GE parie sur les technologies propres

mardi 27 septembre 2011


Le Wall Street Journal dresse le bilan de la première décennie passée par Jeff Immelt à ce poste. Le résultat est résolument mitigé. La participation de GE Capital au conglomérat est régulièrement remise en question. Par ailleurs, GE s’est étendu aux marchés émergents, s’est séparé de NBC Universal et a conclu une série de rachats pour encourager la croissance future.

Pourtant, l’action de GE a baissé de 61% depuis le moment où Jeff Immelt a pris ses fonctions, à peine quatre jours avant les attentats terroristes du 11 septembre 2001.

Il y a quelques jours, GE a conclu son rachat à 3,2 milliards de dollars de Converteam, spécialiste de l’énergie solaire et éolienne, ainsi que fabricant d’équipement gazier et pétrolier.

Ce rachat de Converteam n’est que la dernière d’une longue série d’initiatives vers les technologies propres. L’aboutissement pour GE est que son activité dédiée à l’énergie représentait 19% des ventes en 2001 et devrait dépasser les 30% en 2011. Voici un aperçu de quelques-unes des initiatives de GE au cours de la dernière décennie.

* GE a racheté Enron Wind durant la procédure de faillite d’Enron en 2002.
* En 2004, GE a racheté Astropower pour se lancer dans l’industrie solaire.
* US Ionics a été racheté par GE en 2005. Ce rachat a renforcé la division de GE dédiée à l’eau.
* En 2007, GE a introduit la LED blanche haute puissance VIO. La même année, GE a dévoilé une locomotive hybride.
* En 2008, Virgin Atlantic a utilisé du biocarburant pour voler via des moteurs d’avion GE.
* En 2010, GE a déployé l’ampoule LED intelligente, qui est vouée à remplacer les anciennes ampoules à incandescence. Cette même année, GE a dévoilé la WattStation pour recharger les véhicules électriques. GE a également formé un partenariat avec la Silicon Valley pour financer des start-ups spécialisées dans les énergies propres.

L’implication de GE dans les technologies propres s’est vraiment concrétisée dans la dernière partie de la décennie. Reste à voir si ces paris sur les technologies propres encourageront la croissance pour les décennies à venir, mais Jeff Immelt n’a pas hésité à prendre des risques.

Les dix prochaines années qu’il passera à la tête de GE pourraient bien être jugées sur la façon dont l’entreprise aura su gérer l’évolution de l’écosystème énergétique.

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