2009

- Annonce de l’ouverture
- New-York engloutie, Israël à sec
- IBM : de la « smart grid » à la « smart water »
- l'eau vaut-elle de l'or ?

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Les campus US se mettent au vert

lundi 10 août 2009

On le sait, la recherche et développement dans les universités américaines font, à peu de choses près, la pluie et le beau temps dans l’innovation, et les cleantechs ne dérogent pas à ce « brain power » étasunien. Les universités US, véritables temples du savoirs généralement bien financées (au moins pour les quelques universités d’élite de l’Ivy League), mais sont-elle bien vertes ? En d’autres termes, ces centres de recherches en technologies propres seraient-ils les cordonniers mal chaussés de l’écologie ?



Treehugger nous rapporte comment les facs américaines prennent conscience des enjeux du « zéro carbone »… et du travail qu’il y a à faire pour mettre au vert des bâtiments souvent magnifiques (voir cette photo du campus de Yale) mais généralement anciens, et donc mal isolés, énergivores. De plus, souligne David Shi, de l’Université Furman, une université est construite dans une perspective de très long terme, aussi est-ce logique que les bâtiments eux aussi soient envisagés dans une perspective de durabilité. Cette tendance est le fait de plusieurs pressions : d’un côté, les étudiants, sensibilisés à l’écologie, veulent que leurs campus soient des modèles en la matière. De l’autre, les financiers de l’éducation (grandes entreprises, fondation, mécènes, etc) y voient, et c’est le côté « utile » des cleantechs, un bon moyen de réduire la note de chauffage, d’électricité et d’entretien général de campus qui sont parfois de véritables villes auto-gérées.

Les projets mis en place par les Universités vont des vélos partagés sur le campus (car ils sont vastes) à l’installation de chauffes-eau solaires, en passant par la récupération de l’eau de pluie.

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Voir la vie en vert grâce à la réalité augmentée

vendredi 7 août 2009

Le concept de réalité augmentée est assez simple : un appareil vous permet de représenter le réel sur un écran (comme lorsque vous prenez une photo avec votre téléphone portable), et la connexion à Internet permet de positionner sur cette représentation des informations. Un exemple ? Vous photographier une maison dans la rue avec votre téléphone, et instantanément, son prix de vente s’affiche, avec possibilité en un clic de joindre l’agent immobilier qui la vend.

Maintenant, les technologies propres, comme le montre cette vidéo avec le logiciel Layar. Celui-ci va permettre, à terme, d’obtenir des infos environnementales : émissions de gaz à effet de serre, empreinte carbone d’un paquet de pâtes dans un supermarché, etc. Voyez plutôt :



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La micro-hydroélectricité pour les villes rurales

jeudi 6 août 2009

Connecter les endroits isolés au réseau électrique, c’est coûteux tant à l’installation qu’à l’entretien. Du coup, dans certains pays, ce sont les communautés locales (mairies, communautés de communes) qui doivent supporter un coût très lourd pour être simplement raccordé au réseau national. Au Japon, dans la préfecture de Kochi, une autre solution est mise en place, celle de la micro-hydroélectricité (TreeHugger).



Le concept est simple : plutôt que d’investir dans un raccord coûteux au réseau national, l’argent est utilisé pour construire de petits générateurs électriques alimentés par l’énergie des rivières, torrents et cours d’eau locaux, nombreux au Japon, pays montagneux. L’objectif d’auto-suffisance en énergie a su séduire la population après plusieurs présentations autour du projet. L’hydro-électricité est à la fois renouvelable (la rivière ne s’épuise pas en fournissant de l’énergie) et propre (non émettrice de gaz à effet de serre). Le Japon aurait un potentiel de cette énergie de l’ordre de 46 millions de kW, dont 6,7 millions pour la micro-hydroélectricité, encore peu exploitée.

Toshiba, dans sa branche énergie, propose un générateur micro-hydroélectrique, l’Hydro e-KIDS, de faible coût (qui est aussi utilisé par une commune écossaise, où l’on retrouve la même combinaison d’éloignement et d’accès à des cours d’eau). L’impact environnemental est donc très faible (comparé à l’installation d’une centrale électrique classique), de plus il permet de sauvegarder les forêts et les terres agricoles. C’est en tout cas un concept intéressant de micro-sources d’énergies capables d’alimenter de petits ensembles de populations, loin des très grosses centrales.

+ : voir notre couverture du 5e Forum mondial de l'eau pour les dernière innovations dans ce domaine crucial pour le XXIe siècle ! (mars 2009, Istanbul)

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Le Brésil construit ses stations de recharge

mercredi 5 août 2009



Le Brésil s’était fait connaître du monde des technologies propres par l’utilisation précoce (et massive) des biocarburants, tout au moins de sa production. Désormais, c’est la voiture électrique qui semble tenir le haut du pavé des véhicules non polluants (comme en témoigne la série d’articles que nous avons tenu ici, sur le prototype EV-02 de Nissan/Renault, ou plus récemment sur la première voiture électrique « accessible » de Mitsubishi).

En fait, rappelle Treehugger, les « véhicules » électriques dont on parle au Brésil sont majoritairement des 2-roues, d’où l’idée de Petrobras, le géant pétrolier local, d’implanter dans un quartier de Rio de Janeiro des stations de recharge électrique pour ces engins. Mieux : ces bornes sont elles-mêmes couvertes de panneaux solaires qui les alimentent. Pour l’instant, cependant, il s’agit d’une expérimentation visant à « éveiller les consciences à l’environnement », selon Edimar Machado, directeur de la branche Distribution de Petrobras.

Pour l’avenir, l’installation plus large de ces bornes dépend évidemment du développement du marché des véhicules électriques, dans un pays, qui, comme on l’a dit, s’est plus que spécialisé sur la production d’ethanol à base de canne à sucre. Ces biocarburants font d’ailleurs l’objet d’un débat, notamment en raison de la problématique des terres cultivables qu’ils mobilisent, de la déforestation qu’ils entrainent mais également en raison des importantes quantités d’eau nécessaires à sa production. L’expérimentation de Petrobras fait peut-être figure de goutte d’eau dans l’océan, mais le Brésil doit explorer d’autres pistes pour rester dans la course aux véhicules non polluants. Idéalement, les bornes seraient placées à 30km de distance les unes des autres.

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Les économies réalisées grâce à la géothermie

mardi 4 août 2009

Une petite vidéo qui d’une part explique le principe de fonctionnement de la géothermie, et surtout son application depuis une vingtaine d’années (oui, vous avez bien lu) à Chevilly Larue, comme quoi les paris les plus audacieux paient, même longtemps après. Cette municipalité parvient ainsi à assurer l’alimentation de 20 000 foyers, en faisant ainsi le plus important site européen pour cette énergie. Cocorico !



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2500 km carrés de panneaux solaires (Etats-Unis)

lundi 3 août 2009

Finalement, la possession de déserts pourrait bien s’avérer être un avantage compétitif du XXIe siècle, et c’est tant mieux ! Si les déserts ont depuis longtemps alimenté les peurs de nos civilisations urbaines et développés, ils sont en train de devenir un enjeu de développement et de gestion locale, comme en témoigne la décision américaine de réserver près de 1 000 miles carrés (d’où les 2 500km carrés et quelques, à la conversion) à des projets d’exploitation solaire. La moitié de cet espace se situant en zone désertique (EcoGeek).

Il s’agit donc d’une nouvelle étape du développement de la politique US en matière d’énergies renouvelables. Il est frappant de voir comment cette stratégie se met en place le long de la présidence d’Obama. D’abord, des promesses d’emplois verts (5 millions à l'en croire). Ensuite, la nomination au Département à l’Energie d’un prix Nobel de physique, Steven Chu, épaulé par une « green team » qui a fait ses preuves dans l’administration de l’environnement. Puis des plans qui se succèdent pour aboutir, si tout va bien, à 10% d’électricité d’origine renouvelable en 2012.



ci-contre, la carte des implantations prévues pour la Californie (hachurées en bleu)

C’est donc dans l’Ouest (comme souvent) que ça va se passer, plus précisément sur des terrains situés en Californie, Arizona, Colorado, Nevada, Nouveau Mexique et Utah. Des Etats aux climats durs, très ensoleillés, et parcourus par de nombreux déserts comme le désert Mojave qui compte pour près de la moitié des terres réservées par l’administration. L’idée pour l’instant, c’est de proposer des appels à projets et études pour étudier la viabilité d’une implantation solaire massive dans ces zones de déserts. Côté ressource à exploiter, c’est une corne d’abondance solaire. Par contre, le matériel sera soumis à rude épreuve (sable, chaleur dépassant les 50° C), et la connection au réseau électrique reste à faire. A suivre donc sur les 2 prochaines années !

Vous ouvez obtenir les cartes détaillées des zones réservées par Etat à cet endroit-ci.

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