Energies renouvelables : une Française directrice de l'IRENA
vendredi 17 juillet 2009
La Française Hélène Pelosse a été élue mardi 30 juin, directrice générale de l'Institut international pour les énergies renouvelables (Irena), lors d'une réunion de l'agence à Charm el-Cheikh, en Egypte, a annoncé l'agence officielle égyptienne Mena
Hélène Pelosse a remporté le poste de directeur général de l'Irena après une rude concurrence entre les quatre candidats de la France, de la Grèce, de l'Espagne et du Danemark, a rapporté la Mena.
Lundi, les Etats membres de l'Irena (International Renewable Energy Agency) avaient choisi l'émirat pétrolier d'Abou Dhabi comme siège de cette première organisation internationale consacrée aux énergies renouvelables.
Elle a pour mandat de favoriser une transition
mondiale rapide vers les énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).
La candidature d'Abou Dhabi, qui partait avec un handicap car l'émirat est considéré comme ayant la plus grande empreinte carbone par habitant dans le monde selon le World Wildelife Fund, était soutenue par la France.
Hélène Pelosse, 39 ans, était jusqu'ici directrice-adjointe du cabinet du ministre français du développement durable, de l'énergie et du climat Jean-Louis Borloo, dont elle était également la conseillère diplomatique sur les négociations internationales en faveur du climat.
Auparavant, elle avait notamment été détachée par la France auprès de la chancelière allemande Angela Merkel lors de la présidence allemande de l'Union européenne. Les Etats-Unis se sont félicités de "l'excellent choix" d'Abou Dhabi. Bonn et Vienne étaient aussi candidates mais avaient retiré leur candidature à la dernière minute, laissant Abou Dhabi seul en lice, selon des participants.
La délégation émiratie s'était livrée à un lobbying intense pour remporter la mise. Pas moins de sept ministres émiratis se trouvaient à la réunion pour tenter de rallier les participants à leur cause, selon la Mena.
Les Emirats ont proposé de baser l'Irena à Masdar, une cité en construction près d'Abou Dhabi, prévue pour fonctionner avec un niveau zéro d'émission de gaz carbonique.
Cette cité fonctionnera exclusivement au moyen d'énergies renouvelables, dont l'énergie solaire, une ressource constante dans le désert de l'émirat. Elle doit être achevée en 2015 et compter 50.000 habitants.
L'Institut, dont la création vise à aider à la lutte contre le réchauffement climatique, aura pour but de conseiller les gouvernements sur toute la gamme des questions techniques et financières, et d'appuyer les technologies nouvelles dans les pays en voie de développement.
(AFP)
Hélène Pelosse a remporté le poste de directeur général de l'Irena après une rude concurrence entre les quatre candidats de la France, de la Grèce, de l'Espagne et du Danemark, a rapporté la Mena.
Lundi, les Etats membres de l'Irena (International Renewable Energy Agency) avaient choisi l'émirat pétrolier d'Abou Dhabi comme siège de cette première organisation internationale consacrée aux énergies renouvelables.
Elle a pour mandat de favoriser une transition
mondiale rapide vers les énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).
La candidature d'Abou Dhabi, qui partait avec un handicap car l'émirat est considéré comme ayant la plus grande empreinte carbone par habitant dans le monde selon le World Wildelife Fund, était soutenue par la France.
Hélène Pelosse, 39 ans, était jusqu'ici directrice-adjointe du cabinet du ministre français du développement durable, de l'énergie et du climat Jean-Louis Borloo, dont elle était également la conseillère diplomatique sur les négociations internationales en faveur du climat.
Auparavant, elle avait notamment été détachée par la France auprès de la chancelière allemande Angela Merkel lors de la présidence allemande de l'Union européenne. Les Etats-Unis se sont félicités de "l'excellent choix" d'Abou Dhabi. Bonn et Vienne étaient aussi candidates mais avaient retiré leur candidature à la dernière minute, laissant Abou Dhabi seul en lice, selon des participants.
La délégation émiratie s'était livrée à un lobbying intense pour remporter la mise. Pas moins de sept ministres émiratis se trouvaient à la réunion pour tenter de rallier les participants à leur cause, selon la Mena.
Les Emirats ont proposé de baser l'Irena à Masdar, une cité en construction près d'Abou Dhabi, prévue pour fonctionner avec un niveau zéro d'émission de gaz carbonique.
Cette cité fonctionnera exclusivement au moyen d'énergies renouvelables, dont l'énergie solaire, une ressource constante dans le désert de l'émirat. Elle doit être achevée en 2015 et compter 50.000 habitants.
L'Institut, dont la création vise à aider à la lutte contre le réchauffement climatique, aura pour but de conseiller les gouvernements sur toute la gamme des questions techniques et financières, et d'appuyer les technologies nouvelles dans les pays en voie de développement.
(AFP)
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