Appel au stockage du CO2
vendredi 14 novembre 2008
L’Agence internationale de l'énergie (AIE) a lancé le 20 octobre à Paris un appel urgent pour le développement rapide des technologies de captage et de stockage du CO2.
Kamel Bennaceur, expert sur les questions énergétiques auprès de l'AIE, rappelle que «les capacités de stockage dans le monde sont suffisantes pour des centaines d'années d'émissions de CO2», mais que se passer du captage et du stockage du CO2 signifierait que «les coûts des réductions d'émission nécessaires pour atteindre les objectifs du GIEC augmenteraient de 70%.»
Rappelons que selon le Giec, l’augmentation des émissions de CO2 « entraînerait une hausse de la température mondiale de 4 à 7 °C. » Pour Nobuo Tanaka, directeur exécutif de l'AIE, « les émissions de CO2 vont augmenter de 130% d'ici 2050 si de nouvelles politiques de l'énergie ne sont pas mises en place ». D’après lui, « le captage et le stockage du CO2 (CSC) est donc essentiel à la réalisation d'une profonde réduction des émissions. »
Certains, pourtant, se montrent dubitatifs à l'égard de ces technologies de stockage des toxiques qui soignent les symptômes sans traiter la cause du mal. Ainsi Morgane Créach, du Réseau Action Climat, évoque-t-elle «une technologie qui n'est pas prioritaire et une solution de court terme qui ne fait que lisser les externalités des centrales à charbon.»
Selon Karine Gavant, de Greenpeace France, «les technologies CSC ne seront pas disponibles avant 2020. Dans l'urgence et afin d'inverser la courbe du réchauffement climatique, il faut en priorité investir dans les technologies disponibles, à savoir les économies d'énergies et les renouvelables.»
Se pose par ailleurs les difficultés inhérentes à tout stockage de déchets toxiques : Jean-Bernard Saulnier, chargé du programme Energie du CNRS, s'inquiète du « problème de la tenue à long terme des réserves, à savoir leurs garanties d'étanchéité.»
Kamel Bennaceur, expert sur les questions énergétiques auprès de l'AIE, rappelle que «les capacités de stockage dans le monde sont suffisantes pour des centaines d'années d'émissions de CO2», mais que se passer du captage et du stockage du CO2 signifierait que «les coûts des réductions d'émission nécessaires pour atteindre les objectifs du GIEC augmenteraient de 70%.»
Rappelons que selon le Giec, l’augmentation des émissions de CO2 « entraînerait une hausse de la température mondiale de 4 à 7 °C. » Pour Nobuo Tanaka, directeur exécutif de l'AIE, « les émissions de CO2 vont augmenter de 130% d'ici 2050 si de nouvelles politiques de l'énergie ne sont pas mises en place ». D’après lui, « le captage et le stockage du CO2 (CSC) est donc essentiel à la réalisation d'une profonde réduction des émissions. »
Certains, pourtant, se montrent dubitatifs à l'égard de ces technologies de stockage des toxiques qui soignent les symptômes sans traiter la cause du mal. Ainsi Morgane Créach, du Réseau Action Climat, évoque-t-elle «une technologie qui n'est pas prioritaire et une solution de court terme qui ne fait que lisser les externalités des centrales à charbon.»
Selon Karine Gavant, de Greenpeace France, «les technologies CSC ne seront pas disponibles avant 2020. Dans l'urgence et afin d'inverser la courbe du réchauffement climatique, il faut en priorité investir dans les technologies disponibles, à savoir les économies d'énergies et les renouvelables.»
Se pose par ailleurs les difficultés inhérentes à tout stockage de déchets toxiques : Jean-Bernard Saulnier, chargé du programme Energie du CNRS, s'inquiète du « problème de la tenue à long terme des réserves, à savoir leurs garanties d'étanchéité.»
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire