Inde : les biocarburants dans les transports en commun

mardi 31 mars 2009

Nous essayons le plus possible à Technologies Propres d’ouvrir les frontières et d’aller voir ailleurs ce qui marche pour inspirer nos contrées en crise. C’est en Inde cette fois ci qu’une bonne idée est à reprendre. Pour une fois qu’un pays en voie de développement (pour ne pas dire l’un des futurs géants de l’économie mondiale) fait un effort net en direction des cleantechs…



En fait, certains trains indiens roulaient déjà partiellement aux biocarburants. Là, c’est une compagnie de tramway, la Calcutta Tramways Corporation, qui décide de faire de l’environnement son cheval de bataille. Un partenariat signé avec Emami Biotech prévoit la livraison de 250kg de biocarburants par mois. C’est encore peu, mais cela fait suite à des expériences menées à Calcutta par la firme, qui affirme alors que ce procédé permet de réduire de 30 à 35% les émissions polluantes par rapport à un diesel normal.

Cette nouvelle est à relier avec une autre, qui annonce en Inde toujours la construction de 10 raffineries de biocarburants… il y a là-bas quelque chose qui est en train de se passer.

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Du tourisme sur ma plateforme pétrolière !

lundi 30 mars 2009

Eh oui, avec la fin annoncée (mais contestée) du pétrole, il va aussi falloir songer à débarasser les océans des nombreuses plateformes pétrolières l’énergie fossile. Les détruire et continuer à considérer l’océan comme un poubelles ? Les abandonner ? Les revendre à de riches extravagants ? Non, autant en faire un attrait touristique (ecogeek) !

Si quelques-uns ont déjà proposé de mettre des éoliennes sur les plateformes, au vu de leur position dans des lieux souvent très exposés aux vents (probablement trop par endroits), d’autres pensent pouvoir en faire une nouvelle attraction. Après tout, une chambre avc vue à 360 degrés sur l’Océan, ça peut tenter ceux qui veulent fuir l’activité et le bruit de la ville moderne.



En fait, c’est un concours sur le tourisme (http://www.radicalinnovationinhospitality.com/) qui a récompensé cette idée géniale. Car en plus de garder le principe précédent des éoliennes sur les plateformes, il y a aussi de quoi en faire des établissements et complexes hôteliers (environ 300 chambre pour le projet récompensé, un centre de conférence, un casino, une piscine sur le « toit » ). De quoi attirer les plus aventuriers. Cela dit, je me pose également la question du trajet continent-plateforme, et quelques part je crains là, ce ne soit plus très propre.

Plus sérieusement, cette initiative nous renvoit au débat sur le devenir ultime de ces géants d’acier qui a animé la communauté internationale dans les années 90 en opposant la Royal Dutch Shell et Greenpeace. Cette polémique avaient été intéressante à plus d’un titre puisque contre toutes attentes – et a contrario de nos convictions écologistes évidentes- elle avait montré que la solution défendue par Shell était plus écologique que celle défendue par Greenpeace. Un article de l’Express récapitule cette story qui a passionné le jeune homme que j’étais et m’a montré que le recul en toute chose était indispensable.

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"LA" double grille de lecture des CleanTechs

samedi 28 mars 2009

Rien ne vaut un beau dessin, parfois. Le schéma ci-dessous vous propose un découpage de la thématique « cleantech », ou « technologies propres » en français, afin d’y voir plus clair. C’est vrai qu’entre les énergies nouvelles, le recyclage, les actions locales, ou globales au contraire, avec des parties prenantes tantôt privées, tantôt publiques, tantôt individuelles, on s’y perd un peu.


Sur l’axe vertical, on trouvera les différentes fonctions que revêtent les cleantech (génération d’énergie pour le plus évident, jusqu’aux services nouvellement créés), tandis qu’à l’horizontal, le schéma découpe les différents niveaux auxquels les cleantechs s’appliques (personnel, résidentiel, commercial, jusqu’au niveau de l’industrie ou des services publics). A méditer !


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La géothermie expliquée sur France 2

jeudi 26 mars 2009

Une vidéo trouvée opportunément sur Dailymotion, car l’actualité de la géothermie est assez maigre… alors autant faire un peu de pédagogie pour présenter un peu plus en détail cette énergie renouvelable qui est la seule à ne pas dépendre des conditions climatiques : une éolienne fonctionne au vent, un panneau solaire sous les nuages ne sert pas à grand chose, par contre, la chaleur interne de la Terre, elle, ne bouge quasiment pas, enfin à notre échelle humaine, on peut dire que c’est stable !

Elise Lucet revient donc dans son JT sur la géothermie avec beaucoup de pédagogie, comme elle le dit, c’est un « trésor en sous-sol ». Cette vidéo vous parlera de l’expérience d’Orly, qui a décidé de passer à la géothermie. Le puits de forage devrait chauffer à terme 8 000 logements, l’hôtel de ville, la piscine et la médiathèque, en puisant dans un bassin quasi illimité à 1500-2000m de profondeur. En fait, l’eau pompée chauffe celle du réseau, puis retourne en Terre, pour rechauffer, et repartir. Cette eau très minéralisée et non potable gît à 76 degrés, et au final, le consommateur aura 150 à 200 euros d’économie sur la facture du chauffage.



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La ferme du futur est fonction de la consommation de pétrole

mercredi 25 mars 2009

La BBC a récemment diffusé un excellent documentaire intitulé en VO « A farm for the Future » (vous pouvez le retrouver sur le site de la BBC ou par certains sites de vidéo à la demande), qui prend en compte la production (et la consommation) de pétrole, notamment le fameux « peak oil » que l’on a probablement passé. En gros, à partir de maintenant, admettons qu’il y ait toujours moins de pétrole (pour une demande stagnante en 2009 mais qui reprendra plus tard). Quid de l’agriculture ? C’est un peu le parent pauvre de ce débat. On parle souvent des automobilistes qui paient le prix cher, des grèves des transporteurs, mais l’agriculture, c’est à dire le secteur qui s’occupe de nous alimenter, est également un souci.

C’est le cas d’un couple d’agriculteurs anglais qui est passé à la loupe. On y apprend notamment l’importance du pétrole dans l’agriculture (fonctionnement de nombreuses machines de transformation des aliments, incessants transports entre la matière première et le produit fini, sans parler de la distribution), et comment des agriculteurs comptent faire face à la décrue de la production, qui a terme augmentera nettement les prix du pétrole, rendant alors la chaine alimentaire de l’homme soumise aux aléas du prix du brut.

A voir donc, surtout qu’à la caution « morale » de la BBC, renommée pour son sérieux, se rajoute le fait que le documentaire a eu beaucoup de mal à voir le jour. En effet, le département scientifique de la BBC est réputé très conservateur, et a d’abord vu le film comme un simple outil de communication des filières « propres ». Mais après un nouveau travail de l’équipe, la BBC diffuse finalement le film, jugeant alors pertinentes les preuves apportées à un dossier qui est réellement très inquiétant.

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Le plan national américain pour le développement de la smart grid arrive bientôt !

mardi 24 mars 2009

Voilà qui devrait donner un sérieux coup de pouce médiatique à cette technologie propre que personne ne semble connaître, et qui pourtant serait à l’origine d’économie d’énergie considérables. La « smart grid », du nom américain de ce système qui greffe sur le réseau électrique existant des technologies de l’information (capteurs, transmetteurs), est momentanément sous les feux de la rampe aux Etats-Unis car elle bénéficie d’un soutien présidentiel officiel (AltDot).




C’est le chef de la majorité démocrate au Sénat américain, Harry Reid, qui sera chargé de proposer rapidement (dans le mois), un plan de développement et surtout de financement au niveau fédéral (c’est à dire « national » pour les Etats-Unis). Le gouvernement fédéral serait ainsi responsable de la mise en place des lignes de communications à adjoindre au réseau physique existant. En cela nous avions probablement vu juste en vous parlant de Google qui investissait dans cette technologie… car Google est très proche du nouveau président, et cette question des synergies entre NTIC et énergies est évidemment stratégique. Et récemment, c'est IBM qui a "copié" cette idée sur le thème de l'eau.

En fait, il s’agit presque d’un sujet de politique intérieure : il y a pas moins de 253 régulateurs régionaux aux Etats-Unis, du fait de la marge de manœuvre accordée aux 50 Etats notamment en matière de politique énergétique. Avec un projet fédéral, c’est un peu la consécration pour cette technologie, qui n’aura plus à louvoyer entre les intérêts parfois très différents des Etats. Certains contradicteurs avancent d’ailleurs la solution d’un découpage du territoire US en 3 zones : Est, Ouest et Texas. Nous vous tiendrons informés des détails de ce projet de loi.

TechnoPropres

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L'eau vaut-elle de l'or ?

lundi 23 mars 2009

Investissons dans l’eau, deuxième argument. Nous vous rappelions au début de la semaine l’intérêt à investir dans les technologies de l’eau. C’est dans le cadre de l’ouverture du 5e forum mondial de l’eau à Istanbul que nous vous rappelions en effet que pour tout dollar investi, on pouvait en attendre entre 3 et 34 de retour pour la société dans son ensemble.

Eh bien ce sont Les Echos qui confirment ce levier extraordinaire et peu connu (l’opinion assimilant à tort l’eau à la gratuité, hors elle est souvent plus coûteuse que l’électricité) pour l’investisseur privé, en parlant d’un rapport de 1 à 8.

A côté donc de ce multiplicateur, figure aussi un autre avantage pour l’investisseur en temps de crise : un risque tout à fait réduit. Déjà parce que nous sommes sur le terrain des infrastructures où les modes et les coups de sangs financiers ne sont pas de la partie. Ensuite parce que la situation de l’eau dans le monde, la démographie (90% de la « nouvelle » population vivra dans des pays où l’accès à l’eau est aléatoire), font que les Etats, collectivités et autres institutions auront un besoin vital, littéralement, de compétences et d’instruments capables d’assurer à un maximum de personnes l’accès à la première source de vie : l’eau. En réalité, il existe bien un risque d’exécution pour les entreprises sur chaque projet. Investir dans des pays instables sur du très long terme, on l’imagine, expose à de multiples difficultés : changement de gouvernement, guerre civile, décision politique unilatérale, etc. Mais les entreprises équilibrent leur portefeuille de risque en diversifiant les pays.



L’article des Echos parle même d’un autre facteur économique intéressant, celui de « double-dividende ». En gros, en investissant dans l’eau, non seulement vous récupérez votre mise x8, mais en plus vous contribuez à l’amélioration de l’environnement, ce qui, outre un aspect moral gratifiant, est facteur de croissance… donc d’autres investissements. En effet, par-delà l’enjeu pécuniaire, il faut cependant noter, comme on l’a vu lors du forum mondial de l’eau, qu’environ 1 milliard de personnes dans le monde n'ont déjà pas accès à l'eau potable et 2,5 milliards ne bénéficient pas d’un système sanitaire décent. Surtout, environ 80% des maladies des pays en développement sont liées à l'eau, donc à un insuffisant investissement dans son traitement et dans l’assainissement : il s’agit là de maladies massivement mortelles dans les pays en développement et que l’on sait pourtant aisément soigner aisément, comme la diarrhées ou le choléra.

On connaît la position de ce blog : c’est par l’investissement massif dans des technologies nouvelles que l’on peut espérer fonder des modèles de développement durables. Développement : qui permettraient de sortir de la grande misère la partie de la population mondiale qui y vit encore (soit l’essentiel de cette population). Durable : un développement qui ne pèse pas sur les générations futures.

Vous pouvez relire nos articles sur le forum de l’eau sur notre blog :
- Annonce de l’ouverture
- New-York engloutie, Israël à sec
- IBM : de la « smart grid » à la « smart water »

Technopropres

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Recycler les panneaux solaires, c'est possible !

samedi 21 mars 2009

C’est une très bonne initiative que celle-ci (EcoloTrader). Les panneaux solaires, s’ils permettent à l’homme de profiter de l’énergie solaire, font également parfois l’objet de critiques sur leur cycle de vie, qui lui n’est pas vraiment développement durable, surtout au moment où ils arrivent en fin de vie, au bout de 15-20 ans.

C’est l’association PV Cycle qui se charge, d’ici 2015 et la première « hécatombe » de panneaux solaires, de mettre en place un système de collecte et de recyclage professionnel, sous l’égide des producteurs. La boucle devrait alors être en principe bouclée sans avoir fait trop de dégâts collatéraux.

Voici pour mieux comprendre le schéma du cycle de vie du panneau solaire :




L’objectif de PV Cycle est de collecter au minimum 65% des panneaux en fin de vie et d’en recycler 85% des déchets.

Comme le conclut son directeur Jan Clynke, « c’est ce que nous voulons dire par rendre l’industrie photovoltaïque ‘doublement verte’ »

TechnoPropres
+ : notre rubrique "solaire"

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Forum de l’eau : quand la smart grid fait des émules

vendredi 20 mars 2009

Dans notre premier post sur cet événement, nous vous rappelions l’enjeu majeur que représente la gestion de l’eau au XXIe siècle, ce « pétrole bleu », qui revêt un intérêt commercial et également économique : nous vous disions notamment qu’un dollar investi dans les technologies liées à l’eau garantissait un retour sur investissement de 3 à 34 dollars.

Si certains cas sont du domaine de l’urgence, comme l’ont montré les cas de New York et Israël (des risques liées à la montée des eaux), d’autres innovations sont en revanche du domaine du temps long puisqu’il s’agit pas moins que du réseau physique de l’eau : extraction, traitement, distribution, assainissement. C’est l’annonce d’IBM au forum de l’eau qui nous permet de vous en parler en connaissance de cause.

IBM a en effet annoncé ce lundi a Istanbul vouloir appliquer son savoir des technologies de l’informatique en créant une suite de services conçus pour gérer et contrôler la consommation de l’eau (un programme appelé SWIM)… ce qui rappelle l’aventure actuelle de Google qui fait de même sur la « smart grid » américaine. La ressemblance est à ce point frappante qu’IBM appelle son service « smart water », cet aspect « transversal » de l’innovation est tout à fait passionnant, et permet de penser que d’autres géants des réseaux (Microsoft ? Apple ?) pourraient avoir envie d’effectuer ce transfert de compétences sur des infrastructures énergétiques.


dans les eaux irlandaises, IBM utilise SmartBay pour collecter des données sur l’eau… transmises en temps réel aux scientifiques, pêcheurs, associations environnementales, etc.

Le programme d’IBM passe d’abord par une modernisation des réseaux informatiques liés à l’eau, puis, installer sur l’ensemble du réseau des détecteurs et des capteurs, à l’instar de ce qui se passe avec la smart grid (les start-ups qui implémentent ces détecteurs sont d’ailleurs parmis les pluis suivies de la Silicon Valley). « Il y a beaucoup de tension sur les systèmes d'eau autour du monde. Quand on a une provision limitée, on doit la gérer », explique Sharon Nunes, vice-président de « Big Green Innovations » du groupe de technologie d’IBM. Quand on sait qu’Obama avait fait des technologies propres le fer de lance de sa relance économique, et qu’il a embauché pour ce faire une « Green Team » impressionnante, on ne doute pas du succès d’une telle entreprise. Les technologies de l’information pour la gestion de l’eau pourrait peser déjà 20 milliards de dollars d’ici 5 ans.


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+ : nos précédents posts sur le 5e forum mondial de l'eau

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Comment fonctionne un panneau solaire ?

jeudi 19 mars 2009

C’est en vidéo, en anglais, et il n’y pas besoin d’avoir lu tout Shakespeare en V.O ni d’être un génie en physique : enfin, les technologies propres sont accessibles.


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CleanTech : les 6 start-up à surveiller en 2009

mardi 17 mars 2009

En reprise d’un post de TreeHugger, voici 6 start-ups travaillant dans les technologies propres qui feront l’actualité du secteur en 2009 par leurs projets, leurs innovations et leurs réalisations !

  • Optisolar : l’un des plus grands fabricants de panneaux solaires au monde, qui a dans ses cartons le projet du plus grand champ solaire du monde, avec 550 MW. Tout est dit !
  • Sungevity : pas un fabricant mais un distributeur de panneaux solaires en ligne qui a facilité l’accès de ce matériel tout de même technique et pas facile à comprendre du premier coup aux particuliers.
  • Oree : spécialisé dans l’industrie des LED, supposées remplacer nos lumières actuelles d’ici quelques temps. Ils en sont pour l’instant à la taille d’une carte de crédit et le marché paraît extrêmement prometteur !
  • EnergyHub, concepteur de matériel et logiciel pour faire fonctionner le SmartGrid, qui n’est pas une énergie à proprement parler mais plutôt un système, voire même les améliorations du système existant, qui vont permettre d’économiser l’énergie en optimisant le jeu de l’offre et de la demande (voir notre post sur Google et les SmartGrid)
  • SilverSpring Networks : smartgrid toujours, mais côté « provider », avec pour objectif de créer les systèmes les plus performants pour que l’entreprise qui fournit l’énergie soit le plus au « courant » des modifications sur la smartgrid (c’est promis, nous ferons un vrai article explicatif de ce qu’est la smartgrid)
  • CarbonFlow : un éditeur de logiciel visant à mieux réguler le marché du carbone (achat des permis, émissions, etc).
Nous ne faisons pas de pub pour ces entreprises et ne mettons pas leurs liens directs, c’est un simple aperçu de ce qui fera l’actualité de 2009, pour plus d’infos, visitez leurs sites !

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5e forum mondial de l’eau : Ouverture

Comme nous vous l’avions annoncé la semaine passée, TechnoPropres couvrira (depuis Paris) l’actualité du 5e forum mondial de l’eau qui se tient cette semaine à Istanbul. Si le rendez-vous est estampillé “politique”, il n’en demeure pas moins que sans solutions technologies innovantes, les discussions n’iront pas loin. La communauté des Technologies Propres a donc tout intérêt à suivre les discussions de cet événement.

Après vous avoir donné quelques chiffres clés sur l’eau dans le monde dans notre post précédent, voici pour cette première journée une revue de presse mondiale, confectionnée par nos soins, en attendant que les débats commencent véritablement (et aient le temps d’être “digérés” par les journalistes sur place).

Les 15 000 participants attendus (élus, associations environnementales, métiers de l’eau) auront par exemple le loisir d’analyser la situation de l’eau en Israël, une “urgence nationale” selon Europe 1. Le pays, “bâti sur un désert”, voit son principal réservoir, le lac Tibériade, se vider inéluctablement. Que peuvent y faire les cleantechs, me direz-vous ? C’est assez simple : la décroissance n’est évidemment pas envisageable, et Israël est un producteur/exporteur d’agrumes, une activité qui nécessite beaucoup d’eau. Il y a donc clairement une niche pour qui veut améliorer la diffusion de l’eau dans les cultures, éviter les pertes, réguler au mieux le débit selon les températures, les périodes. Le chiffre frappant, c’est celui des réserves d’eau naturelle par habitant : 276m3 par an et par habitant en Israël, contre par ecemple plus de 1200 au Liban et presque 3500 en France !

Autre situation, même état d’urgence : New York, menacé d’engloutissement par les eaux, selon une étude de Nature Geoscience. La montée des eaux, on le sait (et nous en avons parlé ici ou là), concerne une grande partie des littoraux... Amsterdam, New York, le Bengladesh, figure désormais sur une partie “rayable” des cartes du monde. Le réchauffement accélère la montée des eaux, et par conséquent les terrains inondables sont... inondés ! Si un génie des TechnoPropres arrive à nous tirer de ce mauvais pas... nouvelles digues, systèmes de transvasement des eaux, surélévation et étanchéisation des sous-sols, il y a clairement de quoi faire.

Enfin, pour revenir au sujet qui nous intéresse, France BTP revient sur le programme de ce forum :

1. Adaptation aux changements globaux
- développer la législation sur les ressources en eau ;
- adopter un cadre législatif pour la gestion des services ;
- veiller aux conséquences sur l’eau des autres législations (santé, agriculture, gestion des espaces) ;
allouer les moyens financiers adaptés

2. Droit à l’eau et à l’assainissement
- introduire le droit à l’eau et à l’assainissement dans les législations nationales ;
- clarifier la notion de « droit à l’assainissement » ;
- comparer des législations nationales (20 depuis Mexico) ;
préciser la pertinence et les incidences de la reconnaissance du droit à l’eau comme droit humain.

3. Décentralisation
- établir le bilan précis des expériences de décentralisation (propositions sur l’amélioration de la gestion de proximité : déconcentration, mutualisation…) ;
- échanger sur les transferts financiers au service des collectivités locales ;
promouvoir la solidarité entre les collectivités territoriales du Nord et du Sud.

4. Gestion des eaux transfrontalières
- développer des législations qui promeuvent la coopération ;
- confirmer l’échelon du bassin comme territoire pertinent ;
- ratifier les traités internationaux sur le partage des eaux transfrontalières.

Et un tout dernier mot concernant la délégation française : elle est emmenée par le sénateur de la Manche Jean-François Legrand, qui compte bien faire valoir le savoir-faire des entreprises françaises en matière d’environnement, et défendre la candidature de Marseille pour la prochaine édition du forum (en 2012).

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Eoliennes, chacun la sienne !

lundi 16 mars 2009

Pour ceux qui n’aiment pas les champs d’éoliennes géantes, et qui finalement se disent qu’ils ne voient pas la couleur de tout ce remue-méninge, voilà la solution (developpementdurable.com) : l’éolienne à domicile.

Cette fois-ci, il sera aisé de calculer combien coûte l’éolienne (compter 500€ pour 200W de puissance, et qu’il vous en faut environ 5 KW pour alimenter votre foyer).

Conditions pour héberger votre nouvel ami à grands bras : un terrain de 50m carrés qui pourra accueillir ses mensurations (aile de 6,4m de diamètre sur mat de 12m de haut), pour la modique somme de 26 000€, de laquelle jusqu’à 8 000€ peuvent être déduits sous forme de crédit d’impôt.


Si l’aventure vous tente, vous pouvez également commencer plus petit (ou simplement si vous n’avez pas la place), avec des éoliennes de 200W pour moins de 500€.

Les fabricants : Wheole, France Eoliennes, Joliet
Les distributeurs : Castorama, GammVert

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Les formations environnementales ont la côte

samedi 14 mars 2009

C’est un bilan dressé par le très officiel services de l’observation et des statistiques du Commissariat Général au Développement Durable, repris par l’Ifen, les formations environnementales, dont certaines consacrées aux technologies propres (un secteur où l’on a pas seulement besoin d’ingénieurs !), sont de plus en plus demandées !

Entre 1997 et 2005, les inscriptions dans les filières « vertes » ont augmenté de 18%, contre 4% sur l’ensemble des formations. Ce qui donne pour 2005, dernière année connue dans la statistique, environ 38 000 élèves motivés par le développement durable et ses métiers. La bonne croissance des inscriptions se retrouve également au niveau des apprentis (+5,3% contre +0,9% en moyenne).

Et où vont donc ces étudiants ? Tout d’abord dans la filière « nature, milieux et équilibres écologiques », puis dans « aménagement du territoire et du cadre de vie » et « maîtrise de l’énergie et énergies renouvelables », qui correspond probablement le plus à la thématique de ce blog.

Côté pro, on retrouve ces étudians dans les métiers estampillés « pollutions, nuisances et risques », mais la fonction « DD » étant de plus en plus transversale, il sera difficile d’estimer exactement le nombre d’individus travaillant à « proprement » parler dans la filière.

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Annonce : TechnoPropres suivra de près le 5e forum de l'eau (Istanbul)

vendredi 13 mars 2009

Ami(e)s des TechnoPropres, la semaine prochaine se tient à Istanbul le 5e forum de l'eau, co-organisé par le gouvernement turc et le conseil mondial de l'eau, et nous diffuserons des bilans de chaque journée sur ce blog.

Au programme, des rencontres entre chefs d'Etat, représentants des collectivités locales et professionnels de l'eau, pour discuter, débattre et faire avancer les réflexions autour du thème du "partage de l'eau", autant dire qu'il y aura beaucoup à dire pour ce que certains qualifient de "pétrole bleu" en raison de sa raréfaction et de la pression croissante sur, justement son utilisation comme bien commun.



Ce 5e forum devrait attirer au moins autant de visiteurs qu'en 2006 au Mexique (15 000 visiteurs)
A cette occasion, il n’est pas inutile de rappeler certaines données issues du tout récent rapport de l’ONU sur l’eau rédigé pour l’occasion (Cdurable) :

- 67% de la population mondiale n’aura pas accès à des installations sanitaires décentes en 2030
- 340 millions d’Africains n’ont pas accès à une eau salubre
- 90% des trois milliards d’êtres humains supplémentaires en 2050 vivront dans les pays en voie de développement où l’accès à l’eau est déjà problématique

C’est pourquoi il faut investir dans l’eau, dans les technologies qui permettent de la traiter, de l’assainir, de la réutiliser, bref, de l’économiser dans un contexte de plus en plus tendu. Cela est d’autant plus nécessaire qu’aux bénéfices économiques de cet investissement (chaque dollar investi dans l’eau rapporterait entre 3 et 34 dollars), on peut ajouter les bénéfices environnementaux (fin des rejets d’eaux usées ou saturées dans les réserves d’eaux douces, par exemple). Et dans les pays industrialisés, la mise à jour des infrastructures liées à l’eau devrait coûter aux différents Etats la somme astronomique de 200 milliards de dollars par an.

Plus d’infos donc la semaine prochaine sur Technologies Propres, du 16 au 22 mars.

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2009, l'année des pressings écolos !

jeudi 12 mars 2009

Et il serait temps. Les pressings, le nettoyage à sec, sont de gros consommateurs de produits tous plus polluants les uns que les autres, des produits qui sont difficilement dégradables, qui ne sont probablement pas sains pour les personnes travaillant à leur contact… en russe, le « khimtshistka » veut même dire littéralement « purge chimique »… nous avons toujours été meilleurs qu’eux en marketing !




Cela dit, le perchloréthylène, cet agent chimique à l’odeur si caractéristique du pressing, en est peut-être à ses derniers méfaits, car son impact environnemental est décrié, et ce depuis les années 70 ! Faute de substitut miracle, le produit a perduré, jusqu’à l’arrivée de Green Earth, compagnie au produit nettoyant éponyme, mais biodégradable à 90% et fabriqué à partir de silicone, un matériau maitrisé depuis longtemps en cosmétique.
En France, vous pouvez trouver des pressings utilisant ce produit chez Sequoïa, par exemple.

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énergies marines, le bilan 2008 pt2 : l'énergie marémotrice

mercredi 11 mars 2009

Après avoir dressé le bilan des énergies marines basées sur le mouvement des vagues, nous nous intéresserons à la sous-catégorie « marémotrice » de cette énergie renouvelable et finalement très nouvelle. Si l’on connaît assez bien le principe des stations postées sur les embouchures de fleuves et rivières, on parle moins de l’énergie des marées et des courants marins au large, et pourtant il s’agit bien du même principe : capter les flux marins pour actionner des turbines. A titre de comparaison, pour un courant « fort » de 6 à 9km/h, une turbine de 15 mètres de diamètres produit autant qu’une éolienne de 60m de diamètre.



- Seagen (voir la vidéo ci-dessus), fabriqué par le britannique Marine Current Turbines, a fait voler en éclat le précedent record de génération d’électricité marine, à 1,2MW contre 0,3 précédemment. Sur le papier, il s’agit d’un système assez simple qui s’apparente à un moulin sous-marin. Seagen fournit ainsi de l’électricité pour 1 000 foyers irlandais. Un projet de plusieurs Seagen pour un total de 10,5 MW est prévu pour 2012 dans les eaux du Pays de Galles.


- Les turbines hydrocinétiques, elles, ne nécessitent pas d’installation trop lourdes, il suffit de les plonger dans une rivière (enfin, comme une rivière de la taille du Mississippi). En fait, on s’en sert plus comme d’un ajout à des barrages : il suffit de les positionner en aval du barrage, et les flots tonitruants qui en sortent s’occupent du reste.


- L’avenir : VIVACE. Un nom de code pour un projet magnifique qui vise à générer de l’électricité dans un courant de un nœud, autant dire qu’il serait utilisable dans à peu près n’importe quelle eau qui court. C’est l’université du Michigan qui gère ce projet, et il ne s’agit pas d’une simple variation de l’utilisation des courants marins. Non, en fait, il s’agit d’utiliser l’énergie des vibrations induites par les turbulences marines. En V.O, ce sont les « Vortex Induced Vibrations ». C’est Leonard de Vinci qui le premier avait mis à jour cet effet physique dans ses expériences avec les éoliennes . Les estimations de l’énergie possiblement générée par VIVACE sont de l’ordre de l’infini…





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energies marines - le bilan 2008, pt.1 : l'énergie des vagues

lundi 9 mars 2009

Si les chiffres sont encore minimes et que l’on parle plus du solaire et de l’éolien, les énergies marines sont depuis la première ferme connectée au réseau en 2004 (en Ecosse), une énergie renouvelable en pleine expansion. Et plutôt impressionnante au vu des schémas explicatifs. L’homme arrive enfin à dompter la force des Océans, et ce par plusieurs procédés.

1. Energie des vagues
Que dire ? Plus prévisible qu’un vent ou qu’une éclaircie, moins visible qu’une éolienne, et avec une capacité au niveau mondiale estimée entre 8 000 et 80 000 TWh/an, les vagues sont une ressource de choix. Le débat sur le type d’appareil à utiliser n’est pas encore tranché, et les difficultés sont aussi nombreuses : durabilité en cas de tempêtes, problème de la régularité d’un flux électrique issu d’une source irrégulière, et connexion au réseau.

Les équipements :
- « Ocean Harvester ». Une bouée, des vagues, un mécanisme vertical transformé en mécanisme de rotation. Le + : le système de « contrepoids » qui permet d’équilibrer la charge sur le générateur, créant un niveau moyen entre grandes vagues et petites vagues. Simple de fabrication, il est également très résistant.

- Le « Pelamis Wave Energy Converter » (ci-dessus), un tube à coudes, qui, parcouru par les vagues de surfaces, génère de l’électricité. C’est le premier outil commercialisé à grande échelle et connecté au réseau, en Ecosse. Aujourd’hui, c’est au Portugal que l’on trouve la première « ferme de vagues », depuis septembre 2008, pour une puissance de 2,25 MW (1 500 foyers fournis).
- AquaBuOY, ci-dessus, sur le principe de la bouée, fait un joli carton aux Etats-Unis, où un accord de principe a donné le feu vert à un champ de 100MW en Californie du Nord. Selon l’EPRI, les vagues de la côte Ouest pourraient fournir 12% de l’électricité US… à très long terme évidemment.


- OceanLinx, ci-dessus, basé en Australie, a passé avec succès sa phase de test et devrait être en mesure de fournir une trentaine de KW après installation d’une vingtaine d’unités.




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La couronne britannique roule désormais au vert

samedi 7 mars 2009

Le Prince Charles avait déjà donné le « la » en investissant dans les technologies de l’environnement et en défendant la cause du développement durable. C’est au tour de la reine-mère de s’y mettre, en transformant ses 2 Bentleys officielles (qui consomment plus de 30 barils de pétrole par an…) de manière à les alimenter en biocarburants. Objectif : 40% d’économies sur le poste « essence » des voitures de la Queen (Gas 2.0).


Cela devient presque une habitude dans la famille royale, le Prince Charles, toujours lui, avait encore fait plus fort en faisant rouler son Aston Martin en éthanol tiré de vin anglais.

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Les éoliennes à la verticale

vendredi 6 mars 2009

Une vidéo qui se passe de commentaires !


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Un Allemand et un Finlandais parient sur l’effet « zéro carbone » de l’énergie nucléaire

mardi 3 mars 2009

L’allemand RWE et le finlandais Fortum espèrent tous deux que leurs clients, des entreprises, des particuliers mais également des administrations, choisiront le nucléaire comme énergie « propre » en émission de gaz à effet de serre (AltDotEnergy). Les deux entreprises ont évidemment des intérêts dans la filière du nucléaire, restait donc à faire un véritable effort de marketing pour pouvoir vendre cette énergie comme satisfaisant à des critères de développement durable.

RWE a choisi un axe « zéro carbone », et permet a ses usagers-clients de spécifier le type d’électricité qu’ils désirent – et c’est à ce moment qu’est proposé le nucléaire. L’idée est que 70% de la consommation d’électricité soit d’origine nucléaire, le reste étant un mix de sources peu émettrices de Co2, comme l’hydroélectricité ou les ENR.


Fortum classe également sa production de nucléaire dans un pack intitulé « Fortum Carbin Free ».

Dans les 2 cas, on voit bien que la tendance des producteurs d’énergie nucléaire est joindre le cortège des énergies « propres » (renouvelables ou non)… reste à convaincre parfois les populations, et les gouvernements souvent, comme en Allemagne.

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1 gigawatt d’énergie solaire. C’est en Chine, évidemment.

lundi 2 mars 2009

Si la photo ci-jointe nous vient du plus grand champ solaire américain (Nellis Air Force Base), via AltDotEnergy, celles qui nous parviendront de Chine seront encore plus impressionnantes. Vendredi 2 janvier, ce sont deux entreprises chinoises qui ont annoncé leur projet qui sera, une fois terminé, le plus grand champ d’exploitation de l’énergie solaire au monde, et devinez quoi, ce projet est soutenu par le gouvernement Chinois… le soutien des Etats à la production solaire en fait donc bien une ressource majeure.




L’objectif affiché, de 1 GigaWatt, n’est pas pour aujourd’hui. Pour 2009, les 2 compagnies (China Technology Development Group et Qinghai New Energy Group) vont investir 150 millions de dollars pour 30 MW. A ce jour, le projet le plus imposant ne parlait « que » de 550 MW, sur un contrat entre OptiSolar et PG&E, aux Etats-Unis.

L’énergie solaire confirme ainsi sa bonne santé, et l’on attend avec impatience les détails de la stratégie énergétique d’Obama, mais à priori, là encore, un soutien fort au solaire est attendu.

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