La Corée du Sud investira 35 milliards de dollars dans les cleantech
jeudi 25 novembre 2010
La compétitivité des Etats du XXIe siècle reposera t-elle sur les technologies propres ? C’est ce que l’on serait tenté de se demander, au vu des articles qui passent et qui semblent de plus en plus dessiner les contours d’une nouvelle course aux armements, mais propres cette fois-ci. On se souvient des formidables réalisations dans l’éolien ou le solaire en Chine par exemple, de la compétition que se livrent Américains et Chinois, de la spécialisation relative de certains Etats par rapport à d’autres (le Royaume-Uni dans les énergies marines, par exemple). Nous avions déjà parlé des investissements coréens dans les cleantech, cette fois-ci ils sont précisés, et ce sont 35 milliards de dollars qui financeront l’innovation verte d’ici 2015 (Cleantechies). Pour mémoire, la Corée est déjà le 4e pays qui a déposé le plus de brevets dans les technologies propres l'année passée.
L’objectif du gouvernement coréen est de réduire sa dépendance aux énergies fossiles, et de construire un futur ‘en vert’ pour ses habitants, le tout grâce à un cocktail d’initiatives privées et publiques. Le projet « Une Corée verte » avait été lancé officiellement à l’automne 2008, et avait à l’époque identifié 9 domaines clés pour le pays : énergie solaire et éolienne, LED, pile à combustible, etc. Chacun voit aujourd’hui précisés les axes de développement.
Dans l’énergie solaire, par exemple, le pays souhaite accroitre la capacité totale à 400 MW pour 2012, grâce à de grandes installations, mais aussi à l’installation de panneaux à domicile, et en milieu urbain (comme New York avait pu le proposer), avec 100 000 foyers reliés et l’ensemble des édifices publics. Les industriels locaux, deHyundai à Samsung, sont sur le coup.
Dans l’éolien, le but est d’atteindre les 1000 MW en 2012, avec, en prime, la construction de hub de fabrication, capables de livrer des composants variés aux marchés locaux comme à l’étranger, avec un objectif d’être le fournisseur de 10% des projets éoliens dans le monde à l’horizon 2020.
Du côté des transports, la Corée, qui comprend plusieurs constructeurs, comme Hyundai, ont opté non pas pour le tout-électrique, mais pour des voitures flexibles quant à leur mix de carburant, c’est à dire acceptant des niveaux variés de biocarburants. De quoi capter le marché des hybrides. Objectif : être l’un des 4 pays clés de la mobilité durable.
Le tout devrait générer un nombre d’emplois croissant (voir à ce sujet les perspectives d'emplois verts aux Etats-Unis), avec des estimations qui vont de 100 000 emplois verts en 2012 à plus de 950 000 en 2030. Voici un plan ambitieux, mais détaillé.
TechnoPropres
L’objectif du gouvernement coréen est de réduire sa dépendance aux énergies fossiles, et de construire un futur ‘en vert’ pour ses habitants, le tout grâce à un cocktail d’initiatives privées et publiques. Le projet « Une Corée verte » avait été lancé officiellement à l’automne 2008, et avait à l’époque identifié 9 domaines clés pour le pays : énergie solaire et éolienne, LED, pile à combustible, etc. Chacun voit aujourd’hui précisés les axes de développement.
Dans l’énergie solaire, par exemple, le pays souhaite accroitre la capacité totale à 400 MW pour 2012, grâce à de grandes installations, mais aussi à l’installation de panneaux à domicile, et en milieu urbain (comme New York avait pu le proposer), avec 100 000 foyers reliés et l’ensemble des édifices publics. Les industriels locaux, deHyundai à Samsung, sont sur le coup.
Dans l’éolien, le but est d’atteindre les 1000 MW en 2012, avec, en prime, la construction de hub de fabrication, capables de livrer des composants variés aux marchés locaux comme à l’étranger, avec un objectif d’être le fournisseur de 10% des projets éoliens dans le monde à l’horizon 2020.
Du côté des transports, la Corée, qui comprend plusieurs constructeurs, comme Hyundai, ont opté non pas pour le tout-électrique, mais pour des voitures flexibles quant à leur mix de carburant, c’est à dire acceptant des niveaux variés de biocarburants. De quoi capter le marché des hybrides. Objectif : être l’un des 4 pays clés de la mobilité durable.
Le tout devrait générer un nombre d’emplois croissant (voir à ce sujet les perspectives d'emplois verts aux Etats-Unis), avec des estimations qui vont de 100 000 emplois verts en 2012 à plus de 950 000 en 2030. Voici un plan ambitieux, mais détaillé.
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