Les 14 défis du XXIème siècle : solaire, fusion et accès à l’eau
jeudi 28 février 2008
L'académie américaine de l'ingénierie (National Academy of Engineering) vient de proposer 14 défis pour le XXIème siècle. Sans surprise, un certain nombre de ces défis (au moins 6 !) ont trait aux technologies propres :
- Rendre l’énergie solaire économique
- Faire de l’énergie avec la fusion
- Développer les méthodes de séquestration du CO2
- Gérer le cycle de l’hydrogène
- Fournir l’accès à de l’eau propre
- Restaurer et améliorer l’infrastructure urbaine
En ce qui concerne le soleil, qui représente selon le site internet environ 1% de la consommation d’énergie, l’amélioration des cellules solaires est essentielle. Comme le disait un architecte l’autre jour, « si l’homme a marché sur la lune il y a un peu plus de 30 ans, On devrait pouvoir installer des panneaux solaires à Paris... »
Pour la fusion (soit la reproduction de la façon dont le soleil brille), l’enjeu essentiel pourrait bien être, selon le site, l’expérience ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), qui se passe en France, vers Cadarache.
Enfin, en ce qui concerne l’accès à l’eau (enfin… à une eau propre et saine), l’académie rappelle qu’environ 5 000 enfants meurent de la diarrhée chaque jour. Cinq mille. Dans les technologies propres qui devraient permettre d’améliorer la situation, le site parle du dessalement d’eau de mer (il y aurait aujourd’hui 12 000 usines de dessalement d’eau de mer dans le monde). On pourrait aussi mieux recycler les eaux user ou optimiser la consommation d’eau).
Tout çà nous annonce bien du travail, et nous n’en serons qu’aux trois premiers défis !
2 commentaires:
Pour le cycle de l'hydrogène, j'ai bien peur que ce soit surtout un mythe dont on ne verra jamais la couleur...
D'accord pour l'hydrogène. Mais sur le déssalement, clairement il y a là un marché ultra prometteur si l'on accepte l'idée qu'au dela des prix trop bas que l'on consent à nos agriculteurs (et aux consos), et qui font un gaspi pas possible, il faudra un jour des investissements massifs pour amener l'eau aux poppulations qui ne l'ont pas encore. Et franchement, c'est pas le gouvernement du Darfour qui a l'air en mesure de laner les infrastructures. Alors qu'attendent les compagnies privées ? C'est à elle d'assumer ça. Mettre leur savoir faire au service de l'accès à l'eau en Afrique, ça nous changerait des débats sur les prix.
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