Les algocarburants ont la côte
mercredi 12 mai 2010
Nous vous avions parlé de cette nouvelle génération de biocarburants dès l’année passée. Les projets qui tentent de convertir les algues et micro-algues en carburant sont nombreux, comme cet investissement d’une major pétrolière indienne dans une start-up locale ou, plus près de nous, l’innovation portée par Fermentalg. Le secteur est soutenu par des investissements massifs du Département à l’Energie américain, dirigé par le Nobel Steven Chu, et récemment, c’est Exxon, le leader du pétrole au niveau mondial, qui mis plusieurs centaines de millions sur la table pour prendre une part du gâteau. Cleantechies nous apprend que les start-up du secteur travaillent à de nouvelles méthodes pour cultiver les algues.
BioMarine Fuels travaille ainsi à produire de la biomasse alguale, en intégrant notamment le traitement par la lumière artificielle et naturelle, évitant ainsi de ne se concentrer que sur l’une des deux méthodes favorites de culture des algues. En utilisant la lumière du soleil, on dispose effectivement d’une source gratuite, mais limitée de lumière. Combiné à une source artificielle à bas coût, le cycle de production de la biomasse algual tombe à 24h. Ce photobioréacteur permet ainsi d’assurer de grandes quantités de matière première pour la conversion en carburant. On y trouve, outre la combinaison des deux lumières, un champ électro-magnétique qui stimule la croissance du végétal. L’eau est irradiée pour permettre à l’algue de croitre plus rapidement et dans un environnement plus sain.
Le rendement attendu est donc prometteur, puisque chacun de ces photobioréacteurs pourraient produire assez d’algues pour obtenir au final 125 litres de carburant par jour. Un bâtiment de la surface d’un supermarché pourrait héberger 400 à 500 réacteurs, soit de quoi produire une biomasse algue équivalente à 60 800 litres par jour.
Reste tout de même plusieurs obstacles, comme le prix final du biocarburant algue, estimé l'année dernière à 6€ le litre.
TechnoPropres
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