Stockholm nouvelle capitale verte de l’Europe

mercredi 30 juin 2010

« L’étoile du nord de l’Environnement », cette année Stockholm a été récompensée par la Commission Européenne… De quoi donner un coup de pouce à leur très belle ambition : uniquement des énergies renouvelables en 2050 ! Péage urbain, train sur énergies renouvelables, 750km de pistes cyclables, voilà quelques pistes qui explique ce succès.





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L’énergie solaire se développe au Royaume-Uni

mardi 29 juin 2010



Les mauvaises langues diront qu’il n’y fait que rarement soleil (alors que Londres bénéficie de plus de jours d’ensoleillement que Paris), mais les britanniques sont bien décidés à faire mentir ce poncif en développant l’énergie solaire. Jusqu’ici, le Royaume-Uni était connu pour s’être fait une spécialité de l’éolien eu égard à son placement très avantageux sur la carte des vents (dont offshore), et également sur les technologies d’énergie marine (énergie des vagues, énergie des marées). Une nouvelle étude prévoit que le marché britannique du solaire serait multiplié par 5 cette année et par 30 d’ici 2015 (Cleantechnica).


A l’origine de ces prévisions de croissance ? La mise en place des Feed-in Tariffs (FIT), qui sont un outil du gouvernement britannique pour stimuler les projets dans les énergies renouvelables et les cleantechs. L’étude de PricewaterhouseCoopers prévoit ainsi un quintuplement de la demande en panneaux solaires photovoltaïques avec en ligne de mire un marché solaire qui pourrait atteindre 1GW en 2015, alors que fin 2009, seuls 32 MW étaient installés, soit 0,3% du total des énergies renouvelables du pays.






Cette croissance bénéficiera aussi qualitativement au secteur, qui devrait passer d’un stade encore embryonnaire et artisanal, à quelque chose de plus industriel, ce qui implique des contrôles qualité, des standardisation, la gestion d’une filière de formation spécifique et des investissements plus stables en recherche et développement (c’est d’ailleurs une tendance nouvelle puisqu’aux Etats-Unis, une partie des nouvelles aides de l’administration américaine cherchent également à améliorer l’ensemble du secteur plutôt que de se focaliser sur le développement d’une technologie spécifique).



L’étude se demande au final si le Royaume-Uni sera un jour capable de rattraper l’Allemagne et ses quelques 3,8 GW d’énergie solaire photovoltaïque déjà installés… Pas avant 2020, conclut l’étude.


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Pour un meilleur financement des technologies smart water

lundi 28 juin 2010


Si vous nous lisez, vous connaissez notre penchant pour les systèmes de gestion intelligente des réseaux. Nous vous parlons régulièrement des investissements, directs ou indirects, des géants de l’informatique et de l’internet dans le secteur des technologies propres : Google dans la smart grid et l’éolien plus récemment, Microsoft dans la constitution d’écrans de suivis de consommation d’électricité pour les ménages et les voitures électriques, IBM dans la gestion optimisée des réseaux d’eau (smart water)… Le concept est simple, il s’agit d’un ensemble de technologies de l’information que l’on greffe sur les réseaux de distribution d’énergie (électricité) et désormais d’eau. Des capteurs installés un peu partout, de la centrale au domicile, pour permettre de mesurer en temps réel grâce à la connexion Internet l’évolution des flux distribués, et de les optimiser.


Le marché de la smart grid, nous précise Cleantechies, devrait avoisiner les 15 milliards de dollars en 2015, et les géants de l’informatique se sont logiquement rués sur ce champ nouveau qui met en pratique leur expertise des réseau (voir comment la Silicon Valley est en train de se convertir à ces technologies). Cisco et IBM ont beaucoup investi, et l’administration US, sous la houlette du Prix Nobel Steven Chu qui dirige le Département à l’Energie, a accordé en octobre dernier des aides d’un montant de 3,4 milliards de dollars.



Le smart water est pourtant un peu le parent pauvre de la smart grid (électricité), des sommes conséquentes sont investies dans la production, le traitement, mais assez peu dans le réseau en lui-même, notamment dans sa mise au temps réel grâce aux technologies de l’information. Or, sans ces précieuses données, il est très difficile de gérer ce réseau (il n’y a par exemple pas de compteurs d’eau intelligent à domicile, alors que les premiers compteurs électriques intelligents ont débarqué en France avec ERDF à Lyon il y a peu).



Il faudrait, par exemple, pouvoir récolter des données sur le flux disponible et la pression dans les conduits de distribution pour synchroniser en temps réel offre et demande. Pour rappel, investir dans l’eau peut s’avérer très rentable, les experts réunis au 5e Forum Mondial de l’eau à Istanbul avaient avancé que chaque dollar investi dans les technologies de l’eau pouvait rapporter entre 3 et 34 dollars.



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Un bandeau solaire géant autour de la Lune

vendredi 25 juin 2010


Voici une solution à nos problèmes d’énergie qui semble tout droit sortie d’un livre de science-fiction, mais qui nous rappelle également beaucoup le concept de géo-ingénieurie, cet ensemble de technologies dont le principe est qu’à un changement climatique à l’échelle terrestre il faut répondre avec des solutions à la même échelle. Nous avions vu les propositions de faire entrer en éruption des volcans, ou de mettre en orbite des panneaux solaires géants. Cette fois-ci, le projet Luna Ring propose rien de moins que de ceinturer notre satellite pour en faire un générateur d’énergie (TreeHugger).




Shimizu, l’entreprise japonaise à l’origine de cette idée, ne peut pas être taxée de manque d’ambition, bien au contraire, et pourtant, son plan est déjà très détaillé. Le concept est simple : une ceinture de panneaux solaires ferait le tour de la Lune au niveau de son équateur (soit une longueur de 11 000km environ). L’énergie générée est convertie en micro-ondes ou en rayons lasers qui sont renvoyés en direction de la Terre à l’aide d’une antenne d’une vingtaine de kilomètre de diamètre. A la réception, sur Terre, les rayonnements sont convertis en énergie. Une sécurité fera en sorte que le rayon ne puisse être actif qu’une fois parfaitement synchronisé avec la réception sur Terre.




La largeur du bandeau serait initialement assez petite, mais en revanche elle pourrait faire jusqu’à 400km de largeur, de quoi alimenter en énergie propre l’humanité en entier. Voilà pour la partie « rêve éveillé », mais redescendons un peu sur Terre pour voir comment le tout pourrait être mis en pratique. Techniquement, le bandeau solaire serait construit par des robots eux-mêmes assemblés dans l’espace. Un maximum d’éléments lunaires seraient utilisés, le tout sous l’encadrement d’une équipe d’astronautes sur place. Ce projet doit se penser à l’horizon des 100 à 200 prochaines années. D’une part parce qu’il faudra du temps et beaucoup de moyens pour y arriver. ET d’autre part car si l’on se replace dans l’état d’esprit d’une personne de 1910 ou 1810 ce que nous vivons maintenant relève de la même rêverie éveillée.







Un autre projet toujours japonais de 21 milliards de dollars tentera d’ici 30 ans de mettre en orbite des panneaux solaires avec la même technologie sans fil de transmission de l’énergie.

Voir les 7 idées récemment sélectionnées comme les plus pertinentes de la géo-ingénierie : souffre dans l'atmosphère, calcaire au fond des maires...

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La marée noire du Golfe du Mexique pourrait atteindre l’Europe

jeudi 24 juin 2010



Tant que BP n’arrivera pas à endiguer le flux de pétrole du fond du Golfe du Mexique, la marée noire va continuer à s’étendre. Et pour l'instant, les techniques utilisées n'ont pas fonctionné ! Selon les recherches du National Center for Atmospheric Research (NCAR) de Boulder, dans le Colorado, la modélisation des courants et des conditions atmosphériques moyennes à cette période de l’année permet de voir jusqu’où pourrait dériver la nappe d’hydrocarbures.

Passée le Golfe lui-même, le pétrole serait très rapidement emporté le long de la côte Est américaine avec le Gulf Stream, avant de traverser l’Atlantique. Cette modélisation ne vaut pas prédiction, évidemment, puisque les conditions météo particulières et l’état changeant du Gulf Stream peuvent modifier ces trajectoires à tout moment. Mais, tout de même, cela donne une idée de nouvelle de l’ampleur de la catastrophe.




D’autres visuels sont tout aussi impressionnants qui montrent la taille de la nappe de pétrole sur différents territoires. Plus grand que la Suisse et qu’Israël !



Du côté des solutions, pour l'instant pas grand chose, les ballots de cheveux n'ont pas fonctionné. Peut-être qu'une armée de WatCleaner, un robot capable de nettoyer automatiquement les saletés en mer pourraient faire l'affaire.

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Pédaler pour recharger ses portables

mercredi 23 juin 2010



Les mouvements sont sources d’énergie, et le vélo, de plus en plus utilisé en Europe, peut alors devenir une source d’énergie renouvelable. Nous avions déjà vu comment l’on pouvait laver son linge grâce à une machine à laver alimentée par l’énergie d’un cycliste. Les dynamos, également, sont sur le retour depuis quelques mois, avec l’exemple de PedalPower+ qui permet de recharger en pédalant un grand nombre d’appareil de petit électronique. Cette fois-ci, c’est Nokia qui se lance sur ce marché, signe qu’encore une fois les technologies propres sont en train de parvenir à maturité en convaincant les très grandes entreprises qu’il y a là un double intérêt : écologique et économique (EcoGeek).




Le kit de recharge pour vélo se monte tout simplement sur le guidon, un peu comme un chronomètre, avec de quoi tenir, évidemment, le téléphone de manière fixe. Ensuite, il n’y a plus qu’à pédaler, et plus le rythme est soutenu, plus la recharge est rapide. Il faut compter au moins 6km/h pour enclencher le mode recharge, et c’est à partir de 13km/h que le téléphone sera rechargé de manière aussi rapide que sur une prise murale classique. Pour l’instant ce système n’est compatible qu’avec les téléphones Nokia. Ce kit devrait être disponible à la fin de l’année et être vendu entre 10 et 15€.



On peut aussi penser à des usages dérivés en améliorant la fixation du téléphone : filmer ses trajets à la Google Street View (et pourquoi pas profiter des applications de réalité augmentée pour confier aux cyclistes la tâches de parcourir et enregistrer via leur caméra téléphonique les émissions de Co2 rue par rue ?), transformer son téléphone en véritable GPS, ou, si la place sur le guidon le permet, en « vélo-radio » à la manière des auto-radios.



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Le challenge Bibendum montre la voie pour l’avenir

mardi 22 juin 2010

Les transports et ce qu’il est désormais convenu d’appeler la mobilité durable constituent une partie importante du secteur des technologies propres. On y trouve surtout les véhicules électriques (avec, précision, des sources d’énergies renouvelables très variées, voir ces bolides solaires, éolien ou hydrogène pour s’en laisser convaincre), mais aussi de nouveaux mode de transports comme ceux testé à Masdar City où le frontière entre le transport individuel et commun a été brouillée pour le mieux. Le challenge Bibendum réunit chaque année les acteurs clés de la mobilité durable, et la 10è édition qui vient de se tenir à Rio de Janeiro nous offre un panorama de quelques concepts qui pourraient débouler sur nos marchés.


La roue génératrice d’électricité

Nous vous parlons de temps à autre des technologies qui tentent de récupérer l’énergie en roulant (revêtements de chaussée dotés de générateurs, dos d’âne capables de récupérer l’énergie du véhicule qui lui passe dessus, etc). Voici ce que Michelin propose avec un prototype de moteur électrique situé dans la roue.



Le bolide électrique d’Audi


Présentée au salon de l’automobile de Francfort en 2009, l’e-tron du constructeur Audi concentre souvent tous les regards par son design et ses performances (de 0 à 100km/h en 4,8s). 100 modèles seront fabriqués en 2012, le prix n’est pour l’instant pas connu.




Le succès du biocarburant éthanol


Au Brésil, plus de la moitié des voitures de tourisme et des camions roulent à l’éthanol, dont le pays est premier exportateur mondial.




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MANCHESTER BOBBER : un absorbeur de vagues de type plate-forme

lundi 21 juin 2010

C'est un dispositif particulièrement impressionnant que cet absorbeur de vagues offshore de type plate-forme oscillante, soutenu par un consortium formé de Manchester Bobber Company Ltd et de neuf autres partenaires industriels britanniques parmi lesquels l'incontournable et omniprésent CarbonTrust.

Les premières de ces plates-formes devraient être déployées au dessus de fonds de 20 à 40 mètres. Chacun des absorbeurs produisant 500kW, l'idée est de les rassembler par rangées de 25 à 50 pour produire environ 12 MW à 24 MW. Quant au principe de fonctionnement, c'est un système essentiellement mécanique basé sur le mouvement imprimé par les vagues à une masse flottant à sa surface, mouvement qui finit par actionner une poulie couplée à un convertisseur. Comme tous les systèmes de type plate-forme hérités de l'ingénierie pétrolière en mer, ce Bobber n'est pas un système particulièrement léger et il comporte de nombreuses pièces exposées à la corrosion marine, mais malgré ces handicaps, il continue d'être développé et encouragé. Les premiers tests ont commencé en 2004 avec le soutien financier, sur un an, du Carbon Trust. La phase 1 a consisté à concevoir, développer et tester une modélisation à l' échelle 1/100ème. Parallèlement, des brevets étaient déposés et un second financement était accordé par The Carbon Trust.


Cela a permis de boucler un partenariat avec Mowlem plc (acquise par Carillion) et Royal Haskoning.



Le début de la phase 2 a commencé en Juin 2005. Au cours de cette phase de 6 mois Carbon Trust et Manchester Bobber ont conçu, fabriqué et mis en essai un modèle à l'échelle 1/10ème du Bobber au NaREC-Blyth dès septembre 2005. Les travaux de conception de la plate-forme en grandeur réelle et la détermination de son coût final ont été menés par Royal Haskoning et Carillion.


A l'heure actuelle, le projet est entré dans la phase 3 qui se divise elle-même en deux volets parallèles 3a et 3b.L'équipe de Manchester Bobber a obtenu une subvention pour la phase 3a et a commencé à mener un tour de table pour rechercher les financements qui lui permettront de passer en phase 3b qui consistera principalement au développement commerciale de cette technologie. La phase 3a a permis d'apporter des modifications sensibles au projet initial notamment au niveau des flotteurs. Les premiers essais en mer et la confrontation avec les premières fortes houles ont conduit à faire évoluer le design de façon à étendre la portée opérationnelle de la plate-forme Bobber et d'améliorer sa résistance. Les conclusions viendront alimenter directement la conception du prototype grandeur réelle prévu à l'automne 2010.


Source : Energies de la mer


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Des microbes pour remplacer le pétrole

vendredi 18 juin 2010

Nous avons parlé à plusieurs reprises sur Technologies Propres des capacités des microbes, bactéries et enzymes à aider l’être humain dans sa conquête des énergies renouvelables. Le chercheur Derek Lovley, qui avait déjà réussi à « fabriquer » un microbe capable de générer de l’électricité, revient sur la scène scientifique avec des microbes capables de convertir l’énergie solaire en produits chimiques (Cleantechnica).


Alors que les majors du pétrole tentent coûte que coûte d’aller exploiter des nappes d’hydrocarbures de moins en moins accessibles et de plus en plus risquées en termes d’exploitation (voir nos billets sur la marée noire du Gofle du Mexique), cette solution pourrait permettre à l’industrie des produits chimiques de ne plus être si dépendante de l’or noir.



Le procédé inventé par Lovley s’appelle l’électrosynthèse microbienne. Il s’agit de copier le principe de la photosynthèse mais à une vitesse et un rendement bien plus forts que chez les végétaux, grâce à une bactérie qui se « nourrit » d’électrons. Tout de dont ce système a besoin, c’est donc d’électricité et de Co2, d’où l’idée de Lovley d’utiliser l’énergie solaire. La production est donc possible sans avoir à renouveler un stock de biomasse par exemple, ce qui élimine les coûts de transports et de stockage de matière organique en décomposition. Moins d’eau est également nécessaire et il n’y a pas d’étape de fermentation. Pour le moment, l’équipe de Lovley se concentre sur la production d’acétyl-coenzyme-A, un produit de base de la chimie à partir duquel peuvent être créés d’autres produits.



Lovley a aussi pris en compte la capacité de l’industrie à adopter ses innovations et en ce sens, son invention semble aisément implémentable. Tout endroit disposant d’un minimum de soleil peut faire l’affaire, et l’on pense déjà à la création de micro-usines de produits chimiques qui ne baseraient pas leur production sur des hydrocarbures coûteux et dangereux, mais sur ces microbes, ce qui éviterait aux zones isolées d’avoir besoin d’importer ou au moins de transporter ce type de produits.


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Vidéo : 12 idées durables inspirées du biomimétisme

jeudi 17 juin 2010

Janine Benyus, une chercheuse américaine qui domine la scène du biomimétisme depuis des années, résume dans cette passionnante conférence le principe du biomimétisme et en tire 12 applications simples, comme laver sans utiliser de détergents, régler le problème de l’eau, produire des métaux sans creuser de mines ou de carrières…





Sur ce sujet, voir comment la NASA s’est inspirée du lotus pour créer un revêtement anti-poussière !



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Cartographie : le potentiel éolien, solaire et biomasse des Etats-Unis

mardi 15 juin 2010

Voici une série de carte qui nous montre le potentiel des différentes régions des Etats-Unis dans quelques unes des énergies renouvelables dont on parle souvent ici…. Nous espérons trouver un moyen d’avoir les mêmes cartes pour la Chine, car dans les cleantech, la bataille se joue aussi entre ces deux grandes puissances qui rivalisent d’innovation et de projets records.




Potentiel éolien des Etats-Unis




Potentiel solaire des Etats-Unis






Potentiel biomasse des Etats-Unis


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Le Québec récompense l’inventeur du « nez électronique »

lundi 14 juin 2010

Gala de reconnaissance en environnement et développement durable de Montréal, au cours duquel Ecotech, la grappe des technologies propres du Québec, a dévoilé son Coup de coeur pour la société Odotech, chef de fil des études de l'impact des odeurs dans l'environnement et des nez électroniques (OdoWatch).




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Une voiture électrique en bambou et papier

vendredi 11 juin 2010


Les innovations du côté du véhicule électrique sont nombreuses, entre l’amélioration des batteries, des systèmes de recharge, il y a presque chaque semaine une innovation importante. Cette-fois ci, c’est une auto toute naturelle qui nous arrive du Japon. Une mise au point, ça n’est pas le véhicule qui dominera le marché du transport de tourisme d’ici quelques années, mais la Meguru peut avoir une application urbaine très pratique (Gas 2.0).


La Meguru est donc faite tout en bambou, en acier et en papier, et ressemble aux fameux « rickshaw », ces mobylettes améliorées qui constituent une partie importante du trafic urbain en Asie. L’engin est doté d’une capacité de 40km/h et d’une autonomie de 40km environ, sa batterie au litihium met environ 2h à se recharger. Le cadre est en acier, le plancher en bambou et les panneaux latéraux qui font office de porte en pulpe de papier. Le prix ? Moins de 10 000$.




On peut tout à fait imaginer que ces petits transporteurs remplacent les millions de rickshaw qui sont souvent de vieilles guimbardes aux moteurs des plus polluants, ce d’autant que les passagers sont exposés très largement aux gaz d’échappement puisque ce sont des embarcations « ouvertes ». Un autre marché possible est celui du tourisme. Nous avons vu fleurir en France ces dernières années dans les grandes villes des cyclos sur ce modèle (mais dans ce cas-là, il leur faut éviter Montmartre !), et la visite à un rythme lent et sans bruit peut être une forme de balade qui plait aux visiteurs.



Certains parlent même d’une nouvelle catégorie de véhicules, les NEV pour neighborhood electric vehicle, ou véhicule électrique de voisinage (ou de proximité). Seul le prix pose véritablement problème.



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Une super bactérie productrice de biocarburants

jeudi 10 juin 2010

Une équipe de chercheurs de l'Université de Caroline du Nord et de l'Université de Géorgie travaillent actuellement sur la création d'une version modifiée de l'Extrêmophile, une super bactérie capable de produire du butanol.

« La plupart des biocarburants comme l'éthanol et le butanol, sont créés par la fermentation des sucres produits par les plantes via la photosynthèse. Notre projet serait d'utiliser des organismes qui captent le dioxyde de carbone et l'hydrogène pour produire directement des biocarburants », explique le Dr Robert Kelly, professeur en génie moléculaire à l'Université NC.

La bactérie en question aurait la capacité de shunter la phase de photosynthèse. En revanche, elle serait en mesure de produire directement des combustibles liquides à partir de l'hydrogène et du dioxyde de carbone. Comme elle n'a pas besoin de lumière, cela signifie qu'une installation qui utiliserait ces bactéries pour créer des biocarburants pourrait être située n'importe où - voire sous terre.



Les extrêmophiles - organismes primitifs - qui se trouvent en eaux douces ou salées ont évolué bien avant les organismes photosynthétiques. Ils sont localisés dans des environnements hydrothermaux avec des températures pouvant atteindre les 100 degrés Celsius.


Ces microbes absorbent le dioxyde de carbone dans son environnement afin de produire des molécules complexes, dont l'une d'entre elle est connue sous le nom de "acétyl-CoA". Les chercheurs ont ainsi l'intention de modifier génétiquement le Pyrococcus afin d'inclure des éléments du Metallosphaera. La création de cette super-bactérie "serait capable de capter le dioxyde de carbone et l'hydrogène, puis de produire du biocarburant".


"L'utilisation de ces microbes reste avantageuse car ils restent stables même à des températures élevées. Des installations de biocarburants devront utiliser les hautes températures pour distiller des biocarburants à partir de l'eau où ces organismes vivent", précise R. Kelly. "En raison de leur tolérance à la chaleur, les microbes vont continuer à prospérer alors même que les biocarburants sont distillés, ce qui rend le processus beaucoup plus efficace."

Source : Enerzine



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Les technologies propres à l’échelle internationale

mercredi 9 juin 2010




Les attitudes changent, et à mesure que le développement durable s’incarne dans les technologies propres, le Canada s’interroge sur l’économie des cleantechs, et notamment sur leur capacité à faire franchir leurs frontières à leurs technologies. Concurrence du voisin américain, de l’Europe également, modes de financement, voici un aperçu de ce qui se passe là-bas dans un secteur qui nous est cher.




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L’ADEME sélectionne le projet d’EDF et d’Alstom de démonstrateur de recherche de captage de CO2 sur la centrale thermique du Havre

mardi 8 juin 2010

Le groupe EDF est engagé, en partenariat avec Alstom et avec la participation de Veolia Environnement, dans la réalisation d’un démonstrateur de recherche de captage de CO2 sur l’unité n°4 de la centrale de production d’électricité au charbon EDF du Havre (Haute- Normandie).

La technologie, proposée par Alstom et retenue par EDF, est celle du « captage postcombustion aux amines ». Elle sera testée sur le CO2 présent dans les fumées issues de la combustion du charbon de la centrale thermique du Havre. Les amines constituent la base du réactif utilisé pour extraire le CO2 des fumées. Des technologies « par lavage aux amines » sont couramment utilisées dans le secteur de la purification du gaz naturel. La technologie qui sera testée au Havre a été spécialement développée par The Dow Chemical Company, en partenariat avec Alstom, pour une nouvelle application dans le secteur de la production d’électricité.


Ce démonstrateur de recherche aura pour objectif de réduire la consommation d’énergie et d’amines de l’installation. Il permettra aussi de vérifier les performances de cette technologie en milieu industriel et d’analyser sa flexibilité en exploitation. Veolia Environnement interviendra sur le traitement des effluents du démonstrateur et sur la valorisation du CO2 recueilli, apportant ainsi son expertise environnementale. Ce projet se déroulera sur la période 2010-2013 en trois phases : étude, construction et exploitation. D’un montant de 22 millions d’euros, il a obtenu un financement de 25 % du Fonds Démonstrateur coordonné par l’ADEME.

Le démonstrateur de recherche du Havre constitue une étape indispensable pour le développement de solutions industrielles performantes pour le captage et le stockage du CO2.

Source : http://www.universalpressagency.com


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Economies d’énergie et innovations, les Vosges donnent le ton

lundi 7 juin 2010


Le Conseil Général des Vosges vient de prendre livraison du premier bâtiment administratif passif de France. Il s’agit d’un bâtiment qui répond aux normes les plus draconiennes en termes de dépenses énergétiques. Il servira de laboratoire pour la mise en place de futures normes énergétiques. Sa consommation totale se situera en dessous de 65 Kwh/m²/an alors que le parc de bâtiments actuel en France consomme en moyenne entre 160 et 300 kWh/m²/an.

Le secteur du bâtiment est responsable de 42% des consommations d’énergie et de 20% des émissions de gaz à effet de serre en France. Le Conseil Général des Vosges, ayant à gérer un parc immobilier de près de 500.000 m², a décidé de s’investir afin de réduire sa facture énergétique et de participer à la préservation de l’environnement. Ainsi il vient de prendre livraison d’un bâtiment passif, le premier du genre pour une administration en France. P

ouvant accueillir 60 personnes sur une superficie de 1.659 m², le bâtiment situé au 14 rue de la Préfecture à Epinal consommera seulement 15Kwh/m²/an en chauffage soit 1,5 litre de mazout. Ainsi la consommation a été divisée par 10 par rapport aux bâtiments existants dont la consommation moyenne avoisine les 200 kwh/m²/an. Sa consommation énergétique totale sera inférieure à 65 kwh/m²/an. Tout a été pensé pour réduire au maximum la consommation en énergie du bâtiment. Ce dernier sera surisolé par rapport aux bâtiments traditionnels : les murs comprennent 30 cm d’isolant contre une dizaine pour un bâtiment respectant la réglementation en vigueur. Le sol du bâtiment est lui aussi isolé par 20 cm de polystyrène. Les vitrages ont une résistance thermique deux fois supérieure à un double vitrage classique. A cela s’ajoute un puits canadien relié à une centrale de traitement de l’air double flux (VMC) ce qui permet un renouvellement d’air optimal été comme hiver.

Aucune climatisation (grande consommatrice d’énergie) n’a été installée dans ce bâtiment. Les besoins en fraîcheur se font en utilisant l’eau de la nappe phréatique. Cette eau est prélevée à quelques mètres de profondeur, puis passe dans un ballon échangeur de chaleur et est ensuite réinjectée dans la nappe. Lauréat du projet PREBAT (Programme de Recherche et d’Expérimentation sur l’Energie dans les Bâtiments), ce bâtiment permettra à l’Ademe grâce à des compteurs installés dans le bâtiment de vérifier l’exactitude des calculs et de les confronter à la réalité. Car souvent des chiffres sont avancés dans les communiqués et autres présentations de projet sans pouvoir en vérifier la véracité. Ce sont les scientifiques du CETE Est* qui ont en charge de récolter les données et pourront ainsi valider les techniques utilisées pour la construction du 14 Rue de la Préfecture et établir les nouvelles normes énergétiques du futur.

Source : Universal press agency


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La Silicon Valley en pointe sur les technologies propres

jeudi 3 juin 2010


Nous vous parlons régulièrement des investissements, directs ou indirects, des géants de l’informatique et de l’internet dans le secteur des technologies propres : Google dans la smart grid et l’éolien plus récemment, Microsoft dans la constitution d’écrans de suivis de consommation d’électricité pour les ménages et les voitures électriques, IBM dans la gestion optimisée des réseaux d’eau (smart water)… La liste est longue et pose la question de savoir pourquoi un tel mouvement de fond existe-t-il (Yale 360).

Plus récemment et pour compléter cette liste, c’est le créateur de logiciels Adobe (inventeur du format .pdf, entre autres ou du lecteur Flash !) qui a déclaré son intention d’investir dans les piles à combustibles (à base de biogaz extrait des déchets organiques de l’agriculture) afin d’alimenter ses datas centers, ces centres nerveux de l’Internet dont nous avions exploré les différentes possibilités d’optimisation par les cleantech.

Dans la Silicon Valley, la plupart des centres de recherche et des bureaux sont certifiés LEED, un label qui prouve leur durabilité et faible consommation énergétique. Tous disposent d’installations plus ou moins grandes d’énergies renouvelables, dont une partie sont des prototypes créés par des entreprises de la Valley. Un exemple, celui des serveurs Bloom, qui fonctionnent sur une pile à combustible révolutionnaire. Le jour où l’entreprise, Bloom Energy, a dévoilé son innovation, des serveurs de ce type étaient déjà en fonctionnement chez Google, eBay et Federal Express dans la région de San Francisco.

Ainsi, l’intérêt de Google dans les technologies propres est avant tout expérimental. Ils avaient déjà été les premiers à sortir du bois en annonçant à l’époque, en 2007, qu’ils disposaient de la plus grande installation solaire d’entreprise à leur siège de Mountain View (1,6 MW). Quelques temps plus tard, les panneaux n’étaient plus entretenus : le géant du moteur de recherche avait réalisé assez de mesures et de tests pour passer à l’étape suivante, celle des voitures hybrides, avec l’achat d’une flotte de Prius, une fois encore à titre de « laboratoire roulant » pour mieux connaître l’énergie. Résultat : la création de Google Energy, dont le but affirmé est d’optimiser la gestion énergétique des datas centers (qui représentent près de 1% de la consommation mondiale d’électricité).




Les prévisions des analystes de Google Energy
pour la consommation d’énergie des Etats-Unis à l’horizon 2030



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Avancée technique en matière de dessalement

mercredi 2 juin 2010


L’Arabie Saoudite, leader en matière de dessalement, continue ses recherches afin d’améliorer le fonctionnement des usines de production d’eau dessalée et particulièrement pour réduire la quantité d’énergie nécessaire qui est encore importante.

C’est ainsi qu’elle vient de mettre au point une nouvelle technique de refroidissement qui devrait être installé sur une nouvelle usine qui fournira 30 000 m3 d’eau par jour à la ville d’Al Khafji.

Il s’agit d’un procédé développé par IBM et Kast, centre de recherche saoudien, qui permet d’alimenter l’usine grâce à une centrale photovoltaïque à concentration.


Concrètement, il d’agit d’un système de refroidissement des cellules photovoltaïques qui permet une captation de l’énergie solaire près de dix fois supérieure. Ce processus découle, à la base, d’une recherche d’IBM sur la nécessité de refroidissement des processeurs d’ordinateurs compte tenu de l’augmentation toujours croissante de puissance demandée aux machines.

Durant leurs expériences, les chercheurs ont réussi, grâce à l’addition d’une mince couche de métal qui transfère la chaleur du silicium à une plaque de cuivre, à faire baisser la température d’une cellule photovoltaïque de 1600° à 85° !

Nul doute qu’appliquée à l’usine de dessalement, qui devrait commencer à fonctionner dans le courant de l’année 2012, l’optimisation du coût énergétique, par ce procédé, devrait être importante.

Source : Usine nouvelle



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Mise en service de la première gare "bioclimatique"

mardi 1 juin 2010



La SNCF a mis en service vendredi à Bellegarde-sur-Valserine, dans l'Ain, une première gare "bioclimatique", naturellement ventilée été comme hiver grâce à une coupole de conception avant-gardiste, sur le tracé de la future ligne de TGV Paris-Genève.

Située à quelques centaines de mètres de l'ancienne gare, monument de l'architecture ferroviaire du XIXème siècle, la nouvelle bâtisse a des allures de nef: une rotonde de 40 mètres de diamètre, surplombée d'une coupole transparente de 20 mètres de haut, autour de laquelle se connectent trains express régionaux (TER), autocars, et dans quelques mois la nouvelle ligne TGV Paris-Genève.



"C'est la première gare bioclimatique active", explique Jean-Marc Duthilleul, architecte à la SNCF et président de l'AREP, le bureau d'études de la SNCF. "Son principe, novateur, est simple: il consiste à récupérer l'énergie solaire pour chauffer l'air en hiver et favoriser la ventilation naturelle en été".

Le bâtiment voyageurs est composé de deux enveloppes: une coque intérieure en bois couvrant le hall central, et une coque extérieure translucide en téflon transparent, qui recouvre l'ensemble du bâtiment. Couplée à des panneaux solaires, elle laisse pénétrer les rayons du soleil. La chaleur générée est alors stockée et utilisée pour alimenter le bâtiment en énergie.

"Cette gare va consommer deux fois moins d'énergie qu'une gare classique", souligne Sophie Boissard, directrice générale de Gares et Connexions, branche de la SNCF dévolue à la gestion autonome des quelque 3.000 gares françaises.

Proche de la Suisse, à 30 kilomètres de Genève, la gare de Bellegarde-sur-Valserine est une importante gare de correspondance, qui accueille chaque année 500.000 voyageurs TER et 145.000 voyageurs TGV, parmi lesquels bon nombre de travailleurs transfrontaliers.

Source : AFP


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