Eolien : l'offshore fait jouer son réseau aux Etats-Unis

mardi 30 novembre 2010


Les derniers jours ont été riches en annonces dans le domaine de l'énergie éolienne offshore américaine.

En effet, une étude publiée par le National Renewable Energy Laboratory, laboratoire national du Departement of Energy (DOE) a souligné l'impact majeur que pourrait avoir le développement de l'énergie éolienne offshore sur la production nationale d'électricité. Selon cette étude les Etats-Unis pourraient subvenir à l'intégralité de leurs besoins en électricité à partir de sources éoliennes s'ils développaient leur ressource éolienne offshore.



Répartition, par Etat, de la puissance installée éolienne en MW (2007)


En effet, avec 26 états en bord de mer, l'exploitation des vents maritimes pourrait potentiellement générer jusqu'à 4 fois la capacité électrique actuelle du pays. Quelques jours après à la parution de cette étude, Google et Good Energies (société d'investissement spécialisée dans les Cleantech) ont annoncé leur participation financière dans un projet colossal de 5 milliards de dollars, le Atlantic Wind Connection, qui verra la côte Est du pays équipée d'un réseau de transmission électrique sous-marin, au large des états du New Jersey, du Delaware et de la Virginie. Ce réseau, d'une longueur de 570 kilomètres, peut accueillir une capacité installée de 6000 MW, soit l'équivalent de 5 centrales nucléaires. Bien qu'il existe déjà des réseaux de câbles sous-marins assurant la transmission et la distribution de l'électricité d'un état à l'autre, la grande différence de ce projet est qu'il permettra la connexion directe de fermes éoliennes sur le nouveau réseau sous-marin.

Situé entre 25 et 35 kilomètres au large des côtes, il permettra de relier les futures fermes éoliennes offshore aux différents centres urbains de la côte Est en Virginie, dans le Delaware et le New Jersey, et de tirer profit des forts vents marins de la région sans que les éoliennes ne soient visibles depuis la terre ferme (l'impact visuel des divers projets proposés à d'autres endroits représente un obstacle majeur dans le développement des fermes éoliennes offshore aux Etats-Unis). La nature et la taille du projet l'exposent à de nombreux obstacles techniques et administratifs, mais aussi bien les investisseurs que les agences gouvernementales et les groupes de protection de l'environnement semblent accueillir l'initiative avec enthousiasme. La première phase de construction devrait se terminer en 2016, avec la mise en service d'un segment sous-marin de 150 kilomètres au large du New jersey.

L'initiative est une excellente nouvelle pour l'industrie éolienne américaine, qui prévoit une croissance exponentielle de la demande en énergie éolienne offshore dans les années à venir. La production d'électricité à partir de sources éoliennes offshore est encore chère, mais l'existence d'un réseau de transmission électrique sous-marin devrait permettre une réduction drastique des coûts associés aux futurs projets de fermes éoliennes offshore.

Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/64873.htm




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Deux cleantech françaises saluées par les Américains… c’est tout !

lundi 29 novembre 2010


Plus de 50 sociétés américaines, 11 britanniques, 7 allemandes et seulement 2 françaises... Voilà une partie du cru du Global Cleantech 100, un classement dont l'objectif est d'identifier les 100 entreprises éco-innovantes ayant le plus de potentiel dans le monde. Sur le fond, le palmarès 2010 ne se démarque que très peu de celui de 2009 : environ 90 % des sociétés sont issues d'Amérique du Nord et d'Europe, avec une domination sans partage des Etats-Unis et des places de choix pour le Royaume-Uni et l'Allemagne. La France fait encore moins bien qu'en 2009, avec seulement deux lauréats, contre trois lors de l'édition précédente.







Dans l'Hexagone, les responsables de ce classement - le Cleantech Group, cabinet d'études californien sur les technologies propres, et le quotidien britannique The Guardian - ont retenu McPhy Energy et Recupyl, toutes deux implantées dans la région grenobloise (Rhône-Alpes). Recupyl figurait déjà dans le Global Cleantech 100 en 2009.



Recupyl couronnée pour la deuxième année consécutive

McPhy Energy est spécialiste du stockage d'énergie stationnaire, avec une technologie de batterie utilisant l'hydrogène sous forme d'hydrure de magnésium. Fondée en 2008 et présidée par Pascal Mauberger, la start-up est en phase d'industrialisation et a levé 13,7 millions d'euros en juillet dernier, notamment auprès du fonds Sofinnova Partners.

Plus ancienne, Recupyl a levé de son côté 14,5 millions d'euros fin 2008 auprès notamment de son actionnaire historique, Aloe Private Equity, et de nouveaux partenaires. Fondée en 1993 et spécialisée dans le recyclage des piles, armée de plusieurs brevets, l'entreprise s'est installée en début d'année aux Etats-Unis, créant une co-entreprise (Recupyl Battery solutions) avec l'américain Battery Solutions. Cette nouvelle nomination consacre définitivement la société comme l'une des plus prometteuses au monde.

Lors de l'édition 2009, outre Recupyl, le Global Cleantech 100 avait couronné Solairedirect, groupe spécialisé dans le développement de projets photovoltaïques et la production de panneaux, et la société toulousaine Neosens, experte des solutions de mesure pour la surveillance des eaux et des liquides industriels.

Des sociétés étrangères, avec un actionnariat français

A défaut de placer plus de sociétés dans ce classement très américain, les Français sont présents au capital de plusieurs entreprises étrangères sélectionnées : les américaines Amyris (biocarburants, avec Total), Coskata (bioénergie, avec Total), Gevo (bioénergie, avec Total) et Brigthsource (solaire thermodynamique, avec Alstom), ou encore le chinois Prudent Energy (stockage d'énergie, avec le fonds CEL Partners). Une petite consolation.

Source : Green Univers


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Du coton, de l’argent et de l’électricité pour purifier l’eau

vendredi 26 novembre 2010

Nous avons déjà passé en revue plusieurs manières de « nettoyer » l’eau. L’enjeu est de taille, comme nous le soulignions au Forum mondial de l’eau qui s’était tenu à Istanbul au printemps 2009. Les techniques les plus connues utilisent des composants pour « casser » les saletés de l’eau. D’autres utilisent les ultra-violets pour purifier l’eau, enfin, nous avions vu cette expérience chinoise qui consistait à nettoyer l’eau en y plongeant des morceaux de rouille. Cette fois-ci, c’est un mix de coton, d’électricité et d’argent qui promet de venir à bout des bactéries dans l’eau (Cleantechnica).




C’est un nouveau procédé low-cost et très efficace qu’a mis en place l’équipe de recherche de Stanford University. Ce nouveau filtre à eau est capable de se débarrasser de 98% des bactéries E. Coli présente dans une eau contaminée, sans recours au chlore. L’on savait déjà que l’électricité et l’argent tuaient la bactérie.

Le nouveau système utilise une maille de nanofils d’argent sur du coton, que l’on pose ensuite sur des nanotubes de carbone, qui « fournit » l’électricité du dispositif. Le coton a l’avantage d’apporter des pores plus larges que d’autres matériaux, ce qui permet à l’eau de le traverser plus rapidement, sans avoir besoin de recourir à des systèmes de pompage coûteux pour faire passer l’eau.

C’est en fait le contexte des hausses du prix des matières premières (dont le chlore) qui explique cette recherche frénétique d’alternatives pour purifier l’eau. De l’ultra-violet aux ultra-sons, en passant par des combo sel-électricité, les chercheurs sont fortement sollicités.


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La Corée du Sud investira 35 milliards de dollars dans les cleantech

jeudi 25 novembre 2010

La compétitivité des Etats du XXIe siècle reposera t-elle sur les technologies propres ? C’est ce que l’on serait tenté de se demander, au vu des articles qui passent et qui semblent de plus en plus dessiner les contours d’une nouvelle course aux armements, mais propres cette fois-ci. On se souvient des formidables réalisations dans l’éolien ou le solaire en Chine par exemple, de la compétition que se livrent Américains et Chinois, de la spécialisation relative de certains Etats par rapport à d’autres (le Royaume-Uni dans les énergies marines, par exemple). Nous avions déjà parlé des investissements coréens dans les cleantech, cette fois-ci ils sont précisés, et ce sont 35 milliards de dollars qui financeront l’innovation verte d’ici 2015 (Cleantechies). Pour mémoire, la Corée est déjà le 4e pays qui a déposé le plus de brevets dans les technologies propres l'année passée.




L’objectif du gouvernement coréen est de réduire sa dépendance aux énergies fossiles, et de construire un futur ‘en vert’ pour ses habitants, le tout grâce à un cocktail d’initiatives privées et publiques. Le projet « Une Corée verte » avait été lancé officiellement à l’automne 2008, et avait à l’époque identifié 9 domaines clés pour le pays : énergie solaire et éolienne, LED, pile à combustible, etc. Chacun voit aujourd’hui précisés les axes de développement.

Dans l’énergie solaire, par exemple, le pays souhaite accroitre la capacité totale à 400 MW pour 2012, grâce à de grandes installations, mais aussi à l’installation de panneaux à domicile, et en milieu urbain (comme New York avait pu le proposer), avec 100 000 foyers reliés et l’ensemble des édifices publics. Les industriels locaux, deHyundai à Samsung, sont sur le coup.






Dans l’éolien, le but est d’atteindre les 1000 MW en 2012, avec, en prime, la construction de hub de fabrication, capables de livrer des composants variés aux marchés locaux comme à l’étranger, avec un objectif d’être le fournisseur de 10% des projets éoliens dans le monde à l’horizon 2020.

Du côté des transports, la Corée, qui comprend plusieurs constructeurs, comme Hyundai, ont opté non pas pour le tout-électrique, mais pour des voitures flexibles quant à leur mix de carburant, c’est à dire acceptant des niveaux variés de biocarburants. De quoi capter le marché des hybrides. Objectif : être l’un des 4 pays clés de la mobilité durable.

Le tout devrait générer un nombre d’emplois croissant (voir à ce sujet les perspectives d'emplois verts aux Etats-Unis), avec des estimations qui vont de 100 000 emplois verts en 2012 à plus de 950 000 en 2030. Voici un plan ambitieux, mais détaillé.


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Prendre soin des rivières depuis un iPhone

mercredi 24 novembre 2010

Prendre soin des rivières depuis un iPhone IBM Research, dans sa volonté de promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'environnement, développe actuellement un projet par lequel, grâce à une application iPhone, les utilisateurs pourront documenter l'état de santé des rivières de leur région.

Le projet Creek Watch vise à documenter l'état des cours d'eau, en faisant appel à la mobilisation des utilisateurs de smart phones. L'application demande ainsi quatre type d'information, que l’utilisateur pourra remplir en quelques secondes via une interface : le niveau d'eau (de faible à important); l'importance du débit (rapide ou lent); le niveau de pollution (propre, quelques déchets ou beaucoup de déchets); ainsi qu'une photo du site.



L'objectif est ainsi de collecter cette information afin qu'elle puisse être utilisée par les pouvoirs publics dans le cadre de plans de protection environnementale et de gestion des ressources en eau.

D'ailleurs, le projet, mené en collaboration avec le State Water Ressources Control Board de Californie, est actuellement testé dans la région de San Jose. Il est en outre prévu que l'application soit disponible prochainement sur l'AppleStore.

Source : Novae


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Un premier succès pour l’énergie des vagues aux Etats-Unis

vendredi 5 novembre 2010



Les énergies marines sont plus discrètes, médiatiquement, que l’éolien ou le solaire, mais elles n’en sont pas moins intéressantes, ne serait-ce que parce que leur potentiel est immense, puisque la Terre est recouverte à 70% d’eau. La France possède d’ailleurs la plus large exploitation d’énergie des marées au monde.

Les Américains viennent de leur côté de connecter pour la première fois une exploitation d’énergie des vagues au réseau d’électricité, de manière similaire à ce que Manchester avait pu faire précédemment. Ce sont les PowerBuoys (que l’on pourrait traduire par « Super Bouée ») de Ocean Power Technologies (modèle OPT PB40) d’une localité de Hawaïi qui ont été reliées. C’est une confirmation pour cette énergie renouvelable, qui teste ainsi en conditions réelles la compatibilité de l’énergie récoltée avec la bouée (qui va et vient avec les vagues, mouvement suffisant pour générer de l’énergie) avec celle qui circule sur le réseau.



A noter également, selon Gas 2.0, le dispositif a été validé par une agence environnementale indépendante en conformité avec la loi NEPA (National Environment Policy Act), ce qui est un jalon de plus sur le chemin d’une commercialisation.




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Les voitures électriques de demain faites entièrement de batteries ?

mercredi 3 novembre 2010



On le sait, la question des batteries est cruciale pour le succès auprès du grand public du véhicule électrique. De nombreux chantiers sont en cours, comme la réduction de son poids, de son coût (en remplaçant certains métaux rares par d’autres alliages), l’allongement, évidemment, de son autonomie (voir les derniers records en date). Cleantechies nous montre une autre voie, celle de la « batteri-fication » de la voiture électrique, qui pourrait ainsi gagner de nombreux points.

C’est le constructeur suédois Volvo qui s’est lancé le premier sur ce segment intéressant du véhicule électrique. En collaborant avec une équipe de recherche de l’Imperial College de Londres, ils ont développé une matière hybride entre les fibres de carbone et la résine de polymère, qui permet de recharger et stocker l’énergie des batteries plus rapidement. En cas de succès du projet, cette matière pourrait fort bien être utilisée pour recouvrir les panneaux extérieures de la carrosserie de la voiture (capot, coffre, ailes, portières, toit), comme une combinaison en panneaux solaires.



L’objectif est donc d’améliorer l’alimentation énergétique du véhicule, mais aussi de l’alléger de près de 15%, ce qui lui confère automatiquement une plus grande autonomie. L’équipe de Volvo a un autre projet également, pour la même voiture, qui va chercher à récupérer l’énergie perdue au freinage. Nous avions vu que le métro de la ville de Philadelphie, aux Etats-Unis, comptait économiser 40% sur sa facture d’électricité annuelle en récupérant cette énergie.



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Boom des brevets dans les énergies propres dans le monde

mardi 2 novembre 2010



Six pays sont à l’origine de 80% des brevets déposés dans le domaine des énergies propres dans le monde, selon une étude publiée par l’Office des brevets européens, avec le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (UNEP) et l’International Centre for Trade and Sustainable Development (ICTSD).

C’est le Japon qui arrive largement en tête devant les Etats-Unis et l’Allemagne. Vient ensuite la Corée, puis le Royaume-Uni et la France. Si la Chine n’est pas dans ce Top 6, elle dépose de plus en plus de brevets dans le secteur.





Le champ de l’étude couvre différents secteurs, du solaire aux biocarburants en passant par le captage et stockage du carbone. Les Etats-Unis sont très actifs dans tous les secteurs, alors que certains pays sont plutôt en pointe dans certains domaines : l’Allemagne dans l’éolien, la Corée dans le solaire photovoltaïque…

L’étude montre aussi que l’impact de l’adoption du protocole de Kyoto en 1997 : depuis cette date, le nombre de brevets déposés chaque année dans le domaine des énergies vertes a crû de 20% par an, en moyenne.

En France, une étude de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI), réalisée en partenariat avec l’Ademe et publiée en février 2010, soulignait que 37% des brevets publiés en 2009 concernaient des éco-innovations, soit un total de plus de 5 000 brevets. En termes de secteurs, les transports et la pollution (notamment de l’air) arrivaient en tête.

Télécharger ici l’étude Patents clean energy study.

Source : Green Univers

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Ceux qui prendront le métro chaufferont les autres

lundi 1 novembre 2010


Décidément, le métro intéresse de plus en plus les acteurs innovants du secteur des technologies propres. Nous avions vu récemment comment le métro ville de Philadelphie pouvait envisager de réduire sa facture d’électricité de 40% en récupérant l’énergie perdue lors du freinage des rames en stations. Cette fois-ci, il s’agit plus d’utiliser le métro comme source de géothermie (Cleantechnica).




Un immeuble parisien est en train d’être aménagé de façon à pouvoir tirer sa chaleur et son chauffage du métro parisien. L’objectif est de pouvoir chauffer les 17 appartements de l’immeuble et réduire par conséquent ses émissions de gaz à effet de serre d’un tiers. L’immeuble sera relié au métro par un conduit de type aération, qui récupérera la chaleur due à la fois à la présence humaine et aux mouvements des rames de métro, qui dégagent de la chaleur en permanence.

Cependant, ce projet ne serait pas appelé à être répliqué. Le coût du raccordement de plusieurs immeubles au réseau du métro serait trop élevé pour envisager que l’opération soit rentable.


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