Les 7 projets de géo-ingénieurie dont on parle
mercredi 24 mars 2010
La géo-ingénierie, c’est un peu l’apprenti-sorcellerie des cleantech, avec cette volonté d’utiliser les mécanismes de fonctionnement de la planète (la tectonique, les éruptions, l’espace, les courants océaniques) pour la « soigner », ou en tout cas limiter l’impact du réchauffement climatique. Nous en avons évoqué certains ici comme la pose de miroirs dans l’espace ou la simulation d’éruption pour noircir une partie de l’atmosphère et empêcher les rayonnements de chauffer un peu plus nos climats. Voici selon Treehugger les 7 solutions de géo-ingénieurie qui pourraient « sauver l’humanité du changement climatique ».
Nous sommes bien dans le rayon de « la solution du pire », celle où un réchauffement serait tel que de vastes portions de la planète seraient inhabitables – et qu’il faudrait donc un remède global, à l’échelle de la planète elle-même.
Du souffre dans l’atmosphère
Une idée risquée car on n’évalue pas bien toutes les conséquences, mais qui est la plus citée. Il s’agit de bombarder l’atmosphère de particules de souffre pour diminuer la capacité d’absorption de lumière (et de chaleur) de l’atmosphère. Un peu comme une éruption volcanique à grande échelle. Mais la revue Science estime qu’il y a un risque réel de destruction total de la couche d’ozone.
Une machine à laver le carbone
L’Unversité Columbia serait à 2 ans de réaliser une machine à laver le carbone, capable de retirer une tonne de Co2 net de l’air chaque jour. De la taille d’un container maritime et d’un prix de 200 000$ pièce, cette laveuse piège le Co2 environnant, pour qu’il soit ensuite stocké ou enterré. Si l’idée semble séduisante, les volumes à traiter semblent complètement hors de portée d’une telle machine, dont il faudrait des centaines de milliers d’exemplaires.
Fertiliser les arbres avec du nitrogène
Résultat de ce « doping », les arbres seraient capables d’absorber plus de dioxyde de carbone et de réfléchir plus de lumière (son albédo). Alors, le « refroidissement » à portée de main ? Pas tout à fait, on ne connaît pas la relation exacte entre nitrogène et albédo, et à priori ce dopage ne concernerait qu’une partie des végétaux.
La reforestation par les airs
La déforestation aggrave le réchauffement par le double effet de la désertification (des zones claires qui attirent la chaleur) et une capacité évidemment diminuée d’absorption du Co2. Comme il faudrait des années pour replanter les zones atteintes actuellement, l’idée se développe d’égrainer des zones entières par avion. Un test avait été effectué et médiatisé par la chaine Discovery.
Tapisser le sol des océans de calcaire
Au lieu de s’attaquer au réchauffement, cette technique s’attaque aux conséquences connues d’une augmentation des températures : l’acidification des océans. En jetant du calcaire au fond des océans, on éviterait une trop grande variation du PH de l’eau (qui détruirait les coraux, pour commencer, et le reste peu après) et on gagnerait un moyen supplémentaire de capturer du Co2.
Fertiliser les océans avec du fer
En s’inspirant d’un processus naturel, il s’agirait de stimuler la capacité de photosynthèse du plancton en le nourrissant de particules de fer. Le problème, c’est que le Co2 capturé de la sorte doit ensuite « couler » en profondeur pour éviter d’être simplement retourné dans l’atmosphère. Et une expérience menée dans les îles du Crozet n’ont pas franchement convaincu, avec une séquestration de Co2 bien moindre qu’attendue.
Toutes ces techniques s’entendent évidemment à grande échelle, mais il serait bien préférable de ne pas en arriver là.
TechnoPropres
Nous sommes bien dans le rayon de « la solution du pire », celle où un réchauffement serait tel que de vastes portions de la planète seraient inhabitables – et qu’il faudrait donc un remède global, à l’échelle de la planète elle-même.
Du souffre dans l’atmosphère
Une idée risquée car on n’évalue pas bien toutes les conséquences, mais qui est la plus citée. Il s’agit de bombarder l’atmosphère de particules de souffre pour diminuer la capacité d’absorption de lumière (et de chaleur) de l’atmosphère. Un peu comme une éruption volcanique à grande échelle. Mais la revue Science estime qu’il y a un risque réel de destruction total de la couche d’ozone.
Une machine à laver le carbone
L’Unversité Columbia serait à 2 ans de réaliser une machine à laver le carbone, capable de retirer une tonne de Co2 net de l’air chaque jour. De la taille d’un container maritime et d’un prix de 200 000$ pièce, cette laveuse piège le Co2 environnant, pour qu’il soit ensuite stocké ou enterré. Si l’idée semble séduisante, les volumes à traiter semblent complètement hors de portée d’une telle machine, dont il faudrait des centaines de milliers d’exemplaires.
Fertiliser les arbres avec du nitrogène
Résultat de ce « doping », les arbres seraient capables d’absorber plus de dioxyde de carbone et de réfléchir plus de lumière (son albédo). Alors, le « refroidissement » à portée de main ? Pas tout à fait, on ne connaît pas la relation exacte entre nitrogène et albédo, et à priori ce dopage ne concernerait qu’une partie des végétaux.
La reforestation par les airs
La déforestation aggrave le réchauffement par le double effet de la désertification (des zones claires qui attirent la chaleur) et une capacité évidemment diminuée d’absorption du Co2. Comme il faudrait des années pour replanter les zones atteintes actuellement, l’idée se développe d’égrainer des zones entières par avion. Un test avait été effectué et médiatisé par la chaine Discovery.
Tapisser le sol des océans de calcaire
Au lieu de s’attaquer au réchauffement, cette technique s’attaque aux conséquences connues d’une augmentation des températures : l’acidification des océans. En jetant du calcaire au fond des océans, on éviterait une trop grande variation du PH de l’eau (qui détruirait les coraux, pour commencer, et le reste peu après) et on gagnerait un moyen supplémentaire de capturer du Co2.
Fertiliser les océans avec du fer
En s’inspirant d’un processus naturel, il s’agirait de stimuler la capacité de photosynthèse du plancton en le nourrissant de particules de fer. Le problème, c’est que le Co2 capturé de la sorte doit ensuite « couler » en profondeur pour éviter d’être simplement retourné dans l’atmosphère. Et une expérience menée dans les îles du Crozet n’ont pas franchement convaincu, avec une séquestration de Co2 bien moindre qu’attendue.
Toutes ces techniques s’entendent évidemment à grande échelle, mais il serait bien préférable de ne pas en arriver là.
TechnoPropres
1 commentaires:
Bon article, merci de l'avoir écrit. Pour la machine à nettoyer l'air, on peut plutôt parler de dizaines de millions de machines pour pouvoir nettoyer 1200 tonnes de CO2 produites chaque seconde dans le monde... C'est dommage, l'idée est bonne.
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