Singapour en pointe dans le retraitement de l'eau
mardi 29 septembre 2009
L’eau, or bleu du XXIe siècle… nous vous en avions parlé extensivement lors du 5e Forum mondial de l’eau en mars, c’était à Istanbul. Entre les mégalopoles menacées par la montée des eaux, les innovations de type Smart Water (par IBM) ou les innovations cherchant des financements (comme le système d’irrigation solaire de ce jeune turc), il est clair que le domaine de l’eau sera à surveiller.
Le blog Cleantechies revient sur le livre d’Erik Orsenna, « L’avenir de l’eau », dans lequel l’Académicien nous invite à un tour du monde de l’eau, de sa consommation et de ses innovations. Et c’est l’exemple de Singapour qui est le plus marquant. Cette cité-Etat qui fait office de pont entre l’Asie et l’Extrême Orient est un carrefour commercial et financier, avec plus de 4 000 entreprises, et une population passée de 1,5 millions dans les années 60 à 4,5 millions aujourd’hui.
Malgré des précipitations abondante (de l’ordre de 2 145 mm d’eau par an, soit 5 fois plus que San Francisco et 2 fois plus que New York), la ville manque d’eau. L’apport d’eau vient de 4 sources principales : l’importation de Malaisie (40%), la pluie (30%), le retraitement des eaux, la désalinisation pour les 30% restants. Singapour a donc décidé d’investir massivement dans le recyclage de l’eau, qui pour l’instant compte pour 15% de l’approvisionnement, mais pourrait atteindre 30% d’ici 2010 grâce à un complexe capable de traiter 2,5 millions de mètres cube d’eau par jour.
Singapour, en collaboration avec l’entreprise Veolia Water, propose ainsi une eau recyclée nommée NEWater, issue des eaux uséees et traitée par osmose inverse, microfiltration et technologies ultraviolets.
D’autres efforts ont été mené comme la réfection des conduites d’eau : Singapour n’a que 12% d’eau perdue en fuites, contre 25% de moyenne dans les villes américaines (et jusqu’à 50% à Mexico)… c’est là tout l’enjeu de l’efficacité énergétique. L’éducation à l’eau est également un bon moyen de l’économiser, puisque qu’en moyenne, un habitant de Singapour ne consomme que 155 litres d’eau par jour, contre 300 litres aux Etats-Unis ou 160 en France.
Tout cela a évidemment un coût, la BBC estime ainsi que Singapour a investi pas moins de 3,5 milliards de dollars dans les 5 dernières années, et autant de prévu pour les 5 ans à venir.
TechnoPropres
Le blog Cleantechies revient sur le livre d’Erik Orsenna, « L’avenir de l’eau », dans lequel l’Académicien nous invite à un tour du monde de l’eau, de sa consommation et de ses innovations. Et c’est l’exemple de Singapour qui est le plus marquant. Cette cité-Etat qui fait office de pont entre l’Asie et l’Extrême Orient est un carrefour commercial et financier, avec plus de 4 000 entreprises, et une population passée de 1,5 millions dans les années 60 à 4,5 millions aujourd’hui.
Malgré des précipitations abondante (de l’ordre de 2 145 mm d’eau par an, soit 5 fois plus que San Francisco et 2 fois plus que New York), la ville manque d’eau. L’apport d’eau vient de 4 sources principales : l’importation de Malaisie (40%), la pluie (30%), le retraitement des eaux, la désalinisation pour les 30% restants. Singapour a donc décidé d’investir massivement dans le recyclage de l’eau, qui pour l’instant compte pour 15% de l’approvisionnement, mais pourrait atteindre 30% d’ici 2010 grâce à un complexe capable de traiter 2,5 millions de mètres cube d’eau par jour.
Singapour, en collaboration avec l’entreprise Veolia Water, propose ainsi une eau recyclée nommée NEWater, issue des eaux uséees et traitée par osmose inverse, microfiltration et technologies ultraviolets.
D’autres efforts ont été mené comme la réfection des conduites d’eau : Singapour n’a que 12% d’eau perdue en fuites, contre 25% de moyenne dans les villes américaines (et jusqu’à 50% à Mexico)… c’est là tout l’enjeu de l’efficacité énergétique. L’éducation à l’eau est également un bon moyen de l’économiser, puisque qu’en moyenne, un habitant de Singapour ne consomme que 155 litres d’eau par jour, contre 300 litres aux Etats-Unis ou 160 en France.
Tout cela a évidemment un coût, la BBC estime ainsi que Singapour a investi pas moins de 3,5 milliards de dollars dans les 5 dernières années, et autant de prévu pour les 5 ans à venir.
TechnoPropres
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire