La micro-hydroélectricité pour les villes rurales

jeudi 6 août 2009

Connecter les endroits isolés au réseau électrique, c’est coûteux tant à l’installation qu’à l’entretien. Du coup, dans certains pays, ce sont les communautés locales (mairies, communautés de communes) qui doivent supporter un coût très lourd pour être simplement raccordé au réseau national. Au Japon, dans la préfecture de Kochi, une autre solution est mise en place, celle de la micro-hydroélectricité (TreeHugger).



Le concept est simple : plutôt que d’investir dans un raccord coûteux au réseau national, l’argent est utilisé pour construire de petits générateurs électriques alimentés par l’énergie des rivières, torrents et cours d’eau locaux, nombreux au Japon, pays montagneux. L’objectif d’auto-suffisance en énergie a su séduire la population après plusieurs présentations autour du projet. L’hydro-électricité est à la fois renouvelable (la rivière ne s’épuise pas en fournissant de l’énergie) et propre (non émettrice de gaz à effet de serre). Le Japon aurait un potentiel de cette énergie de l’ordre de 46 millions de kW, dont 6,7 millions pour la micro-hydroélectricité, encore peu exploitée.

Toshiba, dans sa branche énergie, propose un générateur micro-hydroélectrique, l’Hydro e-KIDS, de faible coût (qui est aussi utilisé par une commune écossaise, où l’on retrouve la même combinaison d’éloignement et d’accès à des cours d’eau). L’impact environnemental est donc très faible (comparé à l’installation d’une centrale électrique classique), de plus il permet de sauvegarder les forêts et les terres agricoles. C’est en tout cas un concept intéressant de micro-sources d’énergies capables d’alimenter de petits ensembles de populations, loin des très grosses centrales.

+ : voir notre couverture du 5e Forum mondial de l'eau pour les dernière innovations dans ce domaine crucial pour le XXIe siècle ! (mars 2009, Istanbul)

TechnoPropres

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